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== Fondation privée ==
== Fondation privée ==
[[Fichier:Schule_am_meer_juist_diesseits_gruppe.jpg|vignette|Élèves et professeurs, printemps 1928.]]
[[Fichier:Schule_am_meer_juist_diesseits_gruppe.jpg|vignette|Élèves et professeurs, printemps 1928.]]
L'internat est géré par la {{lien|lang=de|Stiftung Schule am Meer}}, une fondation privée dont le conseil d'administration est composé de l'éducateur suisse {{lien|lang=de|Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961)<ref>Dossiers de l'enseignant de Schule am Meer, Juist, p. 3 (Rudolf Aeschlimann, Suisse). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, du peintre autrichien {{lien|lang=de|Fritz Hafner}}<ref name="HafnerRec">Dossiers de l'enseignant de Schule am Meer, Juist, p. 6 (Fritz Hafner, [[Vienne (Autriche)|Vienne]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, de l'industriel allemand, collectionneur d'art et mécène de l'art {{lien|lang=de|Alfred Hess}} d'[[Erfurt]] en [[Thuringe]], l'éducateur progressif [[Martin Luserke]] de [[Berlin]]<ref name="LuserkeRec">Dossiers de l'enseignant de Schule am Meer, Juist, p. 1 (Martin Otto Rudolf Luserke, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, la sociologue [[Else Jaffé]], née [[Baron du Saint-Empire|Freiin]] [[Famille Richthofen|von Richthofen]] originaire de [[Lorraine]], et le chimiste {{lien|lang=de|Paul Reiner}} de [[Nuremberg]] en [[Franconie]]<ref>Prof. Dr. {{lien|lang=de|Peter Dudek}}: ''„Versuchsacker für eine neue Jugend“. Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009, ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 59.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'enseignant de Schule am Meer, Juist, p. 5 (Dr. Paul Reiner, Nuremberg). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
L'internat est géré par la {{lien|langue=de|trad=Stiftung Schule am Meer}}, une fondation privée dont le conseil d'administration est composé de l'éducateur suisse {{lien|langue=de|trad=Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961){{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=3 |ps=Rudolf Aeschlimann, Suisse.}}, du peintre autrichien {{lien|langue=de|trad=Fritz Hafner}}{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=6 |ps=Fritz Hafner, [[Vienne (Autriche)|Vienne]].}}, de l'industriel allemand, collectionneur d'art et mécène de l'art {{lien|langue=de|trad=Alfred Hess}} d'[[Erfurt]] en [[Thuringe]], l'éducateur progressif [[Martin Luserke]] de [[Berlin]]{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=1 |ps=Martin Otto Rudolf Luserke, Berlin.}}, la sociologue [[Else Jaffé]], née [[Baron du Saint-Empire|Freiin]] [[Famille Richthofen|von Richthofen]] originaire de [[Lorraine]], et le chimiste {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}} de [[Nuremberg]] en [[Franconie]]{{sfn|Dudek|2009|p=59}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=5 |ps=Dr. Paul Reiner, Nuremberg.}}.


Aeschlimann, Hafner, Luserke et Reiner étaient des professeurs actifs à ''S.a.M.'' et parmi les fondateurs de l'école. La fondation a été cofinancée par l'État prussien<ref>[https://recherche.staatsarchiv.hamburg.de/ScopeQuery5.2/detail.aspx?ID=263397 ''Beihilfe für den Bühnenfonds der Stiftung Schule am Meer in Juist''] (= Aide d'État pour le fonds d'étape de la Fondation École au bord de la mer, Juist), à: Staatsarchiv Hamburg (= Archive d'État de Hambourg), fichier 361-2 V_894 a, à: hamburg.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/BWUVWNKVLTT4OEMR7SAK4KE3O4ORK5Q7?isThumbnailFiltered=false&query=Schule+am+Meer+Juist ''Stiftung Schule am Meer, Juist''] (= Fondation École au bord de la mer, Juist). En: Landesarchiv Baden-Württemberg (= Archive d'État Bade-Wurtemberg), Abt. Generallandesarchiv Karlsruhe, fichier: 69 Baden, Salem-13, No. 982, à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/5RHEA3KGGLQH44XMEABWKP6RAFX7YK7X ''Luserke, Martin – Stiftung Schule am Meer, Juist/Ostfriesland''] (= Luserke, Martin – Fondation ''Schule am Meer'', Juist). En: Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz (= Archives secrètes d'État du patrimoine culturel prussien), VI. HA, Nl Grimme, A., Nr. 2058, à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>. Pourtant, la plupart des fonds doivent être apportés par le conseil d'administration, par les parents des élèves via le paiement des frais de scolarité, par des dons monétaires ou des contributions en nature<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/KEBQEHAKLGP3YYGWCBA7GPT2MLLTO7CX Staatskommissar für die Regelung der Wohlfahrtspflege in Preußen: ''Schule am Meer, Juist – Antrag zur Sammlung von Geldspenden zugunsten eines Hallenbaus zur Verbesserung der kulturellen und sportlichen Ausbildungsmöglichkeiten''] (= ''Schule am Meer'', Juist – Demande de collecte de dons monétaires afin d'ériger une salle de scène pour améliorer les possibilités d'entraînement culturel et sportif), à : deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>. La plupart des instruments de musique de l'internat sont donnés par [[Robert Wichard Pohl]]<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 22 avril 1932. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel (= Schleswig-Holstein State Library in [[Kiel]]), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, un piano à queue [[Steinway & Sons|Steinway]] a été donné par l'épouse de Paul Reiner, {{lien|lang=de|Anna Sara Reiner}}<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 11 mars 1932. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, née Hochschild, une infirmière auxiliaire qualifiée a également agi comme enseignant suppléant pour les niveaux inférieurs<ref>Les dossiers de l'enseignant de Schule am Meer, Juist, p. 4 (Anni Reiner, Frankfurt am Main). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Schleswig-Holstein State Library in Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
Aeschlimann, Hafner, Luserke et Reiner étaient des professeurs actifs à ''S.a.M.'' et parmi les fondateurs de l'école. La fondation a été cofinancée par l'État prussien<ref>[https://recherche.staatsarchiv.hamburg.de/ScopeQuery5.2/detail.aspx?ID=263397 ''Beihilfe für den Bühnenfonds der Stiftung Schule am Meer in Juist''] (= Aide d'État pour le fonds d'étape de la Fondation École au bord de la mer, Juist), à: Staatsarchiv Hamburg (= Archive d'État de Hambourg), fichier 361-2 V_894 a, à: hamburg.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/BWUVWNKVLTT4OEMR7SAK4KE3O4ORK5Q7?isThumbnailFiltered=false&query=Schule+am+Meer+Juist ''Stiftung Schule am Meer, Juist''] (= Fondation École au bord de la mer, Juist). En: Landesarchiv Baden-Württemberg (= Archive d'État Bade-Wurtemberg), Abt. Generallandesarchiv Karlsruhe, fichier: 69 Baden, Salem-13, No. 982, à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/5RHEA3KGGLQH44XMEABWKP6RAFX7YK7X ''Luserke, Martin – Stiftung Schule am Meer, Juist/Ostfriesland''] (= Luserke, Martin – Fondation ''Schule am Meer'', Juist). En: Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz (= Archives secrètes d'État du patrimoine culturel prussien), VI. HA, Nl Grimme, A., Nr. 2058, à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>. Pourtant, la plupart des fonds doivent être apportés par le conseil d'administration, par les parents des élèves via le paiement des frais de scolarité, par des dons monétaires ou des contributions en nature<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/KEBQEHAKLGP3YYGWCBA7GPT2MLLTO7CX Staatskommissar für die Regelung der Wohlfahrtspflege in Preußen: ''Schule am Meer, Juist – Antrag zur Sammlung von Geldspenden zugunsten eines Hallenbaus zur Verbesserung der kulturellen und sportlichen Ausbildungsmöglichkeiten''] (= ''Schule am Meer'', Juist – Demande de collecte de dons monétaires afin d'ériger une salle de scène pour améliorer les possibilités d'entraînement culturel et sportif), à : deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>. La plupart des instruments de musique de l'internat sont donnés par [[Robert Wichard Pohl]]{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|22 avril 1932}}.}}, un piano à queue [[Steinway & Sons|Steinway]] a été donné par l'épouse de Paul Reiner, {{lien|langue=de|trad=Anna Sara Reiner}}{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|11 mars 1932}}.}}, née Hochschild, une infirmière auxiliaire qualifiée a également agi comme enseignant suppléant pour les niveaux inférieurs{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=4 |ps=Anni Reiner, Frankfurt am Main.}}.


== École de plein air ==
== École de plein air ==
[[Fichier:Juist schule am meer flyer 1931–1932.pdf|vignette|Dépliant de 4 pages, 1931 – Veuillez cliquer pour voir chaque page individuellement.]]
[[Fichier:Juist schule am meer flyer 1931–1932.pdf|vignette|Dépliant de 4 pages, 1931 – Veuillez cliquer pour voir chaque page individuellement.]]
[[Fichier:Ahrends_bruno_buehnenhalle_schule_am_meer_1929.png|vignette|1929: Planification du projet ''Schule am Meer'' par l'architecte berlinois {{lien|lang=en|Bruno Ahrends}}. Seule la salle de scène (à droite, derrière le bâtiment résidentiel adjacent de grande hauteur prévu) a pu être réalisée pendant la [[Grande Dépression]].]]
[[Fichier:Ahrends_bruno_buehnenhalle_schule_am_meer_1929.png|vignette|1929: Planification du projet ''Schule am Meer'' par l'architecte berlinois {{lien|langue=en|trad=Bruno Ahrends}}. Seule la salle de scène (à droite, derrière le bâtiment résidentiel adjacent de grande hauteur prévu) a pu être réalisée pendant la [[Grande Dépression]].]]
''Schule am Meer'' a été la première école progressiste d'Allemagne à s'installer sur une île de la mer<ref>Prof. Dr. Margarita Schweitzer: ''Andrés Manjón – ein spanischer und christlicher Reformpädagoge''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1987. ISBN 3-88479-310-1, p. 76.</ref>. Elle est considérée comme la première école de plein air allemande régulière, qui, de la 5{{e}} à la 13{{e}} année, a conduit à l'obtention du diplôme (baccalauréat = [[Abitur]], Reifeprüfung). En raison de son statut de plein air, il a été choisi dans certains cas par les parents d'enfants et de jeunes souffrant de problèmes de santé comme l'[[asthme]] bronchique, qui a par exemple affecté l'[[Alpinisme|alpiniste]] autrichien et ''S.a.M.'' élève [https://regiowiki.at/wiki/Ulrich_Sild | Ulrich Sild] (1911-1937) de [[Vienne (Autriche)|Vienne]], bachelier de la ''Schule am Meer'' en mars 1931<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 83 (Ulrich Sild). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Schleswig-Holstein State Library in Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
''Schule am Meer'' a été la première école progressiste d'Allemagne à s'installer sur une île de la mer<ref>Prof. Dr. Margarita Schweitzer: ''Andrés Manjón – ein spanischer und christlicher Reformpädagoge''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1987. {{ISBN|3-88479-310-1}}, {{p.|76}}.</ref>. Elle est considérée comme la première école de plein air allemande régulière, qui, de la {{5e}} à la {{13e|année}}, a conduit à l'obtention du diplôme (baccalauréat = [[Abitur]], Reifeprüfung). En raison de son statut de plein air, il a été choisi dans certains cas par les parents d'enfants et de jeunes souffrant de problèmes de santé comme l'[[asthme]] bronchique, qui a par exemple affecté l'[[Alpinisme|alpiniste]] autrichien et ''S.a.M.'' élève Ulrich Sild (1911-1937) de [[Vienne (Autriche)|Vienne]], bachelier de la ''Schule am Meer'' en mars 1931{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=83 |ps=Ulrich Sild}}{{,}}<ref>[https://regiowiki.at/wiki/Ulrich_Sild Ulrich Sild] sur regiowiki.at.</ref>.


== Propre salle de théâtre indépendante ==
== Propre salle de théâtre indépendante ==
C'était la seule école allemande à avoir construit sa propre salle de théâtre indépendante en 1930/31, juste pendant la [[Grande Dépression]], qui était également destinée à former des professeurs de théâtre amateurs dans tout le Reich allemand<ref>Martin Luserke: ''Zum Abschluss – An die Mitglieder unserer Außengemeinde, 15 octobre 1934''. En: ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist (Nordsee)'' [''S.a.M.'' périodique], novembre 1934, p. 1–3.</ref>{{,}}<ref>Dr. Herbert Giffei: ''Martin Luserke – Reformpädagoge, Dichter, Theatermann – Gründer und Leiter der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist (1925–1934)''. K. Neubauer, Lüneburg 1990, ISBN 3-8845-6072-7, p. 75.</ref>. La scène était libre dans l'espace et pouvait être jouée de tous les côtés. Cela différencie le concept des étapes professionnelles de l'époque. Le principal Luserke a inclus la galerie, les couloirs et l'auditorium dans sa [[chorégraphie]]<ref>''Bewegungsspiel''. En: Walther Hofstaetter / Ulrich Peters (Ed.): ''Sachwörterbuch der Deutschkunde'', Vol. 1. B. G. Teubner, Leipzig 1930, {{OCLC|482981882}}, p. 146.</ref>.
C'était la seule école allemande à avoir construit sa propre salle de théâtre indépendante en 1930/31, juste pendant la [[Grande Dépression]], qui était également destinée à former des professeurs de théâtre amateurs dans tout le Reich allemand<ref>Martin Luserke: ''Zum Abschluss – An die Mitglieder unserer Außengemeinde, {{date-|15 octobre 1934}}''. En: ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist (Nordsee)'' [''S.a.M.'' périodique], novembre 1934, {{p.|1–3}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. Herbert Giffei: ''Martin Luserke – Reformpädagoge, Dichter, Theatermann – Gründer und Leiter der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist (1925–1934)''. K. Neubauer, Lüneburg 1990, {{ISBN|3-8845-6072-7}}, {{p.|75}}.</ref>. La scène était libre dans l'espace et pouvait être jouée de tous les côtés. Cela différencie le concept des étapes professionnelles de l'époque. Le principal Luserke a inclus la galerie, les couloirs et l'auditorium dans sa [[chorégraphie]]<ref>''Bewegungsspiel''. En: Walther Hofstaetter / Ulrich Peters (Ed.): ''Sachwörterbuch der Deutschkunde'', Vol. 1. B. G. Teubner, Leipzig 1930, {{OCLC|482981882}}, {{p.|146}}.</ref>.


L'érudit littéraire, musicologue et critique [[Hans Mayer]] a écrit en 1979 sur la performance de ''[[La Nuit des rois]]'' de [[Shakespeare]] que Luserke a montée avec ses élèves à [[Cologne]] à la fin des années 1920: « Je n'ai jamais vu le beau travail plus gracieux et serein. Chaque performance depuis lors doit pâlir en comparaison, y compris une représentation au [[Festival de Salzbourg]]. Le canon "Tais-toi, chien" était irrésistible. Jeunesse et grâce toujours dans l'impolitesse »<ref>Prof. {{lien|lang=de|Kurt Sydow}}: [http://luserke.net/berichte/sydow.html ''Die Lebensfahrt des Martin Luserke'']. Conférence pour le 100e anniversaire de Martin Luserke le 3 mai 1980, auf: luserke.net</ref>.
L'érudit littéraire, musicologue et critique [[Hans Mayer]] a écrit en 1979 sur la performance de ''[[La Nuit des rois]]'' de [[Shakespeare]] que Luserke a montée avec ses élèves à [[Cologne]] à la fin des années 1920: « Je n'ai jamais vu le beau travail plus gracieux et serein. Chaque performance depuis lors doit pâlir en comparaison, y compris une représentation au [[Festival de Salzbourg]]. Le canon "Tais-toi, chien" était irrésistible. Jeunesse et grâce toujours dans l'impolitesse »<ref>Prof. {{lien|langue=de|trad=Kurt Sydow}}: [http://luserke.net/berichte/sydow.html ''Die Lebensfahrt des Martin Luserke'']. Conférence pour le 100{{e}} anniversaire de Martin Luserke le {{date-|3 mai 1980}}, auf: luserke.net</ref>.


L'écrivain et dramaturge [[Carl Zuckmayer]] a qualifié l'internat ''Schule am Meer'' de « culturellement au plus haut niveau allemand »<ref>Gunther Nickel, Johanna Schrön (Hrsg.): ''Geheimreport''. Wallstein Verlag, Göttingen 2002, ISBN 3-89244-599-0, p. 160.</ref>.
L'écrivain et dramaturge [[Carl Zuckmayer]] a qualifié l'internat ''Schule am Meer'' de « culturellement au plus haut niveau allemand »<ref>Gunther Nickel, Johanna Schrön (Hrsg.): ''Geheimreport''. Wallstein Verlag, Göttingen 2002, {{ISBN|3-89244-599-0}}, {{p.|160}}.</ref>.


L'élève invité français Dominique Picard de [[Nancy]] a publié son évaluation: « …le charme particulier et la grande valeur de l'école au bord de la mer consistent dans l'établissement de les camaraderies, dans le travail pratique, dans le sérieux avec lequel l'art est servi ici et dans l'importance accordée à l'art tout au long du cursus de l'école. […] Il faut espérer que de plus en plus d'écoles de type de l'école au bord de la mer seront bientôt fondées dans tous les pays. »<ref name="DominiquePicard">D. P., Nancy [= Dominique Picard, née 14 juillet 1914 à Lyon, fils de l'ingénieur Jean Picard, Nancy, France]: ''Eindrücke eines französischen Gastschülers von der Schule am Meer'' (= Impressions d'un étudiant invité français de Schule am Meer). En: Stiftung Schule am Meer (Hrsg.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist'', 9. Rundbrief, août 1931, p. 15–16.</ref>
L'élève invité français Dominique Picard de [[Nancy]] a publié son évaluation: « …le charme particulier et la grande valeur de l'école au bord de la mer consistent dans l'établissement de les camaraderies, dans le travail pratique, dans le sérieux avec lequel l'art est servi ici et dans l'importance accordée à l'art tout au long du cursus de l'école. […] Il faut espérer que de plus en plus d'écoles de type de l'école au bord de la mer seront bientôt fondées dans tous les pays. »<ref name="DominiquePicard">D. P., Nancy [= Dominique Picard, née {{date-|14 juillet 1914}} à Lyon, fils de l'ingénieur Jean Picard, Nancy, France]: ''Eindrücke eines französischen Gastschülers von der Schule am Meer'' (= Impressions d'un étudiant invité français de Schule am Meer). En: Stiftung Schule am Meer (Hrsg.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist'', 9. Rundbrief, août 1931, {{p.|15–16}}.</ref>


Le bâtiment du théâtre indépendant et l'autre grand bâtiment restant ''Arche'', le bâtiment résidentiel des lycéens et de la famille d'enseignants Reiner aujourd'hui sont dus à la démolition.
Le bâtiment du théâtre indépendant et l'autre grand bâtiment restant ''Arche'', le bâtiment résidentiel des lycéens et de la famille d'enseignants Reiner aujourd'hui sont dus à la démolition.


== La science, l'art, le travail manuel et le sport ont la même valeur ==
== La science, l'art, le travail manuel et le sport ont la même valeur ==
Contrairement à la plupart des écoles publiques, elle met un accent particulier sur la formation de ses élèves aux arts visuels et du spectacle, aux sports<ref>Dr. Alexander Priebe: ''Vom Schulturnen zum Schulsport. Die Reform der körperlichen Ausbildung in den Deutschen Landerziehungsheimen und der Freien Schulgemeinde Wickersdorf von 1898 bis 1933''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2007. ISBN 978-3-7815-1561-1, p. 21, 181.</ref>, à l'artisanat et au jardinage<ref>Ulrich Schwerdt: ''Der Reformpädagoge Martin Luserke und seine Schule am Meer''. Dissertation, Université Paderborn, Faculté 2, Paderborn 1986.</ref>{{,}}<ref>Dr. Hans Peter Schöniger: ''Die Bildung des ganzen Menschen – Zur Geschichte eines reformpädagogischen Ideals''. Schneider-Verlag Hohengehren, Baltmannsweiler 2004. ISBN 978-3-89676-796-7, p. 420.</ref>. Il considérait également les matières scientifiques, artistiques et sportives comme d'égale valeur<ref>[Prof. Dr.] Ulrich Schwerdt: ''Martin Luserke (1880–1968). Reformpädagogik im Spannungsfeld von pädagogischer Innovation und kulturkritischer Ideologie – Eine biographische Rekonstruktion''. Thesis University Paderborn 1992; Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 1993. ISBN 3-6314-6119-4, p. 378–385.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|lang=de|Jörg W. Ziegenspeck}} (Ed.): ''Martin Luserke. Reformpädagoge – Dichter – Theatermann; Gründer und Leiter der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist (1925–1934)'' (= Wegbereiter der modernen Erlebnispädagogik, 6). Neubauer, Lüneburg 1990, ISBN 3-929058-07-3.</ref>.
Contrairement à la plupart des écoles publiques, elle met un accent particulier sur la formation de ses élèves aux arts visuels et du spectacle, aux sports<ref>Dr. Alexander Priebe: ''Vom Schulturnen zum Schulsport. Die Reform der körperlichen Ausbildung in den Deutschen Landerziehungsheimen und der Freien Schulgemeinde Wickersdorf von 1898 bis 1933''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2007. {{ISBN|978-3-7815-1561-1}}, {{p.|21}}, 181.</ref>, à l'artisanat et au jardinage<ref>Ulrich Schwerdt: ''Der Reformpädagoge Martin Luserke und seine Schule am Meer''. Dissertation, Université Paderborn, Faculté 2, Paderborn 1986.</ref>{{,}}<ref>Dr. Hans Peter Schöniger: ''Die Bildung des ganzen Menschen – Zur Geschichte eines reformpädagogischen Ideals''. Schneider-Verlag Hohengehren, Baltmannsweiler 2004. {{ISBN|978-3-89676-796-7}}, {{p.|420}}.</ref>. Il considérait également les matières scientifiques, artistiques et sportives comme d'égale valeur<ref>[Prof. Dr.] Ulrich Schwerdt: ''Martin Luserke (1880–1968). Reformpädagogik im Spannungsfeld von pädagogischer Innovation und kulturkritischer Ideologie – Eine biographische Rekonstruktion''. Thesis University Paderborn 1992; Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 1993. {{ISBN|3-6314-6119-4}}, {{p.|378–385}}.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|langue=de|trad=Jörg W. Ziegenspeck}} (Ed.): ''Martin Luserke. Reformpädagoge – Dichter – Theatermann; Gründer und Leiter der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist (1925–1934)'' (= Wegbereiter der modernen Erlebnispädagogik, 6). Neubauer, Lüneburg 1990, {{ISBN|3-929058-07-3}}.</ref>.


[[Fichier:Schule_am_meer_juist_landscape_gardening.jpg|vignette|Aménagement paysager et préparation de la construction, 1930.]]
[[Fichier:Schule_am_meer_juist_landscape_gardening.jpg|vignette|Aménagement paysager et préparation de la construction, 1930.]]
[[Fichier:Schule_am_meer_juist_diesseits_westfalenhalle.jpg|vignette|Travailler sur des pièces en bois, 1931.]]
[[Fichier:Schule_am_meer_juist_diesseits_westfalenhalle.jpg|vignette|Travailler sur des pièces en bois, 1931.]]
[[Fichier:Theaterszene schule am meer juist.jpg|vignette|Performance sur scène à {{lien|lang=de|Theaterhalle der Schule am Meer}}, le théâtre de ''S.a.M.'', 1931.]]
[[Fichier:Theaterszene schule am meer juist.jpg|vignette|Performance sur scène à {{lien|langue=de|trad=Theaterhalle der Schule am Meer}}, le théâtre de ''S.a.M.'', 1931.]]
{{citation bloc|''A second offshot from Wickersdorf [se référant à ''{{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'', le communauté scolaire libre de Wickersdorf à proximité de [[Saalfeld]] en [[Forêt de Thuringe]]] is Luserke's Schule am Meer, another Free School Community, established some five years ago on the low-lying sandy island of Juist in the North Sea just opposite [[Brême|Bremen]]'s harbor. The founder and leader of the school, Martin Luserke, is especially distinguished for his work and his writings in the juvenile drama. In the simplest of settings and with sincere artistry he leads his pupils to lose themselves or find themselves in the spirit of a play and to give their own interpretation of a character or a mood. But his school is more than a children's theater. It is also a place for hard duty and practical work. Boys and girls must be of Spartan mold to face the austerity of life in the "School by the Sea," [sic] where every member of the community labors at his share of necessary chores even when winter storms sweep the surrounding ocean and threaten the security of the island dwellers. Perhaps it is their very intimacy with primitive forces which makes it easier for Luserke's pupils to present dramas of vitality and simple beauty. Although Luserke is a product of the Youth Movement, he is not one of the extremists who encourage youth to create its own cultural forms without reference to classical traditions. Sometimes his pupils write their own dramas, occasionally he writes a play for them, but more often they turn to folk festivals, old mystery plays, to short pieces by Hans Sachs, or to the dramas of Schiller, Lessing, Goethe, and Shakespeare, when they plan a production for their theater. Luserke emphasizes creative acting rather than original writing. Within the limitations of the school theater he sees rich opportunities for children and young people to discover the essential beauty of dramatic masterpieces and to unfold their own emotions and abilities in re-living human experiences from other times and places. Music, the dance, and the arts of color, form, and design, all contribute to the beauty of the plays Luserke presents, but never does he forget that it is the human voice and figure which are the soul of the drama. At the Schule am Meer all plays are innocent of theatricalism and untouched by the cheap effects of a commercialized stage.''
{{citation bloc|''A second offshot from Wickersdorf [se référant à ''{{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'', le communauté scolaire libre de Wickersdorf à proximité de [[Saalfeld]] en [[Forêt de Thuringe]]] is Luserke's Schule am Meer, another Free School Community, established some five years ago on the low-lying sandy island of Juist in the North Sea just opposite [[Brême|Bremen]]'s harbor. The founder and leader of the school, Martin Luserke, is especially distinguished for his work and his writings in the juvenile drama. In the simplest of settings and with sincere artistry he leads his pupils to lose themselves or find themselves in the spirit of a play and to give their own interpretation of a character or a mood. But his school is more than a children's theater. It is also a place for hard duty and practical work. Boys and girls must be of Spartan mold to face the austerity of life in the "School by the Sea," [sic] where every member of the community labors at his share of necessary chores even when winter storms sweep the surrounding ocean and threaten the security of the island dwellers. Perhaps it is their very intimacy with primitive forces which makes it easier for Luserke's pupils to present dramas of vitality and simple beauty. Although Luserke is a product of the Youth Movement, he is not one of the extremists who encourage youth to create its own cultural forms without reference to classical traditions. Sometimes his pupils write their own dramas, occasionally he writes a play for them, but more often they turn to folk festivals, old mystery plays, to short pieces by Hans Sachs, or to the dramas of Schiller, Lessing, Goethe, and Shakespeare, when they plan a production for their theater. Luserke emphasizes creative acting rather than original writing. Within the limitations of the school theater he sees rich opportunities for children and young people to discover the essential beauty of dramatic masterpieces and to unfold their own emotions and abilities in re-living human experiences from other times and places. Music, the dance, and the arts of color, form, and design, all contribute to the beauty of the plays Luserke presents, but never does he forget that it is the human voice and figure which are the soul of the drama. At the Schule am Meer all plays are innocent of theatricalism and untouched by the cheap effects of a commercialized stage.''
|{{lien|lang=en|Richard Thomas Alexander}}/Beryl Parker, 1929<ref>Thomas Alexander, Beryl Parker: The New Education in the German Republic. The John Day Company, Inc., New York City 1929, p. 205–206.</ref>}}
|{{lien|langue=en|trad=Richard Thomas Alexander}}/Beryl Parker, 1929<ref>Thomas Alexander, Beryl Parker: The New Education in the German Republic. The John Day Company, Inc., New York City 1929, p. 205–206.</ref>}}


[[Fichier:Eduard zuckmayer schule am meer musiksaal buehnenhalle.jpg|vignette|Professeur {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}} dirige certains membres de l'orchestre du pensionnat depuis son [[clavecin]], 1931.]]
[[Fichier:Eduard zuckmayer schule am meer musiksaal buehnenhalle.jpg|vignette|Professeur {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}} dirige certains membres de l'orchestre du pensionnat depuis son [[clavecin]], 1931.]]
[[Fichier:Duenenkonzert_schule_am_meer_juist.jpg|vignette|Le professeur {{lien|lang=de|Rudolf Aeschlimann}} (à droite, regarder le photographe) écoute les élèves faire de la musique dans les dunes.]]
[[Fichier:Duenenkonzert_schule_am_meer_juist.jpg|vignette|Le professeur {{lien|langue=de|trad=Rudolf Aeschlimann}} (à droite, regarder le photographe) écoute les élèves faire de la musique dans les dunes.]]
Le pensionnat a existé du début mai 1925 à la fin mars 1934 et a rapidement acquis une certaine réputation nationale<ref>Dr. Winfried Mogge: [https://www.deutsche-biographie.de/sfz55197.html ''Luserke, Martin'']. En: Deutsche Biographie, at: deutsche-biographie.de</ref>, entre autres par son orchestre et son chœur, tous deux fondés et dirigés par le plus talentueux pianiste concertiste, compositeur, maestro et professeur de musique {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}}, mais notamment par sa pièces de théâtre<ref>[Prof. Dr.] Ulrich Schwerdt: ''Martin Luserke (1880–1968). Reformpädagogik im Spannungsfeld von pädagogischer Innovation und kulturkritischer Ideologie. Eine biographische Rekonstruktion''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 1993, ISBN 3-631-46119-4, p. 209–210, 232–233.</ref>{{,}}<ref>Franz L. Pelgen: ''Das Laienspiel und die Spielweise Martin Luserkes''. Thèse, Université Ludwig Maximilien, Faculté de Philosophie, Munich 1957, {{OCLC|720438378}}.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|lang=de|Wilfried Gruhn}}: ''…und wir sind immer noch im Aufbruch. Eduard Zuckmayer – Musiker und Pädagoge im Umbruch der Jugendbewegung''. En: ''Forum Musikpädagogik – Musikpädagogische Forschungsberichte'', Vol. 6, Wissner, Augsburg 1993, ISSN 0946-543X, {{OCLC|1157268318}}, p. 450–465.</ref>{{,}}<ref>Prof. {{lien|lang=de|Kurt Sydow}}: ''Eduard Zuckmayer zum 70. Geburtstag''. In: ''Musik im Unterricht'', Schott, Mainz 1960, {{OCLC|723498742}}, p. 264–265.</ref>{{,}}<ref>''Zuckmayer, Eduard''. In: [[Walther Killy]]: ''Dictionary of German Biography'', Vol. 10: Thiebaut – Zycha. Walter de Gruyter, Berlin 2006, ISBN 3-598-23290-X, p. 731.</ref>{{,}}<ref>{{lien|lang=de|Alfred Ehrentreich}}: ''Martin Luserkes Vision des Shakespeare-Theaters''. In: ''Bildung und Erziehung''. Vol. 4/1965. Schwann, Düsseldorf 1965, p. 284–295.</ref>{{,}}<ref>Dr. {{lien|lang=de|Herbert Giffei}}: ''Martin Luserke und das Theater''. Landesarbeitsgemeinschaft für Spiel und Amateurtheater in Nordrhein-Westfalen (Hrsg.). Recklinghausen 1979, {{OCLC|174452579}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. Herbert Giffei: ''Darstellendes Spiel. Bauform und Inszenierung von Bewegungsspielen. Das Theatermodell Martin Luserkes. Schultheater. SEK II''. Pädagogisches Zentrum, Berlin 1979, {{OCLC|711709422}}.</ref>.
Le pensionnat a existé du début mai 1925 à la fin mars 1934 et a rapidement acquis une certaine réputation nationale<ref>Dr. Winfried Mogge: [https://www.deutsche-biographie.de/sfz55197.html ''Luserke, Martin'']. En: Deutsche Biographie, at: deutsche-biographie.de</ref>, entre autres par son orchestre et son chœur, tous deux fondés et dirigés par le plus talentueux pianiste concertiste, compositeur, maestro et professeur de musique {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}}, mais notamment par sa pièces de théâtre<ref>[Prof. Dr.] Ulrich Schwerdt: ''Martin Luserke (1880–1968). Reformpädagogik im Spannungsfeld von pädagogischer Innovation und kulturkritischer Ideologie. Eine biographische Rekonstruktion''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 1993, {{ISBN|3-631-46119-4}}, {{p.|209–210}}, 232–233.</ref>{{,}}<ref>Franz L. Pelgen: ''Das Laienspiel und die Spielweise Martin Luserkes''. Thèse, Université Ludwig Maximilien, Faculté de Philosophie, Munich 1957, {{OCLC|720438378}}.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|langue=de|trad=Wilfried Gruhn}}: ''…und wir sind immer noch im Aufbruch. Eduard Zuckmayer – Musiker und Pädagoge im Umbruch der Jugendbewegung''. En: ''Forum Musikpädagogik – Musikpädagogische Forschungsberichte'', Vol. 6, Wissner, Augsburg 1993, ISSN 0946-543X, {{OCLC|1157268318}}, {{p.|450–465}}.</ref>{{,}}<ref>Prof. {{lien|langue=de|trad=Kurt Sydow}}: ''Eduard Zuckmayer zum 70. Geburtstag''. In: ''Musik im Unterricht'', Schott, Mainz 1960, {{OCLC|723498742}}, {{p.|264–265}}.</ref>{{,}}<ref>''Zuckmayer, Eduard''. In: [[Walther Killy]]: ''Dictionary of German Biography'', Vol. 10: Thiebaut – Zycha. Walter de Gruyter, Berlin 2006, {{ISBN|3-598-23290-X}}, {{p.|731}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien|langue=de|trad=Alfred Ehrentreich}}: ''Martin Luserkes Vision des Shakespeare-Theaters''. In: ''Bildung und Erziehung''. Vol. 4/1965. Schwann, Düsseldorf 1965, {{p.|284–295}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. {{lien|langue=de|trad=Herbert Giffei}}: ''Martin Luserke und das Theater''. Landesarbeitsgemeinschaft für Spiel und Amateurtheater in Nordrhein-Westfalen (Hrsg.). Recklinghausen 1979, {{OCLC|174452579}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. Herbert Giffei: ''Darstellendes Spiel. Bauform und Inszenierung von Bewegungsspielen. Das Theatermodell Martin Luserkes. Schultheater. SEK II''. Pädagogisches Zentrum, Berlin 1979, {{OCLC|711709422}}.</ref>.


