Plélan-le-Petit

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Plélan-le-Petit
Plélan-le-Petit
Le manoir des Fossés.
Blason de Plélan-le-Petit
Blason
Plélan-le-Petit
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Didier Miriel
2020-2026
Code postal 22980
Code commune 22180
Démographie
Gentilé Plélanais, Plélanaise
Population
municipale
1 933 hab. (2021 en augmentation de 2,06 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 05″ nord, 2° 13′ 07″ ouest
Altitude 105 m
Min. 64 m
Max. 125 m
Superficie 21,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dinan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plancoët
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Plélan-le-Petit
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Plélan-le-Petit

Plélan-le-Petit [plelɑ̃l pəti] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le relief est peu accidenté, avec une altitude moyenne se situant autour de 100 mètres avec des extrêmes variant de 122 à 70 mètres.

La commune est irriguée par un réseau hydrographique constitué de trois ruisseaux peu importants qui prennent naissance sur le territoire communal :

  • le Montafilan, qui s'écoule vers le nord,
  • le ruisseau de Bénodais,
  • et celui de l'étang de Beaulieu qui s'écoulent vers le sud.

Le territoire communal présente un paysage de bocage très lâche, les boisements les plus importants se trouvent dans la partie sud entre le lieu-dit "le Surget" et "Lourmel", à la "Grande Noe" et ses alentours et au "Bois Mottais".

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quintenic à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plélan-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), forêts (15,7 %), zones urbanisées (5,9 %), prairies (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Plélan provient de ploe (paroisse) et lan, en breton, (ermitage)[14]. « La paroisse de l'ermitage », petit, déjà utilisé au XVe siècle le définit par rapport à grand dans Plélan-le-Grand[15].

Le nom de la localité en gallo est Pyelan[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle

Le monument aux Morts porte les noms de 92 soldats morts pour la Patrie[17] :

  • 71 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 13 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 3 sont morts durant la Guerre d'Algérie.
  • 3 sont morts durant la Guerre d'Indochine.
  • 2 sont morts hors conflit.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur fretté d'argent au croissant de gueules brochant en chef.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
v.  1925   Louis Larère Conservateur Avocat
Sénateur des Côtes-du-Nord (1912 → 1921)
Conseiller général de Plélan-le-Petit (1911 → 1913)
Les données manquantes sont à compléter.
av. 1946 1963
(démission)
Joseph Lefort père Rad.soc. puis
SFIO app.
Huissier de justice
Conseiller général de Plélan-le-Petit (1955 → 1961)
1963 mars 1983 Joseph Lefort fils[18]   Huissier de justice et agent d'assurance, résistant
Premier adjoint (1983 → 1989)
mars 1983 mars 2008 Prosper Besnard PS puis DVG Agriculteur
Conseiller général de Plélan-le-Petit (1979 → 2011)
mars 2008 En cours
(au 19 janvier 2021)
Didier Miriel DVG[19] Agent SNCF retraité

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 1 933 habitants[Note 3], en augmentation de 2,06 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9358549098391 0509791 0221 0031 104
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1161 1631 1991 1281 2141 2311 3091 2811 285
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2461 2501 2471 0721 1141 0941 1341 0811 043
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0591 1271 2681 3641 5251 5051 5621 6091 761
2014 2019 2021 - - - - - -
1 8681 9011 933------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

Plélan-le-Petit fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Sport[modifier | modifier le code]

Football[modifier | modifier le code]

Le stade municipal accueille l'équipe de football du village qui évolue en district 1deupuis 2023-2024: le Football club Plélan Vildé Corseul "FCPVC". Les « abeilles » en référence à la couleur de la tunique arborée par les joueurs.

Badminton[modifier | modifier le code]

Plélan-le-Petit dispose également d'un club de badminton. On y compte des joueurs de haut niveau: l'un des membres de l'équipe est classé deuxième meilleur joueur du département (Côtes-d'Armor). De plus, le club a été doublement médaillé par l'EFB.[réf. nécessaire]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Pierre-ès-Liens, érigée entre 1876 et 1878, située en bourg de Plélan.
  • Plusieurs croix dont les suivantes :
    • la croix de la Bardelais du Haut Moyen Âge ;
    • la croix de la Ville-ès-Ains du Haut Moyen Âge ;
    • la croix monolithique de Quéhennic ;
    • la croix Saint-Thual datée de 1889 ;
    • la croix provenant de l'ancien cimetière (XVIe siècle) ;
    • la croix à double traverse, accompagnée de deux autres croix du Haut Moyen Âge ;
    • les sept croix, situées sur la route de Jugon-les-Lacs, inscrites au titre des Monuments historiques[24] en 1925. L'histoire des sept croix de Plélan-le-Petit illustre la transformation d'un culte populaire sous l'influence de l'église catholique : les sept croix correspondraient à l'origine aux tombes de sept personnes assassinées en forêt au XVIIIe siècle et qui faisaient l'objet d'une vénération populaire. Un recteur de la paroisse, l'abbé Morin, les déplaça au lieu actuel en 1868 et associa leur culte à celui des Sept Saints du Tro Breiz, avec l'aide de Mgr David, évêque de Saint-Brieuc, qui vint bénir les sept croix en 1872[25].
    • l'ossuaire du XVIIe siècle, qui était autrefois adossé au mur du cimetière et a été déplacé en 1937. Inscrit au titre des Monuments historiques[26] en 1926.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le manoir des Fossés, manoir gothique du XIVe siècle, de type "logis-porte" avec sa charpente gothique (unique en Bretagne dans un bâtiment civil), est parmi les plus anciens manoirs de Bretagne ; inscrit au titre des Monuments historiques[27] en 1992. Sur le même site, une tour du XVIe siècle attenante à un édifice modifié au XIXe siècle
  • Le manoir de la Bardelais |XVIe}(pour la partie la plus ancienne} et daté de 1770 pour la partie la plus récente)
  • Le manoir de Légoman du XVIIIe siècle
  • Les intéressantes maisons du village du Chatel, qui sont des anciennes dépendances de l'ancien manoir du Chatel.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le journaliste Victor Robert est originaire de Plélan-le-Petit

Le footballeur Nicolas Haquin originaire de la commune

Communes voisines[modifier | modifier le code]

Rose des vents Bourseul Rose des vents
Jugon-les-Lacs N La Landec
O    Plélan-le-petit    E
S
Mégrit

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plélan-le-Petit et Quintenic », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plélan-le-Petit ».
  15. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Jean-Paul Gisserot (ISBN 2877474828, lire en ligne), p. 90.
  16. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 137
  17. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  18. « Joseph Lefort a posé tant de pierres à Plélan », Ouest-France (archives du journal),‎
  19. « Extrait de la fiche de M. Didier MIRIEL », sur LesBiographies.com.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Notice no PA00089404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Bernard Rio, "Voyage dans l'au-delà. Les Bretons et la mort", éditions Ouest-France, 2013, (ISBN 978-2-7373-5809-8).
  26. Notice no PA00089405, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Notice no PA00089771, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]