Son jeune frère, l'écrivain et dramaturge [[Carl Zuckmayer]] a travaillé temporairement à ''Schule am Meer'' où une pièce de lui a fait ses débuts en 1931, avant sa première officielle à [[Dresde]]<ref>''Kakadu – Kakada''. Pièce de théâtre pour enfants en sept actes (1929), texte de [[Carl Zuckmayer]], musique de {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}}, non officiel prémière à ''Schule am Meer'', Juist</ref>{{,}}<ref>[http://www.lostart.de/DE/Fund/448133 ''Kakadu – Kakada''], à: lostart.de</ref>{{,}}<ref>[http://opac.sub.uni-goettingen.de/DB=1/PPNSET?PPN=136007295 ''Kakadu – Kakada''], à: uni-goettingen.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/6CPF4C3D3SJMGIEFOR36IDKJOGSE324R ''Kakadu – Kakada. Pièce de théâtre pour enfants en sept actes de Carl Zuckmayer, musique de Eduard Zuckmayer. Staatsschauspiel Dresden, officiel prémière 6 Décembre 1931''], à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>.
Son jeune frère, l'écrivain et dramaturge [[Carl Zuckmayer]] a travaillé temporairement à ''Schule am Meer'' où une pièce de lui a fait ses débuts en 1931, avant sa première officielle à [[Dresde]]<ref>''Kakadu – Kakada''. Pièce de théâtre pour enfants en sept actes (1929), texte de [[Carl Zuckmayer]], musique de {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}}, non officiel prémière à ''Schule am Meer'', Juist</ref>{{,}}<ref>[http://www.lostart.de/DE/Fund/448133 ''Kakadu – Kakada''], à: lostart.de</ref>{{,}}<ref>[http://opac.sub.uni-goettingen.de/DB=1/PPNSET?PPN=136007295 ''Kakadu – Kakada''], à: uni-goettingen.de</ref>{{,}}<ref>[https://www.deutsche-digitale-bibliothek.de/item/6CPF4C3D3SJMGIEFOR36IDKJOGSE324R ''Kakadu – Kakada. Pièce de théâtre pour enfants en sept actes de Carl Zuckmayer, musique de Eduard Zuckmayer. Staatsschauspiel Dresden, officiel prémière 6 décembre 1931''], à: deutsche-digitale-bibliothek.de</ref>.


Le peintre allemand [[Christian Rohlfs]] était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' ont fourni à la ''S.a.M.'' des œuvres originales afin qu'ils puissent les étudier. {{lien|lang=de|Walter Kaesbach}}, dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]] était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et, à l'occasion d'un voyage d'étude, a personnellement guidé les étudiants de ''S.a.M.'' à travers une exposition de peinture moderne à [[Düsseldorf]] et une autre à sculpteur et graveur allemand [[Wilhelm Lehmbruck]] à [[Duisburg]]. {{lien|lang=de|Alfred Hess}}, membre de la fondation ''Schule am Meer'' et mécène le plus important, a même fourni à l'internat des originaux de sa collection d'art pour une exposition dans la salle de dessin, y compris des œuvres de [[Marc Chagall]], [[Lyonel Feininger]], [[Wassily Kandinsky]], [[Paul Klee]], Wilhelm Lehmbruck, [[Franz Marc]], [[Otto Mueller]], [[Heinrich Nauen]], [[Emil Nolde]], [[Max Pechstein]] et Christian Rohlfs<ref>Berichte der Schule am Meer Juist (Nordsee) – Zusammenfassender Bericht über die beiden ersten Jahre der Schule 1925–1927. No. 7, p. 15.</ref>.
Le peintre allemand [[Christian Rohlfs]] était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' ont fourni à la ''S.a.M.'' des œuvres originales afin qu'ils puissent les étudier. {{lien|langue=de|trad=Walter Kaesbach}}, dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]] était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et, à l'occasion d'un voyage d'étude, a personnellement guidé les étudiants de ''S.a.M.'' à travers une exposition de peinture moderne à [[Düsseldorf]] et une autre à sculpteur et graveur allemand [[Wilhelm Lehmbruck]] à [[Duisburg]]. {{lien|langue=de|trad=Alfred Hess}}, membre de la fondation ''Schule am Meer'' et mécène le plus important, a même fourni à l'internat des originaux de sa collection d'art pour une exposition dans la salle de dessin, y compris des œuvres de [[Marc Chagall]], [[Lyonel Feininger]], [[Wassily Kandinsky]], [[Paul Klee]], Wilhelm Lehmbruck, [[Franz Marc]], [[Otto Mueller]], [[Heinrich Nauen]], [[Emil Nolde]], [[Max Pechstein]] et Christian Rohlfs<ref>Berichte der Schule am Meer Juist (Nordsee) – Zusammenfassender Bericht über die beiden ersten Jahre der Schule 1925–1927. No. 7, {{p.|15}}.</ref>.


== Théâtre multilingue et cours avec des locuteurs natifs ==
== Théâtre multilingue et cours avec des locuteurs natifs ==
[[Fichier:Buehnenhalle schule am meer juist.jpg|vignette|Élèves et enseignants costumés dans la {{lien|lang=de|trad=Theaterhalle der Schule am Meer|texte=salle de scène individuelle}}, construite en 1930-1931 par l'architecte berlinois {{lien|lang=en|Bruno Ahrends}}.]]
[[Fichier:Buehnenhalle schule am meer juist.jpg|vignette|Élèves et enseignants costumés dans la {{lien|lang=de|trad=Theaterhalle der Schule am Meer|texte=salle de scène individuelle}}, construite en 1930-1931 par l'architecte berlinois {{lien|langue=en|trad=Bruno Ahrends}}.]]
Il a reçu le soutien d'élèves et d'enseignants invités seniors d'Angleterre, de France et des États-Unis<ref name="DominiquePicard" />{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 142 (Jean Crussard, née 19 février 1911 à St. Etienne, fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]], Nancy). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 143 (François Crussard, née 19 février 1911 à St. Etienne, fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]], Nancy). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 168 (Dominique Picard, née 14 juillet 1914 à Lyon, fils de l'ingénieur Jean Picard, Nancy, France). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 194 (Jean France-Lanord, Nancy, France). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 190 (Thomas José René Herrán, née 12 février 1914 à Medellin, Colombie, fils d'attaché spécial Rafael Herrán, Hamburg). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 215 (Howard Trivers, née 30 septembre 1909 à New York City, États-Unis). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, notamment pour des cours de langue et des pièces de théâtre, ces dernières étant jouées en allemand, anglais et français<ref>''Englisches Theater in der Schule am Meer''. En: Stiftung Schule am Meer (Hrsg.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist'', 9. Rundbrief, Août 1931, p. 12–15.</ref>.
Il a reçu le soutien d'élèves et d'enseignants invités seniors d'Angleterre, de France et des États-Unis<ref name="DominiquePicard" />{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=142 |ps=(Jean Crussard, née {{date-|19 février 1911}} à St. Etienne, fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]], Nancy.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=143 |ps=François Crussard, née {{date-|19 février 1911}} à St. Etienne, fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]], Nancy.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=168 |ps=Dominique Picard, née {{date-|14 juillet 1914}} à Lyon, fils de l'ingénieur Jean Picard, Nancy, France.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=194 |ps=Jean France-Lanord, Nancy, France.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=190 |ps=Thomas José René Herrán, née {{date-|12 février 1914}} à Medellin, Colombie, fils d'attaché spécial Rafael Herrán, Hamburg.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=215 |ps=Howard Trivers, née {{date-|30 septembre 1909}} à New York City, États-Unis.}}, notamment pour des cours de langue et des pièces de théâtre, ces dernières étant jouées en allemand, anglais et français<ref>''Englisches Theater in der Schule am Meer''. En: Stiftung Schule am Meer (Hrsg.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist'', 9. Rundbrief, août 1931, {{p.|12–15}}.</ref>.


Le principal [[Martin Luserke]] et son adjoint {{lien|lang=de|Paul Reiner}}, qui ont tous deux servi comme sous-officiers en France pendant la [[Première Guerre mondiale]], ont initié l'invitation d'étudiants français, bien que le directeur ait été grièvement blessé en France et ait eu la tête marquée à vie et ait été prisonnier de guerre en le Dépôt des Prisonniers de Guerre à [[Montauban]] en Département [[Tarn-et-Garonne]]<ref>[http://guerre-1914-1918.patrimoines.midipyrenees.fr/thematique/intern-s-et-prisonniers-10-liste/prisonniers-allemands-montauban-53.html Prisonniers allemands à Montauban, à guerre-1914-1918.patrimoines.midipyrenees.fr]</ref>{{,}}<ref>Preussische Verlustliste [Liste prussienne des victimes], Nr. 922. En: Deutsche Verlustlisten [Listes des victimes allemandes], 1597. Ausgabe, 28 août 1917, p. 20284.</ref>.
Le principal [[Martin Luserke]] et son adjoint {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}}, qui ont tous deux servi comme sous-officiers en France pendant la [[Première Guerre mondiale]], ont initié l'invitation d'étudiants français, bien que le directeur ait été grièvement blessé en France et ait eu la tête marquée à vie et ait été prisonnier de guerre en le Dépôt des Prisonniers de Guerre à [[Montauban]] en Département [[Tarn-et-Garonne]]<ref>[http://guerre-1914-1918.patrimoines.midipyrenees.fr/thematique/intern-s-et-prisonniers-10-liste/prisonniers-allemands-montauban-53.html Prisonniers allemands à Montauban, à guerre-1914-1918.patrimoines.midipyrenees.fr]</ref>{{,}}<ref>Preussische Verlustliste [Liste prussienne des victimes], Nr. 922. En: Deutsche Verlustlisten [Listes des victimes allemandes], 1597. Ausgabe, {{date-|28 août 1917}}, {{p.|20284}}.</ref>.


En dépit d'être des concurrents, il y avait aussi un certain soutien parmi les écoles progressistes de tout le [[République de Weimar|Reich allemand]], un échange temporaire d'étudiants et d'enseignants ainsi que des visites de classes supérieures pour des discussions d'actualité comme de {{lien|lang=de|trad=Karl-Marx-Schule (Berlin-Neukölln)|texte=Karl-Marx-Schule}}, dirigé par l'éducateur progressiste {{lien|lang=de|Fritz Karsen}}, née sous le nom de Fritz Krakauer<ref>Prof. Dr. Christa Uhlig: ''Reformpädagogik und Schulreform: Diskurse in der sozialistischen Presse der Weimarer Republik; Quellenauswahl aus den Zeitschriften „Die Neue Zeit“ / „Die Gesellschaft“ und „Sozialistische Monatshefte“ (1919–1933)''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 2008, ISBN 978-3-631-55703-7, p. 95.</ref>. Parmi les autres visiteurs, il y avait l'éducateur protestant progressiste {{lien|lang=de|Bernhard Hell}} avec ses élèves<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 4 juin 1929. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
En dépit d'être des concurrents, il y avait aussi un certain soutien parmi les écoles progressistes de tout le [[République de Weimar|Reich allemand]], un échange temporaire d'étudiants et d'enseignants ainsi que des visites de classes supérieures pour des discussions d'actualité comme de {{lien|lang=de|trad=Karl-Marx-Schule (Berlin-Neukölln)|texte=Karl-Marx-Schule}}, dirigé par l'éducateur progressiste {{lien|langue=de|trad=Fritz Karsen}}, née sous le nom de Fritz Krakauer<ref>Prof. Dr. Christa Uhlig: ''Reformpädagogik und Schulreform: Diskurse in der sozialistischen Presse der Weimarer Republik; Quellenauswahl aus den Zeitschriften „Die Neue Zeit“ / „Die Gesellschaft“ und „Sozialistische Monatshefte“ (1919–1933)''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Frankfurt am Main u. a. 2008, {{ISBN|978-3-631-55703-7}}, {{p.|95}}.</ref>. Parmi les autres visiteurs, il y avait l'éducateur protestant progressiste {{lien|langue=de|trad=Bernhard Hell}} avec ses élèves{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|4 juin 1929}}.}}.


== Conception décentralisée ==
== Conception décentralisée ==
[[Fichier:Bootshaus_schule_am_meer_loog_juist.jpg|vignette|Les voiliers sont retirés du hangar à bateaux de l'internat dans le cadre d'un effort de collaboration, en 1929.]]
[[Fichier:Bootshaus_schule_am_meer_loog_juist.jpg|vignette|Les voiliers sont retirés du hangar à bateaux de l'internat dans le cadre d'un effort de collaboration, en 1929.]]
La ''Schule am Meer'' pratiquait la «démocratie de base» avec une tendance aux structures non hiérarchiques. Les élèves et les enseignants étaient considérés comme égaux en droits et en devoirs. Les élèves ont activement contribué à façonner les leçons<ref>Dr. Hans Peter Schöniger: ''Es war einmal eine Schule am Rande der Welt…'' In: ''Deutsche Lehrerzeitung'', 42/1995, No. 5, Février 1995, p. 15.</ref>. Tous les individus de la Schulgemeinde (= communauté scolaire), qui a agi en tant que "conseil législatif" de l'internat, ont participé à un processus de prise de décision partagé. Les camaraderies, les subdivisions de la communauté étaient formées d'une dizaine d'élèves d'âge et de sexe différents, sans aucun lien avec les classes. En tant que chef de chaque camaraderie, un enseignant était qualifié de "[[primus inter pares]]" et était adressé soit par son prénom, soit par son surnom, ce dernier étant parfois une abréviation ou une cacographie du nom de famille de l'enseignant. Ces camaraderies ont été nommées [[ours]], [[taureaux]]<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 10 mai 1932. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, [[dauphins]]<ref>''Die Schule am Meer auf Juist''. En: Gesine zu Münster (Ed.), Oswald zu Münster: ''Fototagebuch Band 1 – Aufenthalt in den Landschulheimen Schule am Meer auf Juist und in Marienau 1931–1937. Bei der Olympiade 1936, Berlin''. FTB-Verlag, Hamburg 2015. ISBN 978-3-946144-00-7, p. 3–5.</ref>, [[poulain]]s<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 24 mai 1932. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, [[phoques]]<ref>Prof. Dr. Gunther Nickel, Johanna Schrön (Ed.): ''Geheimreport''. Wallstein, Göttingen 2002. ISBN 3-89244-599-0, p. 161.</ref>, [[pingouins]]<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 28 novembre 1931. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), Succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, [[pinnipèdes]], [[vautours]]<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 12 mai 1932. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref> et [[loup]]s<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal 24 mai 1933. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. Peter Dudek: ''Versuchsacker für eine neue Jugend – Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009. ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 293.</ref>, ont créé leurs logos et ont élevé leurs propres fanions. Les camaraderies se sont avérées similaires à une structure de type familial, à partir de laquelle la plupart des amitiés durables entre de nombreux élèves et enseignants ont émergé.
La ''Schule am Meer'' pratiquait la «démocratie de base» avec une tendance aux structures non hiérarchiques. Les élèves et les enseignants étaient considérés comme égaux en droits et en devoirs. Les élèves ont activement contribué à façonner les leçons<ref>Dr. Hans Peter Schöniger: ''Es war einmal eine Schule am Rande der Welt…'' In: ''Deutsche Lehrerzeitung'', 42/1995, No. 5, février 1995, {{p.|15}}.</ref>. Tous les individus de la Schulgemeinde (= communauté scolaire), qui a agi en tant que "conseil législatif" de l'internat, ont participé à un processus de prise de décision partagé. Les camaraderies, les subdivisions de la communauté étaient formées d'une dizaine d'élèves d'âge et de sexe différents, sans aucun lien avec les classes. En tant que chef de chaque camaraderie, un enseignant était qualifié de "[[primus inter pares]]" et était adressé soit par son prénom, soit par son surnom, ce dernier étant parfois une abréviation ou une cacographie du nom de famille de l'enseignant. Ces camaraderies ont été nommées [[ours]], [[taureaux]]{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|10 mai 1932}}.}}, [[dauphins]]<ref>''Die Schule am Meer auf Juist''. En: Gesine zu Münster (Ed.), Oswald zu Münster: ''Fototagebuch Band 1 – Aufenthalt in den Landschulheimen Schule am Meer auf Juist und in Marienau 1931–1937. Bei der Olympiade 1936, Berlin''. FTB-Verlag, Hamburg 2015. {{ISBN|978-3-946144-00-7}}, {{p.|3–5}}.</ref>, [[poulain]]s{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|24 mai 1932}}.}}, [[phoques]]<ref>Prof. Dr. Gunther Nickel, Johanna Schrön (Ed.): ''Geheimreport''. Wallstein, Göttingen 2002. {{ISBN|3-89244-599-0}}, {{p.|161}}.</ref>, [[pingouins]]{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|28 novembre 1931}}.}}, [[pinnipèdes]], [[vautours]]<ref>Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, entrée de journal {{date-|12 mai 1932}}. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref> et [[loup]]s{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |ps=Entrée de journal {{date-|24 mai 1933}}.}}{{,}}{{sfn|Dudek|2009|p=293}}, ont créé leurs logos et ont élevé leurs propres fanions. Les camaraderies se sont avérées similaires à une structure de type familial, à partir de laquelle la plupart des amitiés durables entre de nombreux élèves et enseignants ont émergé.


== Fermeture définitive mars 1934 ==
== Fermeture définitive mars 1934 ==
L'internat a été fermé en raison de la « [[Gleichschaltung]] » nazie et de l'[[antisémitisme]] d'État, perpétré de force par les insulaires de Juist qui avaient déjà dénoncé l'internat comme juif depuis sa fondation en 1925<ref>Thomas Aititsch: ''Eine Schule am Meer…'' In: ''Schule'', Vol. 225, Landesschulrat für Steiermark (Ed.), Graz, November 2010, p. 6–7.</ref>. Plusieurs élèves et leurs parents ainsi que certains enseignants ont dû émigrer de l'Allemagne nazie en raison de poursuites politiques ou antisémites. Ils sont allés en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Sud, en [[Palestine mandataire]], en Espagne, en France, en Angleterre, en Suisse et ailleurs, où plusieurs d'entre eux ont pu faire une carrière pertinente dans l'industrie, les sciences, les arts, la photographie. ou dans le journalisme. Tous ont fait passer le mot et ont partagé leurs souvenirs d'un tableau unique<ref>Prof. Dr. Andreas Lischewski, Prof. Dr. Janne Fengler: ''New Schools – Écoles Nouvelles – Landerziehungsheime. Zum historischen Auftakt reformpädagogisch motivierter Schulversuche''. In: Prof. Dr. Heiner Barz (Ed.): ''Handbuch Bildungsreform und Reformpädagogik''. Springer, Berlin 2017, ISBN 978-3-658-07490-6, p. 229–241.</ref>.
L'internat a été fermé en raison de la « [[Gleichschaltung]] » nazie et de l'[[antisémitisme]] d'État, perpétré de force par les insulaires de Juist qui avaient déjà dénoncé l'internat comme juif depuis sa fondation en 1925<ref>Thomas Aititsch: ''Eine Schule am Meer…'' In: ''Schule'', Vol. 225, Landesschulrat für Steiermark (Ed.), Graz, November 2010, {{p.|6–7}}.</ref>. Plusieurs élèves et leurs parents ainsi que certains enseignants ont dû émigrer de l'Allemagne nazie en raison de poursuites politiques ou antisémites. Ils sont allés en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Sud, en [[Palestine mandataire]], en Espagne, en France, en Angleterre, en Suisse et ailleurs, où plusieurs d'entre eux ont pu faire une carrière pertinente dans l'industrie, les sciences, les arts, la photographie. ou dans le journalisme. Tous ont fait passer le mot et ont partagé leurs souvenirs d'un tableau unique<ref>Prof. Dr. Andreas Lischewski, Prof. Dr. Janne Fengler: ''New Schools – Écoles Nouvelles – Landerziehungsheime. Zum historischen Auftakt reformpädagogisch motivierter Schulversuche''. In: Prof. Dr. Heiner Barz (Ed.): ''Handbuch Bildungsreform und Reformpädagogik''. Springer, Berlin 2017, {{ISBN|978-3-658-07490-6}}, {{p.|229–241}}.</ref>.


== Personnes apparentées ==
== Personnes apparentées ==
La liste suivante se concentre sur les personnes apparentées d'importance encyclopédique.
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[[Fichier:Rudolf aeschlimann schule am meer juist.png|vignette|Professeur suisse {{lien|lang=de|Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961) avec des ''S.a.M.'' élèves traversant la chaîne de dunes au nord de l'internat entre la plage de la [[mer du Nord]] et [[Loog (Juist)|Loog]]. Deux garçons portent des [[médecine ball]]s, qui peuvent être utilisés pour la gymnastique, par exemple, mais aussi pour les jeux d'équipe [[Balle aux prisonniers]] ou [[Dodgeball (sport)|dodgeball]].]]
[[Fichier:Rudolf aeschlimann schule am meer juist.png|vignette|Professeur suisse {{lien|langue=de|trad=Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961) avec des ''S.a.M.'' élèves traversant la chaîne de dunes au nord de l'internat entre la plage de la [[mer du Nord]] et [[Loog (Juist)|Loog]]. Deux garçons portent des [[médecine ball]]s, qui peuvent être utilisés pour la gymnastique, par exemple, mais aussi pour les jeux d'équipe [[Balle aux prisonniers]] ou [[Dodgeball (sport)|dodgeball]].]]
* {{lien|lang=de|Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961), ladit ''Aeschli'', professeur suisse de français, géographie, histoire et ''S.a.M.'' parent. En 1906, avec [[Paul Geheeb]], {{lien|lang=de|August Halm}}, [[Martin Luserke]] et [[Gustav Wyneken]], il fut l'un des premiers hommes et enseignants à fonder la {{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}} (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en [[Forêt de Thuringe]]. Avec {{lien|lang=en|Fritz Hafner}}, Martin Luserke et {{lien|lang=en|Paul Reiner}}, Rudolf Aeschlimann était l'un des [[sécession]]nistes qui ont fondé ''Schule am Meer'' en 1925. À partir d'octobre 1924, il était membre du conseil d'administration de la fondation de ''S.a.M.'' Gérant d'affaires à Wickersdorf de 1917–1925, il était aussi le gérant à [[Juist]] de 1925–1934 et le cultivateur de terrain sablonneux.<ref>Walter Frey-Mauerhofer: [https://biblio.unibe.ch/digibern/burgdorfer_jahrbuch/burgdorfer_jahrbuch_1963.pdf ''Rudolf Aeschlimann'']. En: ''Burgdorfer Jahrbuch 1963'' (fichier PDF; 46,6 MB), p. 193–199, à: unibe.ch</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Rudolf Aeschlimann}} (1884–1961), ladit ''Aeschli'', professeur suisse de français, géographie, histoire et ''S.a.M.'' parent. En 1906, avec [[Paul Geheeb]], {{lien|langue=de|trad=August Halm}}, [[Martin Luserke]] et [[Gustav Wyneken]], il fut l'un des premiers hommes et enseignants à fonder la {{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}} (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en [[Forêt de Thuringe]]. Avec {{lien|langue=en|trad=Fritz Hafner}}, Martin Luserke et {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}}, Rudolf Aeschlimann était l'un des [[sécession]]nistes qui ont fondé ''Schule am Meer'' en 1925. À partir d'octobre 1924, il était membre du conseil d'administration de la fondation de ''S.a.M.'' Gérant d'affaires à Wickersdorf de 1917–1925, il était aussi le gérant à [[Juist]] de 1925–1934 et le cultivateur de terrain sablonneux<ref>Walter Frey-Mauerhofer: [https://biblio.unibe.ch/digibern/burgdorfer_jahrbuch/burgdorfer_jahrbuch_1963.pdf ''Rudolf Aeschlimann'']. En: ''Burgdorfer Jahrbuch 1963'' (fichier PDF; 46,6 MB), {{p.|193–199}}, à: unibe.ch</ref>.
* {{lien|lang=en|Bruno Ahrends}} (1878–1948), ''Regierungsbaumeister'' (= bâtisseur de gouvernement), architecte berlinois à succès et ''S.a.M.'' parent. En 1929, il a conçu le bâtiment de théâtre individuelle et d'autres bâtiments avoisinant pour ''S.a.M.'', dont seule la salle de scène a pu être réalisée 1930/31 pendant la [[Grande Dépression]]. Il a permis à l'un de ses fils, Gottfried Bruno (* 26 février 1917 à [[Berlin-Steglitz|Steglitz]] près de [[Berlin]]), d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 109 (Gottfried Bruno Ahrends, fils de bâtisseur de gouvernement Bruno Ahrends, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|langue=en|trad=Bruno Ahrends}} (1878–1948), ''Regierungsbaumeister'' (= bâtisseur de gouvernement), architecte berlinois à succès et ''S.a.M.'' parent. En 1929, il a conçu le bâtiment de théâtre individuelle et d'autres bâtiments avoisinant pour ''S.a.M.'', dont seule la salle de scène a pu être réalisée 1930/31 pendant la [[Grande Dépression]]. Il a permis à l'un de ses fils, Gottfried Bruno (* {{date-|26 février 1917}} à [[Berlin-Steglitz|Steglitz]] près de [[Berlin]]), d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=109 |ps=Gottfried Bruno Ahrends, fils de bâtisseur de gouvernement Bruno Ahrends, Berlin.}}.
* {{lien|lang=de|Klaus Philipp Bamberger}} (1920–2008), ''S.a.M.'' écolier<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', p. 183. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, ISBN 0-9653827-0-2, p. 18–21.</ref>{{,}}<ref>Klaus Bamberger: ''Aus der Geschichte der Familie Bamberger. Kindheitserinnerungen an Lichtenfels'' (= ''Kleine CHW-Schriften'', Colloquium Historicum Wirsbergense, Heft 2; ''Lichtenfelser Hefte zur Heimatgeschichte'', Sonderheft 3), hrsg. v. Stadtarchiv Lichtenfels, Verlag H. O. Schulze, Lichtenfels 2005, ISBN 3-87735-177-8, p. 36–37.</ref>. Il quitta l'internat en décembre 1933 avec son camarade [[Maria Becker]] après que les [[jeunesses hitlériennes]] leur eurent rendu difficile par l'[[Exclusion sociale|exclusion]] et [[discrimination]]<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, ISBN 0-9653827-0-2, p. 2–24.</ref>. Il est allé dans un pensionnat archi-conservateur pour garçons à [[Saint-Gall]]. Après cela, il est allé dans un lycée technique francophone à [[Neuchâtel]], dans lequel il a été comparé par un enseignant à l'ancien élève [[Rudolf Hess]] et cela a été dégradé<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, ISBN 0-9653827-0-2, S. 24–29.</ref>. Via [[Le Havre]] Klaus a emigré aux [[États-Unis]] à l'âge de 17 ans<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigration Officer at Port of Arrival'', 12 (1938), SS Manhattan, Passengers sailing from: Le Havre, France, January 17th, 1938. Arriving at Port of: New York, January 25th, 1938. – Passenger No. 3: Bamberger, Klaus Philipp, Age 17, male, single, student, able to read and write German. Nationality: German, Race or people: Hebrew, Place of Birth: Bamberg, Immigration Visa issued in: Stuttgart, Jan 7/38, Last permanent residence: Switzerland, Nenf Hakel (sic!) [être visé: Neuchâtel]</ref>. Là, il a été persuadé de changer son prénom allemand Klaus en Claude. Il a attribué le fait qu'il était capable de joindre les deux bouts à l'étranger dans sa jeunesse à sa formation indépendante à ''Schule am Meer''<ref>Claude Bamberger: ''Breaking the Mold. A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, ISBN 0-9653827-0-2, p. 18–21.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Klaus Philipp Bamberger}} (1920–2008), ''S.a.M.'' écolier{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=183}}{{,}}<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, {{ISBN|0-9653827-0-2}}, {{p.|18–21}}.</ref>{{,}}<ref>Klaus Bamberger: ''Aus der Geschichte der Familie Bamberger. Kindheitserinnerungen an Lichtenfels'' (= ''Kleine CHW-Schriften'', Colloquium Historicum Wirsbergense, Heft 2; ''Lichtenfelser Hefte zur Heimatgeschichte'', Sonderheft 3), hrsg. v. Stadtarchiv Lichtenfels, Verlag H. O. Schulze, Lichtenfels 2005, {{ISBN|3-87735-177-8}}, {{p.|36–37}}.</ref>. Il quitta l'internat en décembre 1933 avec son camarade [[Maria Becker]] après que les [[jeunesses hitlériennes]] leur eurent rendu difficile par l'[[Exclusion sociale|exclusion]] et [[discrimination]]<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, {{ISBN|0-9653827-0-2}}, {{p.|2–24}}.</ref>. Il est allé dans un pensionnat archi-conservateur pour garçons à [[Saint-Gall]]. Après cela, il est allé dans un lycée technique francophone à [[Neuchâtel]], dans lequel il a été comparé par un enseignant à l'ancien élève [[Rudolf Hess]] et cela a été dégradé<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, {{ISBN|0-9653827-0-2}}, S. 24–29.</ref>. Via [[Le Havre]] Klaus a emigré aux [[États-Unis]] à l'âge de {{nobr|17 ans}}<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigration Officer at Port of Arrival'', 12 (1938), SS Manhattan, Passengers sailing from: Le Havre, France, January 17th, 1938. Arriving at Port of: New York, January 25th, 1938. – Passenger No. 3: Bamberger, Klaus Philipp, Age 17, male, single, student, able to read and write German. Nationality: German, Race or people: Hebrew, Place of Birth: Bamberg, Immigration Visa issued in: Stuttgart, Jan 7/38, Last permanent residence: Switzerland, Nenf Hakel (sic!) [être visé: Neuchâtel]</ref>. Là, il a été persuadé de changer son prénom allemand Klaus en Claude. Il a attribué le fait qu'il était capable de joindre les deux bouts à l'étranger dans sa jeunesse à sa formation indépendante à ''Schule am Meer''<ref>Claude Bamberger: ''Breaking the Mold. A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, {{ISBN|0-9653827-0-2}}, {{p.|18–21}}.</ref>.
[[Fichier:Bamberger otto + ruth juist schule am meer 1932.png|vignette|{{lien|lang=de|Otto Bamberger}} et sa fille Ruth (1914–1983) sur le terrain de ''Schule am Meer'', 1932. Ruth travaille sur une [[roue allemande]] qui était toute nouvelle sur le marché à l'époque. Le pensionnat en avait pour différentes tailles de corps.]]
[[Fichier:Bamberger otto + ruth juist schule am meer 1932.png|vignette|{{lien|langue=de|trad=Otto Bamberger}} et sa fille Ruth (1914–1983) sur le terrain de ''Schule am Meer'', 1932. Ruth travaille sur une [[roue allemande]] qui était toute nouvelle sur le marché à l'époque. Le pensionnat en avait pour différentes tailles de corps.]]
* {{lien|lang=de|Otto Bamberger}} (1885–1933), industriel, [[social-démocrate]], collectionneur d'art et mécène d'art. Le ''S.a.M.'' parent a permis les deux enfants, Ruth (* 14 octobre 1914 à [[Lichtenfels (Bavière)]]) et Klaus (* 23 septembre 1920 à [[Bamberg]]), d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', p. 172. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel, succession Luserke, Martin, Signatur Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', p. 183. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Selon les informations publiées par les Archives principales de l'État à [[Weimar]], l'industriel est considéré comme le plus grand facilitateur du [[Bauhaus]]<ref>Dr. Katja Schneider: ''Erich Dieckmann. Bemerkungen zu Leben und Werk''. In: Prof. Dr. Anita Bach, Alexander von Vegesack: ''Erich Dieckmann – Praktiker der Avantgarde: Möbelbau 1921–1933''. Bauhaus Weimar, Bauhochschule Weimar, Burg Giebichenstein, Katalog zur Ausstellung 13. Juni – 30. September 1990, Vitra Design Museum, 1990, ISBN 3-9802539-1-0, p. 9–28.</ref>{{,}}<ref>Claude P. Bamberger: ''History of a Family – The Bambergers of Mitwitz and Lichtenfels 1770–1992''. Selbstverlag, Tenafly, New Jersey, USA, 1993, p. 17.</ref>, dont sa villa ''{{lien|lang=de|trad=Sonnenhaus (Lichtenfels)|texte=Sonnenhaus}}'' a été complètement meublée (placards, buffet, équipement de cuisine, accessoires, rideaux, moquette, meubles encastrés, applique murale, éclairages plafonnier, lampadaire, coussinets, bois de lits, les couvertures, les chaises, les sofas, les tables etc.) par le designer du Bauhaus {{lien|lang=de|trad=Erich Dieckmann (Möbeldesigner)|texte=Erich Dieckmann}} et ses collègues comme [[Wilhelm Wagenfeld]]<ref>Tim Benton: [https://www.jstor.org/stable/1315867 ''Rezension des deutschsprachigen Ausstellungskataloges von Alexander von Vegesack: Erich Dieckmann – Praktiker der Avantgarde. Möbelbau 1921–1933'']. Vitra Design Museum, Weil am Rhein 1990, ISBN 3-9802539-1-0. In: ''Journal of Design History'', Vol. 4, No. 1 (1991), Design History Society (Hrsg.), Oxford University Press, Oxford, UK, p. 54–57</ref>. En raison de son origine juive et de son appartenance au Parti social-démocrate ([[Parti social-démocrate d'Allemagne|SPD]]), Otto Bamberger a été interrogé par la [[Sturmabteilung|SA]] lors d'un voyage d'affaires à [[Francfort-sur-le-Main]] en 1933 et a été illégalement détenu à [[Schutzhaft]] pendant environ une semaine. Après l'intervention de sa femme Henriette, née Wolff (1891–1978), et avec l'aide d'un lieutenant de la police de Francfort qui a agi avec humanité et professionnalisme, il a pu rentrer chez lui au bout d'une semaine, bien qu'un homme brisé avec une [[Dépression (psychiatrie)|grave dépression]]. Quelques mois plus tard, il mourut d'une [[Infarctus du myocarde|crise cardiaque]] dans un sanatorium de [[Baden-Baden]] à l'âge de 48 ans<ref>Fac-similé de manuscrit dactylographique d'un éloge funèbre par Otto Bamberger, Baden-Baden, 22 septembre 1933, sans l'indication d'un auteur [cercle d'amis de Otto Bamberger]. En: succession de Mme. Henriette Bamberger, née Wolff, en possession de sa fils Claude P. Bamberger et son épouse Mmme. Mo-Li Bamberger, née Siow, Tenafly, New Jersey, USA.</ref>{{,}}<ref>Otto Bamberger: Entrée du livre de la mort; transmettre par les archives de la ville Baden-Baden, Mme. Claudia Falk, de 8 août 2019.</ref>{{,}}<ref>Dr. Siegfried Rudolph: ''Ein Mitwitzer Kunstsammler''. En: ''Mitteilungsblatt – Amtsblatt für die Verwaltungsgemeinschaft Mitwitz'', No. 25 (1992), 19 juin 1992.</ref>. [[Martin Luserke]] a annoncé sa mort à son fils de 12 ans, {{lien|lang=de|Klaus Bamberger}}<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, ISBN 0-9653827-0-2, S. 2–24.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Otto Bamberger}} (1885–1933), industriel, [[social-démocrate]], collectionneur d'art et mécène d'art. Le ''S.a.M.'' parent a permis les deux enfants, Ruth (* {{date-|14 octobre 1914}} à [[Lichtenfels (Bavière)]]) et Klaus (* {{date-|23 septembre 1920}} à [[Bamberg]]), d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', {{p.|172}}. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel, succession Luserke, Martin, Signatur Cb 37.</ref>{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=183}}. Selon les informations publiées par les Archives principales de l'État à [[Weimar]], l'industriel est considéré comme le plus grand facilitateur du [[Bauhaus]]<ref>Dr. Katja Schneider: ''Erich Dieckmann. Bemerkungen zu Leben und Werk''. In: Prof. Dr. Anita Bach, Alexander von Vegesack: ''Erich Dieckmann – Praktiker der Avantgarde: Möbelbau 1921–1933''. Bauhaus Weimar, Bauhochschule Weimar, Burg Giebichenstein, Katalog zur Ausstellung 13. Juni – 30. September 1990, Vitra Design Museum, 1990, {{ISBN|3-9802539-1-0}}, {{p.|9–28}}.</ref>{{,}}<ref>Claude P. Bamberger: ''History of a Family – The Bambergers of Mitwitz and Lichtenfels 1770–1992''. Selbstverlag, Tenafly, New Jersey, USA, 1993, {{p.|17}}.</ref>, dont sa villa ''{{lien|lang=de|trad=Sonnenhaus (Lichtenfels)|texte=Sonnenhaus}}'' a été complètement meublée (placards, buffet, équipement de cuisine, accessoires, rideaux, moquette, meubles encastrés, applique murale, éclairages plafonnier, lampadaire, coussinets, bois de lits, les couvertures, les chaises, les sofas, les tables etc.) par le designer du Bauhaus {{lien|lang=de|trad=Erich Dieckmann (Möbeldesigner)|texte=Erich Dieckmann}} et ses collègues comme [[Wilhelm Wagenfeld]]<ref>Tim Benton: [https://www.jstor.org/stable/1315867 ''Rezension des deutschsprachigen Ausstellungskataloges von Alexander von Vegesack: Erich Dieckmann – Praktiker der Avantgarde. Möbelbau 1921–1933'']. Vitra Design Museum, Weil am Rhein 1990, {{ISBN|3-9802539-1-0}}. In: ''Journal of Design History'', Vol. 4, No. 1 (1991), Design History Society (Hrsg.), Oxford University Press, Oxford, UK, {{p.|54–57}}</ref>. En raison de son origine juive et de son appartenance au Parti social-démocrate ([[Parti social-démocrate d'Allemagne|SPD]]), Otto Bamberger a été interrogé par la [[Sturmabteilung|SA]] lors d'un voyage d'affaires à [[Francfort-sur-le-Main]] en 1933 et a été illégalement détenu à [[Schutzhaft]] pendant environ une semaine. Après l'intervention de sa femme Henriette, née Wolff (1891–1978), et avec l'aide d'un lieutenant de la police de Francfort qui a agi avec humanité et professionnalisme, il a pu rentrer chez lui au bout d'une semaine, bien qu'un homme brisé avec une [[Dépression (psychiatrie)|grave dépression]]. Quelques mois plus tard, il mourut d'une [[Infarctus du myocarde|crise cardiaque]] dans un sanatorium de [[Baden-Baden]] à l'âge de {{nobr|48 ans}}<ref>Fac-similé de manuscrit dactylographique d'un éloge funèbre par Otto Bamberger, Baden-Baden, {{date-|22 septembre 1933}}, sans l'indication d'un auteur [cercle d'amis de Otto Bamberger]. En: succession de Mme. Henriette Bamberger, née Wolff, en possession de sa fils Claude P. Bamberger et son épouse Mmme. Mo-Li Bamberger, née Siow, Tenafly, New Jersey, USA.</ref>{{,}}<ref>Otto Bamberger: Entrée du livre de la mort; transmettre par les archives de la ville Baden-Baden, Mme. Claudia Falk, de {{date-|8 août 2019}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. Siegfried Rudolph: ''Ein Mitwitzer Kunstsammler''. En: ''Mitteilungsblatt – Amtsblatt für die Verwaltungsgemeinschaft Mitwitz'', No. 25 (1992), {{date-|19 juin 1992}}.</ref>. [[Martin Luserke]] a annoncé sa mort à son fils de {{nobr|12 ans}}, {{lien|langue=de|trad=Klaus Bamberger}}<ref>Claude P. Bamberger: ''Breaking the Mold – A Memoir''. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, {{ISBN|0-9653827-0-2}}, S. 2–24.</ref>.
* {{lien|lang=en|Otto Bartning}} (1883–1959), architecte de [[Bauhaus]], ''S.a.M.'' parent. Il a permis à sa fille, Marianne (* 27 octobre 1910 à Berlin), d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 31 (Marianne Bartning, * 27 octobre 1910 à Berlin, fille de Otto Barning, architecte, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|langue=en|trad=Otto Bartning}} (1883–1959), architecte de [[Bauhaus]], ''S.a.M.'' parent. Il a permis à sa fille, Marianne (* {{date-|27 octobre 1910}} à Berlin), d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=31 |ps=Marianne Bartning, * {{date-|27 octobre 1910}} à Berlin, fille de Otto Barning, architecte, Berlin.}}.
[[Fichier:Erne Wehnert Martin Luserke Maria Becker Schule am Meer Juist.jpg|vignette|Sur la gauche: L'enseignant Erne Wehnert (1900–1985), ladite ''[[misaine|Fock]]'', principal [[Martin Luserke]], ladit ''Lu'' (dire comme: ''lou'') et l'élève [[Maria Becker]], qui a utilisé le nom de sa mère ''Maria Fein'' pour se distinguer du nom de famille de sa père mal-aimé.]]
[[Fichier:Erne Wehnert Martin Luserke Maria Becker Schule am Meer Juist.jpg|vignette|Sur la gauche: L'enseignant Erne Wehnert (1900–1985), ladite ''[[misaine|Fock]]'', principal [[Martin Luserke]], ladit ''Lu'' (dire comme: ''lou'') et l'élève [[Maria Becker]], qui a utilisé le nom de sa mère ''Maria Fein'' pour se distinguer du nom de famille de sa père mal-aimé.]]
* [[Maria Becker]] (1920–2012), ''S.a.M.'' écolière. Elle n'avait pas de relation étroite avec sa parents, tous deux souvent absents en raison de leurs nombreuses apparitions sur scène et au cinéma. Elle était donc principalement soignée par sa grand-mère Fanny Fein, née Süssermann<ref>''Fein, Otto''. En: Österreichische Nationalbibliothek Wien, Susanne Blumesberger, Michael Doppelhofer, Gabriele Mauthe (Hrsg.): ''Handbuch österreichischer Autorinnen und Autoren jüdischer Herkunft – 18. bis 20. Jahrhundert''. Walter de Gruyter, Berlin 2011. ISBN 978-3-11-094900-1, Eintrag 2378, p. 306.</ref>. Sa père de substitution est devenu sa oncle, le traducteur autrichien {{lien|lang=de|Franz Fein}} (1896–1947)<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. ISBN 978-3-86612-233-8, p. 35.</ref>, dont les publications ont été interdites dans l'État nazi<ref>[https://verbrannte-und-verbannte.de/person/3558 ''Franz Fein'']. ''Exilé et Brûlé – La liste des publications, auteurs et éditeurs interdits sous le national-socialisme'', à: verbrannte-und-verbannte.de</ref>. À l'école, Maria Becker s'est distinguée de son père mal-aimé, [[Theodor Becker]], en signant le nom de sa mère [[Maria Fein]]. Maria Becker a décrit sa scolarité à ''Schule am Meer'' comme le « moment le plus heureux » de sa vie. « Les enseignants nous ont pris au sérieux, les enfants, et les ont soutenus de toutes les manières imaginables. Cette expérience m'a laissé une profonde impression »<ref>[http://www.lukesch.ch/artikel/0429_becker.html ''„Unterwegs“ mit Maria Becker'']. {{lien|lang=de|Barbara Lukesch}} en: {{lien|lang=de|trad=Annabelle (Zeitschrift)|texte=Annabelle}}, 27 avril 2001, à: lukesch.ch</ref>. Ce pensionnat lui a enlevé sa solitude et lui a donné un sentiment de liberté; les enseignants traitaient les élèves de la même manière. La première pièce dans laquelle Maria Becker est apparue a été dramatisée par [[Martin Luserke]] et mise en musique par {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}}, qui a donné des cours de piano à Maria Becker<ref name="Becker41">Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben (Autobiografie)''. Pendo, Zürich 2009. ISBN 978-3-86612-233-8, p. 41–50.</ref>. Sous le [[Troisième Reich]], elle était considérée comme une « [[Mischling|métisse juive du premier degré]] » ou « {{lien|lang=en|trad=Half-Jew|texte=demi-juive}} ». Comme toutes les autres filles, elle a dû quitter ''S.a.M.'' en 1933/34 parce que les nazis n'autorisaient pas la mixité et la vie commune des sexes dans un internat<ref>Prof. Dr. Dr. Dr. Gertrud Pfister: ''Die Geschichte der Koedukation – Eine Geschichte des Kampfes um Wissen und Macht''. In: ''Zurück zur Mädchenschule? Beiträge zur Koedukation''. Centaurus-Verlag, Pfaffenweiler 1988, ISBN 3-89085-226-2., p. 10–37.</ref>{{,}}<ref>Dr. Uwe Schmidt: [https://hup.sub.uni-hamburg.de/volltexte/2010/101/chapter/HamburgUP_BGH64_Schmidt_Schulen_Konsolidierung.pdf ''Konsolidierung der nationalsozialistischen Schule 1933–1939''] (fichier PDF; 2,3 MB). En: ''Hamburger Schulen im Dritten Reich'', Bd. 1, hrsg. v. Rainer Hering (= ''Beiträge zur Geschichte Hamburgs'', Bd. 64. Hrsg. v. Verein für Hamburgische Geschichte). Verlag der Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky, Hamburg 2010. ISBN 978-3-937816-75-3, p. 305.</ref>. À partir des années 1970, elle et son ''S.a.M.'' camarade {{lien|lang=de|Klaus Bamberger}} (1920–2008), du même âge qui a émigré en 1938, ont repris contact et vacances ensemble sur l'île de [[Nantucket]], ce qui lui rappelait [[Juist]]<ref>''German actress Maria Becker visits''. En: ''The Inquirer and Mirror'', Nantucket, Massachusetts, 02554, coupure de journal sans date sur deux pages, prétendument août 1988, il mentionne Claude Bamberger.</ref>{{,}}<ref>Maria Becker: ''Pieces of Memory. Memories by Maria Becker – to Claude on the occasion of his 80th birthday in 2000''. Essai inédit, Uster 2000.</ref>.
* [[Maria Becker]] (1920–2012), ''S.a.M.'' écolière. Elle n'avait pas de relation étroite avec sa parents, tous deux souvent absents en raison de leurs nombreuses apparitions sur scène et au cinéma. Elle était donc principalement soignée par sa grand-mère Fanny Fein, née Süssermann<ref>''Fein, Otto''. En: Österreichische Nationalbibliothek Wien, Susanne Blumesberger, Michael Doppelhofer, Gabriele Mauthe (Hrsg.): ''Handbuch österreichischer Autorinnen und Autoren jüdischer Herkunft – 18. bis 20. Jahrhundert''. Walter de Gruyter, Berlin 2011. {{ISBN|978-3-11-094900-1}}, Eintrag 2378, {{p.|306}}.</ref>. Sa père de substitution est devenu sa oncle, le traducteur autrichien {{lien|langue=de|trad=Franz Fein}} (1896–1947)<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. {{ISBN|978-3-86612-233-8}}, {{p.|35}}.</ref>, dont les publications ont été interdites dans l'État nazi<ref>[https://verbrannte-und-verbannte.de/person/3558 ''Franz Fein'']. ''Exilé et Brûlé – La liste des publications, auteurs et éditeurs interdits sous le national-socialisme'', à: verbrannte-und-verbannte.de</ref>. À l'école, Maria Becker s'est distinguée de son père mal-aimé, [[Theodor Becker]], en signant le nom de sa mère [[Maria Fein]]. Maria Becker a décrit sa scolarité à ''Schule am Meer'' comme le « moment le plus heureux » de sa vie. « Les enseignants nous ont pris au sérieux, les enfants, et les ont soutenus de toutes les manières imaginables. Cette expérience m'a laissé une profonde impression »<ref>[http://www.lukesch.ch/artikel/0429_becker.html ''„Unterwegs“ mit Maria Becker'']. {{lien|langue=de|trad=Barbara Lukesch}} en: {{lien|lang=de|trad=Annabelle (Zeitschrift)|texte=Annabelle}}, {{date-|27 avril 2001}}, à: lukesch.ch</ref>. Ce pensionnat lui a enlevé sa solitude et lui a donné un sentiment de liberté; les enseignants traitaient les élèves de la même manière. La première pièce dans laquelle Maria Becker est apparue a été dramatisée par [[Martin Luserke]] et mise en musique par {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}}, qui a donné des cours de piano à Maria Becker<ref name="Becker41">Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben (Autobiografie)''. Pendo, Zürich 2009. {{ISBN|978-3-86612-233-8}}, {{p.|41–50}}.</ref>. Sous le [[Troisième Reich]], elle était considérée comme une « [[Mischling|métisse juive du premier degré]] » ou « {{lien|lang=en|trad=Half-Jew|texte=demi-juive}} ». Comme toutes les autres filles, elle a dû quitter ''S.a.M.'' en 1933/34 parce que les nazis n'autorisaient pas la mixité et la vie commune des sexes dans un internat<ref>Prof. Dr. Gertrud Pfister: ''Die Geschichte der Koedukation – Eine Geschichte des Kampfes um Wissen und Macht''. In: ''Zurück zur Mädchenschule? Beiträge zur Koedukation''. Centaurus-Verlag, Pfaffenweiler 1988, {{ISBN|3-89085-226-2}}., {{p.|10–37}}.</ref>{{,}}<ref>Dr. Uwe Schmidt: [https://hup.sub.uni-hamburg.de/volltexte/2010/101/chapter/HamburgUP_BGH64_Schmidt_Schulen_Konsolidierung.pdf ''Konsolidierung der nationalsozialistischen Schule 1933–1939''] (fichier PDF; 2,3 MB). En: ''Hamburger Schulen im Dritten Reich'', Bd. 1, hrsg. v. Rainer Hering (= ''Beiträge zur Geschichte Hamburgs'', Bd. 64. Hrsg. v. Verein für Hamburgische Geschichte). Verlag der Staats- und Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky, Hamburg 2010. {{ISBN|978-3-937816-75-3}}, {{p.|305}}.</ref>. À partir des années 1970, elle et son ''S.a.M.'' camarade {{lien|langue=de|trad=Klaus Bamberger}} (1920–2008), du même âge qui a émigré en 1938, ont repris contact et vacances ensemble sur l'île de [[Nantucket]], ce qui lui rappelait [[Juist]]<ref>''German actress Maria Becker visits''. En: ''The Inquirer and Mirror'', Nantucket, Massachusetts, 02554, coupure de journal sans date sur deux pages, prétendument août 1988, il mentionne Claude Bamberger.</ref>{{,}}<ref>Maria Becker: ''Pieces of Memory. Memories by Maria Becker – to Claude on the occasion of his 80th birthday in 2000''. Essai inédit, Uster 2000.</ref>.
* {{lien|lang=fr|trad=Theodor Becker (acteur)|texte=Theodor Becker}} (1880–1952), acteur allemand. Le ''S.a.M.'' parent, en seconde mariage marié d'actresse [[Maria Fein]] (1892–1965), a emmené avec lui sa deuxième fille, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. ISBN 978-3-86612-233-8, p. 18–21</ref>. Sa fille aînée, [[Maria Becker]] (1920–2012), n'était pas en bons termes avec son père à cause de la séparation conjugale et surtout de la séparation d'avec sa petite sœur bien-aimée Christine<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. ISBN 978-3-86612-233-8, p. 12.</ref>. Theodor Becker a visité l'île de [[Juist]] et ''Schule am Meer'' et a regardé de loin sa fille aînée Maria Becker jouer dans les dunes sur la plage de la [[mer du Nord]]. Cependant, il ne l'a pas rencontrée et ne lui a pas parlé. Sa fille ne l'a appris que plus tard par ''S.a.M.'' professeur Erne Wehnert (1900-1985)<ref name="Becker41" />. Theodor Becker en quatrième mariage avait été marié à l'actrice allemande {{lien|lang=en|Helma Seitz}} (1913–1995) depuis 1934. Ce mariage se termina par un divorce en 1937. Maria Becker a une demi-soeur issue de ce mariage, l'actrice {{lien|lang=en|Renate Becker}} (née en 1935). Elle avait une autre demi-sœur issue du deuxième mariage (1926) de son père.
* [[Theodor Becker (acteur)|Thodor Becker]] (1880–1952), acteur allemand. Le ''S.a.M.'' parent, en seconde mariage marié d'actresse [[Maria Fein]] (1892–1965), a emmené avec lui sa deuxième fille, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. {{ISBN|978-3-86612-233-8}}, {{p.|18–21}}</ref>. Sa fille aînée, [[Maria Becker]] (1920–2012), n'était pas en bons termes avec son père à cause de la séparation conjugale et surtout de la séparation d'avec sa petite sœur bien-aimée Christine<ref>Maria Becker, Regina Carstensen: ''Schließlich ist man doch jeden Abend ein anderer Mensch – Mein Leben'' (Autobiografie). Pendo, Zürich 2009. {{ISBN|978-3-86612-233-8}}, {{p.|12}}.</ref>. Theodor Becker a visité l'île de [[Juist]] et ''Schule am Meer'' et a regardé de loin sa fille aînée Maria Becker jouer dans les dunes sur la plage de la [[mer du Nord]]. Cependant, il ne l'a pas rencontrée et ne lui a pas parlé. Sa fille ne l'a appris que plus tard par ''S.a.M.'' professeur Erne Wehnert (1900-1985)<ref name="Becker41" />. Theodor Becker en quatrième mariage avait été marié à l'actrice allemande {{lien|langue=en|trad=Helma Seitz}} (1913–1995) depuis 1934. Ce mariage se termina par un divorce en 1937. Maria Becker a une demi-sœur issue de ce mariage, l'actrice {{lien|langue=de|trad=Renate Becker}} (née en 1935). Elle avait une autre demi-sœur issue du deuxième mariage (1926) de son père.
* {{lien|lang=de|Max Bondy}} (1892–1951), éducateur progressif, fondateur des internats allemand, suisse et américain, cf. ''{{lien|lang=en|Windsor Mountain School}}'' et un ''S.a.M.'' parent. Sa fille Annemarie (* 27 août 1918 à [[Vienne (Autriche)|Vienne]]) a été brièvement transférée de ''{{lien|lang=de|trad=Schule Marienau|texte=Landerziehungsheim Schule Marienau}}'' à ''Schule am Meer'' en 1932, mais n'y est restée qu'un peu plus de quatre mois avant de retourner à Marienau<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 208 (Annemarie Martha Bondy, fille de Max Bondy, principal, Marienau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Max Bondy}} (1892–1951), éducateur progressif, fondateur des internats allemand, suisse et américain, cf. ''{{lien|langue=en|trad=Windsor Mountain School}}'' et un ''S.a.M.'' parent. Sa fille Annemarie (* {{date-|27 août 1918}} à [[Vienne (Autriche)|Vienne]]) a été brièvement transférée de ''{{lien|lang=de|trad=Schule Marienau|texte=Landerziehungsheim Schule Marienau}}'' à ''Schule am Meer'' en 1932, mais n'y est restée qu'un peu plus de quatre mois avant de retourner à Marienau{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=208 |ps=Annemarie Martha Bondy, fille de Max Bondy, principal, Marienau.}}.
* {{lien|lang=de|trad=Herbert von Borch (Soziologe)|texte=Herbert von Borch}} (1909–2003), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1928)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', p. 13. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, est issu de la noblesse de [[Magdebourg]]. Il a étudié à [[Berlin]], [[Frankfort-sur-le-Main]] et [[Heidelberg]] chez [[Karl Jaspers]] et [[Alfred Weber]]. Il a obtenu son doctorat en 1933. La sociologie et l'histoire ont été ses principaux centres d'intérêt tout au long de sa vie. À partir de 1933, il travaille comme journaliste, de 1935 à 1939 comme correspondant étranger à [[Rome]]. A partir de juin 1944, il travaille comme référent au plénipotentiaire de [[Troisième Reich|Reich allemand]] pour [[République sociale italienne|le gouvernement italien]]<ref>''Biographisches Handbuch des deutschen Auswärtigen Dienstes 1871–1945''. Auswärtiges Amt (Ed.), Schöningh Verlag, Band 1 A–F. ISBN 978-3-506-71840-2, p. 227.</ref>. En 1949, il a fondé un périodique de politique étrangère, qu'il a publié jusqu'en 1998 avec des hommes politiques allemands de divers partis, dont l'ancien chanceliers [[Kurt Georg Kiesinger]] et [[Helmut Schmidt]]. L'édition en anglais s'intitulait ''German Foreign Affairs Review''<ref>[https://zdb-katalog.de/title.xhtml?idn=010005471 ''Aussenpolitik : German foreign affairs review'' / Herbert v. Borch [Ed.] etc. Deutsche Ausgabe], à zdb-katalog.de</ref>. Entre 1953 et 1956, il a écrit les éditoriaux de politique étrangère pour le ''[[Frankfurter Allgemeine Zeitung]]'' (FAZ). De 1956 à 1965, il est correspondant à l'étranger du quotidien ''[[Die Welt]]'' aux [[États-Unis]] basé à [[Washington, D.C.]]. En 1966, il devient correspondant américain du ''[[Süddeutsche Zeitung]]''. À la fin des années 1970, il retourne en Allemagne. L'hebdomadaire ''[[Der Spiegel]]'' le décrit comme l'un des plus brillants observateurs de la scène américaine<ref>[https://www.spiegel.de/politik/gesicht-und-gesichter-a-fa1eef63-0002-0001-0000-000046275501 ''Gesicht und Gesichter'']. En: ''Der Spiegel'', Nr. 53/1965, 28 décembre 1965</ref>. Le ''{{lien|lang=de|Deutsches Allgemeines Sonntagsblatt}}'' a classé ses rapports politiques quotidiens et ses analyses sociologiques des États-Unis « parmi les meilleurs que la presse allemande ait jamais écrits sur l'Amérique ». L'hebdomadaire ''[[Die Zeit]]'' le décrit comme un grand connaisseur de l'Amérique<ref>Christian Hacke: [https://www.zeit.de/1986/44/unerfuellte-hoffnung/komplettansicht ''Unerfüllte Hoffnung'']. En: ''Die Zeit'', Nr. 44/1986, 24 octobre 1986.</ref>. ''[[Der Tagesspiegel]]'': Pour toute une génération d'Allemands, il a façonné leur image des États-Unis d'une manière compréhensible, imaginable et compréhensible avec ses vastes analyses et rapports sociologiques<ref>[https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/medien/er-brachte-uns-amerika-naher-zum-tod-von-herbert-von-borch-1027696.html ''Er brachte uns Amerika näher – Zum Tod von Herbert von Borch'']. En: ''Der Tagesspiegel'', 29 juillet 2003, à: tagesspiegel.de</ref>.
* {{lien|lang=de|trad=Herbert von Borch (Soziologe)|texte=Herbert von Borch}} (1909–2003), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1928)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', {{p.|13}}. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, est issu de la noblesse de [[Magdebourg]]. Il a étudié à [[Berlin]], [[Frankfort-sur-le-Main]] et [[Heidelberg]] chez [[Karl Jaspers]] et [[Alfred Weber]]. Il a obtenu son doctorat en 1933. La sociologie et l'histoire ont été ses principaux centres d'intérêt tout au long de sa vie. À partir de 1933, il travaille comme journaliste, de 1935 à 1939 comme correspondant étranger à [[Rome]]. À partir de juin 1944, il travaille comme référent au plénipotentiaire de [[Troisième Reich|Reich allemand]] pour [[République sociale italienne|le gouvernement italien]]<ref>''Biographisches Handbuch des deutschen Auswärtigen Dienstes 1871–1945''. Auswärtiges Amt (Ed.), Schöningh Verlag, Band 1 A–F. {{ISBN|978-3-506-71840-2}}, {{p.|227}}.</ref>. En 1949, il a fondé un périodique de politique étrangère, qu'il a publié jusqu'en 1998 avec des hommes politiques allemands de divers partis, dont l'ancien chanceliers [[Kurt Georg Kiesinger]] et [[Helmut Schmidt]]. L'édition en anglais s'intitulait ''German Foreign Affairs Review''<ref>[https://zdb-katalog.de/title.xhtml?idn=010005471 ''Aussenpolitik : German foreign affairs review'' / Herbert v. Borch [Ed.] etc. Deutsche Ausgabe], à zdb-katalog.de</ref>. Entre 1953 et 1956, il a écrit les éditoriaux de politique étrangère pour le ''[[Frankfurter Allgemeine Zeitung]]'' (FAZ). De 1956 à 1965, il est correspondant à l'étranger du quotidien ''[[Die Welt]]'' aux [[États-Unis]] basé à [[Washington, D.C.]]. En 1966, il devient correspondant américain du ''[[Süddeutsche Zeitung]]''. À la fin des années 1970, il retourne en Allemagne. L'hebdomadaire ''[[Der Spiegel]]'' le décrit comme l'un des plus brillants observateurs de la scène américaine<ref>[https://www.spiegel.de/politik/gesicht-und-gesichter-a-fa1eef63-0002-0001-0000-000046275501 ''Gesicht und Gesichter'']. En: ''Der Spiegel'', Nr. 53/1965, {{date-|28 décembre 1965}}</ref>. Le ''{{lien|langue=de|trad=Deutsches Allgemeines Sonntagsblatt}}'' a classé ses rapports politiques quotidiens et ses analyses sociologiques des États-Unis « parmi les meilleurs que la presse allemande ait jamais écrits sur l'Amérique ». L'hebdomadaire ''[[Die Zeit]]'' le décrit comme un grand connaisseur de l'Amérique<ref>Christian Hacke: [https://www.zeit.de/1986/44/unerfuellte-hoffnung/komplettansicht ''Unerfüllte Hoffnung'']. En: ''Die Zeit'', Nr. 44/1986, {{date-|24 octobre 1986}}.</ref>. ''[[Der Tagesspiegel]]'': Pour toute une génération d'Allemands, il a façonné leur image des États-Unis d'une manière compréhensible, imaginable et compréhensible avec ses vastes analyses et rapports sociologiques<ref>[https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/medien/er-brachte-uns-amerika-naher-zum-tod-von-herbert-von-borch-1027696.html ''Er brachte uns Amerika näher – Zum Tod von Herbert von Borch'']. En: ''Der Tagesspiegel'', {{date-|29 juillet 2003}}, à: tagesspiegel.de</ref>.
[[Fichier:Schule am Meer Orchestergruppe im Schulhauptgebäude.png|vignette|Le chef de chœur et d'orchestre {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}} est assis les jambes croisées sur le sol au milieu de l'image. Derrière lui est assise la professeure auxiliaire {{lien|lang=de|Anna Sara Reiner}}, née Hochschild, sur une chaise. Elle est dominée par le principal [[Martin Luserke]], qui jouerait de son [[Alto (instrument à cordes)|alto]]. Au fond à l'extrême gauche (reconnaissable de profil) se trouve l'élève en [[violon]] {{lien|lang=en|Walter Georg Kühne}}. Assis à l'extrême droite dans la rangée du bas l'élève {{lien|lang=de|Gerhard Bry}} à la [[mandoline]].]]
[[Fichier:Schule am Meer Orchestergruppe im Schulhauptgebäude.png|vignette|Le chef de chœur et d'orchestre {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}} est assis les jambes croisées sur le sol au milieu de l'image. Derrière lui est assise la professeure auxiliaire {{lien|langue=de|trad=Anna Sara Reiner}}, née Hochschild, sur une chaise. Elle est dominée par le principal [[Martin Luserke]], qui jouerait de son [[Alto (instrument à cordes)|alto]]. Au fond à l'extrême gauche (reconnaissable de profil) se trouve l'élève en [[violon]] {{lien|langue=en|trad=Walter Georg Kühne}}. Assis à l'extrême droite dans la rangée du bas l'élève {{lien|langue=de|trad=Gerhard Bry}} à la [[mandoline]].]]
* {{lien|lang=de|Gerhard Bry}} (1911–1996), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1930)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 63 (Gerhard Bry, fils de pharmacien Isaac Bry, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref> qui a commencé à étudier le droit à Heidelberg (1930) et à Berlin (à partir de 1931). En raison de son activité politique dans la clandestinité [[communiste]] dans l'organisation [[marxiste]] ''Org.'' / ''[[Neu Beginnen]]'' il a dû abandonner ses études après l'arrivée au pouvoir des nazis<ref>Gerhard Bry: ''Resistence – Recollections from the Nazi Years''. West Orange, New Jersey, USA, 1979.</ref>{{,}}<ref>Monika Richarz: ''Bürger auf Widerruf – Lebenszeugnisse deutscher Juden 1790–1945''. Verlag C. H. Beck, Munich 1989. ISBN 978-3406338564, p. 458–470.</ref>{{,}}<ref>Oliver Schmidt: ''Meine Heimat ist – die deutsche Arbeiterbewegung. Biographische Studien zu Richard Löwenthal im Übergang vom Exil zur frühen Bundesrepublik''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Bern, Frankfurt am Main u. a. 2007. ISBN 978-3631558294, p. 83, 93, 95, 104.</ref>. En 1936, il émigre avec sa future épouse Thea Hackelberg (après changement de nom: Thea Henkin) d'abord à [[Londres]] et de là en 1938 aux [[États-Unis]]<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigrant Inspector at Port of Arrival'': S.S. Queen Mary, Passengers sailing from Southampton, 1st June, 1938, arriving at Port of New York, 6th June, 1938; Pos. 24 Bry, Gerhard, merchant.</ref>{{,}}<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigrant Inspector at Port of Arrival'': S.S. Queen Mary, Passengers sailing from Southampton, 10th December, 1938, arriving at Port of New York, 15th December, 1938; Pos. 8 Henkin, Thea, psychologist.</ref>. Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], Bry a fourni à son compagnon marxiste [[Robert Havemann]] des cargaisons de nourriture et des publications scientifiques<ref>Dirk Draheim (Ed.): ''Robert Havemann: Dokumente eines Lebens''. Ch. Links Verlag, Berlin 1991. ISBN 978-3861530220, p. 58–59, 70–73.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Gerhard Bry}} (1911–1996), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1930){{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=63 |ps=Gerhard Bry, fils de pharmacien Isaac Bry, Berlin.}} qui a commencé à étudier le droit à Heidelberg (1930) et à Berlin (à partir de 1931). En raison de son activité politique dans la clandestinité [[communiste]] dans l'organisation [[marxiste]] ''Org.'' / ''[[Neu Beginnen]]'' il a dû abandonner ses études après l'arrivée au pouvoir des nazis<ref>Gerhard Bry: ''Resistence – Recollections from the Nazi Years''. West Orange, New Jersey, USA, 1979.</ref>{{,}}<ref>Monika Richarz: ''Bürger auf Widerruf – Lebenszeugnisse deutscher Juden 1790–1945''. Verlag C. H. Beck, Munich 1989. {{ISBN|978-3406338564}}, {{p.|458–470}}.</ref>{{,}}<ref>Oliver Schmidt: ''Meine Heimat ist – die deutsche Arbeiterbewegung. Biographische Studien zu Richard Löwenthal im Übergang vom Exil zur frühen Bundesrepublik''. Peter Lang Internationaler Verlag der Wissenschaften, Bern, Frankfurt am Main u. a. 2007. {{ISBN|978-3631558294}}, {{p.|83}}, 93, 95, 104.</ref>. En 1936, il émigre avec sa future épouse Thea Hackelberg (après changement de nom: Thea Henkin) d'abord à [[Londres]] et de là en 1938 aux [[États-Unis]]<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigrant Inspector at Port of Arrival'': S.S. Queen Mary, Passengers sailing from Southampton, 1st June, 1938, arriving at Port of New York, 6th June, 1938; Pos. 24 Bry, Gerhard, merchant.</ref>{{,}}<ref>''List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigrant Inspector at Port of Arrival'': S.S. Queen Mary, Passengers sailing from Southampton, 10th December, 1938, arriving at Port of New York, 15th December, 1938; Pos. 8 Henkin, Thea, psychologist.</ref>. Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], Bry a fourni à son compagnon marxiste [[Robert Havemann]] des cargaisons de nourriture et des publications scientifiques<ref>Dirk Draheim (Ed.): ''Robert Havemann: Dokumente eines Lebens''. Ch. Links Verlag, Berlin 1991. {{ISBN|978-3861530220}}, {{p.|58–59}}, 70–73.</ref>.
[[Fichier:Jean crussard de nancy france schule am meer juist 1929.png|vignette|Jean Crussard (né le 19 février 1911 à [[Saint-Étienne]]), fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]] de [[Nancy]], [[Meurthe-et-Moselle]], en tant qu'élève invité à ''Schule am Meer'' en [[Loog (Juist)|Loog]] sur l'île de [[Juist]], Été 1929.]]
[[Fichier:Jean crussard de nancy france schule am meer juist 1929.png|vignette|Jean Crussard (né le 19 février 1911 à [[Saint-Étienne]]), fils de l'ingénieur [[Louis Crussard]] de [[Nancy]], [[Meurthe-et-Moselle]], en tant qu'élève invité à ''Schule am Meer'' en [[Loog (Juist)|Loog]] sur l'île de [[Juist]], Été 1929.]]
* [[Louis Crussard]] (1876–1959), un ingénieur spécialisé en techniques minière, cofondateur de l'[[École nationale supérieure des mines de Nancy]], vice-président du [[Conseil général des mines]], président des [[Mines de potasse d'Alsace]]. Il a permis à ses deux fils jumeaux Jean et François Crussard (nés le 19 février 1911 à [[Saint-Étienne]]) de visiter ''Schule am Meer'' sur l'île de [[Juist]] en [[mer du Nord]] en [[État libre de Prusse]] en tant qu'invités du 27 juillet à 8 septembre 1929.
* [[Louis Crussard]] (1876–1959), un ingénieur spécialisé en techniques minière, cofondateur de l'[[École nationale supérieure des mines de Nancy]], vice-président du [[Conseil général des mines]], président des [[Mines de potasse d'Alsace]]. Il a permis à ses deux fils jumeaux Jean et François Crussard (nés le {{date-|19 février 1911}} à [[Saint-Étienne]]) de visiter ''Schule am Meer'' sur l'île de [[Juist]] en [[mer du Nord]] en [[État libre de Prusse]] en tant qu'invités du 27 juillet à {{date-|8 septembre 1929}}.
* {{lien|lang=en|Eugen Diederichs}} (1867–1930), éditeur important allemand, était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer''. Il connaissait déjà Martin Luserke de la {{lien|lang=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf|texte=Freie Schulgemeinde}} (communauté scolaire libre) de Wickersdorf, que fréquenta son fils Jürgen (1901–1976)<ref>Gudrun Fiedler, Susanne Rappe-Weber, Detlef Siegfried (Ed.): ''Sammeln – erschließen – vernetzen: Jugendkultur und soziale Bewegungen im Archiv''. Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 2014. ISBN 978-3-8470-0340-3, p. 168.</ref>. Là, il s'est prononcé contre Luserke en tant que directeur en 1910 parce qu'il voulait amener {{lien|lang=en|Max Maurenbrecher}}, théologien protestant et homme politique, à ce poste<ref>Prof. Dr. Peter Dudek: ''„Versuchsacker für eine neue Jugend“ – Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009, ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 257.</ref>. Le [[franc-maçon]] Diederichs était proche des idées [[völkisch]] et publia, par exemple, un article dans les communications du {{lien|lang=en|Militant League for German Culture|Kampfbund antisémite pour la culture allemande}}, que l'idéologue nazi [[Alfred Rosenberg]] avait initié.
* {{lien|langue=en|trad=Eugen Diederichs}} (1867–1930), éditeur important allemand, était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer''. Il connaissait déjà Martin Luserke de la {{lien|lang=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf|texte=Freie Schulgemeinde}} (communauté scolaire libre) de Wickersdorf, que fréquenta son fils Jürgen (1901–1976)<ref>Gudrun Fiedler, Susanne Rappe-Weber, Detlef Siegfried (Ed.): ''Sammeln – erschließen – vernetzen: Jugendkultur und soziale Bewegungen im Archiv''. Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen 2014. {{ISBN|978-3-8470-0340-3}}, {{p.|168}}.</ref>. Là, il s'est prononcé contre Luserke en tant que directeur en 1910 parce qu'il voulait amener {{lien|langue=en|trad=Max Maurenbrecher}}, théologien protestant et homme politique, à ce poste{{sfn|Dudek|2009|p=257}}. Le [[franc-maçon]] Diederichs était proche des idées [[völkisch]] et publia, par exemple, un article dans les communications du {{lien|langue=en|trad=Militant League for German Culture|fr=Kampfbund antisémite pour la culture allemande}}, que l'idéologue nazi [[Alfred Rosenberg]] avait initié.
[[Fichier:Grete weil + heinz-guenther knolle + hund streifi bodensee 1933.png|vignette|[[Grete Weil]], née Dispeker (1906–1999), nouvellement mariée à {{lien|lang=de|Edgar Weil}}, avec leur ami commun, Heinz-Günther Knolle (1912–1999), bachelier de ''Schule am Meer'', Été 1933.]]
[[Fichier:Grete weil + heinz-guenther knolle + hund streifi bodensee 1933.png|vignette|[[Grete Weil]], née Dispeker (1906–1999), nouvellement mariée à {{lien|langue=de|trad=Edgar Weil}}, avec leur ami commun, Heinz-Günther Knolle (1912–1999), bachelier de ''Schule am Meer'', Été 1933.]]
* [[Grete Weil|Grete Dispeker]] (1906–1999) était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer''. Elle a étudié l'allemand à [[Francfort-sur-le-Main]], [[Munich]], Berlin et Paris. En septembre 1929, elle participe au voyage annuel de ''Schule am Meer'', organisé par ''S.a.M.'' élève autrichien [https://regiowiki.at/wiki/Ulrich_Sild | Ulrich Sild] (1911–1937) et se lie d'amitié avec ''S.a.M.'' élève allemand Heinz-Günther Knolle (1912–1999) de [[Löhne]], [[Westphalie]]. Elle a écrit son premier ouvrage littéraire sur ce voyage en 1932, qui n'a été publié qu'à titre posthume en 1999<ref>Grete Weil: ''Erlebnis einer Reise – Drei Begegnungen''. Verlag Nagel & Kimche, Zürich 1999. ISBN 978-3-312-00258-0.</ref>. En 1961, elle épouse son ami d'enfance, l'ancien professeur de ''S.a.M.'' {{lien|lang=de|Walter Jockisch}} (1907–1970), devenu directeur d'opéra<ref>Waldemar Fromm, Wolfram Göbel: ''Freunde Der Monacensia e. V. - Jahrbuch 2009''. Books on Demand, Berlin 2009. ISBN 978-3-86906-038-5, p. 85,</ref>{{,}}<ref>Bettina Bannasch, Gerhild Rochus: ''Handbuch der deutschsprachigen Exilliteratur: Von Heinrich Heine bis Herta Müller''. Walter de Gruyter, Berlin 2013. ISBN 978-3-11-025675-8, p. 585–587</ref>.
* [[Grete Weil|Grete Dispeker]] (1906–1999) était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer''. Elle a étudié l'allemand à [[Francfort-sur-le-Main]], [[Munich]], Berlin et Paris. En septembre 1929, elle participe au voyage annuel de ''Schule am Meer'', organisé par ''S.a.M.'' élève autrichien [https://regiowiki.at/wiki/Ulrich_Sild Ulrich Sild] (1911–1937) et se lie d'amitié avec ''S.a.M.'' élève allemand Heinz-Günther Knolle (1912–1999) de [[Löhne]], [[Westphalie]]. Elle a écrit son premier ouvrage littéraire sur ce voyage en 1932, qui n'a été publié qu'à titre posthume en 1999<ref>Grete Weil: ''Erlebnis einer Reise – Drei Begegnungen''. Verlag Nagel & Kimche, Zürich 1999. {{ISBN|978-3-312-00258-0}}.</ref>. En 1961, elle épouse son ami d'enfance, l'ancien professeur de ''S.a.M.'' {{lien|langue=de|trad=Walter Jockisch}} (1907–1970), devenu directeur d'opéra<ref>Waldemar Fromm, Wolfram Göbel: ''Freunde Der Monacensia e. V. - Jahrbuch 2009''. Books on Demand, Berlin 2009. {{ISBN|978-3-86906-038-5}}, {{p.|85}},</ref>{{,}}<ref>Bettina Bannasch, Gerhild Rochus: ''Handbuch der deutschsprachigen Exilliteratur: Von Heinrich Heine bis Herta Müller''. Walter de Gruyter, Berlin 2013. {{ISBN|978-3-11-025675-8}}, {{p.|585–587}}</ref>.
[[Fichier:Schule am meer juist teamsports.png|vignette|Sport d'équipe masculin sur la plage au nord de l'enceinte de l'internat, 1931. Professeur Dr. {{lien|lang=de|Fritz Könekamp}} (1897–1977), debout, 2e à partir de la gauche. {{lien|lang=de|Klaus Bamberger}} (1920-2008), agenouillé à gauche avec les bras croisés. Ernst Joseph Halberstadt, ladit ''Nepo'' (1912–1997), après l'émigration: Ernest J. Halstead, debout, au centre de l'image, bras droit sur la hanche. Fritz Schindler (né le 30 janvier 1920 à Hambourg), à genoux, 4e à partir de la droite. Hagen Distelbarth (1918-1941), à genoux, 3e à partir de la droite.]]
[[Fichier:Schule am meer juist teamsports.png|vignette|Sport d'équipe masculin sur la plage au nord de l'enceinte de l'internat, 1931. Professeur Dr. {{lien|langue=de|trad=Fritz Könekamp}} (1897–1977), debout, {{2e}} à partir de la gauche. {{lien|langue=de|trad=Klaus Bamberger}} (1920-2008), agenouillé à gauche avec les bras croisés. Ernst Joseph Halberstadt, ladit ''Nepo'' (1912–1997), après l'émigration: Ernest J. Halstead, debout, au centre de l'image, bras droit sur la hanche. Fritz Schindler (né le 30 janvier 1920 à Hambourg), à genoux, {{4e}} à partir de la droite. Hagen Distelbarth (1918-1941), à genoux, {{3e}} à partir de la droite.]]
* [[Paul Distelbarth]] (1879–1963), évangélique-luthérien, pacifiste, agriculteur, entrepreneur, journaliste, éditeur, écrivain et ''S.a.M.'' parent, qui s’engage pour l'[[amitié franco-allemande]]. Il a permis à son troisième enfant et deuxième fils, Hagen (1918-1941), d'aller à l'école de plein air ''Schule am Meer'' pour renforcer son physique<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 165 (Paul Hagen Distelbarth, fils de Paul Distelbarth, agriculteur, Rittelhof, [[Wurtemberg]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Là, Hagen se lie d'amitié avec Fritz Schindler (né le 30 janvier 1920 à Hambourg), un fils d'entrepreneur {{lien|lang=de|Julius Schindler}}.
* [[Paul Distelbarth]] (1879–1963), évangélique-luthérien, pacifiste, agriculteur, entrepreneur, journaliste, éditeur, écrivain et ''S.a.M.'' parent, qui s’engage pour l'[[amitié franco-allemande]]. Il a permis à son troisième enfant et deuxième fils, Hagen (1918-1941), d'aller à l'école de plein air ''Schule am Meer'' pour renforcer son physique{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=165 |ps=Paul Hagen Distelbarth, fils de Paul Distelbarth, agriculteur, Rittelhof, [[Wurtemberg]].}}. Là, Hagen se lie d'amitié avec Fritz Schindler (né le {{date-|30 janvier 1920}} à Hambourg), un fils d'entrepreneur {{lien|langue=de|trad=Julius Schindler}}.
* [[Alfred Döblin]] (1878–1957), psychiatre, écrivain et ''S.a.M.'' parent. Il a permis à l'un de ses cinq fils, Peter (* 27 Octobre 1912 à Berlin), d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 111 (Peter Döblin, fils de Alfred Döblin, psychiatre et écrivain, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Quand Alfred Döblin dut quitter le [[Troisième Reich|Reich allemand]] à cause des nazis, Peter le suivit en France avec sa mère et ses deux frères. En 1935, Peter émigra de là aux [[États-Unis]], où il travailla comme typographe pour le ''[[New York Daily News]]'' à New York City<ref>Allen M. Jalon: [https://forward.com/culture/202653/a-new-jersey-tale-of-two-alfred-doblins-and-one/ ''A New Jersey Tale of Two Alfred Doblins — and One Umlaut''], à: forward.com</ref>.
* [[Alfred Döblin]] (1878–1957), psychiatre, écrivain et ''S.a.M.'' parent. Il a permis à l'un de ses cinq fils, Peter (* 27 octobre 1912 à Berlin), d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=111 |ps=Peter Döblin, fils de Alfred Döblin, psychiatre et écrivain, Berlin.}}. Quand Alfred Döblin dut quitter le [[Troisième Reich|Reich allemand]] à cause des nazis, Peter le suivit en France avec sa mère et ses deux frères. En 1935, Peter émigra de là aux [[États-Unis]], où il travailla comme typographe pour le ''[[New York Daily News]]'' à New York City<ref>Allen M. Jalon: [https://forward.com/culture/202653/a-new-jersey-tale-of-two-alfred-doblins-and-one/ ''A New Jersey Tale of Two Alfred Doblins — and One Umlaut''], à: forward.com</ref>.
* {{lien|lang=de|Wilhelm Dyckerhoff}} (1868–1956), député et fonctionnaire administratif, conseil d'État, conseil de surveillance de [[Dyckerhoff]] cimenterie et ''S.a.M.'' parent<ref>[https://www.lagis-hessen.de/pnd/103470981X ''Dyckerhoff, Wilhelm Hermann''], Hessische Biografie. En: Landesgeschichtliches Informationssystem Hessen (LAGIS).</ref>. Il a permis à son fils Arnold (* 23. Juli 1913 à {{lien|lang=en|Sandhorst}} près de [[Aurich]]) d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 98 (Arnold Dyckerhoff, fils de Wilhelm Dyckerhoff, Regierungsvizepräsident, Aurich). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Wilhelm Dyckerhoff}} (1868–1956), député et fonctionnaire administratif, conseil d'État, conseil de surveillance de [[Dyckerhoff]] cimenterie et ''S.a.M.'' parent<ref>[https://www.lagis-hessen.de/pnd/103470981X ''Dyckerhoff, Wilhelm Hermann''], Hessische Biografie. En: Landesgeschichtliches Informationssystem Hessen (LAGIS).</ref>. Il a permis à son fils Arnold (* 23. Juli 1913 à {{lien|langue=en|trad=Sandhorst}} près de [[Aurich]]) d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=98 |ps=Arnold Dyckerhoff, fils de Wilhelm Dyckerhoff, Regierungsvizepräsident, Aurich.}}.
* {{lien|lang=de|Alfred Ehrentreich}} (1896–1998), éducateur progressif, principal et auteur. Il connaissait Martin Luserke pour avoir travaillé ensemble à ''{{lien|lang=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf|texte=Freie Schulgemeinde}}'' (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en [[Forêt de Thuringe]]<ref>Gerd Radde: ''Fritz Karsen – ein Berliner Schulreformer der Weimarer Zeit''. Colloquium, Berlin 1973. ISBN 978-3-7678-0350-3, p. 130.</ref>. Pendant un certain temps, Ehrentreich a présidé l'association ''Freunde der Schule am Meer'' (= copains de ''Schule am Meer'') ou successeur ''Aussengemeinde'' (= communauté extérieure de ''Schule am Meer'') pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les sympathisants de ''S.a.M.''<ref>Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, p. 14.</ref>{{,}}<ref>''Auskunftsblatt über die Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist, Schuljahr 1928/29'', p. 15.</ref>{{,}}<ref>''Auskunftsblatt über die Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist, Schuljahr 1929/30'', p. 15</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Alfred Ehrentreich}} (1896–1998), éducateur progressif, principal et auteur. Il connaissait Martin Luserke pour avoir travaillé ensemble à ''{{lien|lang=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf|texte=Freie Schulgemeinde}}'' (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en [[Forêt de Thuringe]]<ref>Gerd Radde: ''Fritz Karsen – ein Berliner Schulreformer der Weimarer Zeit''. Colloquium, Berlin 1973. {{ISBN|978-3-7678-0350-3}}, {{p.|130}}.</ref>. Pendant un certain temps, Ehrentreich a présidé l'association ''Freunde der Schule am Meer'' (= copains de ''Schule am Meer'') ou successeur ''Aussengemeinde'' (= communauté extérieure de ''Schule am Meer'') pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les sympathisants de ''S.a.M.''<ref name="Stiftung Schule am Meer 1925 p14">Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, {{p.|14}}.</ref>{{,}}<ref>''Auskunftsblatt über die Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist, Schuljahr 1928/29'', {{p.|15}}.</ref>{{,}}<ref>''Auskunftsblatt über die Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist, Schuljahr 1929/30'', {{p.|15}}</ref>.
* [[Maria Fein]] (1892–1965) actrice et directeur de théâtre. Le ''S.a.M.'' parent était d'origine [[juive]], mais convertie au [[catholicisme]] à un âge précoce. Elle a permis à leur fille [[Maria Becker]] (* 28 janvier 1920 à Berlin) d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 176 (Maria Becker, fils de l'acteur Theodor Becker, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Le mari de Maria Fein, {{lien|lang=fr|trad=Theodor Becker (acteur)|texte=Thodor Becker}}, a emmené avec lui sa deuxième fille de quatre ans, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa deuxième femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker.
* [[Maria Fein]] (1892–1965) actrice et directeur de théâtre. Le ''S.a.M.'' parent était d'origine [[juive]], mais convertie au [[catholicisme]] à un âge précoce. Elle a permis à leur fille [[Maria Becker]] (* {{date-|28 janvier 1920}} à Berlin) d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=176 |ps=Maria Becker, fils de l'acteur Theodor Becker, Berlin.}}. Le mari de Maria Fein, [[Theodor Becker (acteur)|Thodor Becker]], a emmené avec lui sa deuxième fille de quatre ans, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa deuxième femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker.
* [[Adolphe Ferrière]] (1879–1960) de [[Genève]]-Champel était un pédagogue suisse, auteur et fondateur de l'[[Éducation nouvelle]]. Il était sourd depuis 1921 et était l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer'', qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés<ref>{{lien|lang=de|Stiftung Schule am Meer}} (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, p. 15.</ref>.
* [[Adolphe Ferrière]] (1879–1960) de [[Genève]]-Champel était un pédagogue suisse, auteur et fondateur de l'[[Éducation nouvelle]]. Il était sourd depuis 1921 et était l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer'', qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés<ref>{{lien|langue=de|trad=Stiftung Schule am Meer}} (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, {{p.|15}}.</ref>.
* [[Hans Freyer]] (1887–1969), sociologue, historien et philosophe, président de l'association ''Freunde der Schule am Meer'' (= copains de ''Schule am Meer'') ou successeur ''Aussengemeinde'' (= communauté extérieure de ''Schule am Meer'') pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les facilitateur de ''S.a.M.''<ref>Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, p. 14.</ref>. En août 1934, après la fermeture de l'internat (fin de mars 1934), il resta à l'école pour parler à Martin Luserke avant de partir avec lui. Le 1er décembre 1934, Freyer préside l'assemblée extraordinaire de ''Aussengemeinde'' dans son domicile privé de [[Leipzig]] pour décider de sa dissolution<ref>Dirk Käsler: ''Soziologische Abenteuer: Earle Edward Eubank besucht europäische Soziologen im Sommer 1934''. Springer, Heidelberg/Berlin 2013. ISBN 978-3-531-11781-2, p. 101.</ref>{{,}}<ref>Martin Luserke: ''Zum Abschluss. An die Mitglieder unserer Außengemeinde''. En: Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist (Nordsee)'', sans numéro, novembre 1934, p. 1.</ref>.
* [[Hans Freyer]] (1887–1969), sociologue, historien et philosophe, président de l'association ''Freunde der Schule am Meer'' (= copains de ''Schule am Meer'') ou successeur ''Aussengemeinde'' (= communauté extérieure de ''Schule am Meer'') pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les facilitateur de ''S.a.M.''<ref name="Stiftung Schule am Meer 1925 p14" />. En août 1934, après la fermeture de l'internat (fin de mars 1934), il resta à l'école pour parler à Martin Luserke avant de partir avec lui. Le {{date-|1er décembre 1934}}, Freyer préside l'assemblée extraordinaire de ''Aussengemeinde'' dans son domicile privé de [[Leipzig]] pour décider de sa dissolution<ref>Dirk Käsler: ''Soziologische Abenteuer: Earle Edward Eubank besucht europäische Soziologen im Sommer 1934''. Springer, Heidelberg/Berlin 2013. {{ISBN|978-3-531-11781-2}}, {{p.|101}}.</ref>{{,}}<ref>Martin Luserke: ''Zum Abschluss. An die Mitglieder unserer Außengemeinde''. En: Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Blätter der Außengemeinde der Schule am Meer Juist (Nordsee)'', sans numéro, novembre 1934, {{p.|1}}.</ref>.
* {{lien|lang=de|Konrad Frielinghaus}} (1907–1968), ''S.a.M.'' écolier. Il a étudié les mines, l'administration des affaires et l'économie à Berlin. En 1933, il obtient son diplôme d'ingénieur des mines. Entre 1933 et 1935, il a été actif dans la clandestinité marxiste contre les nationaux-socialistes en tant que résistant de l'organisation ''[[Neu Beginnen]]''. Il a été arrêté et condamné à la prison de 1935 à 1938. Jusqu'en 1945, il a travaillé dans l'extraction de minerai et de houille, pendant la guerre, cependant, a été interrompu par une affectation de trois ans dans une unité de stage de la [[Wehrmacht]]. Après la fin de la guerre, il a travaillé comme ingénieur à la {{lien|lang=de|Gelsenkirchener Bergwerks-AG}} et a travaillé politiquement pour le [[Parti communiste d'Allemagne]] (KPD) et les syndicats. De 1948 à 1949, il a été employé au siège social d'{{lien|lang=en|IG Bergbau und Energie}}. Après cela, il a été actif en tant qu'ingénieur, scientifique et homme politique, alternativement ou parfois simultanément. Il s'installe en Algérie et y décède le 19 décembre 1968 des suites d'un accident de voiture<ref>[http://www.who-owns-the-world.org/uploads/selbstbestimmte-belegschaftskooperation.pdf ''Nachruf auf Konrad Frielinghaus''] (fichier PDF, 6,7 Megabyte). En: ''Heidelberger Blätter'', 14/16, novembre 1969 – avril 1970, Materialis-Verlag, Heidelberg, 1970, p. 5–7, à: who-owns-the-world.org</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Konrad Frielinghaus}} (1907–1968), ''S.a.M.'' écolier. Il a étudié les mines, l'administration des affaires et l'économie à Berlin. En 1933, il obtient son diplôme d'ingénieur des mines. Entre 1933 et 1935, il a été actif dans la clandestinité marxiste contre les nationaux-socialistes en tant que résistant de l'organisation ''[[Neu Beginnen]]''. Il a été arrêté et condamné à la prison de 1935 à 1938. Jusqu'en 1945, il a travaillé dans l'extraction de minerai et de houille, pendant la guerre, cependant, a été interrompu par une affectation de trois ans dans une unité de stage de la [[Wehrmacht]]. Après la fin de la guerre, il a travaillé comme ingénieur à la {{lien|langue=de|trad=Gelsenkirchener Bergwerks-AG}} et a travaillé politiquement pour le [[Parti communiste d'Allemagne]] (KPD) et les syndicats. De 1948 à 1949, il a été employé au siège social d'{{lien|langue=en|trad=IG Bergbau und Energie}}. Après cela, il a été actif en tant qu'ingénieur, scientifique et homme politique, alternativement ou parfois simultanément. Il s'installe en Algérie et y décède le {{date-|19 décembre 1968}} des suites d'un accident de voiture<ref>[http://www.who-owns-the-world.org/uploads/selbstbestimmte-belegschaftskooperation.pdf ''Nachruf auf Konrad Frielinghaus''] (fichier PDF, 6,7 Megabyte). En: ''Heidelberger Blätter'', 14/16, novembre 1969 – avril 1970, Materialis-Verlag, Heidelberg, 1970, {{p.|5–7}}, à: who-owns-the-world.org</ref>.
* [[Adolf Grimme]] (1889–1963), politicien social-démocrate, ministre prusse de science, des arts et éducation, mécène de ''S.a.M.''
* [[Adolf Grimme]] (1889–1963), politicien social-démocrate, ministre prusse de science, des arts et éducation, mécène de ''S.a.M.''
* {{lien|lang=de|Fritz Hafner}} (1877–1969), peintre et ''S.a.M.'' enseignant, S.a.M. parent<ref name="HafnerRec" />
* {{lien|langue=de|trad=Fritz Hafner}} (1877–1969), peintre et ''S.a.M.'' enseignant, S.a.M. parent{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=6 |ps=Fritz Hafner, [[Vienne (Autriche)|Vienne]].}}.
* {{lien|lang=de|Heinz Friedrich Hartig}} (1907–1969), ''S.a.M.'' professeur de français, géographie et histoire<ref>Dossiers de l'enseignant de ''Schule am Meer'', Juist, p. 41 (Heinz Friedrich Hartig, Kassel). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Heinz Friedrich Hartig}} (1907–1969), ''S.a.M.'' professeur de français, géographie et histoire{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=41 |ps=Heinz Friedrich Hartig, Kassel.}}.
* {{lien|lang=de|trad=Hans Hecht (Sprachwissenschaftler)|texte=Hans Hecht}} (1876–1946), [[linguiste]] (études d'anglais), [[Shakespeare]] expert, donné des conférences à ''S.a.M.''
* {{lien|lang=de|trad=Hans Hecht (Sprachwissenschaftler)|texte=Hans Hecht}} (1876–1946), [[linguiste]] (études d'anglais), [[Shakespeare]] expert, donné des conférences à ''S.a.M.''
* {{lien|lang=en|Alfred Hess}} (1879–1931), industriel, collectionneur d'art, mécène d'art, membre de [[parti démocrate allemand]] (DDP), 1919–1924 conseiller municipal de [[Erfurt]]<ref>Hess, Alfred, Fabrikant u. Stadtverordneter, Richard-Breslau-Str. 14, Tel. 2400. En: Einwohnerbuch der Stadt Erfurt mit Hochheim, 1921, Herausgeber Oskar Block, Verlag Gebr. Richters Verlagsanstalt, Erfurt, Dritter Teil, p. 151, colonne 3.</ref>, mécène de ''S.a.M.'', membre de curatorium de fondation ''Schule am Meer'', ''S.a.M.'' parent. Le marchand et fabricant était un collectionneur d'art bien connu et mécène qui entretenait des liens étroits avec la scène artistique [[expressionniste]] allemande des années 1920. Il a fait la promotion du Musée municipal de Erfurt de façon soutenue. Quotidiens d'Erfurt l'ont calomnié en tant qu'agent [[juif]] [[bolchevique]]<ref>Ulrike Sebert: [https://www.mdr.de/kultur/ausstellungen/erfurt-angermuseum-expressionismus-alfred-hess-100.html ''Wie der Expressionismus nach Erfurt kam – Die Kunstsammlung von Alfred Hess'']. En: Mitteldeutscher Rundfunk, 27 décembre 2021, à: mdr.de</ref>{{,}}<ref>[http://www.germanexpressionismleicester.org/leicesters-collection/the-origins-of-leicesters-expressionist-collection/the-story-of-the-hess-family/ ''The Story of the Hess family''], à: germanexpressionismleicester.org</ref>. Le livre d'or de la famille Hess, publié par Hans Hess avec le consentement de sa mère Thekla Hess dans la seconde moitié des années 1950, est considéré comme un témoignage unique de la scène artistique expressionniste dans l'[[République de Weimar|Empire allemand]] des années 1920<ref>''Dank in Farben: Aus dem Gästebuch Alfred und Thekla Hess''. Épilogue de Hans Hess. Piper Verlag, Munich 1957, {{OCLC|8525235633}}.</ref>. Par exemple, Alfred Hess était en contact avec [[Lyonel Feininger]], [[Salomo Friedlaender]] et {{lien|lang=de|Walter Kaesbach}}, qui avaient aller leurs enfants à la ''{{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) à [[Forêt de Thuringe]], tout comme Alfred Hess et sa femme, Thekla Hess, née Pauson (1884–1968). Alfred Hess était propriétaire de la deuxième plus grande usine de chaussures allemande {{lien|lang=de|M. & L. Hess}} avec plusieurs sites. À partir d'octobre 1924, Alfred Hess était membre du conseil d'administration de la fondation de ''S.a.M.'' Ses origines juives justifient en partie le rejet de ''Schule am Meer'' par les insulaires, qui en 1925 l'ont diffamé dans leur dialecte comme une « école juive ». Alfred Hess est considéré comme le facilitateur le plus important de l'internat. Il a financé son unique enfant, {{lien|lang=en|Hans Hess}}, d'aller ''Schule am Meer'' après avoir fréquenté ''[[Odenwaldschule]]'' et ''{{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre). Lorsqu'Alfred Hess mourut subitement en décembre 1931 à l'âge de 51 ans seulement, une chaîne d'événements imprévisibles commença qui eut un impact négatif sur le développement futur de l'internat.
* {{lien|langue=en|trad=Alfred Hess}} (1879–1931), industriel, collectionneur d'art, mécène d'art, membre de [[parti démocrate allemand]] (DDP), 1919–1924 conseiller municipal de [[Erfurt]]<ref>Hess, Alfred, Fabrikant u. Stadtverordneter, Richard-Breslau-Str. 14, Tel. 2400. En: Einwohnerbuch der Stadt Erfurt mit Hochheim, 1921, Herausgeber Oskar Block, Verlag Gebr. Richters Verlagsanstalt, Erfurt, Dritter Teil, {{p.|151}}, {{nobr|colonne 3}}.</ref>, mécène de ''S.a.M.'', membre de curatorium de fondation ''Schule am Meer'', ''S.a.M.'' parent. Le marchand et fabricant était un collectionneur d'art bien connu et mécène qui entretenait des liens étroits avec la scène artistique [[expressionniste]] allemande des années 1920. Il a fait la promotion du Musée municipal de Erfurt de façon soutenue. Quotidiens d'Erfurt l'ont calomnié en tant qu'agent [[juif]] [[bolchevique]]<ref>Ulrike Sebert: [https://www.mdr.de/kultur/ausstellungen/erfurt-angermuseum-expressionismus-alfred-hess-100.html ''Wie der Expressionismus nach Erfurt kam – Die Kunstsammlung von Alfred Hess'']. En: Mitteldeutscher Rundfunk, {{date-|27 décembre 2021}}, à: mdr.de</ref>{{,}}<ref>[http://www.germanexpressionismleicester.org/leicesters-collection/the-origins-of-leicesters-expressionist-collection/the-story-of-the-hess-family/ ''The Story of the Hess family''], à: germanexpressionismleicester.org</ref>. Le livre d'or de la famille Hess, publié par Hans Hess avec le consentement de sa mère Thekla Hess dans la seconde moitié des années 1950, est considéré comme un témoignage unique de la scène artistique expressionniste dans l'[[République de Weimar|Empire allemand]] des années 1920<ref>''Dank in Farben: Aus dem Gästebuch Alfred und Thekla Hess''. Épilogue de Hans Hess. Piper Verlag, Munich 1957, {{OCLC|8525235633}}.</ref>. Par exemple, Alfred Hess était en contact avec [[Lyonel Feininger]], [[Salomo Friedlaender]] et {{lien|langue=de|trad=Walter Kaesbach}}, qui avaient aller leurs enfants à la ''{{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) à [[Forêt de Thuringe]], tout comme Alfred Hess et sa femme, Thekla Hess, née Pauson (1884–1968). Alfred Hess était propriétaire de la deuxième plus grande usine de chaussures allemande {{lien|langue=de|trad=M. & L. Hess}} avec plusieurs sites. À partir d'octobre 1924, Alfred Hess était membre du conseil d'administration de la fondation de ''S.a.M.'' Ses origines juives justifient en partie le rejet de ''Schule am Meer'' par les insulaires, qui en 1925 l'ont diffamé dans leur dialecte comme une « école juive ». Alfred Hess est considéré comme le facilitateur le plus important de l'internat. Il a financé son unique enfant, {{lien|langue=en|trad=Hans Hess (museologist)|fr=Hans Hess (muséologue)|texte=Hans Hess}}, d'aller ''Schule am Meer'' après avoir fréquenté ''[[Odenwaldschule]]'' et ''{{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre). Lorsqu'Alfred Hess mourut subitement en décembre 1931 à l'âge de {{nobr|51 ans}} seulement, une chaîne d'événements imprévisibles commença qui eut un impact négatif sur le développement futur de l'internat.
* {{lien|lang=en|trad=Hans Hess (museologist)|texte=Hans Hess}} (1907–1975), ''S.a.M.'' écolier. Il a d'abord fréquenté ''[[Odenwaldschule]]'' avant de rejoindre ''{{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) dirigée par [[Martin Luserke]] en 1923. Avec Luserke, {{lien|lang=de|Paul Reiner}}, {{lien|lang=de|Rudolf Aeschlimann}}, {{lien|lang=de|Fritz Hafner}}, leurs familles et quinze autres élèves, dont {{lien|lang=de|trad=Herbert von Borch (Soziologe)|texte=Herbert von Borch}}, {{lien|lang=de|Hans Werner Skafte Rasmussen}}, {{lien|lang=de|Ove Skafte Rasmussen}} et l'ami proche de Hans Hess, Boris Smirnoff (* 23 juin 1907 à Leningrad) partie d'une sécession qui l'a conduit à [[Juist]]<ref>''Vorgeschichte der Schule am Meer''. In: Journal de bord de Schule am Meer, p. A3. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel(= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 11 (Hans Hess, fils d'industriel Alfred Hess, Erfurt). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. A partir de 1927, il étudie l'histoire de l'art à l'[[Université de Genève]] et à la [[Sorbonne]] à Paris. En 1928, il séjourne aux États-Unis pour étudier le marketing et la publicité dans l'entreprise industrielle de son père. En raison du décès prématuré de son père en 1931, il doit abandonner ses études et rejoindre la direction de ses plantes<ref>''Hess, Hans''. In: Ulrike Wendland: ''Biographisches Handbuch deutschsprachiger Kunsthistoriker im Exil – Leben und Werk der unter dem Nationalsozialismus verfolgten und vertriebenen Wissenschaftler''. Saur, München 1999, p. 294–295.</ref>{{,}}<ref>https://grahamstevenson.me.uk/2012/08/17/hess-hans/ ''Hess Hans''], 17 août 2012, à: grahamstevenson.me.uk</ref>. Ce n'est que trois décennies plus tard qu'il a pu reprendre ses études, obtenant une [[Master of Arts]] (M.A.) à [[Leeds]], dans [[Yorkshire de l'Ouest]]. Pour cela, il a écrit une dissertation sur [[George Grosz]]<ref>Hans Hess: ''George Grosz, 1893–1959''. Arts Council, London 1963, {{OCLC|2340082}}</ref>. Hans Hess a été nommé Officier de l'[[Ordre de l'Empire britannique]] par la reine [[Elizabeth II]] en tant que conservateur de la City of York Art Gallery en 1958<ref>[https://www.britishmuseum.org/collection/term/BIOG237745 ''Hans Hess''], à: britishmuseum.org</ref>{{,}}<ref>Charles Hutchinson: [https://www.yorkpress.co.uk/news/16221094.friends-celebrate-70-years-giving-art-york-150-works-no-less/ ''Friends celebrate 70 years of giving art to York, 150 works no less''], 11 mai 2018, à: yorkpress.co.uk</ref>{{,}}<ref>Jo Haywood: [https://www.greatbritishlife.co.uk/things-to-do/celebrating-70-years-of-the-york-art-gallery-6386354 ''The Friends of York Art Gallery celebrate 70 years''], 3 avril 2018, à: greatbritishlife.co.uk</ref>.
* {{lien|langue=en|trad=Hans Hess (museologist)|fr=Hans Hess (muséologue)|texte=Hans Hess}} (1907–1975), ''S.a.M.'' écolier. Il a d'abord fréquenté ''[[Odenwaldschule]]'' avant de rejoindre ''{{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) dirigée par [[Martin Luserke]] en 1923. Avec Luserke, {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}}, {{lien|langue=de|trad=Rudolf Aeschlimann}}, {{lien|langue=de|trad=Fritz Hafner}}, leurs familles et quinze autres élèves, dont {{lien|lang=de|trad=Herbert von Borch (Soziologe)|texte=Herbert von Borch}}, {{lien|langue=de|trad=Hans Werner Skafte Rasmussen}}, {{lien|langue=de|trad=Ove Skafte Rasmussen}} et l'ami proche de Hans Hess, Boris Smirnoff (* {{date-|23 juin 1907}} à Leningrad) partie d'une sécession qui l'a conduit à [[Juist]]<ref>''Vorgeschichte der Schule am Meer''. In: Journal de bord de Schule am Meer, p. A3. En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek Kiel(= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=11 |ps=Hans Hess, fils d'industriel Alfred Hess, Erfurt.}}. À partir de 1927, il étudie l'histoire de l'art à l'[[Université de Genève]] et à la [[Sorbonne]] à Paris. En 1928, il séjourne aux États-Unis pour étudier le marketing et la publicité dans l'entreprise industrielle de son père. En raison du décès prématuré de son père en 1931, il doit abandonner ses études et rejoindre la direction de ses plantes<ref>''Hess, Hans''. In: Ulrike Wendland: ''Biographisches Handbuch deutschsprachiger Kunsthistoriker im Exil – Leben und Werk der unter dem Nationalsozialismus verfolgten und vertriebenen Wissenschaftler''. Saur, München 1999, {{p.|294–295}}.</ref>{{,}}<ref>https://grahamstevenson.me.uk/2012/08/17/hess-hans/ ''Hess Hans''], {{date-|17 août 2012}}, à: grahamstevenson.me.uk</ref>. Ce n'est que trois décennies plus tard qu'il a pu reprendre ses études, obtenant une [[Master of Arts]] (M.A.) à [[Leeds]], dans [[Yorkshire de l'Ouest]]. Pour cela, il a écrit une dissertation sur [[George Grosz]]<ref>Hans Hess: ''George Grosz, 1893–1959''. Arts Council, London 1963, {{OCLC|2340082}}</ref>. Hans Hess a été nommé Officier de l'[[Ordre de l'Empire britannique]] par la reine [[Elizabeth II]] en tant que conservateur de la City of York Art Gallery en 1958<ref>[https://www.britishmuseum.org/collection/term/BIOG237745 ''Hans Hess''], à: britishmuseum.org</ref>{{,}}<ref>Charles Hutchinson: [https://www.yorkpress.co.uk/news/16221094.friends-celebrate-70-years-giving-art-york-150-works-no-less/ ''Friends celebrate 70 years of giving art to York, 150 works no less''], {{date-|11 mai 2018}}, à: yorkpress.co.uk</ref>{{,}}<ref>Jo Haywood: [https://www.greatbritishlife.co.uk/things-to-do/celebrating-70-years-of-the-york-art-gallery-6386354 ''The Friends of York Art Gallery celebrate 70 years''], {{date-|3 avril 2018}}, à: greatbritishlife.co.uk</ref>.
* [[Else Jaffé]] (1874–1973), née Freiin von Richthofen, scientiste social, membre de curatorium de fondation ''Schule am Meer''. Vers 1913, Paul Reiner agit comme précepteur des quatre enfants de Jaffé à [[Wolfratshausen]]. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Wolfratshausen était l'une des adresses du domicile de Paul Reiner.
* [[Else Jaffé]] (1874–1973), née Freiin von Richthofen, scientiste social, membre de curatorium de fondation ''Schule am Meer''. Vers 1913, Paul Reiner agit comme précepteur des quatre enfants de Jaffé à [[Wolfratshausen]]. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Wolfratshausen était l'une des adresses du domicile de Paul Reiner.
* {{lien|lang=de|Walter Jockisch}} (1907–1970), professeur d'allemand, très impliqué dans le théatre de l'internat. Le compositeur allemand [[Hans Werner Henze]] l'a décrit comme un « professeur [[anthroposophique]] maigre et un homme de théâtre »<ref>Hans Werner Henze: ''Reiselieder mit böhmischen Quinten – Autobiographische Mitteilungen 1926–1995''. S. Fischer Verlag, Frankfurt am Main 2015. ISBN 978-3-596-31053-1, p. 113.</ref>. À partir de 1930, Jockisch se lie d'amitié avec son élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999), qu'il soutient également lors de ses études ultérieures. À partir de 1935, Jockisch travaille comme metteur en scène, dramaturge, metteur en scène, conseiller artistique, metteur en scène et directeur artistique à [[Francfort-sur-le-Main]], [[Göttingen]], [[Essen]], [[Darmstadt]], [[Kiel]], [[Hanovre]], [[Oberhausen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie)|Oberhausen]], [[Heidelberg]], [[Bonn]] et en Suisse à [[Lucerne]] et enfin à [[Münster]]<ref>Thomas Blubacher: ''Walter Jockisch''. In: Andreas Kotte (Ed.): ''Theaterlexikon der Schweiz'', Bd. 2. Chronos Verlag Zürich 2005. ISBN 978-3-0340-0715-3, p. 932</ref>. À partir de 1947, Jockisch vivait avec son amie d'enfance [[Grete Weil]], née Dispeker, qui était revenue de l'émigration néerlandaise et qui avait été mariée à son ami {{lien|lang=de|Edgar Weil}} (1908–1941), qui avait été assassiné dans le [[Camp de concentration de Mauthausen]] en 1941. En 1960, tous deux mariés<ref>Grete Weil: ''Leb ich denn, wenn andere leben'' (Autobiographie). Nagel + Kimche, Zürich u. a. 1998. ISBN 3-596-14342-X, p. 236–238, 241–244.</ref>{{,}}<ref>Waldemar Fromm, Wolfram Göbel, Gabriele Förg, Kristina Kargl, Elisabeth Tworek: ''Freunde der Monacensia e. V. – Jahrbuch 2009''. Allitera Verlag, München 2009. ISBN 978-3-86906-038-5, p. 101.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Walter Jockisch}} (1907–1970), professeur d'allemand, très impliqué dans le théâtre de l'internat. Le compositeur allemand [[Hans Werner Henze]] l'a décrit comme un « professeur [[anthroposophique]] maigre et un homme de théâtre »<ref>Hans Werner Henze: ''Reiselieder mit böhmischen Quinten – Autobiographische Mitteilungen 1926–1995''. S. Fischer Verlag, Frankfurt am Main 2015. {{ISBN|978-3-596-31053-1}}, {{p.|113}}.</ref>. À partir de 1930, Jockisch se lie d'amitié avec son élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999), qu'il soutient également lors de ses études ultérieures. À partir de 1935, Jockisch travaille comme metteur en scène, dramaturge, metteur en scène, conseiller artistique, metteur en scène et directeur artistique à [[Francfort-sur-le-Main]], [[Göttingen]], [[Essen]], [[Darmstadt]], [[Kiel]], [[Hanovre]], [[Oberhausen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie)|Oberhausen]], [[Heidelberg]], [[Bonn]] et en Suisse à [[Lucerne]] et enfin à [[Münster]]<ref>Thomas Blubacher: ''Walter Jockisch''. In: Andreas Kotte (Ed.): ''Theaterlexikon der Schweiz'', Bd. 2. Chronos Verlag Zürich 2005. {{ISBN|978-3-0340-0715-3}}, {{p.|932}}</ref>. À partir de 1947, Jockisch vivait avec son amie d'enfance [[Grete Weil]], née Dispeker, qui était revenue de l'émigration néerlandaise et qui avait été mariée à son ami {{lien|langue=de|trad=Edgar Weil}} (1908–1941), qui avait été assassiné dans le [[Camp de concentration de Mauthausen]] en 1941. En 1960, tous deux mariés<ref>Grete Weil: ''Leb ich denn, wenn andere leben'' (Autobiographie). Nagel + Kimche, Zürich u. a. 1998. {{ISBN|3-596-14342-X}}, {{p.|236–238}}, 241–244.</ref>{{,}}<ref>Waldemar Fromm, Wolfram Göbel, Gabriele Förg, Kristina Kargl, Elisabeth Tworek: ''Freunde der Monacensia e. V. – Jahrbuch 2009''. Allitera Verlag, München 2009. {{ISBN|978-3-86906-038-5}}, {{p.|101}}.</ref>.
* {{lien|lang=de|Walter Kaesbach}} (1879–1961), historien de l'art, dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]] et un important mécène de l'art de l'[[expressionnisme]]. Il était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et un ''S.a.M.'' parent. Il a permis à son fils Walter (* né 8 juillet 1917 à [[Hambourg]]) d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 47 (Walter Kaesbach, fils de Walter Kaesbach, dirécteur de l'académie, Düsseldorf). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Walter Kaesbach}} (1879–1961), historien de l'art, dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]] et un important mécène de l'art de l'[[expressionnisme]]. Il était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et un ''S.a.M.'' parent. Il a permis à son fils Walter (* né {{date-|8 juillet 1917}} à [[Hambourg]]) d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=47 |ps=Walter Kaesbach, fils de Walter Kaesbach, dirécteur de l'académie, Düsseldorf.}}.
* {{lien|lang=de|Hubert H. Kelter}} (1909–1999), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929) qu'il a étudié l'économie à [[Kiel]]<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 62 (Hubert Kelter, fils de l'industriel Gerhard Kelter, Hamburg). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Il a commencé sa formation à {{lien|lang=en|Kiel Institut für Weltwirtschaft}} (= l'Institut d'économie mondiale de Kiel), a étudié à l'Université de [[Bonn]] chez [[Arthur Spiethoff]] et à l'Université de [[Fribourg-en-Brisgau]] chez [[Walter Eucken]]. 1949 Kelter et camérades de ''S.a.M.'' fonde la ''Martin-Luserke-Gesellschaft'' (= Société Martin Luserke) dont Kelter était président, pour encourager la réédition des livres de l'auteur démuni<ref>Peter Lambrecht: ''Luserke-Gedenken''. In: ''Mitteilungsheft Nr. 83 (1993) der Vereinigung ehemaliger Schüler und der Lehrer der Meldorfer Gelehrtenschule / Traditionsgemeinschaft Greifenberger Gymnasiasten'', Meldorf, en hiver 1993, p. 9</ref>. Hubert Kelter, économiste diplômé, a travaillé comme [[syndic]] à la {{lien|lang=de|trad=Handelskammer Hamburg|texte=Chambre de commerce}} de Hambourg, comme directeur de la {{lien|lang=de|trad=Commerzbibliothek|texte=Bibliothèque du commerce}} à Hambourg, comme éditeur et auteur<ref>[https://d-nb.info/gnd/1155123646 ''Kelter, Hubert'']. En: Deutsche Nationalbibliothek, à: d-nb.info</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Hubert H. Kelter}} (1909–1999), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929) qu'il a étudié l'économie à [[Kiel]]{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=62 |ps=Hubert Kelter, fils de l'industriel Gerhard Kelter, Hamburg.}}. Il a commencé sa formation à {{lien|langue=de|trad=Kiel Institut für Weltwirtschaft}} (= l'Institut d'économie mondiale de Kiel), a étudié à l'Université de [[Bonn]] chez [[Arthur Spiethoff]] et à l'Université de [[Fribourg-en-Brisgau]] chez [[Walter Eucken]]. 1949 Kelter et camérades de ''S.a.M.'' fonde la ''Martin-Luserke-Gesellschaft'' (= Société Martin Luserke) dont Kelter était président, pour encourager la réédition des livres de l'auteur démuni<ref>Peter Lambrecht: ''Luserke-Gedenken''. In: ''Mitteilungsheft Nr. 83 (1993) der Vereinigung ehemaliger Schüler und der Lehrer der Meldorfer Gelehrtenschule / Traditionsgemeinschaft Greifenberger Gymnasiasten'', Meldorf, en hiver 1993, {{p.|9}}</ref>. Hubert Kelter, économiste diplômé, a travaillé comme [[syndic]] à la {{lien|lang=de|trad=Handelskammer Hamburg|texte=Chambre de commerce}} de Hambourg, comme directeur de la {{lien|lang=de|trad=Commerzbibliothek|texte=Bibliothèque du commerce}} à Hambourg, comme éditeur et auteur<ref>[https://d-nb.info/gnd/1155123646 ''Kelter, Hubert'']. En: Deutsche Nationalbibliothek, à: d-nb.info</ref>.
[[Fichier:Walter georg kuehne + friedrich koenekamp + walter jockisch schule am meer juist.png|vignette|{{lien|lang=en|Walter Georg Kühne}}, {{lien|lang=de|Fritz Könekamp}} et {{lien|lang=de|Walter Jockisch}}, 1930.]]
[[Fichier:Walter georg kuehne + friedrich koenekamp + walter jockisch schule am meer juist.png|vignette|{{lien|langue=en|trad=Walter Georg Kühne}}, {{lien|langue=de|trad=Fritz Könekamp}} et {{lien|langue=de|trad=Walter Jockisch}}, 1930.]]
* {{lien|lang=de|Fritz Könekamp}} (1897–1977), ''S.a.M.'' professeur de mathématiques, socialiste.
* {{lien|langue=de|trad=Fritz Könekamp}} (1897–1977), ''S.a.M.'' professeur de mathématiques, socialiste.
* [[Adolf Köster]] (1883–1930), politicien [[social-démocrate]], tour a tour Ministre allemand de l'Extérieur et Ministre allemand de l'Intérieur pendant la [[République de Weimar]], ambassadeur, publiciste et ''S.a.M.'' parent. Il a permis à ses fils Hans Henning (né 18 mai 1913 à [[Gauting]] près de [[Munich]])<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 91 (Hans Henning Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Riga]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, Jens Uwe (né 17 mars 1915 à Blankenese près de [[Hambourg]]) et Peter (né 25 octobre 1922 à [[Berlin]]) d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 92 (Jens Uwe Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Riga]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 210 (Peter Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Belgrade]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* [[Adolf Köster]] (1883–1930), politicien [[social-démocrate]], tour a tour Ministre allemand de l'Extérieur et Ministre allemand de l'Intérieur pendant la [[République de Weimar]], ambassadeur, publiciste et ''S.a.M.'' parent. Il a permis à ses fils Hans Henning (né {{date-|18 mai 1913}} à [[Gauting]] près de [[Munich]]){{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=91 |ps=Hans Henning Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Riga]].}}, Jens Uwe (né {{date-|17 mars 1915}} à Blankenese près de [[Hambourg]]) et Peter (né {{date-|25 octobre 1922}} à [[Berlin]]) d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=92 |ps=Jens Uwe Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Riga]].}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=210 |ps=Peter Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, [[Belgrade]].}}.
[[Fichier:Beate koestlin schule am meer juist pfahljochstrecke faehranleger.png|vignette|[[Beate Köstlin]] au sud de l'île [[Juist]] dans la [[mer des Wadden]] en équilibre sur un rail de la chemin de fer de l'île, env. 1933]]
[[Fichier:Beate koestlin schule am meer juist pfahljochstrecke faehranleger.png|vignette|[[Beate Köstlin]] au sud de l'île [[Juist]] dans la [[mer des Wadden]] en équilibre sur un rail de la chemin de fer de l'île, env. 1933]]
* [[Beate Köstlin]] (1919–2001), ''S.a.M.'' écolière de [[Prusse-Orientale]]<ref name="DosÉlèves221">Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 221 (Beate Dorothea Köstlin, fille de Otto Köstlin (1871–1945), propriétaire d'un domaine et de docteur {{lien|lang=de|Margarete Köstlin-Räntsch}} (1880–1945) à {{lien|lang=de|trad=Malinowka (Kaliningrad, Selenogradsk)|texte=Wargenau}} près de [[Zelenogradsk|Cranz]], [[Prusse-Orientale]]). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>, connue internationalement sous le nom de Beate Uhse. En tant qu'enfant, elle a sauté du toit de manoir de leur père Otto Köstlin (1871–1945) pour imiter le vol et s'est cassé les os. 1932 à 1934 elle a été confronté aux avions qui atterrissaient sur la plage au nord de ''S.a.M.'' Elle a eu sa première occasion de voler le long dans l'un des champs de chaume de ses parents lorsque deux jeunes hommes y ont atterri et l'ont suppliée de voler le long à plusieurs reprises avec eux<ref>Beate Uhse: ''Mit Lust und Liebe – Mein Leben''. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. ISBN 3-550-06429-2, p. 62–63.</ref>. Dans son autobiographie, elle décrit à quel point elle aimait beaucoup le ''S.a.M.'' Le principal de l'internat, [[Martin Luserke]], leur "professeur préféré", était "un homme fantastique", "généreux et plein d'esprit" et "compréhensif"<ref name="Uhse53">Beate Uhse: ''Mit Lust und Liebe – Mein Leben''. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. ISBN 3-550-06429-2, p. 53–55.</ref>. Elle a navigué plusieurs fois à bord du navire poète ''{{lien|lang=en|Krake ZK 14}}'' de Luserke, qui a été acquis en 1934.
* [[Beate Köstlin]] (1919–2001), ''S.a.M.'' écolière de [[Prusse-Orientale]]<ref name="DosÉlèves221">{{Harvsp|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=221}}. Beate Dorothea Köstlin, fille de Otto Köstlin (1871–1945), propriétaire d'un domaine et de docteur {{lien|langue=de|trad=Margarete Köstlin-Räntsch}} (1880–1945) à {{lien|lang=de|trad=Malinowka (Kaliningrad, Selenogradsk)|texte=Wargenau}} près de [[Zelenogradsk|Cranz]], [[Prusse-Orientale]].</ref>, connue internationalement sous le nom de Beate Uhse. En tant qu'enfant, elle a sauté du toit de manoir de leur père Otto Köstlin (1871–1945) pour imiter le vol et s'est cassé les os. 1932 à 1934 elle a été confronté aux avions qui atterrissaient sur la plage au nord de ''S.a.M.'' Elle a eu sa première occasion de voler le long dans l'un des champs de chaume de ses parents lorsque deux jeunes hommes y ont atterri et l'ont suppliée de voler le long à plusieurs reprises avec eux<ref>Beate Uhse: ''Mit Lust und Liebe – Mein Leben''. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. {{ISBN|3-550-06429-2}}, {{p.|62–63}}.</ref>. Dans son autobiographie, elle décrit à quel point elle aimait beaucoup le ''S.a.M.'' Le principal de l'internat, [[Martin Luserke]], leur "professeur préféré", était "un homme fantastique", "généreux et plein d'esprit" et "compréhensif"<ref name="Uhse53">Beate Uhse: ''Mit Lust und Liebe – Mein Leben''. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. {{ISBN|3-550-06429-2}}, {{p.|53–55}}.</ref>. Elle a navigué plusieurs fois à bord du navire poète ''{{lien|langue=en|trad=Krake ZK 14}}'' de Luserke, qui a été acquis en 1934.
* {{lien|lang=de|Margarete Köstlin-Räntsch}} (1880–1945), l'une des premières femmes médecins agréés en l'[[Empire allemand]] et ''S.a.M.'' parent. Avec leur mari Otto Köstlin (1871–1945), originaire du [[Wurtemberg]], elle cherchait spécifiquement un internat progressif avec une éducation libérale et un large éventail d'activités sportives et musicales afin de permettre à leur plus jeune fille d'acquérir une meilleure l'éducation et d'interagir avec des personnes partageant les mêmes idées<ref name="Uhse53" />. Elle a permis à leur fille [[Beate Köstlin]] d'aller ''Schule am Meer''<ref name="DosÉlèves221" />. Margarete Köstlin-Räntsch a été assassinée avec leur mari Otto Köstlin sur le domaine {{lien|lang=de|trad=Malinowka (Kaliningrad, Selenogradsk)|texte=Wargenau}} près de [[Zelenogradsk|Cranz]] de Prusse-Orientale en 1945 par l'avancée des troupes [[soviétiques]]<ref>[https://www.kulturzentrum-ostpreussen.de/kalenderblatt_detail.php?id=32 ''Beate Uhse-Köstlin - 95. Geburtstag''], à: kulturzentrum-ostpreussen.de</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Margarete Köstlin-Räntsch}} (1880–1945), l'une des premières femmes médecins agréés en l'[[Empire allemand]] et ''S.a.M.'' parent. Avec leur mari Otto Köstlin (1871–1945), originaire du [[Wurtemberg]], elle cherchait spécifiquement un internat progressif avec une éducation libérale et un large éventail d'activités sportives et musicales afin de permettre à leur plus jeune fille d'acquérir une meilleure l'éducation et d'interagir avec des personnes partageant les mêmes idées<ref name="Uhse53" />. Elle a permis à leur fille [[Beate Köstlin]] d'aller ''Schule am Meer''<ref name="DosÉlèves221" />. Margarete Köstlin-Räntsch a été assassinée avec leur mari Otto Köstlin sur le domaine {{lien|lang=de|trad=Malinowka (Kaliningrad, Selenogradsk)|texte=Wargenau}} près de [[Zelenogradsk|Cranz]] de Prusse-Orientale en 1945 par l'avancée des troupes [[soviétiques]]<ref>[https://www.kulturzentrum-ostpreussen.de/kalenderblatt_detail.php?id=32 ''Beate Uhse-Köstlin - 95. Geburtstag''], à: kulturzentrum-ostpreussen.de</ref>.
[[Fichier:Juist Graduates Schule am Meer 1930.png|vignette|Les bacheliers de la promotion 1930: À partir de la gauche: Felix Henn (né le 10 mars 1910 à Francfort-sur-le-Main), [[: de:Walter Georg Kühne|Walter Georg Kühne]] (né le 26 février 1911 à Berlin; † 16 mars 1991), Hild Wehnert (née le 26 mars 1911 à [[Wrocław|Breslau]]), [[: de:Gerhard Bry|Gerhard Bry]] (né le 29 juin 1911 à Berlin; † 17 août 1996 à West Orange, New Jersey, États-Unis) et Hans-Ulrich Arnold (né le 24 juin 1908 à Kiel), dans les escaliers devant le bâtiment principal ''Diesseits'' (= vie ici-bas), arrière droit (est) son prolongement (tout en un: salle à manger = salle de répétition = salle de spectacle pour le chorale de l'internat = salle de l'orchestre = salle pour petits ensembles et salle pour le jeu de théâtre).]]
[[Fichier:Juist Graduates Schule am Meer 1930.png|vignette|Les bacheliers de la promotion 1930: À partir de la gauche: Felix Henn (né le 10 mars 1910 à Francfort-sur-le-Main), [[: de:Walter Georg Kühne|Walter Georg Kühne]] (né le {{date-|26 février 1911}} à Berlin; † {{date-|16 mars 1991}}), Hild Wehnert (née le {{date-|26 mars 1911}} à [[Wrocław|Breslau]]), [[: de:Gerhard Bry|Gerhard Bry]] (né le {{date-|29 juin 1911}} à Berlin; † {{date-|17 août 1996}} à West Orange, New Jersey, États-Unis) et Hans-Ulrich Arnold (né le {{date-|24 juin 1908}} à Kiel), dans les escaliers devant le bâtiment principal ''Diesseits'' (= vie ici-bas), arrière droit (est) son prolongement (tout en un: salle à manger = salle de répétition = salle de spectacle pour le chorale de l'internat = salle de l'orchestre = salle pour petits ensembles et salle pour le jeu de théâtre).]]
* {{lien|lang=de|Hedda Korsch}} (1890–1982), cofondatrice de la parti communiste allemand (KPD), professeur, temporairement enseigner à ''S.a.M.'' Elle encouragé {{lien|lang=de|Paul Reiner}} pendant la [[Révolution allemande de 1918-1919]], devait s'engager politiquement dans le sens du [[Jugendbewegung]]<ref>Prof. Dr. {{lien|lang=de|Ulrich Linse}}: ''Die Entschiedene Jugend 1919–1921. Deutschlands erste revolutionäre Schüler- und Studentenbewegung'' (= ''Quellen und Beiträge zur Geschichte der Jugendbewegung'', Band 23). dipa, Frankfurt am Main 1981, ISBN 3-7638-0223-1</ref>{{,}}<ref>Reinhard Preuß: ''Verlorene Söhne des Bürgertums. Linke Strömungen in der deutschen Jugendbewegung 1913–1919''. Verlag Wissenschaft und Politik, Köln 1991, ISBN 3-8046-8774-1.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|lang=de|Barbara Stambolis}}: Jugendbewegt geprägt. Essays zu autobiographischen Texten von [[Werner Heisenberg]], [[Robert Jungk]] und vielen anderen. Vandenhoeck & Ruprecht 2013, ISBN 978-3-8470-0004-4, p. 767.</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Hedda Korsch}} (1890–1982), cofondatrice de la parti communiste allemand (KPD), professeur, temporairement enseigner à ''S.a.M.'' Elle encouragé {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}} pendant la [[Révolution allemande de 1918-1919]], devait s'engager politiquement dans le sens du [[Jugendbewegung]]<ref>Prof. Dr. {{lien|langue=de|trad=Ulrich Linse}}: ''Die Entschiedene Jugend 1919–1921. Deutschlands erste revolutionäre Schüler- und Studentenbewegung'' (= ''Quellen und Beiträge zur Geschichte der Jugendbewegung'', Band 23). dipa, Frankfurt am Main 1981, {{ISBN|3-7638-0223-1}}</ref>{{,}}<ref>Reinhard Preuß: ''Verlorene Söhne des Bürgertums. Linke Strömungen in der deutschen Jugendbewegung 1913–1919''. Verlag Wissenschaft und Politik, Köln 1991, {{ISBN|3-8046-8774-1}}.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. {{lien|langue=de|trad=Barbara Stambolis}}: Jugendbewegt geprägt. Essays zu autobiographischen Texten von [[Werner Heisenberg]], [[Robert Jungk]] und vielen anderen. Vandenhoeck & Ruprecht 2013, {{ISBN|978-3-8470-0004-4}}, {{p.|767}}.</ref>.
* {{lien|lang=en|Walter Georg Kühne}} (1911–1991), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1930)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 16 (Walter Georg Kühne, fils de peintre Wilhelm Kühne, Jamlitz). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=en|trad=Walter Georg Kühne}} (1911–1991), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1930){{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=16 |ps=Walter Georg Kühne, fils de peintre Wilhelm Kühne, Jamlitz.}}
* {{lien|lang=de|Felicitas Kukuck}} (1914–2001), née Cohnheim – renommé en Kestner, ''S.a.M.'' écolière<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 232 (Anna Maria Dora Felicitas Kestner, fille de Otto Kestner, professeur d'université). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Felicitas Kukuck}} (1914–2001), née Cohnheim – renommé en Kestner, ''S.a.M.'' écolière{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=232 |ps=Anna Maria Dora Felicitas Kestner, fille de Otto Kestner, professeur d'université.}}
* [[Ernst Kurth]] (1886–1946), musicologue suisse
* [[Ernst Kurth]] (1886–1946), musicologue suisse
* {{lien|lang=de|Paula Ludwig}} (1900–1974), poètesse autrichienne-allemande, ''S.a.M.'' parent<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 59 (Karl Siegfried Ludwig, legal guardian: Paula Ludwig, écrivain, Berlin). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Paula Ludwig}} (1900–1974), poètesse autrichienne-allemande, ''S.a.M.'' parent{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=59 |ps=Karl Siegfried Ludwig, legal guardian: Paula Ludwig, écrivain, Berlin.}}
[[Fichier:Jollenkreuzer schule am meer juist wattenmeer schiffsanleger.png|vignette|{{lien|lang=de|trad=Jollenkreuzer|texte=Croiseur dériveur}} de ''S.a.M.'' dans la [[Mer des Wadden]], en arrière-plan le {{lien|lang=de|trad=Pfahljochstrecke|texte=tracé surélevé des voies ferrées}} de l'île. L'élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999) vêtu d'un pull de couleur claire, le principal d'internat [[Martin Luserke]] (1880–1968) debout a la [[Barre (bateau)|barre]], env. 1927.]]
[[Fichier:Jollenkreuzer schule am meer juist wattenmeer schiffsanleger.png|vignette|{{lien|lang=de|trad=Jollenkreuzer|texte=Croiseur dériveur}} de ''S.a.M.'' dans la [[Mer des Wadden]], en arrière-plan le {{lien|lang=de|trad=Pfahljochstrecke|texte=tracé surélevé des voies ferrées}} de l'île. L'élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999) vêtu d'un pull de couleur claire, le principal d'internat [[Martin Luserke]] (1880–1968) debout a la [[Barre (bateau)|barre]], env. 1927.]]
* [[Martin Luserke]] (1880–1968), ladit ''Lu'' (dire: comme lou), éducateur progressif, principal aux multiples talents de {{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}} (= communauté scolaire libre), Thuringe (mandats 1910–1914, 1917–1919, 1920–1925) et plus tard de ''Schule am Meer'' Juist (mandat mai 1925 – septembre 1934), professeur de la mathématique, allemand et religion, conteur, écrivain, griot, créateur de théâtre, ''S.a.M.'' parent<ref name="LuserkeRec" />.
* [[Martin Luserke]] (1880–1968), ladit ''Lu'' (dire: comme lou), éducateur progressif, principal aux multiples talents de {{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}} (= communauté scolaire libre), Thuringe (mandats 1910–1914, 1917–1919, 1920–1925) et plus tard de ''Schule am Meer'' Juist (mandat mai 1925 – septembre 1934), professeur de la mathématique, allemand et religion, conteur, écrivain, griot, créateur de théâtre, ''S.a.M.'' parent{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=1 |ps=Martin Otto Rudolf Luserke, Berlin.}}.
* {{lien|lang=en|Heinrich Meyer}} (1904–1977), ''S.a.M.'' professeur<ref>Dossiers de l'enseignant de ''Schule am Meer'', Juist, p. 26 (Dr. phil. Heinrich Karl Ernst Martin Meyer, Nuremberg). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=en|trad=Heinrich Meyer}} (1904–1977), ''S.a.M.'' professeur{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=26 |ps=Dr. phil. Heinrich Karl Ernst Martin Meyer, Nuremberg.}}.
* Les peintres expressionnistes [[Heinrich Nauen]] (1880–1940) et sa épouse {{lien|lang=de|Marie von Malachowski-Nauen}} (1880–1943) ils sentaient le ''S.a.M.'' comme établissement d'enseignement approprié pour leur fille Nora (* 1908) et leur fils Joachim (* 1916). Il est possible que les Nauen ait été mis au courant du ''Schule am Meer'' par leur ami et facilitateur {{lien|lang=de|Walter Kaesbach}}, le dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]], parce qu'il était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et un ''S.a.M.'' parent.
* Les peintres expressionnistes [[Heinrich Nauen]] (1880–1940) et sa épouse {{lien|langue=de|trad=Marie von Malachowski-Nauen}} (1880–1943) ils sentaient le ''S.a.M.'' comme établissement d'enseignement approprié pour leur fille Nora (* 1908) et leur fils Joachim (* 1916). Il est possible que les Nauen ait été mis au courant du ''Schule am Meer'' par leur ami et facilitateur {{lien|langue=de|trad=Walter Kaesbach}}, le dirécteur de l'[[Académie des beaux-arts de Düsseldorf]], parce qu'il était l'un des délégués syndicaux de la ''Schule am Meer'' et un ''S.a.M.'' parent.
* {{lien|lang=de|Rolf Pappiér}} (1914–1998), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1933), mémoire avec distinction<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 163 (Friedrich Rolf Pappiér, fils de marchand Gustav Pappiér, Bremen). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Rolf Pappiér}} (1914–1998), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1933), mémoire avec distinction{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=163 |ps=Friedrich Rolf Pappiér, fils de marchand Gustav Pappiér, Bremen.}}
* [[Robert Wichard Pohl]] (1884–1976), physicien, mécène de ''S.a.M.''
* [[Robert Wichard Pohl]] (1884–1976), physicien, mécène de ''S.a.M.''
* {{lien|lang=de|Arne Skafte Rasmussen}} (1912–1994), ''S.a.M.'' écolier<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 12 (Arne Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Arne Skafte Rasmussen}} (1912–1994), ''S.a.M.'' écolier{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=12 |ps=Arne Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}
* {{lien|lang=de|Hans Werner Skafte Rasmussen}} (1906–1945), ''S.a.M.'' écolier<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 1 (Hans Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Hans Werner Skafte Rasmussen}} (1906–1945), ''S.a.M.'' écolier{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=1 |ps=Hans Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}
* [[Jørgen Skafte Rasmussen]] (1878–1964), ingénieur danois, industriel ([[DKW]], [[Auto Union]] etc.) et ''S.a.M.'' parent<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 1 (Hans Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 2 (Ove Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>{{,}}<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 12 (Arne Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* [[Jørgen Skafte Rasmussen]] (1878–1964), ingénieur danois, industriel ([[DKW]], [[Auto Union]] etc.) et ''S.a.M.'' parent{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=1 |ps=Hans Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=2 |ps=Ove Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}{{,}}{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=12 |ps=Arne Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}
* {{lien|lang=de|Ove Skafte Rasmussen}} (1909–1995), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 2 (Ove Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>
* {{lien|langue=de|trad=Ove Skafte Rasmussen}} (1909–1995), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929){{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=2 |ps=Ove Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.}}
* {{lien|lang=de|Paul Reiner}} (1886–1932), docteur ès sciences, ''S.a.M.'' professeur de chimie et physique, directeur adjoint, communiste, ''S.a.M.'' parent. Paul Reiner est issu du [[Jugendbewegung]]. Dans sa jeunesse, il a admiré [[Gustav Wyneken]] et tout au long de sa vie [[Stefan George]], avec qui il a été en contact de temps à autre. Pendant ses études, il a travaillé comme assistant de l'économiste politique et sociologue [[Alfred Weber]]<ref>Paul Reiner: ''Meine Aufenthaltsorte'' (= mes allées et venues), liste manuscrite de 1896 à 1918, inédit, succession de Dr. Paul Reiner; cité de: fac-similé du document original de deux pages provenant d'archive privées de Renate Samelson, née Reiner, Michigan, USA.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. Peter Dudek: ''„Versuchsacker für eine neue Jugend“. Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009, ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 82–83.</ref>{{,}}<ref>Justus H. Ulbricht: ''George-Splitter in zerrissener Zeit''. In: Wolfgang Braungart (Hrsg.): ''Stefan George und die Jugendbewegung''. Springer-Verlag, Berlin 2018. ISBN 978-3-476-04574-4, p. 87.</ref>. Il a obtenu son doctorat en chimie de l'[[Université de Heidelberg]] en 1912. En 1913, il travaille à l'[[Odenwaldschule]] et comme précepteur privé pour les quatre enfants d'[[Else Jaffé]] et d'[[Edgar Jaffé]] à [[Wolfratshausen]]<ref>Max Weber, Dirk Kaesler (Einführung): ''Leidenschaft und Augenmass: Max Webers Stichwortmanuskript zu »Politik als Beruf«'' (réimpression de 1919 en écriture gothique), Ramsen-Verlag Heribert Tenschert / Antiquariat Bibermühle, Ramsen 2008, p. 5, {{OCLC|10133416902008}}.</ref>{{,}}<ref>Claus Victor Bock: ''Besuch im Elfenbeinturm: Reden, Dokumente, Aufsätze''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1990. ISBN 3-88479-430-2, p. 165–167.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. Peter Dudek: ''„Versuchsacker für eine neue Jugend“. Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009, ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 82–83.</ref>. En tant que soldat et plus récemment en tant que lieutenant, il a été décoré trois fois<ref>[[Ordre du Mérite militaire (Bavière)]]: Certificat de décernement royale pour Paul Reiner, délivré de 22 août 1916 à Munich, estampillé et signer par le grand chancellier d'ordre {{lien|lang=en|trad=Otto Kreß von Kressenstein|texte=Freiherr von Kreß}}. – cité de: fac-similé de document originale de succession de docteur Paul Reiner, Suisse.</ref>{{,}}<ref>[[Croix de fer]] de 2e classe: Kriegsstammrolle No. 13935, n° 280, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv</ref>{{,}}<ref>[[Croix de fer]] de 1re classe: Kriegsstammrolle No. 13935, n° 280, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv.</ref>. Au lendemain de la [[Révolution allemande de 1918-1919]], Paul Reiner, [[Martin Luserke]], [[Karl August Wittfogel]], [[Karl Korsch]] et {{lien|lang=de|Hedda Korsch}} était destiné à enseigner dans une [[Communisme de conseils|école de conseils]] pour la [[classe ouvrière]] à [[Iéna]], Thuringe<ref>''Neue Zeitung'' (Iéna), 2ème ancien, No. 177, 13 août 1920, encart de journal, p. 1.</ref>. Les enseignants et les élèves devaient appartenir à un parti [[Socialisme|socialiste]] ou [[communiste]]. En 1923 Paul Reiner a travaillé comme assistant du ministre de la Justice, le [[marxiste-léniniste]] [[Karl Korsch]], dans le gouvernement d'État de [[Thuringe]], qui avait été formé par une coalition de socialistes et de communistes. À partir de 1919, il était professeur à ''{{lien|lang=de|Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) près de Saalfeld en [[Forêt de Thuringe]]<ref>Dossiers de l'enseignant de ''Freie Schulgemeinde Wickersdorf''. En: {{lien|lang=de|Archiv der deutschen Jugendbewegung}}, [[Château de Ludwigstein]], [[Witzenhausen]], Hesse.</ref>. Il a tenu un séminaire politique d'État hebdomadaire<ref>Claus Victor Bock, Lothar Helbing, Karlhans Kluncker (Ed.): ''Stefan George. Dokumente seiner Wirkung''. Extrait de Friedrich Gundolf archive de l'Université Londres (= Publications of the Institute of Germanic Studies, University of London, Vol. 18). Castrum Peregrini Presse, Amsterdam 1974, ISBN 9060340272, p. 209–212.</ref>. En 1925, il y a eu une sécession. Principal Martin Luserke et les professeurs Rudolf Aeschlimann, Fritz Hafner, Paul Reiner et leurs familles ont déménagé sur l'île de [[Juist]] et ont fondé ''Schule am Meer''.
* {{lien|langue=de|trad=Paul Reiner}} (1886–1932), docteur ès sciences, ''S.a.M.'' professeur de chimie et physique, directeur adjoint, communiste, ''S.a.M.'' parent. Paul Reiner est issu du [[Jugendbewegung]]. Dans sa jeunesse, il a admiré [[Gustav Wyneken]] et tout au long de sa vie [[Stefan George]], avec qui il a été en contact de temps à autre. Pendant ses études, il a travaillé comme assistant de l'économiste politique et sociologue [[Alfred Weber]]<ref name="Meine Aufenthaltsorte">Paul Reiner: ''Meine Aufenthaltsorte'' (= mes allées et venues), liste manuscrite de 1896 à 1918, inédit, succession de Dr. Paul Reiner; cité de: fac-similé du document original de deux pages provenant d'archive privées de Renate Samelson, née Reiner, Michigan, USA.</ref>{{,}}{{sfn|Dudek|2009|p=82–83.}}{{,}}<ref name="Ulbricht2018">Justus H. Ulbricht: ''George-Splitter in zerrissener Zeit''. In: Wolfgang Braungart (Hrsg.): ''Stefan George und die Jugendbewegung''. Springer-Verlag, Berlin 2018. {{ISBN|978-3-476-04574-4}}, {{p.|87}}.</ref>. Il a obtenu son doctorat en chimie de l'[[Université de Heidelberg]] en 1912. En 1913, il travaille à l'[[Odenwaldschule]] et comme précepteur privé pour les quatre enfants d'[[Else Jaffé]] et d'[[Edgar Jaffé]] à [[Wolfratshausen]]<ref>Max Weber, Dirk Kaesler (Einführung): ''Leidenschaft und Augenmass: Max Webers Stichwortmanuskript zu »Politik als Beruf«'' (réimpression de 1919 en écriture gothique), Ramsen-Verlag Heribert Tenschert / Antiquariat Bibermühle, Ramsen 2008, {{p.|5}}, {{OCLC|10133416902008}}.</ref>{{,}}<ref>Claus Victor Bock: ''Besuch im Elfenbeinturm: Reden, Dokumente, Aufsätze''. Königshausen & Neumann, Würzburg 1990. {{ISBN|3-88479-430-2}}, {{p.|165–167}}.</ref>{{,}}{{sfn|Dudek|2009|p=82–83}}. En tant que soldat et plus récemment en tant que lieutenant, il a été décoré trois fois<ref>[[Ordre du Mérite militaire (Bavière)]]: Certificat de décernement royale pour Paul Reiner, délivré de {{date-|22 août 1916}} à Munich, estampillé et signer par le grand chancellier d'ordre {{lien|lang=en|trad=Otto Kreß von Kressenstein|texte=Freiherr von Kreß}}. – cité de: fac-similé de document originale de succession de docteur Paul Reiner, Suisse.</ref>{{,}}<ref>[[Croix de fer]] de {{2e|classe}} : Kriegsstammrolle No. 13935, {{|280}}, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv</ref>{{,}}<ref>[[Croix de fer]] de {{1re|classe}} : Kriegsstammrolle No. 13935, {{|280}}, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv.</ref>. Au lendemain de la [[Révolution allemande de 1918-1919]], Paul Reiner, [[Martin Luserke]], [[Karl August Wittfogel]], [[Karl Korsch]] et {{lien|langue=de|trad=Hedda Korsch}} était destiné à enseigner dans une [[Communisme de conseils|école de conseils]] pour la [[classe ouvrière]] à [[Iéna]], Thuringe<ref>''Neue Zeitung'' (Iéna), {{2e}} ancien, No. 177, {{date-|13 août 1920}}, encart de journal, {{p.|1}}.</ref>. Les enseignants et les élèves devaient appartenir à un parti [[Socialisme|socialiste]] ou [[communiste]]. En 1923 Paul Reiner a travaillé comme assistant du ministre de la Justice, le [[marxiste-léniniste]] [[Karl Korsch]], dans le gouvernement d'État de [[Thuringe]], qui avait été formé par une coalition de socialistes et de communistes. À partir de 1919, il était professeur à ''{{lien|langue=de|trad=Freie Schulgemeinde Wickersdorf}}'' (communauté scolaire libre) près de Saalfeld en [[Forêt de Thuringe]]<ref>Dossiers de l'enseignant de ''Freie Schulgemeinde Wickersdorf''. En: {{lien|langue=de|trad=Archiv der deutschen Jugendbewegung}}, [[Château de Ludwigstein]], [[Witzenhausen]], Hesse.</ref>. Il a tenu un séminaire politique d'État hebdomadaire<ref>Claus Victor Bock, Lothar Helbing, Karlhans Kluncker (Ed.): ''Stefan George. Dokumente seiner Wirkung''. Extrait de Friedrich Gundolf archive de l'Université Londres (= Publications of the Institute of Germanic Studies, University of London, Vol. 18). Castrum Peregrini Presse, Amsterdam 1974, {{ISBN|9060340272}}, {{p.|209–212}}.</ref>. En 1925, il y a eu une sécession. Principal Martin Luserke et les professeurs Rudolf Aeschlimann, Fritz Hafner, Paul Reiner et leurs familles ont déménagé sur l'île de [[Juist]] et ont fondé ''Schule am Meer''.
[[Fichier:Schule am Meer Graduates March 1929 Junkers F13.jpg|vignette|Baccalauréat 1929: {{lien|lang=de|Hubert Kelter}} (1909–1999), 2ème à partir de la gauche, et {{lien|lang=de|Werner Rings}} (1910–1998) avec sa [[violon]], à droite.]]
[[Fichier:Schule am Meer Graduates March 1929 Junkers F13.jpg|vignette|Baccalauréat 1929: {{lien|langue=de|trad=Hubert Kelter}} (1909–1999), {{2e}} à partir de la gauche, et {{lien|langue=de|trad=Werner Rings}} (1910–1998) avec sa [[violon]], à droite.]]
* {{lien|lang=de|Werner Rings}} (1910–1998), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929)<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 49 (Werner Rings, fils d'architecte Josef Rings, Essen). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Vraisemblablement pour le bien de son père, un architecte, il a commencé des études d'architecture en 1929, qu'il a interrompues. Au lieu de cela, il a étudié la philosophie, la musicologie et la sociologie à Berlin et [[Fribourg-en-Brisgau]]. En 1932/33, en tant qu'assistant scientifique à l'institut de recherche sur les journaux de l'[[Université de Heidelberg]], il s'occupa de recherches radiophoniques jusqu'à ce qu'il soit expulsé après le transfert du pouvoir aux nationaux-socialistes en raison de son origine en partie juive. En 1933, il émigre en Espagne et assiste à la [[Guerre d'Espagne|guerre civile]]. Là, il a travaillé comme consultant et rédacteur en chef pour le [[Républicains espagnols|gouvernement républicain]]. Il a mis en place un service d'information comprenant un aperçu des émissions de radio étrangères. Pendant la guerre civile, il a réalisé un grand nombre de reportages photographiques. En raison de la victoire de la {{lien|lang=en|Falange}} (fascistes) sous le général [[Francisco Franco]], il a dû quitter le pays. De 1939 à 1942, il vécut en France ou, après l'occupation de Paris, dans la partie inoccupée du pays, où il travailla pour un service auxiliaire des armées françaises jusqu'à ce que là aussi cela devienne trop dangereux pour lui. En 1942, il s'enfuit en Suisse. Il a été reconnu comme réfugié et a obtenu l'asile permanent à la fin des années 1940. De 1947 à 1949, il est attaché de presse du [[Festival international du film de Locarno]] et des {{lien|lang=it|Settimane musicali Ascona}}. Jusqu'en 1965, il a travaillé comme (photo-)journaliste indépendant et auteur, par ex. en tant que correspondant européen pour ''[[Schweizer Illustrierte]]'' avec les premiers reportages sur l'Allemagne d'après-guerre. De 1965 à 1973, Rings a travaillé pour [[Schweizer Fernsehen]] en tant qu'auteur, réalisateur et producteur de séries d'histoire contemporaine. Certaines de ses publications sur la Suisse en guerre et l'or volé à l'Allemagne sont considérées comme des ouvrages de référence<ref>Matthias Wipf: [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041628/2010-11-09/ ''Werner Rings'']. En: ''Dictionnaire Historique Suisse'' (HLS), auf: hls-dhs-dss.ch</ref>.
* {{lien|langue=de|trad=Werner Rings}} (1910–1998), ''S.a.M.'' bachelier (mars 1929){{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=49 |ps=Werner Rings, fils d'architecte Josef Rings, Essen.}}. Vraisemblablement pour le bien de son père, un architecte, il a commencé des études d'architecture en 1929, qu'il a interrompues. Au lieu de cela, il a étudié la philosophie, la musicologie et la sociologie à Berlin et [[Fribourg-en-Brisgau]]. En 1932/33, en tant qu'assistant scientifique à l'institut de recherche sur les journaux de l'[[Université de Heidelberg]], il s'occupa de recherches radiophoniques jusqu'à ce qu'il soit expulsé après le transfert du pouvoir aux nationaux-socialistes en raison de son origine en partie juive. En 1933, il émigre en Espagne et assiste à la [[Guerre d'Espagne|guerre civile]]. Là, il a travaillé comme consultant et rédacteur en chef pour le [[Républicains espagnols|gouvernement républicain]]. Il a mis en place un service d'information comprenant un aperçu des émissions de radio étrangères. Pendant la guerre civile, il a réalisé un grand nombre de reportages photographiques. En raison de la victoire de la [[Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista|Falange]] (fascistes) sous le général [[Francisco Franco]], il a dû quitter le pays. De 1939 à 1942, il vécut en France ou, après l'occupation de Paris, dans la partie inoccupée du pays, où il travailla pour un service auxiliaire des armées françaises jusqu'à ce que là aussi cela devienne trop dangereux pour lui. En 1942, il s'enfuit en Suisse. Il a été reconnu comme réfugié et a obtenu l'asile permanent à la fin des années 1940. De 1947 à 1949, il est attaché de presse du [[Festival international du film de Locarno]] et des {{lien|langue=it|trad=Settimane musicali Ascona}}. Jusqu'en 1965, il a travaillé comme (photo-)journaliste indépendant et auteur, par ex. en tant que correspondant européen pour ''[[Schweizer Illustrierte]]'' avec les premiers reportages sur l'Allemagne d'après-guerre. De 1965 à 1973, Rings a travaillé pour [[Schweizer Fernsehen]] en tant qu'auteur, réalisateur et producteur de séries d'histoire contemporaine. Certaines de ses publications sur la Suisse en guerre et l'or volé à l'Allemagne sont considérées comme des ouvrages de référence<ref>Matthias Wipf: [https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/041628/2010-11-09/ ''Werner Rings'']. En: ''Dictionnaire Historique Suisse'' (HLS), auf: hls-dhs-dss.ch</ref>.
* [[Christian Rohlfs]] (1849–1938), peintre [[Expressionnisme|expressionniste]] et mécène de ''S.a.M.'' était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer. Rohlfs a fourni au pensionnat des originaux de ses propres œuvres pour une exposition dans le salle de dessin, y compris des aquarelles et des dessins<ref>''Berichte der Schule am Meer Juist (Nordsee) – Zusammenfassender Bericht über die beiden ersten Jahre der Schule 1925–1927'', No. 7, p. 15.</ref>.
* [[Christian Rohlfs]] (1849–1938), peintre [[Expressionnisme|expressionniste]] et mécène de ''S.a.M.'' était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer. Rohlfs a fourni au pensionnat des originaux de ses propres œuvres pour une exposition dans le salle de dessin, y compris des aquarelles et des dessins<ref>''Berichte der Schule am Meer Juist (Nordsee) – Zusammenfassender Bericht über die beiden ersten Jahre der Schule 1925–1927'', No. 7, {{p.|15}}.</ref>.
[[Fichier:Jens rohwer.png|vignette|{{lien|lang=de|trad=Jens Rohwer (Komponist)|texte=Jens Rohwer}} (1914–1994), le seul élève de ''S.a.M.'' pour les réalisations de qui au cours de bac le titre ''avec distinction'' a été décerné.]]
[[Fichier:Jens rohwer.png|vignette|{{lien|lang=de|trad=Jens Rohwer (Komponist)|texte=Jens Rohwer}} (1914–1994), le seul élève de ''S.a.M.'' pour les réalisations de qui au cours de bac le titre ''avec distinction'' a été décerné.]]
* {{lien|lang=de|trad=Jens Rohwer (Komponist)|texte=Jens Rohwer}} (1914–1994), ''S.a.M.'' bachelier (bac avec distinction), stipendier de ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 174 (Jens Jürgen Rohwer, fils d fabricant Klaus Rohwer, Neumünster). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>.
* {{lien|lang=de|trad=Jens Rohwer (Komponist)|texte=Jens Rohwer}} (1914–1994), ''S.a.M.'' bachelier (bac avec distinction), stipendier de ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=174 |ps=Jens Jürgen Rohwer, fils d fabricant Klaus Rohwer, Neumünster.}}.
* [[Ludwig Roselius]] (1874–1943), grossiste en café, collectionneur d'art et mécène d’arts, mécène de ''S.a.M.'' La société de Roselius, {{lien|lang=en|Kaffee HAG}}, appartenait à la {{lien|lang=de|Angelsachsen-Verlag}} fondée en 1921 à [[Brême]], qui a publié un grand nombre de publications de ''Schule am Meer'' et certaines de Martin Luserke<ref>[https://d-nb.info/574935622 Luserke, Martin: ''Leitsätze der Schule am Meer (Juist, Nordsee). Die Gestalt einer Schule deutscher Art'', Angelsachsen-Verlag, Bremen 1924], à d-nb.info</ref>{{,}}<ref>[https://d-nb.info/560699646 Luserke, Martin: ''Zelt-Geschichten. Fremdartige Abenteuer, von denen im Zelt und am Feuer erzählt wurde''. Angelsachsen-Verlag, Bremen], à d-nb.info</ref>.
* [[Ludwig Roselius]] (1874–1943), grossiste en café, collectionneur d'art et mécène d’arts, mécène de ''S.a.M.'' La société de Roselius, {{lien|langue=en|trad=Kaffee HAG}}, appartenait à la {{lien|langue=de|trad=Angelsachsen-Verlag}} fondée en 1921 à [[Brême]], qui a publié un grand nombre de publications de ''Schule am Meer'' et certaines de Martin Luserke<ref>[https://d-nb.info/574935622 Luserke, Martin: ''Leitsätze der Schule am Meer (Juist, Nordsee). Die Gestalt einer Schule deutscher Art'', Angelsachsen-Verlag, Bremen 1924], à d-nb.info</ref>{{,}}<ref>[https://d-nb.info/560699646 Luserke, Martin: ''Zelt-Geschichten. Fremdartige Abenteuer, von denen im Zelt und am Feuer erzählt wurde''. Angelsachsen-Verlag, Bremen], à d-nb.info</ref>.
* {{lien|lang=de|trad=Julius Schindler (Unternehmer)|texte=Julius Schindler}} (1878–1941), était un importateur et exportateur de machines et d'huile minérale, propriétaire de raffineries produisant des produits pour les industries chimiques, cosmétiques et médicales, et propriétaire de pétroliers, un mécène de sciences et un ''S.a.M.'' parent. Il a été impliqué dans les communautés juives des villes d'Altona et de [[Hambourg]]. Il a fait don de sommes considérables à ''{{lien|lang=en|Hamburg Scientific Foundation}}''. De 1930 à 1932, il a permis à son fils Fritz (né le 30 janvier 1920 à Hambourg), qui avait auparavant été enseigné à l'école maternelle privée pour garçons de Mlle Cläre Lehmann à Hambourg, d'aller à ''Schule am Meer''<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 156 (Fritz Schindler, fils de Julius Schindler, Hamburg). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Là, Fritz se lie d'amitié avec Hagen Distelbarth (1918–1941), un fils de [[Paul Distelbarth]]. Julius Schindler a quitté l'Allemagne à l'automne 1931 et a pris la citoyenneté de la [[Principauté du Liechtenstein]] l'année suivante. En 1932, à la demande de ses parents, Fritz quitte ''Schule am Meer''. Au cours de l'année 1938, les entreprises de Schindler sont « [[Aryanisation|aryanisées]] » par les nazis. En 1939, Schindler émigre de France aux États-Unis<ref>[http://www.hamburgerpersoenlichkeiten.de/hamburgerpersoenlichkeiten/login/person.asp?reqid=1423 ''Julius Schindler'']. En: ''Hamburger Persönlichkeiten'' de Fondation Musées historiques Hambourg, à: hamburgerpersoenlichkeiten.de</ref>.
* {{lien|lang=de|trad=Julius Schindler (Unternehmer)|texte=Julius Schindler}} (1878–1941), était un importateur et exportateur de machines et d'huile minérale, propriétaire de raffineries produisant des produits pour les industries chimiques, cosmétiques et médicales, et propriétaire de pétroliers, un mécène de sciences et un ''S.a.M.'' parent. Il a été impliqué dans les communautés juives des villes d'Altona et de [[Hambourg]]. Il a fait don de sommes considérables à ''{{lien|langue=en|trad=Hamburg Scientific Foundation}}''. De 1930 à 1932, il a permis à son fils Fritz (né le {{date-|30 janvier 1920}} à Hambourg), qui avait auparavant été enseigné à l'école maternelle privée pour garçons de {{Mlle|Cläre Lehmann}} à Hambourg, d'aller à ''Schule am Meer''{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=156 |ps=Fritz Schindler, fils de Julius Schindler, Hamburg.}}. Là, Fritz se lie d'amitié avec Hagen Distelbarth (1918–1941), un fils de [[Paul Distelbarth]]. Julius Schindler a quitté l'Allemagne à l'automne 1931 et a pris la citoyenneté de la [[Principauté du Liechtenstein]] l'année suivante. En 1932, à la demande de ses parents, Fritz quitte ''Schule am Meer''. Au cours de l'année 1938, les entreprises de Schindler sont « [[Aryanisation|aryanisées]] » par les nazis. En 1939, Schindler émigre de France aux États-Unis<ref>[http://www.hamburgerpersoenlichkeiten.de/hamburgerpersoenlichkeiten/login/person.asp?reqid=1423 ''Julius Schindler'']. En: ''Hamburger Persönlichkeiten'' de Fondation Musées historiques Hambourg, à: hamburgerpersoenlichkeiten.de</ref>.
* Howard Trivers (1909–1987), étudiant invité à ''S.a.M.'' en été 1932<ref>Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, p. 215 (Howard Trivers, née le 30 septembre 1909 à New York City, États-Unis). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Il a étudié à l'[[Université de Princeton]] ([[Bachelor of Arts]], 1930), à l'[[Université de Heidelberg]] (1933), à l'[[Université de Fribourg-en-Brisgau]] (1938) et à l'[[Université Harvard]] ([[Master of Arts]], 1932 et [[doctorat]], 1941)<ref>[https://prabook.com/web/howard.trivers/514661 ''Howard Trivers''], à prabook.com</ref>. À partir de 1941, il a été employé dans la ''Division d'Europe centrale'' du [[Département d'État des États-Unis]] au ''Département des études territoriales'' et en tant qu'assistant départemental dans un groupe de travail enquêtant sur les activités nazies. Dans son travail diplomatique, il a participé à l'élaboration des propositions de politique américaine concernant le capitulation du [[Troisième Reich]] et le [[capitulation du Japon]] en 1945 et lors de la [[Conférence de Potsdam]]. Trivers a participé à des négociations et conférences internationales, notamment la réunion de Paris des ministres des Affaires étrangères qui a mis fin au [[blocus de Berlin]] en 1949. Au Département d'État des États-Unis, il était alors responsable des affaires polonaises, baltes et tchécoslovaques, poste qu'il a occupé pendant le [[Insurrection de Budapest|soulèvement hongrois de 1956]]. Trivers était alors directeur du Bureau de recherche et d'analyse du bloc sino-soviétique du Département d'État américain. Il a participé à l'élaboration de la politique relative à la [[crise des missiles de Cuba]]. En 1969, il démissionne du département d'État<ref>[https://www.trumanlibrary.gov/library/personal-papers/howard-trivers-papers ''Trivers, Howard – Papers. Foreign Service officer, 1941-1969, dates: 1942-1984''], à: trumanlibrary.gov</ref>. Trivers était à partir de 1972 professeur invité et professeur agrégé de sciences politiques à l'[[Université d'État de Ball]] de [[Muncie]]<ref>[https://www.washingtonpost.com/archive/local/1987/03/30/career-diplomat-teacher-howard-trivers-dies-at-77/efb9f5d3-42de-40c5-ae0d-2717016cb666/ ''Career Diplomat, Teacher Howard Trivers dies at 77'']. En: ''[[The Washington Post]]'', 30 mars 1987, à: washingtonpost.com</ref>{{,}}<ref>[https://www.nytimes.com/1987/03/30/obituaries/howard-trivers-dies-was-career-diplomat.html ''Howard Trivers died, was career diplomat'']. En: ''[[The New York Times]]'', 30 mars 1987, à: nytimes.com</ref>.
* Howard Trivers (1909–1987), étudiant invité à ''S.a.M.'' en été 1932{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p=215 |ps=Howard Trivers, née le {{date-|30 septembre 1909}} à New York City, États-Unis.}}. Il a étudié à l'[[Université de Princeton]] ([[Bachelor of Arts]], 1930), à l'[[Université de Heidelberg]] (1933), à l'[[Université de Fribourg-en-Brisgau]] (1938) et à l'[[Université Harvard]] ([[Master of Arts]], 1932 et [[doctorat]], 1941)<ref>[https://prabook.com/web/howard.trivers/514661 ''Howard Trivers''], à prabook.com</ref>. À partir de 1941, il a été employé dans la ''Division d'Europe centrale'' du [[Département d'État des États-Unis]] au ''Département des études territoriales'' et en tant qu'assistant départemental dans un groupe de travail enquêtant sur les activités nazies. Dans son travail diplomatique, il a participé à l'élaboration des propositions de politique américaine concernant le capitulation du [[Troisième Reich]] et le [[capitulation du Japon]] en 1945 et lors de la [[Conférence de Potsdam]]. Trivers a participé à des négociations et conférences internationales, notamment la réunion de Paris des ministres des Affaires étrangères qui a mis fin au [[blocus de Berlin]] en 1949. Au Département d'État des États-Unis, il était alors responsable des affaires polonaises, baltes et tchécoslovaques, poste qu'il a occupé pendant le [[Insurrection de Budapest|soulèvement hongrois de 1956]]. Trivers était alors directeur du Bureau de recherche et d'analyse du bloc sino-soviétique du Département d'État américain. Il a participé à l'élaboration de la politique relative à la [[crise des missiles de Cuba]]. En 1969, il démissionne du département d'État<ref>[https://www.trumanlibrary.gov/library/personal-papers/howard-trivers-papers ''Trivers, Howard – Papers. Foreign Service officer, 1941-1969, dates: 1942-1984''], à: trumanlibrary.gov</ref>. Trivers était à partir de {{nombre|1972|professeur}} invité et professeur agrégé de sciences politiques à l'[[Université d'État de Ball]] de [[Muncie]]<ref>[https://www.washingtonpost.com/archive/local/1987/03/30/career-diplomat-teacher-howard-trivers-dies-at-77/efb9f5d3-42de-40c5-ae0d-2717016cb666/ ''Career Diplomat, Teacher Howard Trivers dies at 77'']. En: ''[[The Washington Post]]'', {{date-|30 mars 1987}}, à: washingtonpost.com</ref>{{,}}<ref>[https://www.nytimes.com/1987/03/30/obituaries/howard-trivers-dies-was-career-diplomat.html ''Howard Trivers died, was career diplomat'']. En: ''[[The New York Times]]'', {{date-|30 mars 1987}}, à: nytimes.com</ref>.
* [[Alfred Weber]] (1868–1958), économiste, géographe, sociologue et théoricien de la culture. Il était l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer'', qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés<ref>Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, p. 15.</ref>. Paul Reiner fut son assistant scientifique à Heidelberg de septembre 1910 à Pâques 1913<ref>Paul Reiner: ''Meine Aufenthaltsorte'' (= mes allées et venues), liste manuscrite de 1896 à 1918, inédit, succession de Dr. Paul Reiner; cité de: fac-similé du document original de deux pages provenant d'archive privées de Renate Samelson, née Reiner, Michigan, USA.</ref>{{,}}<ref>Prof. Dr. Peter Dudek: ''„Versuchsacker für eine neue Jugend“. Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945''. Verlag Julius Klinkhardt, Bad Heilbrunn 2009, ISBN 978-3-7815-1681-6, p. 82–83.</ref>{{,}}<ref>Justus H. Ulbricht: ''George-Splitter in zerrissener Zeit''. In: Wolfgang Braungart (Hrsg.): ''Stefan George und die Jugendbewegung''. Springer-Verlag, Berlin 2018. ISBN 978-3-476-04574-4, p. 87.</ref>. Alfred Weber était parfois l'un des amants d'Else Jaffé, qui était également l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer''.
* [[Alfred Weber]] (1868–1958), économiste, géographe, sociologue et théoricien de la culture. Il était l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer'', qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés<ref>Stiftung Schule am Meer (Ed.): ''Der vollständige Ausbau der Schule am Meer auf der Nordseeinsel Juist''. Angelsachsen-Verlag, Brême 1925, {{p.|15}}.</ref>. Paul Reiner fut son assistant scientifique à Heidelberg de septembre 1910 à Pâques 1913<ref name="Meine Aufenthaltsorte" />{{,}}{{sfn|Dudek|2009|p=82–83}}{{,}}<ref name="Ulbricht2018" />. Alfred Weber était parfois l'un des amants d'Else Jaffé, qui était également l'un des délégués syndicaux de ''Schule am Meer''.
* [[Carl Zuckmayer]] (1896–1977), écrivain et dramaturge, a visité et coopéré temporairement avec son frère aîné Eduard et Luserke à ''S.a.M.''<ref>Bruno Jahn: ''Deutsche biographische Enzyklopädie der Musik'', Band 2: S – Z. K. G. Saur, München 2003, ISBN 3-598-11586-5, p. 963.</ref>{{,}}<ref>''Luserke, Martin''. En: ''Neue Deutsche Biographie'', Vol. 15. Bayerische Akademie der Wissenschaften, Historische Kommission. Duncker & Humblot, Berlin 1987, ISBN 3-428-00196-6, p. 533.</ref>
* [[Carl Zuckmayer]] (1896–1977), écrivain et dramaturge, a visité et coopéré temporairement avec son frère aîné Eduard et Luserke à ''S.a.M.''<ref>Bruno Jahn: ''Deutsche biographische Enzyklopädie der Musik'', Band 2: S – Z. K. G. Saur, München 2003, {{ISBN|3-598-11586-5}}, {{p.|963}}.</ref>{{,}}<ref>''Luserke, Martin''. En: ''Neue Deutsche Biographie'', Vol. 15. Bayerische Akademie der Wissenschaften, Historische Kommission. Duncker & Humblot, Berlin 1987, {{ISBN|3-428-00196-6}}, {{p.|533}}.</ref>
[[Fichier:Eduard zuckmayer cembalo schule am meer juist.png|vignette|Professeur {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}} (1890–1972) joue du [[clavecin]] sur le terrain de l'internat ''Schule am Meer'', vers 1930.]]
[[Fichier:Eduard zuckmayer cembalo schule am meer juist.png|vignette|Professeur {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}} (1890–1972) joue du [[clavecin]] sur le terrain de l'internat ''Schule am Meer'', vers 1930.]]
* {{lien|lang=en|Eduard Zuckmayer}} (1890–1972), musicien, pianiste, maestro, compositeur, ''S.a.M.'' professeur<ref>Dossiers de l'enseignant de ''Schule am Meer'', Juist, p. 9 (Eduard Zuckmayer, Nackenheim). En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.</ref>. Il est le frère aîné de l'écrivain bien connu [[Carl Zuckmayer]] et est classé comme très doué. Il a étudié le droit et la musique à [[Munich]], dirigé au [[Théâtre d'État de Mayence|Stadttheater Mainz]] et enseigné au {{lien|lang=de|Städtische Musikschule Mainz}} de [[Hans Rosbaud]]. En 1925, il suit l'appel de Luserke à ''Schule am Meer'' et interrompt une carrière très prometteuse de pianiste concertiste. Cette étape semblait presque incompréhensible. La raison en était son virage vers le {{lien|lang=de|Jugendmusikbewegung}} ou {{lien|lang=de|Singbewegung}} (= mouvement musical des jeunes ou mouvement de chant), issu du [[Jugendbewegung]]. L'art de la persuasion de Luserke a peut-être été le facteur décisif. Il aimait tellement l'internat qu'il s'y engagea avec beaucoup d'enthousiasme et de productivité et y resta jusqu'à la fermeture de ''S.a.M.'' à la fin de mars 1934. Après cela, il a été brièvement employé à ''[[Odenwaldschule]]'', où il a rencontré certains de ses élèves de Juist, par ex. [[Beate Köstlin]]. En 1935, il est expulsé de la [[Chambre de la culture du Reich]] (RKK) pour des raisons « [[Race humaine|raciales]] ». [[Paul Hindemith]] s'est arrangé pour qu'il émigre en Turquie. Au nom du président [[Kemal Atatürk]], Eduard Zuckmayer est devenu une figure formatrice de l'éducation musicale turque, dans laquelle il a intégré les principes du mouvement musical des jeunes allemands<ref>[https://www.bt-medienproduktion.de/de/zuck.html ''Eduard Zuckmayer – Ein Musiker in der Türkei''], à: bt-medienproduktion.de</ref>. Jusqu'en 1970, il a formé presque tous les professeurs de musique turcs et y est resté une personnalité respectée et dont on se souvient à ce jour<ref>Burcu Dogramaci: [https://www.lexm.uni-hamburg.de/object/lexm_lexmperson_00002780 ''Eduard Zuckmayer'']. En: Claudia Maurer Zenck, Peter Petersen (Ed.): ''Lexikon verfolgter Musiker und Musikerinnen der NS-Zeit'', Université de Hambourg, 2007, à: uni-hamburg.de</ref>{{,}}<ref>[http://www.kosektas.com/?pnum=526&pt=Eduard%20Zuckmayer ''Eduard Zuckmayer''], à: kosektas.com</ref>. Il a rencontré sa partenaire Gisela Jockisch (1905–1985), née Günther<ref>Carl Zuckmayer: ''Briefwechsel: Briefe 1935–1977''. Wallstein-Verlag, Göttingen 2004. ISBN 978-3-89244-627-9, p. 122.</ref>, à ''Schule am Meer''. Elle le suivit à Ankara avec sa petite fille en 1938. Après s'être marié en 1947, Zuckmayer a adopté la fille. Il est resté lié à ''S.a.M.'' tout au long de sa vie et a maintenu des contacts amicaux avec d'anciens élèves tels que {{lien|lang=de|Oswald Graf zu Münster}} (1917–2003) jusqu'à sa mort<ref>''Die Schule am Meer auf Juist''. En: Gesine zu Münster (Hrsg.) / Oswald zu Münster: ''Fototagebuch Band 1 – Aufenthalt in den Landschulheimen Schule am Meer auf Juist und in Marienau 1931–1937. Bei der Olympiade 1936, Berlin''. FTB Verlag, Hamburg 2015. ISBN 978-3-946144-00-7, p. 3–5.</ref>. Pour l'ancien PDG de [[Daimler AG]], [[Edzard Reuter]], Zuckmayer était « un homme très bien, très calme ». Il s'en dégageait une atmosphère « tout à fait unique » quand « il s'asseyait au piano et jouait »<ref>Barbara Trottnow: [https://www.youtube.com/watch?v=r-LV7KWb664 ''Eduard Zuckmayer – Ein Musiker in der Türkei'']. Film documentaire allemand (extrait), à: YouTube, 2:41 min.</ref>. Un film documentaire allemand de 2015 met en lumière le travail de Zuckmayer<ref>[https://www.filmportal.de/en/movie/eduard-zuckmayer-ein-musiker-in-der-turkei_ ''Eduard Zuckmayer: Ein Musiker in der Türkei'']. </ref>.
* {{lien|langue=en|trad=Eduard Zuckmayer}} (1890–1972), musicien, pianiste, maestro, compositeur, ''S.a.M.'' professeur{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p=9 |ps=Eduard Zuckmayer, Nackenheim.}}. Il est le frère aîné de l'écrivain bien connu [[Carl Zuckmayer]] et est classé comme très doué. Il a étudié le droit et la musique à [[Munich]], dirigé au [[Théâtre d'État de Mayence|Stadttheater Mainz]] et enseigné au {{Langue|de|Städtische Musikschule Mainz}} de [[Hans Rosbaud]]. En 1925, il suit l'appel de Luserke à ''Schule am Meer'' et interrompt une carrière très prometteuse de pianiste concertiste. Cette étape semblait presque incompréhensible. La raison en était son virage vers le {{lien|langue=de|trad=Jugendmusikbewegung}} ou {{lien|langue=de|trad=Singbewegung}} (= mouvement musical des jeunes ou mouvement de chant), issu du [[Jugendbewegung]]. L'art de la persuasion de Luserke a peut-être été le facteur décisif. Il aimait tellement l'internat qu'il s'y engagea avec beaucoup d'enthousiasme et de productivité et y resta jusqu'à la fermeture de ''S.a.M.'' à la fin de mars 1934. Après cela, il a été brièvement employé à ''[[Odenwaldschule]]'', où il a rencontré certains de ses élèves de Juist, par ex. [[Beate Köstlin]]. En 1935, il est expulsé de la [[Chambre de la culture du Reich]] (RKK) pour des raisons « [[Race humaine|raciales]] ». [[Paul Hindemith]] s'est arrangé pour qu'il émigre en Turquie. Au nom du président [[Kemal Atatürk]], Eduard Zuckmayer est devenu une figure formatrice de l'éducation musicale turque, dans laquelle il a intégré les principes du mouvement musical des jeunes allemands<ref>[https://www.bt-medienproduktion.de/de/zuck.html ''Eduard Zuckmayer – Ein Musiker in der Türkei''], à: bt-medienproduktion.de</ref>. Jusqu'en 1970, il a formé presque tous les professeurs de musique turcs et y est resté une personnalité respectée et dont on se souvient à ce jour<ref>Burcu Dogramaci: [https://www.lexm.uni-hamburg.de/object/lexm_lexmperson_00002780 ''Eduard Zuckmayer'']. En: Claudia Maurer Zenck, Peter Petersen (Ed.): ''Lexikon verfolgter Musiker und Musikerinnen der NS-Zeit'', Université de Hambourg, 2007, à: uni-hamburg.de</ref>{{,}}<ref>[http://www.kosektas.com/?pnum=526&pt=Eduard%20Zuckmayer ''Eduard Zuckmayer''], à: kosektas.com</ref>. Il a rencontré sa partenaire Gisela Jockisch (1905–1985), née Günther<ref>Carl Zuckmayer: ''Briefwechsel: Briefe 1935–1977''. Wallstein-Verlag, Göttingen 2004. {{ISBN|978-3-89244-627-9}}, {{p.|122}}.</ref>, à ''Schule am Meer''. Elle le suivit à Ankara avec sa petite fille en 1938. Après s'être marié en 1947, Zuckmayer a adopté la fille. Il est resté lié à ''S.a.M.'' tout au long de sa vie et a maintenu des contacts amicaux avec d'anciens élèves tels que {{lien|langue=de|trad=Oswald Graf zu Münster}} (1917–2003) jusqu'à sa mort<ref>''Die Schule am Meer auf Juist''. En: Gesine zu Münster (Hrsg.) / Oswald zu Münster: ''Fototagebuch Band 1 – Aufenthalt in den Landschulheimen Schule am Meer auf Juist und in Marienau 1931–1937. Bei der Olympiade 1936, Berlin''. FTB Verlag, Hamburg 2015. {{ISBN|978-3-946144-00-7}}, {{p.|3–5}}.</ref>. Pour l'ancien PDG de [[Daimler AG]], [[Edzard Reuter]], Zuckmayer était « un homme très bien, très calme ». Il s'en dégageait une atmosphère « tout à fait unique » quand « il s'asseyait au piano et jouait »<ref>Barbara Trottnow: [https://www.youtube.com/watch?v=r-LV7KWb664 ''Eduard Zuckmayer – Ein Musiker in der Türkei'']. Film documentaire allemand (extrait), à: YouTube, 2:41 min.</ref>. Un film documentaire allemand de 2015 met en lumière le travail de Zuckmayer<ref>[https://www.filmportal.de/en/movie/eduard-zuckmayer-ein-musiker-in-der-turkei_ ''Eduard Zuckmayer: Ein Musiker in der Türkei'']. </ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références nombreuses}}
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== Liens externes ==
== Bibliographie ==
* {{Ouvrage|langue=de |auteur={{lien|langue=de|trad=Peter Dudek}} |titre=„Versuchsacker für eine neue Jugend“ – Die Freie Schulgemeinde Wickersdorf 1906–1945 |éditeur=Verlag Julius Klinkhardt |lieu=Bad Heilbrunn |année=2009 |isbn=978-3-7815-1681-6|id=Dudek2009}}.
* {{Citeref|Dossiersenseignant|Dossiers de l'enseignant de ''Schule am Meer'', Juist, En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel ({{=}} Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: {{nobr|Cb 37}}}}.<!--{{sfn|id=Dossiersenseignant|texte=Dossiers de l'enseignant |p= |ps=}}-->
* {{Citeref|Dossiersélève|Dossiers de l'élève de ''Schule am Meer'', Juist, En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel ({{=}} Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: {{nobr|Cb 37}}}}.<!--{{sfn|id=Dossiersélève|texte=Dossiers de l'élève |p= |ps=}}-->
* {{Citeref|Journalbord|Journal de bord de ''Schule am Meer'', Juist, En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel ({{=}} Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: {{nobr|Cb 37}}}}.<!--{{sfn|id=Journalbord|texte=Journal de bord |p= |ps=}}-->


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Version du 26 septembre 2022 à 03:30

Marque figurative de la Schule am Meer.

Schule am Meer (École au bord de la mer), en hébreu : בית ספר ליד הים, également connu sous le nom de S.a.M. ou SaM, était un internat progressif mixte à orientation holistique privé sur l'île de la Frise orientale de Juist dans l'État libre de Prusse de Reich allemand, situé entre la mer des Wadden et la mer du Nord. Il est issu du Jugendbewegung et était basé sur l'éducation nouvelle.

Le concept d'établissements d'enseignement privés, dont les élèves venaient principalement de familles de la classe supérieure, le solvant Grande bourgeoisie (en allemand: Großbürgertum) et de la noblesse, différait de celui des écoles publiques. Ces maisons parentales étaient la plupart du temps d'orientation libérale, socialiste ou communiste, certaines d'entre elles d'origine juive.

Fondation privée

Élèves et professeurs, printemps 1928.

L'internat est géré par la Stiftung Schule am Meer (de), une fondation privée dont le conseil d'administration est composé de l'éducateur suisse Rudolf Aeschlimann (de) (1884–1961)[1], du peintre autrichien Fritz Hafner (de)[2], de l'industriel allemand, collectionneur d'art et mécène de l'art Alfred Hess (de) d'Erfurt en Thuringe, l'éducateur progressif Martin Luserke de Berlin[3], la sociologue Else Jaffé, née Freiin von Richthofen originaire de Lorraine, et le chimiste Paul Reiner (de) de Nuremberg en Franconie[4],[5].

Aeschlimann, Hafner, Luserke et Reiner étaient des professeurs actifs à S.a.M. et parmi les fondateurs de l'école. La fondation a été cofinancée par l'État prussien[6],[7],[8]. Pourtant, la plupart des fonds doivent être apportés par le conseil d'administration, par les parents des élèves via le paiement des frais de scolarité, par des dons monétaires ou des contributions en nature[9]. La plupart des instruments de musique de l'internat sont donnés par Robert Wichard Pohl[10], un piano à queue Steinway a été donné par l'épouse de Paul Reiner, Anna Sara Reiner (de)[11], née Hochschild, une infirmière auxiliaire qualifiée a également agi comme enseignant suppléant pour les niveaux inférieurs[12].

École de plein air

Dépliant de 4 pages, 1931 – Veuillez cliquer pour voir chaque page individuellement.
1929: Planification du projet Schule am Meer par l'architecte berlinois Bruno Ahrends (en). Seule la salle de scène (à droite, derrière le bâtiment résidentiel adjacent de grande hauteur prévu) a pu être réalisée pendant la Grande Dépression.

Schule am Meer a été la première école progressiste d'Allemagne à s'installer sur une île de la mer[13]. Elle est considérée comme la première école de plein air allemande régulière, qui, de la 5e à la 13e année, a conduit à l'obtention du diplôme (baccalauréat = Abitur, Reifeprüfung). En raison de son statut de plein air, il a été choisi dans certains cas par les parents d'enfants et de jeunes souffrant de problèmes de santé comme l'asthme bronchique, qui a par exemple affecté l'alpiniste autrichien et S.a.M. élève Ulrich Sild (1911-1937) de Vienne, bachelier de la Schule am Meer en mars 1931[14],[15].

Propre salle de théâtre indépendante

C'était la seule école allemande à avoir construit sa propre salle de théâtre indépendante en 1930/31, juste pendant la Grande Dépression, qui était également destinée à former des professeurs de théâtre amateurs dans tout le Reich allemand[16],[17]. La scène était libre dans l'espace et pouvait être jouée de tous les côtés. Cela différencie le concept des étapes professionnelles de l'époque. Le principal Luserke a inclus la galerie, les couloirs et l'auditorium dans sa chorégraphie[18].

L'érudit littéraire, musicologue et critique Hans Mayer a écrit en 1979 sur la performance de La Nuit des rois de Shakespeare que Luserke a montée avec ses élèves à Cologne à la fin des années 1920: « Je n'ai jamais vu le beau travail plus gracieux et serein. Chaque performance depuis lors doit pâlir en comparaison, y compris une représentation au Festival de Salzbourg. Le canon "Tais-toi, chien" était irrésistible. Jeunesse et grâce toujours dans l'impolitesse »[19].

L'écrivain et dramaturge Carl Zuckmayer a qualifié l'internat Schule am Meer de « culturellement au plus haut niveau allemand »[20].

L'élève invité français Dominique Picard de Nancy a publié son évaluation: « …le charme particulier et la grande valeur de l'école au bord de la mer consistent dans l'établissement de les camaraderies, dans le travail pratique, dans le sérieux avec lequel l'art est servi ici et dans l'importance accordée à l'art tout au long du cursus de l'école. […] Il faut espérer que de plus en plus d'écoles de type de l'école au bord de la mer seront bientôt fondées dans tous les pays. »[21]

Le bâtiment du théâtre indépendant et l'autre grand bâtiment restant Arche, le bâtiment résidentiel des lycéens et de la famille d'enseignants Reiner aujourd'hui sont dus à la démolition.

La science, l'art, le travail manuel et le sport ont la même valeur

Contrairement à la plupart des écoles publiques, elle met un accent particulier sur la formation de ses élèves aux arts visuels et du spectacle, aux sports[22], à l'artisanat et au jardinage[23],[24]. Il considérait également les matières scientifiques, artistiques et sportives comme d'égale valeur[25],[26].

Aménagement paysager et préparation de la construction, 1930.
Travailler sur des pièces en bois, 1931.
Performance sur scène à Theaterhalle der Schule am Meer (de), le théâtre de S.a.M., 1931.

« A second offshot from Wickersdorf [se référant à Freie Schulgemeinde Wickersdorf (de), le communauté scolaire libre de Wickersdorf à proximité de Saalfeld en Forêt de Thuringe] is Luserke's Schule am Meer, another Free School Community, established some five years ago on the low-lying sandy island of Juist in the North Sea just opposite Bremen's harbor. The founder and leader of the school, Martin Luserke, is especially distinguished for his work and his writings in the juvenile drama. In the simplest of settings and with sincere artistry he leads his pupils to lose themselves or find themselves in the spirit of a play and to give their own interpretation of a character or a mood. But his school is more than a children's theater. It is also a place for hard duty and practical work. Boys and girls must be of Spartan mold to face the austerity of life in the "School by the Sea," [sic] where every member of the community labors at his share of necessary chores even when winter storms sweep the surrounding ocean and threaten the security of the island dwellers. Perhaps it is their very intimacy with primitive forces which makes it easier for Luserke's pupils to present dramas of vitality and simple beauty. Although Luserke is a product of the Youth Movement, he is not one of the extremists who encourage youth to create its own cultural forms without reference to classical traditions. Sometimes his pupils write their own dramas, occasionally he writes a play for them, but more often they turn to folk festivals, old mystery plays, to short pieces by Hans Sachs, or to the dramas of Schiller, Lessing, Goethe, and Shakespeare, when they plan a production for their theater. Luserke emphasizes creative acting rather than original writing. Within the limitations of the school theater he sees rich opportunities for children and young people to discover the essential beauty of dramatic masterpieces and to unfold their own emotions and abilities in re-living human experiences from other times and places. Music, the dance, and the arts of color, form, and design, all contribute to the beauty of the plays Luserke presents, but never does he forget that it is the human voice and figure which are the soul of the drama. At the Schule am Meer all plays are innocent of theatricalism and untouched by the cheap effects of a commercialized stage. »

— Richard Thomas Alexander (en)/Beryl Parker, 1929[27]

Professeur Eduard Zuckmayer (en) dirige certains membres de l'orchestre du pensionnat depuis son clavecin, 1931.
Le professeur Rudolf Aeschlimann (de) (à droite, regarder le photographe) écoute les élèves faire de la musique dans les dunes.

Le pensionnat a existé du début mai 1925 à la fin mars 1934 et a rapidement acquis une certaine réputation nationale[28], entre autres par son orchestre et son chœur, tous deux fondés et dirigés par le plus talentueux pianiste concertiste, compositeur, maestro et professeur de musique Eduard Zuckmayer (en), mais notamment par sa pièces de théâtre[29],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36].

Son jeune frère, l'écrivain et dramaturge Carl Zuckmayer a travaillé temporairement à Schule am Meer où une pièce de lui a fait ses débuts en 1931, avant sa première officielle à Dresde[37],[38],[39],[40].

Le peintre allemand Christian Rohlfs était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer ont fourni à la S.a.M. des œuvres originales afin qu'ils puissent les étudier. Walter Kaesbach (de), dirécteur de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer et, à l'occasion d'un voyage d'étude, a personnellement guidé les étudiants de S.a.M. à travers une exposition de peinture moderne à Düsseldorf et une autre à sculpteur et graveur allemand Wilhelm Lehmbruck à Duisburg. Alfred Hess (de), membre de la fondation Schule am Meer et mécène le plus important, a même fourni à l'internat des originaux de sa collection d'art pour une exposition dans la salle de dessin, y compris des œuvres de Marc Chagall, Lyonel Feininger, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Wilhelm Lehmbruck, Franz Marc, Otto Mueller, Heinrich Nauen, Emil Nolde, Max Pechstein et Christian Rohlfs[41].

Théâtre multilingue et cours avec des locuteurs natifs

Élèves et enseignants costumés dans la salle de scène individuelle (de), construite en 1930-1931 par l'architecte berlinois Bruno Ahrends (en).

Il a reçu le soutien d'élèves et d'enseignants invités seniors d'Angleterre, de France et des États-Unis[21],[42],[43],[44],[45],[46],[47], notamment pour des cours de langue et des pièces de théâtre, ces dernières étant jouées en allemand, anglais et français[48].

Le principal Martin Luserke et son adjoint Paul Reiner (de), qui ont tous deux servi comme sous-officiers en France pendant la Première Guerre mondiale, ont initié l'invitation d'étudiants français, bien que le directeur ait été grièvement blessé en France et ait eu la tête marquée à vie et ait été prisonnier de guerre en le Dépôt des Prisonniers de Guerre à Montauban en Département Tarn-et-Garonne[49],[50].

En dépit d'être des concurrents, il y avait aussi un certain soutien parmi les écoles progressistes de tout le Reich allemand, un échange temporaire d'étudiants et d'enseignants ainsi que des visites de classes supérieures pour des discussions d'actualité comme de Karl-Marx-Schule (de), dirigé par l'éducateur progressiste Fritz Karsen (de), née sous le nom de Fritz Krakauer[51]. Parmi les autres visiteurs, il y avait l'éducateur protestant progressiste Bernhard Hell (de) avec ses élèves[52].

Conception décentralisée

Les voiliers sont retirés du hangar à bateaux de l'internat dans le cadre d'un effort de collaboration, en 1929.

La Schule am Meer pratiquait la «démocratie de base» avec une tendance aux structures non hiérarchiques. Les élèves et les enseignants étaient considérés comme égaux en droits et en devoirs. Les élèves ont activement contribué à façonner les leçons[53]. Tous les individus de la Schulgemeinde (= communauté scolaire), qui a agi en tant que "conseil législatif" de l'internat, ont participé à un processus de prise de décision partagé. Les camaraderies, les subdivisions de la communauté étaient formées d'une dizaine d'élèves d'âge et de sexe différents, sans aucun lien avec les classes. En tant que chef de chaque camaraderie, un enseignant était qualifié de "primus inter pares" et était adressé soit par son prénom, soit par son surnom, ce dernier étant parfois une abréviation ou une cacographie du nom de famille de l'enseignant. Ces camaraderies ont été nommées ours, taureaux[54], dauphins[55], poulains[56], phoques[57], pingouins[58], pinnipèdes, vautours[59] et loups[60],[61], ont créé leurs logos et ont élevé leurs propres fanions. Les camaraderies se sont avérées similaires à une structure de type familial, à partir de laquelle la plupart des amitiés durables entre de nombreux élèves et enseignants ont émergé.

Fermeture définitive mars 1934

L'internat a été fermé en raison de la « Gleichschaltung » nazie et de l'antisémitisme d'État, perpétré de force par les insulaires de Juist qui avaient déjà dénoncé l'internat comme juif depuis sa fondation en 1925[62]. Plusieurs élèves et leurs parents ainsi que certains enseignants ont dû émigrer de l'Allemagne nazie en raison de poursuites politiques ou antisémites. Ils sont allés en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Sud, en Palestine mandataire, en Espagne, en France, en Angleterre, en Suisse et ailleurs, où plusieurs d'entre eux ont pu faire une carrière pertinente dans l'industrie, les sciences, les arts, la photographie. ou dans le journalisme. Tous ont fait passer le mot et ont partagé leurs souvenirs d'un tableau unique[63].

Personnes apparentées

La liste suivante se concentre sur les personnes apparentées d'importance encyclopédique.

Professeur suisse Rudolf Aeschlimann (de) (1884–1961) avec des S.a.M. élèves traversant la chaîne de dunes au nord de l'internat entre la plage de la mer du Nord et Loog. Deux garçons portent des médecine balls, qui peuvent être utilisés pour la gymnastique, par exemple, mais aussi pour les jeux d'équipe Balle aux prisonniers ou dodgeball.
  • Rudolf Aeschlimann (de) (1884–1961), ladit Aeschli, professeur suisse de français, géographie, histoire et S.a.M. parent. En 1906, avec Paul Geheeb, August Halm (de), Martin Luserke et Gustav Wyneken, il fut l'un des premiers hommes et enseignants à fonder la Freie Schulgemeinde Wickersdorf (de) (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en Forêt de Thuringe. Avec Fritz Hafner (en), Martin Luserke et Paul Reiner (de), Rudolf Aeschlimann était l'un des sécessionnistes qui ont fondé Schule am Meer en 1925. À partir d'octobre 1924, il était membre du conseil d'administration de la fondation de S.a.M. Gérant d'affaires à Wickersdorf de 1917–1925, il était aussi le gérant à Juist de 1925–1934 et le cultivateur de terrain sablonneux[64].
  • Bruno Ahrends (en) (1878–1948), Regierungsbaumeister (= bâtisseur de gouvernement), architecte berlinois à succès et S.a.M. parent. En 1929, il a conçu le bâtiment de théâtre individuelle et d'autres bâtiments avoisinant pour S.a.M., dont seule la salle de scène a pu être réalisée 1930/31 pendant la Grande Dépression. Il a permis à l'un de ses fils, Gottfried Bruno (* à Steglitz près de Berlin), d'aller à Schule am Meer[65].
  • Klaus Philipp Bamberger (de) (1920–2008), S.a.M. écolier[66],[67],[68]. Il quitta l'internat en décembre 1933 avec son camarade Maria Becker après que les jeunesses hitlériennes leur eurent rendu difficile par l'exclusion et discrimination[69]. Il est allé dans un pensionnat archi-conservateur pour garçons à Saint-Gall. Après cela, il est allé dans un lycée technique francophone à Neuchâtel, dans lequel il a été comparé par un enseignant à l'ancien élève Rudolf Hess et cela a été dégradé[70]. Via Le Havre Klaus a emigré aux États-Unis à l'âge de 17 ans[71]. Là, il a été persuadé de changer son prénom allemand Klaus en Claude. Il a attribué le fait qu'il était capable de joindre les deux bouts à l'étranger dans sa jeunesse à sa formation indépendante à Schule am Meer[72].
Otto Bamberger (de) et sa fille Ruth (1914–1983) sur le terrain de Schule am Meer, 1932. Ruth travaille sur une roue allemande qui était toute nouvelle sur le marché à l'époque. Le pensionnat en avait pour différentes tailles de corps.
  • Otto Bamberger (de) (1885–1933), industriel, social-démocrate, collectionneur d'art et mécène d'art. Le S.a.M. parent a permis les deux enfants, Ruth (* à Lichtenfels (Bavière)) et Klaus (* à Bamberg), d'aller à Schule am Meer[73],[66]. Selon les informations publiées par les Archives principales de l'État à Weimar, l'industriel est considéré comme le plus grand facilitateur du Bauhaus[74],[75], dont sa villa Sonnenhaus (de) a été complètement meublée (placards, buffet, équipement de cuisine, accessoires, rideaux, moquette, meubles encastrés, applique murale, éclairages plafonnier, lampadaire, coussinets, bois de lits, les couvertures, les chaises, les sofas, les tables etc.) par le designer du Bauhaus Erich Dieckmann (de) et ses collègues comme Wilhelm Wagenfeld[76]. En raison de son origine juive et de son appartenance au Parti social-démocrate (SPD), Otto Bamberger a été interrogé par la SA lors d'un voyage d'affaires à Francfort-sur-le-Main en 1933 et a été illégalement détenu à Schutzhaft pendant environ une semaine. Après l'intervention de sa femme Henriette, née Wolff (1891–1978), et avec l'aide d'un lieutenant de la police de Francfort qui a agi avec humanité et professionnalisme, il a pu rentrer chez lui au bout d'une semaine, bien qu'un homme brisé avec une grave dépression. Quelques mois plus tard, il mourut d'une crise cardiaque dans un sanatorium de Baden-Baden à l'âge de 48 ans[77],[78],[79]. Martin Luserke a annoncé sa mort à son fils de 12 ans, Klaus Bamberger (de)[80].
  • Otto Bartning (en) (1883–1959), architecte de Bauhaus, S.a.M. parent. Il a permis à sa fille, Marianne (* à Berlin), d'aller à Schule am Meer[81].
Sur la gauche: L'enseignant Erne Wehnert (1900–1985), ladite Fock, principal Martin Luserke, ladit Lu (dire comme: lou) et l'élève Maria Becker, qui a utilisé le nom de sa mère Maria Fein pour se distinguer du nom de famille de sa père mal-aimé.
  • Maria Becker (1920–2012), S.a.M. écolière. Elle n'avait pas de relation étroite avec sa parents, tous deux souvent absents en raison de leurs nombreuses apparitions sur scène et au cinéma. Elle était donc principalement soignée par sa grand-mère Fanny Fein, née Süssermann[82]. Sa père de substitution est devenu sa oncle, le traducteur autrichien Franz Fein (de) (1896–1947)[83], dont les publications ont été interdites dans l'État nazi[84]. À l'école, Maria Becker s'est distinguée de son père mal-aimé, Theodor Becker, en signant le nom de sa mère Maria Fein. Maria Becker a décrit sa scolarité à Schule am Meer comme le « moment le plus heureux » de sa vie. « Les enseignants nous ont pris au sérieux, les enfants, et les ont soutenus de toutes les manières imaginables. Cette expérience m'a laissé une profonde impression »[85]. Ce pensionnat lui a enlevé sa solitude et lui a donné un sentiment de liberté; les enseignants traitaient les élèves de la même manière. La première pièce dans laquelle Maria Becker est apparue a été dramatisée par Martin Luserke et mise en musique par Eduard Zuckmayer (en), qui a donné des cours de piano à Maria Becker[86]. Sous le Troisième Reich, elle était considérée comme une « métisse juive du premier degré » ou « demi-juive (en) ». Comme toutes les autres filles, elle a dû quitter S.a.M. en 1933/34 parce que les nazis n'autorisaient pas la mixité et la vie commune des sexes dans un internat[87],[88]. À partir des années 1970, elle et son S.a.M. camarade Klaus Bamberger (de) (1920–2008), du même âge qui a émigré en 1938, ont repris contact et vacances ensemble sur l'île de Nantucket, ce qui lui rappelait Juist[89],[90].
  • Thodor Becker (1880–1952), acteur allemand. Le S.a.M. parent, en seconde mariage marié d'actresse Maria Fein (1892–1965), a emmené avec lui sa deuxième fille, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker[91]. Sa fille aînée, Maria Becker (1920–2012), n'était pas en bons termes avec son père à cause de la séparation conjugale et surtout de la séparation d'avec sa petite sœur bien-aimée Christine[92]. Theodor Becker a visité l'île de Juist et Schule am Meer et a regardé de loin sa fille aînée Maria Becker jouer dans les dunes sur la plage de la mer du Nord. Cependant, il ne l'a pas rencontrée et ne lui a pas parlé. Sa fille ne l'a appris que plus tard par S.a.M. professeur Erne Wehnert (1900-1985)[86]. Theodor Becker en quatrième mariage avait été marié à l'actrice allemande Helma Seitz (en) (1913–1995) depuis 1934. Ce mariage se termina par un divorce en 1937. Maria Becker a une demi-sœur issue de ce mariage, l'actrice Renate Becker (de) (née en 1935). Elle avait une autre demi-sœur issue du deuxième mariage (1926) de son père.
  • Max Bondy (de) (1892–1951), éducateur progressif, fondateur des internats allemand, suisse et américain, cf. Windsor Mountain School (en) et un S.a.M. parent. Sa fille Annemarie (* à Vienne) a été brièvement transférée de Landerziehungsheim Schule Marienau (de) à Schule am Meer en 1932, mais n'y est restée qu'un peu plus de quatre mois avant de retourner à Marienau[93].
  • Herbert von Borch (de) (1909–2003), S.a.M. bachelier (mars 1928)[94], est issu de la noblesse de Magdebourg. Il a étudié à Berlin, Frankfort-sur-le-Main et Heidelberg chez Karl Jaspers et Alfred Weber. Il a obtenu son doctorat en 1933. La sociologie et l'histoire ont été ses principaux centres d'intérêt tout au long de sa vie. À partir de 1933, il travaille comme journaliste, de 1935 à 1939 comme correspondant étranger à Rome. À partir de juin 1944, il travaille comme référent au plénipotentiaire de Reich allemand pour le gouvernement italien[95]. En 1949, il a fondé un périodique de politique étrangère, qu'il a publié jusqu'en 1998 avec des hommes politiques allemands de divers partis, dont l'ancien chanceliers Kurt Georg Kiesinger et Helmut Schmidt. L'édition en anglais s'intitulait German Foreign Affairs Review[96]. Entre 1953 et 1956, il a écrit les éditoriaux de politique étrangère pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). De 1956 à 1965, il est correspondant à l'étranger du quotidien Die Welt aux États-Unis basé à Washington, D.C.. En 1966, il devient correspondant américain du Süddeutsche Zeitung. À la fin des années 1970, il retourne en Allemagne. L'hebdomadaire Der Spiegel le décrit comme l'un des plus brillants observateurs de la scène américaine[97]. Le Deutsches Allgemeines Sonntagsblatt (de) a classé ses rapports politiques quotidiens et ses analyses sociologiques des États-Unis « parmi les meilleurs que la presse allemande ait jamais écrits sur l'Amérique ». L'hebdomadaire Die Zeit le décrit comme un grand connaisseur de l'Amérique[98]. Der Tagesspiegel: Pour toute une génération d'Allemands, il a façonné leur image des États-Unis d'une manière compréhensible, imaginable et compréhensible avec ses vastes analyses et rapports sociologiques[99].
Le chef de chœur et d'orchestre Eduard Zuckmayer (en) est assis les jambes croisées sur le sol au milieu de l'image. Derrière lui est assise la professeure auxiliaire Anna Sara Reiner (de), née Hochschild, sur une chaise. Elle est dominée par le principal Martin Luserke, qui jouerait de son alto. Au fond à l'extrême gauche (reconnaissable de profil) se trouve l'élève en violon Walter Georg Kühne (en). Assis à l'extrême droite dans la rangée du bas l'élève Gerhard Bry (de) à la mandoline.
  • Gerhard Bry (de) (1911–1996), S.a.M. bachelier (mars 1930)[100] qui a commencé à étudier le droit à Heidelberg (1930) et à Berlin (à partir de 1931). En raison de son activité politique dans la clandestinité communiste dans l'organisation marxiste Org. / Neu Beginnen il a dû abandonner ses études après l'arrivée au pouvoir des nazis[101],[102],[103]. En 1936, il émigre avec sa future épouse Thea Hackelberg (après changement de nom: Thea Henkin) d'abord à Londres et de là en 1938 aux États-Unis[104],[105]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bry a fourni à son compagnon marxiste Robert Havemann des cargaisons de nourriture et des publications scientifiques[106].
Jean Crussard (né le 19 février 1911 à Saint-Étienne), fils de l'ingénieur Louis Crussard de Nancy, Meurthe-et-Moselle, en tant qu'élève invité à Schule am Meer en Loog sur l'île de Juist, Été 1929.
Grete Weil, née Dispeker (1906–1999), nouvellement mariée à Edgar Weil (de), avec leur ami commun, Heinz-Günther Knolle (1912–1999), bachelier de Schule am Meer, Été 1933.
  • Grete Dispeker (1906–1999) était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer. Elle a étudié l'allemand à Francfort-sur-le-Main, Munich, Berlin et Paris. En septembre 1929, elle participe au voyage annuel de Schule am Meer, organisé par S.a.M. élève autrichien Ulrich Sild (1911–1937) et se lie d'amitié avec S.a.M. élève allemand Heinz-Günther Knolle (1912–1999) de Löhne, Westphalie. Elle a écrit son premier ouvrage littéraire sur ce voyage en 1932, qui n'a été publié qu'à titre posthume en 1999[109]. En 1961, elle épouse son ami d'enfance, l'ancien professeur de S.a.M. Walter Jockisch (de) (1907–1970), devenu directeur d'opéra[110],[111].
Sport d'équipe masculin sur la plage au nord de l'enceinte de l'internat, 1931. Professeur Dr. Fritz Könekamp (de) (1897–1977), debout, 2e à partir de la gauche. Klaus Bamberger (de) (1920-2008), agenouillé à gauche avec les bras croisés. Ernst Joseph Halberstadt, ladit Nepo (1912–1997), après l'émigration: Ernest J. Halstead, debout, au centre de l'image, bras droit sur la hanche. Fritz Schindler (né le 30 janvier 1920 à Hambourg), à genoux, 4e à partir de la droite. Hagen Distelbarth (1918-1941), à genoux, 3e à partir de la droite.
  • Paul Distelbarth (1879–1963), évangélique-luthérien, pacifiste, agriculteur, entrepreneur, journaliste, éditeur, écrivain et S.a.M. parent, qui s’engage pour l'amitié franco-allemande. Il a permis à son troisième enfant et deuxième fils, Hagen (1918-1941), d'aller à l'école de plein air Schule am Meer pour renforcer son physique[112]. Là, Hagen se lie d'amitié avec Fritz Schindler (né le à Hambourg), un fils d'entrepreneur Julius Schindler (de).
  • Alfred Döblin (1878–1957), psychiatre, écrivain et S.a.M. parent. Il a permis à l'un de ses cinq fils, Peter (* 27 octobre 1912 à Berlin), d'aller à Schule am Meer[113]. Quand Alfred Döblin dut quitter le Reich allemand à cause des nazis, Peter le suivit en France avec sa mère et ses deux frères. En 1935, Peter émigra de là aux États-Unis, où il travailla comme typographe pour le New York Daily News à New York City[114].
  • Wilhelm Dyckerhoff (de) (1868–1956), député et fonctionnaire administratif, conseil d'État, conseil de surveillance de Dyckerhoff cimenterie et S.a.M. parent[115]. Il a permis à son fils Arnold (* 23. Juli 1913 à Sandhorst (en) près de Aurich) d'aller à Schule am Meer[116].
  • Alfred Ehrentreich (de) (1896–1998), éducateur progressif, principal et auteur. Il connaissait Martin Luserke pour avoir travaillé ensemble à Freie Schulgemeinde (de) (= communauté scolaire libre) de Wickersdorf en Forêt de Thuringe[117]. Pendant un certain temps, Ehrentreich a présidé l'association Freunde der Schule am Meer (= copains de Schule am Meer) ou successeur Aussengemeinde (= communauté extérieure de Schule am Meer) pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les sympathisants de S.a.M.[118],[119],[120].
  • Maria Fein (1892–1965) actrice et directeur de théâtre. Le S.a.M. parent était d'origine juive, mais convertie au catholicisme à un âge précoce. Elle a permis à leur fille Maria Becker (* à Berlin) d'aller à Schule am Meer[121]. Le mari de Maria Fein, Thodor Becker, a emmené avec lui sa deuxième fille de quatre ans, Christine Becker, lorsqu'il s'est séparé de sa deuxième femme et l'a désormais appelée Theodora "Thea" Becker.
  • Adolphe Ferrière (1879–1960) de Genève-Champel était un pédagogue suisse, auteur et fondateur de l'Éducation nouvelle. Il était sourd depuis 1921 et était l'un des délégués syndicaux de Schule am Meer, qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés[122].
  • Hans Freyer (1887–1969), sociologue, historien et philosophe, président de l'association Freunde der Schule am Meer (= copains de Schule am Meer) ou successeur Aussengemeinde (= communauté extérieure de Schule am Meer) pour les anciens enseignants et élèves, leurs parents et les facilitateur de S.a.M.[118]. En août 1934, après la fermeture de l'internat (fin de mars 1934), il resta à l'école pour parler à Martin Luserke avant de partir avec lui. Le , Freyer préside l'assemblée extraordinaire de Aussengemeinde dans son domicile privé de Leipzig pour décider de sa dissolution[123],[124].
  • Konrad Frielinghaus (de) (1907–1968), S.a.M. écolier. Il a étudié les mines, l'administration des affaires et l'économie à Berlin. En 1933, il obtient son diplôme d'ingénieur des mines. Entre 1933 et 1935, il a été actif dans la clandestinité marxiste contre les nationaux-socialistes en tant que résistant de l'organisation Neu Beginnen. Il a été arrêté et condamné à la prison de 1935 à 1938. Jusqu'en 1945, il a travaillé dans l'extraction de minerai et de houille, pendant la guerre, cependant, a été interrompu par une affectation de trois ans dans une unité de stage de la Wehrmacht. Après la fin de la guerre, il a travaillé comme ingénieur à la Gelsenkirchener Bergwerks-AG (de) et a travaillé politiquement pour le Parti communiste d'Allemagne (KPD) et les syndicats. De 1948 à 1949, il a été employé au siège social d'IG Bergbau und Energie (en). Après cela, il a été actif en tant qu'ingénieur, scientifique et homme politique, alternativement ou parfois simultanément. Il s'installe en Algérie et y décède le des suites d'un accident de voiture[125].
  • Adolf Grimme (1889–1963), politicien social-démocrate, ministre prusse de science, des arts et éducation, mécène de S.a.M.
  • Fritz Hafner (de) (1877–1969), peintre et S.a.M. enseignant, S.a.M. parent[2].
  • Heinz Friedrich Hartig (de) (1907–1969), S.a.M. professeur de français, géographie et histoire[126].
  • Hans Hecht (de) (1876–1946), linguiste (études d'anglais), Shakespeare expert, donné des conférences à S.a.M.
  • Alfred Hess (en) (1879–1931), industriel, collectionneur d'art, mécène d'art, membre de parti démocrate allemand (DDP), 1919–1924 conseiller municipal de Erfurt[127], mécène de S.a.M., membre de curatorium de fondation Schule am Meer, S.a.M. parent. Le marchand et fabricant était un collectionneur d'art bien connu et mécène qui entretenait des liens étroits avec la scène artistique expressionniste allemande des années 1920. Il a fait la promotion du Musée municipal de Erfurt de façon soutenue. Quotidiens d'Erfurt l'ont calomnié en tant qu'agent juif bolchevique[128],[129]. Le livre d'or de la famille Hess, publié par Hans Hess avec le consentement de sa mère Thekla Hess dans la seconde moitié des années 1950, est considéré comme un témoignage unique de la scène artistique expressionniste dans l'Empire allemand des années 1920[130]. Par exemple, Alfred Hess était en contact avec Lyonel Feininger, Salomo Friedlaender et Walter Kaesbach (de), qui avaient aller leurs enfants à la Freie Schulgemeinde Wickersdorf (de) (communauté scolaire libre) à Forêt de Thuringe, tout comme Alfred Hess et sa femme, Thekla Hess, née Pauson (1884–1968). Alfred Hess était propriétaire de la deuxième plus grande usine de chaussures allemande M. & L. Hess (de) avec plusieurs sites. À partir d'octobre 1924, Alfred Hess était membre du conseil d'administration de la fondation de S.a.M. Ses origines juives justifient en partie le rejet de Schule am Meer par les insulaires, qui en 1925 l'ont diffamé dans leur dialecte comme une « école juive ». Alfred Hess est considéré comme le facilitateur le plus important de l'internat. Il a financé son unique enfant, Hans Hess (en), d'aller Schule am Meer après avoir fréquenté Odenwaldschule et Freie Schulgemeinde Wickersdorf (de) (communauté scolaire libre). Lorsqu'Alfred Hess mourut subitement en décembre 1931 à l'âge de 51 ans seulement, une chaîne d'événements imprévisibles commença qui eut un impact négatif sur le développement futur de l'internat.
  • Hans Hess (en) (1907–1975), S.a.M. écolier. Il a d'abord fréquenté Odenwaldschule avant de rejoindre Freie Schulgemeinde Wickersdorf (de) (communauté scolaire libre) dirigée par Martin Luserke en 1923. Avec Luserke, Paul Reiner (de), Rudolf Aeschlimann (de), Fritz Hafner (de), leurs familles et quinze autres élèves, dont Herbert von Borch (de), Hans Werner Skafte Rasmussen (de), Ove Skafte Rasmussen (de) et l'ami proche de Hans Hess, Boris Smirnoff (* à Leningrad) partie d'une sécession qui l'a conduit à Juist[131],[132]. À partir de 1927, il étudie l'histoire de l'art à l'Université de Genève et à la Sorbonne à Paris. En 1928, il séjourne aux États-Unis pour étudier le marketing et la publicité dans l'entreprise industrielle de son père. En raison du décès prématuré de son père en 1931, il doit abandonner ses études et rejoindre la direction de ses plantes[133],[134]. Ce n'est que trois décennies plus tard qu'il a pu reprendre ses études, obtenant une Master of Arts (M.A.) à Leeds, dans Yorkshire de l'Ouest. Pour cela, il a écrit une dissertation sur George Grosz[135]. Hans Hess a été nommé Officier de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine Elizabeth II en tant que conservateur de la City of York Art Gallery en 1958[136],[137],[138].
  • Else Jaffé (1874–1973), née Freiin von Richthofen, scientiste social, membre de curatorium de fondation Schule am Meer. Vers 1913, Paul Reiner agit comme précepteur des quatre enfants de Jaffé à Wolfratshausen. Pendant la Première Guerre mondiale, Wolfratshausen était l'une des adresses du domicile de Paul Reiner.
  • Walter Jockisch (de) (1907–1970), professeur d'allemand, très impliqué dans le théâtre de l'internat. Le compositeur allemand Hans Werner Henze l'a décrit comme un « professeur anthroposophique maigre et un homme de théâtre »[139]. À partir de 1930, Jockisch se lie d'amitié avec son élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999), qu'il soutient également lors de ses études ultérieures. À partir de 1935, Jockisch travaille comme metteur en scène, dramaturge, metteur en scène, conseiller artistique, metteur en scène et directeur artistique à Francfort-sur-le-Main, Göttingen, Essen, Darmstadt, Kiel, Hanovre, Oberhausen, Heidelberg, Bonn et en Suisse à Lucerne et enfin à Münster[140]. À partir de 1947, Jockisch vivait avec son amie d'enfance Grete Weil, née Dispeker, qui était revenue de l'émigration néerlandaise et qui avait été mariée à son ami Edgar Weil (de) (1908–1941), qui avait été assassiné dans le Camp de concentration de Mauthausen en 1941. En 1960, tous deux mariés[141],[142].
  • Walter Kaesbach (de) (1879–1961), historien de l'art, dirécteur de l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf et un important mécène de l'art de l'expressionnisme. Il était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer et un S.a.M. parent. Il a permis à son fils Walter (* né à Hambourg) d'aller à Schule am Meer[143].
  • Hubert H. Kelter (de) (1909–1999), S.a.M. bachelier (mars 1929) qu'il a étudié l'économie à Kiel[144]. Il a commencé sa formation à Kiel Institut für Weltwirtschaft (de) (= l'Institut d'économie mondiale de Kiel), a étudié à l'Université de Bonn chez Arthur Spiethoff et à l'Université de Fribourg-en-Brisgau chez Walter Eucken. 1949 Kelter et camérades de S.a.M. fonde la Martin-Luserke-Gesellschaft (= Société Martin Luserke) dont Kelter était président, pour encourager la réédition des livres de l'auteur démuni[145]. Hubert Kelter, économiste diplômé, a travaillé comme syndic à la Chambre de commerce (de) de Hambourg, comme directeur de la Bibliothèque du commerce (de) à Hambourg, comme éditeur et auteur[146].
Walter Georg Kühne (en), Fritz Könekamp (de) et Walter Jockisch (de), 1930.
Beate Köstlin au sud de l'île Juist dans la mer des Wadden en équilibre sur un rail de la chemin de fer de l'île, env. 1933
  • Beate Köstlin (1919–2001), S.a.M. écolière de Prusse-Orientale[150], connue internationalement sous le nom de Beate Uhse. En tant qu'enfant, elle a sauté du toit de manoir de leur père Otto Köstlin (1871–1945) pour imiter le vol et s'est cassé les os. 1932 à 1934 elle a été confronté aux avions qui atterrissaient sur la plage au nord de S.a.M. Elle a eu sa première occasion de voler le long dans l'un des champs de chaume de ses parents lorsque deux jeunes hommes y ont atterri et l'ont suppliée de voler le long à plusieurs reprises avec eux[151]. Dans son autobiographie, elle décrit à quel point elle aimait beaucoup le S.a.M. Le principal de l'internat, Martin Luserke, leur "professeur préféré", était "un homme fantastique", "généreux et plein d'esprit" et "compréhensif"[152]. Elle a navigué plusieurs fois à bord du navire poète Krake ZK 14 (en) de Luserke, qui a été acquis en 1934.
  • Margarete Köstlin-Räntsch (de) (1880–1945), l'une des premières femmes médecins agréés en l'Empire allemand et S.a.M. parent. Avec leur mari Otto Köstlin (1871–1945), originaire du Wurtemberg, elle cherchait spécifiquement un internat progressif avec une éducation libérale et un large éventail d'activités sportives et musicales afin de permettre à leur plus jeune fille d'acquérir une meilleure l'éducation et d'interagir avec des personnes partageant les mêmes idées[152]. Elle a permis à leur fille Beate Köstlin d'aller Schule am Meer[150]. Margarete Köstlin-Räntsch a été assassinée avec leur mari Otto Köstlin sur le domaine Wargenau (de) près de Cranz de Prusse-Orientale en 1945 par l'avancée des troupes soviétiques[153].
Les bacheliers de la promotion 1930: À partir de la gauche: Felix Henn (né le 10 mars 1910 à Francfort-sur-le-Main), Walter Georg Kühne (né le à Berlin; † ), Hild Wehnert (née le à Breslau), Gerhard Bry (né le à Berlin; † à West Orange, New Jersey, États-Unis) et Hans-Ulrich Arnold (né le à Kiel), dans les escaliers devant le bâtiment principal Diesseits (= vie ici-bas), arrière droit (est) son prolongement (tout en un: salle à manger = salle de répétition = salle de spectacle pour le chorale de l'internat = salle de l'orchestre = salle pour petits ensembles et salle pour le jeu de théâtre).
Croiseur dériveur (de) de S.a.M. dans la Mer des Wadden, en arrière-plan le tracé surélevé des voies ferrées (de) de l'île. L'élève Heinz-Günther Knolle (1912–1999) vêtu d'un pull de couleur claire, le principal d'internat Martin Luserke (1880–1968) debout a la barre, env. 1927.
Baccalauréat 1929: Hubert Kelter (de) (1909–1999), 2e à partir de la gauche, et Werner Rings (de) (1910–1998) avec sa violon, à droite.
  • Werner Rings (de) (1910–1998), S.a.M. bachelier (mars 1929)[177]. Vraisemblablement pour le bien de son père, un architecte, il a commencé des études d'architecture en 1929, qu'il a interrompues. Au lieu de cela, il a étudié la philosophie, la musicologie et la sociologie à Berlin et Fribourg-en-Brisgau. En 1932/33, en tant qu'assistant scientifique à l'institut de recherche sur les journaux de l'Université de Heidelberg, il s'occupa de recherches radiophoniques jusqu'à ce qu'il soit expulsé après le transfert du pouvoir aux nationaux-socialistes en raison de son origine en partie juive. En 1933, il émigre en Espagne et assiste à la guerre civile. Là, il a travaillé comme consultant et rédacteur en chef pour le gouvernement républicain. Il a mis en place un service d'information comprenant un aperçu des émissions de radio étrangères. Pendant la guerre civile, il a réalisé un grand nombre de reportages photographiques. En raison de la victoire de la Falange (fascistes) sous le général Francisco Franco, il a dû quitter le pays. De 1939 à 1942, il vécut en France ou, après l'occupation de Paris, dans la partie inoccupée du pays, où il travailla pour un service auxiliaire des armées françaises jusqu'à ce que là aussi cela devienne trop dangereux pour lui. En 1942, il s'enfuit en Suisse. Il a été reconnu comme réfugié et a obtenu l'asile permanent à la fin des années 1940. De 1947 à 1949, il est attaché de presse du Festival international du film de Locarno et des Settimane musicali Ascona (it). Jusqu'en 1965, il a travaillé comme (photo-)journaliste indépendant et auteur, par ex. en tant que correspondant européen pour Schweizer Illustrierte avec les premiers reportages sur l'Allemagne d'après-guerre. De 1965 à 1973, Rings a travaillé pour Schweizer Fernsehen en tant qu'auteur, réalisateur et producteur de séries d'histoire contemporaine. Certaines de ses publications sur la Suisse en guerre et l'or volé à l'Allemagne sont considérées comme des ouvrages de référence[178].
  • Christian Rohlfs (1849–1938), peintre expressionniste et mécène de S.a.M. était l'un des délégués syndicaux de la Schule am Meer. Rohlfs a fourni au pensionnat des originaux de ses propres œuvres pour une exposition dans le salle de dessin, y compris des aquarelles et des dessins[179].
Jens Rohwer (de) (1914–1994), le seul élève de S.a.M. pour les réalisations de qui au cours de bac le titre avec distinction a été décerné.
  • Jens Rohwer (de) (1914–1994), S.a.M. bachelier (bac avec distinction), stipendier de Schule am Meer[180].
  • Ludwig Roselius (1874–1943), grossiste en café, collectionneur d'art et mécène d’arts, mécène de S.a.M. La société de Roselius, Kaffee HAG (en), appartenait à la Angelsachsen-Verlag (de) fondée en 1921 à Brême, qui a publié un grand nombre de publications de Schule am Meer et certaines de Martin Luserke[181],[182].
  • Julius Schindler (de) (1878–1941), était un importateur et exportateur de machines et d'huile minérale, propriétaire de raffineries produisant des produits pour les industries chimiques, cosmétiques et médicales, et propriétaire de pétroliers, un mécène de sciences et un S.a.M. parent. Il a été impliqué dans les communautés juives des villes d'Altona et de Hambourg. Il a fait don de sommes considérables à Hamburg Scientific Foundation (en). De 1930 à 1932, il a permis à son fils Fritz (né le à Hambourg), qui avait auparavant été enseigné à l'école maternelle privée pour garçons de Mlle Cläre Lehmann à Hambourg, d'aller à Schule am Meer[183]. Là, Fritz se lie d'amitié avec Hagen Distelbarth (1918–1941), un fils de Paul Distelbarth. Julius Schindler a quitté l'Allemagne à l'automne 1931 et a pris la citoyenneté de la Principauté du Liechtenstein l'année suivante. En 1932, à la demande de ses parents, Fritz quitte Schule am Meer. Au cours de l'année 1938, les entreprises de Schindler sont « aryanisées » par les nazis. En 1939, Schindler émigre de France aux États-Unis[184].
  • Howard Trivers (1909–1987), étudiant invité à S.a.M. en été 1932[185]. Il a étudié à l'Université de Princeton (Bachelor of Arts, 1930), à l'Université de Heidelberg (1933), à l'Université de Fribourg-en-Brisgau (1938) et à l'Université Harvard (Master of Arts, 1932 et doctorat, 1941)[186]. À partir de 1941, il a été employé dans la Division d'Europe centrale du Département d'État des États-Unis au Département des études territoriales et en tant qu'assistant départemental dans un groupe de travail enquêtant sur les activités nazies. Dans son travail diplomatique, il a participé à l'élaboration des propositions de politique américaine concernant le capitulation du Troisième Reich et le capitulation du Japon en 1945 et lors de la Conférence de Potsdam. Trivers a participé à des négociations et conférences internationales, notamment la réunion de Paris des ministres des Affaires étrangères qui a mis fin au blocus de Berlin en 1949. Au Département d'État des États-Unis, il était alors responsable des affaires polonaises, baltes et tchécoslovaques, poste qu'il a occupé pendant le soulèvement hongrois de 1956. Trivers était alors directeur du Bureau de recherche et d'analyse du bloc sino-soviétique du Département d'État américain. Il a participé à l'élaboration de la politique relative à la crise des missiles de Cuba. En 1969, il démissionne du département d'État[187]. Trivers était à partir de 1 972 professeur invité et professeur agrégé de sciences politiques à l'Université d'État de Ball de Muncie[188],[189].
  • Alfred Weber (1868–1958), économiste, géographe, sociologue et théoricien de la culture. Il était l'un des délégués syndicaux de Schule am Meer, qui informait et conseillait par écrit les parents intéressés[190]. Paul Reiner fut son assistant scientifique à Heidelberg de septembre 1910 à Pâques 1913[165],[170],[167]. Alfred Weber était parfois l'un des amants d'Else Jaffé, qui était également l'un des délégués syndicaux de Schule am Meer.
  • Carl Zuckmayer (1896–1977), écrivain et dramaturge, a visité et coopéré temporairement avec son frère aîné Eduard et Luserke à S.a.M.[191],[192]
Professeur Eduard Zuckmayer (en) (1890–1972) joue du clavecin sur le terrain de l'internat Schule am Meer, vers 1930.
  • Eduard Zuckmayer (en) (1890–1972), musicien, pianiste, maestro, compositeur, S.a.M. professeur[193]. Il est le frère aîné de l'écrivain bien connu Carl Zuckmayer et est classé comme très doué. Il a étudié le droit et la musique à Munich, dirigé au Stadttheater Mainz et enseigné au Städtische Musikschule Mainz de Hans Rosbaud. En 1925, il suit l'appel de Luserke à Schule am Meer et interrompt une carrière très prometteuse de pianiste concertiste. Cette étape semblait presque incompréhensible. La raison en était son virage vers le Jugendmusikbewegung (de) ou Singbewegung (de) (= mouvement musical des jeunes ou mouvement de chant), issu du Jugendbewegung. L'art de la persuasion de Luserke a peut-être été le facteur décisif. Il aimait tellement l'internat qu'il s'y engagea avec beaucoup d'enthousiasme et de productivité et y resta jusqu'à la fermeture de S.a.M. à la fin de mars 1934. Après cela, il a été brièvement employé à Odenwaldschule, où il a rencontré certains de ses élèves de Juist, par ex. Beate Köstlin. En 1935, il est expulsé de la Chambre de la culture du Reich (RKK) pour des raisons « raciales ». Paul Hindemith s'est arrangé pour qu'il émigre en Turquie. Au nom du président Kemal Atatürk, Eduard Zuckmayer est devenu une figure formatrice de l'éducation musicale turque, dans laquelle il a intégré les principes du mouvement musical des jeunes allemands[194]. Jusqu'en 1970, il a formé presque tous les professeurs de musique turcs et y est resté une personnalité respectée et dont on se souvient à ce jour[195],[196]. Il a rencontré sa partenaire Gisela Jockisch (1905–1985), née Günther[197], à Schule am Meer. Elle le suivit à Ankara avec sa petite fille en 1938. Après s'être marié en 1947, Zuckmayer a adopté la fille. Il est resté lié à S.a.M. tout au long de sa vie et a maintenu des contacts amicaux avec d'anciens élèves tels que Oswald Graf zu Münster (de) (1917–2003) jusqu'à sa mort[198]. Pour l'ancien PDG de Daimler AG, Edzard Reuter, Zuckmayer était « un homme très bien, très calme ». Il s'en dégageait une atmosphère « tout à fait unique » quand « il s'asseyait au piano et jouait »[199]. Un film documentaire allemand de 2015 met en lumière le travail de Zuckmayer[200].

Notes et références

  1. Dossiers de l'enseignant, p. 3. Rudolf Aeschlimann, Suisse.
  2. a et b Dossiers de l'enseignant, p. 6. Fritz Hafner, Vienne.
  3. a et b Dossiers de l'enseignant, p. 1. Martin Otto Rudolf Luserke, Berlin.
  4. Dudek 2009, p. 59.
  5. Dossiers de l'enseignant, p. 5. Dr. Paul Reiner, Nuremberg.
  6. Beihilfe für den Bühnenfonds der Stiftung Schule am Meer in Juist (= Aide d'État pour le fonds d'étape de la Fondation École au bord de la mer, Juist), à: Staatsarchiv Hamburg (= Archive d'État de Hambourg), fichier 361-2 V_894 a, à: hamburg.de
  7. Stiftung Schule am Meer, Juist (= Fondation École au bord de la mer, Juist). En: Landesarchiv Baden-Württemberg (= Archive d'État Bade-Wurtemberg), Abt. Generallandesarchiv Karlsruhe, fichier: 69 Baden, Salem-13, No. 982, à: deutsche-digitale-bibliothek.de
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  9. Staatskommissar für die Regelung der Wohlfahrtspflege in Preußen: Schule am Meer, Juist – Antrag zur Sammlung von Geldspenden zugunsten eines Hallenbaus zur Verbesserung der kulturellen und sportlichen Ausbildungsmöglichkeiten (= Schule am Meer, Juist – Demande de collecte de dons monétaires afin d'ériger une salle de scène pour améliorer les possibilités d'entraînement culturel et sportif), à : deutsche-digitale-bibliothek.de
  10. Journal de bord. Entrée de journal .
  11. Journal de bord. Entrée de journal .
  12. Dossiers de l'enseignant, p. 4. Anni Reiner, Frankfurt am Main.
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  15. Ulrich Sild sur regiowiki.at.
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  38. Kakadu – Kakada, à: lostart.de
  39. Kakadu – Kakada, à: uni-goettingen.de
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  69. Claude P. Bamberger: Breaking the Mold – A Memoir. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, (ISBN 0-9653827-0-2), p. 2–24.
  70. Claude P. Bamberger: Breaking the Mold – A Memoir. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, (ISBN 0-9653827-0-2), S. 24–29.
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  72. Claude Bamberger: Breaking the Mold. A Memoir. C. Bamberger Molding Compounds Corp., Carlstadt, New Jersey, USA, 1996, (ISBN 0-9653827-0-2), p. 18–21.
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  105. List or Manifest of Alien Passengers for the United States Immigrant Inspector at Port of Arrival: S.S. Queen Mary, Passengers sailing from Southampton, 10th December, 1938, arriving at Port of New York, 15th December, 1938; Pos. 8 Henkin, Thea, psychologist.
  106. Dirk Draheim (Ed.): Robert Havemann: Dokumente eines Lebens. Ch. Links Verlag, Berlin 1991. (ISBN 978-3861530220), p. 58–59, 70–73.
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  144. Dossiers de l'élève, p. 62. Hubert Kelter, fils de l'industriel Gerhard Kelter, Hamburg.
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  146. Kelter, Hubert. En: Deutsche Nationalbibliothek, à: d-nb.info
  147. Dossiers de l'élève, p. 91. Hans Henning Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, Riga.
  148. Dossiers de l'élève, p. 92. Jens Uwe Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, Riga.
  149. Dossiers de l'élève, p. 210. Peter Köster, fils de ambassadeur Adolf Köster, Belgrade.
  150. a et b Dossiers de l'élève, p. 221. Beate Dorothea Köstlin, fille de Otto Köstlin (1871–1945), propriétaire d'un domaine et de docteur Margarete Köstlin-Räntsch (de) (1880–1945) à Wargenau (de) près de Cranz, Prusse-Orientale.
  151. Beate Uhse: Mit Lust und Liebe – Mein Leben. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. (ISBN 3-550-06429-2), p. 62–63.
  152. a et b Beate Uhse: Mit Lust und Liebe – Mein Leben. Ullstein Verlag, Frankfurt am Main/Berlin 1989. (ISBN 3-550-06429-2), p. 53–55.
  153. Beate Uhse-Köstlin - 95. Geburtstag, à: kulturzentrum-ostpreussen.de
  154. Prof. Dr. Ulrich Linse (de): Die Entschiedene Jugend 1919–1921. Deutschlands erste revolutionäre Schüler- und Studentenbewegung (= Quellen und Beiträge zur Geschichte der Jugendbewegung, Band 23). dipa, Frankfurt am Main 1981, (ISBN 3-7638-0223-1)
  155. Reinhard Preuß: Verlorene Söhne des Bürgertums. Linke Strömungen in der deutschen Jugendbewegung 1913–1919. Verlag Wissenschaft und Politik, Köln 1991, (ISBN 3-8046-8774-1).
  156. Prof. Dr. Barbara Stambolis (de): Jugendbewegt geprägt. Essays zu autobiographischen Texten von Werner Heisenberg, Robert Jungk und vielen anderen. Vandenhoeck & Ruprecht 2013, (ISBN 978-3-8470-0004-4), p. 767.
  157. Dossiers de l'élève, p. 16. Walter Georg Kühne, fils de peintre Wilhelm Kühne, Jamlitz.
  158. Dossiers de l'élève, p. 232. Anna Maria Dora Felicitas Kestner, fille de Otto Kestner, professeur d'université.
  159. Dossiers de l'enseignant, p. 26. Dr. phil. Heinrich Karl Ernst Martin Meyer, Nuremberg.
  160. Dossiers de l'élève, p. 163. Friedrich Rolf Pappiér, fils de marchand Gustav Pappiér, Bremen.
  161. a et b Dossiers de l'élève, p. 12. Arne Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.
  162. a et b Dossiers de l'élève, p. 1. Hans Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.
  163. a et b Dossiers de l'élève, p. 2. Ove Rasmussen, fils de Jørgen Rasmussen, fabricant, Zschopau.
  164. a et b Paul Reiner: Meine Aufenthaltsorte (= mes allées et venues), liste manuscrite de 1896 à 1918, inédit, succession de Dr. Paul Reiner; cité de: fac-similé du document original de deux pages provenant d'archive privées de Renate Samelson, née Reiner, Michigan, USA.
  165. Dudek 2009, p. 82–83..
  166. a et b Justus H. Ulbricht: George-Splitter in zerrissener Zeit. In: Wolfgang Braungart (Hrsg.): Stefan George und die Jugendbewegung. Springer-Verlag, Berlin 2018. (ISBN 978-3-476-04574-4), p. 87.
  167. Max Weber, Dirk Kaesler (Einführung): Leidenschaft und Augenmass: Max Webers Stichwortmanuskript zu »Politik als Beruf« (réimpression de 1919 en écriture gothique), Ramsen-Verlag Heribert Tenschert / Antiquariat Bibermühle, Ramsen 2008, p. 5, (OCLC 10133416902008).
  168. Claus Victor Bock: Besuch im Elfenbeinturm: Reden, Dokumente, Aufsätze. Königshausen & Neumann, Würzburg 1990. (ISBN 3-88479-430-2), p. 165–167.
  169. a et b Dudek 2009, p. 82–83.
  170. Ordre du Mérite militaire (Bavière): Certificat de décernement royale pour Paul Reiner, délivré de à Munich, estampillé et signer par le grand chancellier d'ordre Freiherr von Kreß (en). – cité de: fac-similé de document originale de succession de docteur Paul Reiner, Suisse.
  171. Croix de fer de 2e classe : Kriegsstammrolle No. 13935, no 280, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv
  172. Croix de fer de 1re classe : Kriegsstammrolle No. 13935, no 280, 6. Felda. R., Ers.-Abt., Kriegsrangliste II, pages non numérotées. En: Bayerisches Hauptstaatsarchiv, Abt. IV, Kriegsarchiv.
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Bibliographie

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  • Journal de bord de Schule am Meer, Juist, En: Schleswig-Holsteinische Landesbibliothek, Kiel (= Bibliothèque d'État Schleswig-Holstein à Kiel), succession Luserke, Martin, fichier: Cb 37.

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