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Hugues X de Lusignan

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Hugues X de Lusignan
Enluminure du XIVe siècle représentant Thibaud IV de Champagne, Hugues X de Lusignan et Pierre de Dreux[1]
Titres de noblesse
Seigneur de Lusignan
Seigneur de Château-Larcher
Comte de la Marche
Comte d'Angoulême
Biographie
Naissance
V. 1182
Décès
Sépulture
Époque
XIIe – XIIIe siècles
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Inconnue
Fratrie
Inconnu(e)
Conjoint
Enfants
Autres informations
Grands-Parents

Hugues le Brun
Aurengarde d'Exoudun

Inconnu
Inconnue
Conflit
Faits d'armes
Bataille de Taillebourg
Bataille de Saintes ⚔
Prise de Damiette (1249) ⚔♰
Héritier
Armoiries d'Hugues X de Lusignan

Hugues X de Lusignan[2] (v. 1182-) est un noble poitevin, seigneur de Lusignan, de Château-Larcher et comte de la Marche (1219-1249). Il possédait également les châteaux de Frontenay et de Couhé[3],[4].

Par son mariage, en 1220, avec Isabelle Taillefer (v. 1188/1192-1246), veuve de Jean sans Terre (♰ 1216), il devient comte d'Angoulême (1220-1246) et beau-père du roi d'Angleterre, Henri III Plantagenêt (1207-1272)[5].

Hugues X était un grand seigneur comptant parmi les plus puissants barons[6] du royaume de France[7],[8].

Hugues X est le fils unique[9] d'Hugues IX le Brun (1151-1219) et de sa première épouse dont l'identité reste inconnue[10].

Hugues X est au centre d'un puissant réseau familial : son cousin est le comte d'Eu, Raoul II d'Exoudun (1207-1246)[11],[12] ; son cousin germain éloigné au premier degré, Geoffroy II de Lusignan (v. 1195-)[13], possède plusieurs fiefs dans le Bas-Poitou[14] ; et ses cousins issus de germain, éloigné au premier degré, sont Joscelin Ier (av. 1166-av. 1220), seigneur de Lezay et de Monthoiron, et Guillaume II de Lezay dit le Chauve (av 1166-v. 1248), seigneur d'Angles-sur-l'Anglin et de l'Isle-Jourdain dans le Haut-Poitou[15],[10].

Hugues X est également apparenté aux rois de Chypre, Hugues Ier (♰ 1218) et Henri Ier de Lusignan (♰ 1253).

En 1199, il est décidé d'une grande union entre les Lusignan et les Taillefer. Son père, Hugues IX le Brun, seigneur de Lusignan, doit épouser en secondes noces Isabelle Taillefer[16] héritière du comté d'Angoulême[17], une enfant de huit ou dix ans. Après avoir accordé à son oncle Raoul Ier d'Exoudun les possessions normandes d'Eu[18], Richard Cœur de Lion, comte de Poitou, duc de Normandie, suzerain des Lusignan, permet au lignage d'accéder une seconde fois au rang comtal. Cette future union permet au souverain anglais de stabiliser le nord de l'Aquitaine en faisant basculer l'Angoumois, toujours hostile aux Plantagenêt, dans les mains d'une maison fidèle.

Cependant la mort du roi Richard d'Angleterre, à Chalus le [19],[20],[21],[22], ouvre une période de grande confusion et de succession entre les partisans d'Arthur, duc de Bretagne et neveu de Richard, et Jean d'Angleterre, comte de Mortain, frère cadet de Richard[23]. Les Taillefer portent leur soutien au jeune Arthur et à Philippe II Auguste[24]. Les Lusignan choisissent de soutenir le dernier fils d'Aliénor d'Aquitaine[25]. Au centre de ce jeu d'alliances se pose la question du contrôle du comté de la Marche et la domination, pour l'une des deux familles, sur le nord du duché d'Aquitaine[26].

Le comté de la Marche

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Son père, en capturant Aliénor d'Aquitaine, lors de son passage sur ses terres en , se fait remettre le comté de la Marche par la reine pour prix de sa libération[27],[28]. Le à Caen, Hugues IX le Brun prête hommage au roi Jean sans Terre pour le comté de la Marche. Raoul Ier d'Exoudun fait de même pour le comté d'Eu qu'il tient du chef de son épouse Alix[29],[30]. Son père est désormais à la tête d'un puissant réseau familial et féodal et le jeune Hugues X est son unique héritier. Marche, fiefs mélusins et bientôt Angoumois seront dans la même main, donnant naissance à l'une des plus importantes possession territoriale du centre ouest de la France : un réel danger pour la souveraineté ducale. Le souverain Plantagenêt ne va pas tarder à réagir.

L'enlèvement d'Isabelle d'Angoulême

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En , Jean sans Terre, successeur du roi Richard, voyant le danger de cette union épouse la jeune Isabelle Taillefer. Les Lusignan, floués, font alors appel au roi de France pour obtenir justice. Comme Jean sans Terre refuse de se présenter à son suzerain pour répondre de ses actes, Philippe Auguste prononce la commise des biens du Plantagenêt en France, le [31],[32],[33],[34]. Pour concurrencer les prétentions de Jean sans Terre et d'Isabelle sur l'Angoumois, son père, Hugues IX le Brun, épouse la cousine d'Isabelle : Mathilde Taillefer, fille unique du comte Vulgrin III que ses oncles[35] ont spolié du comté d'Angoulême.

À partir de ces événements, le lignage Lusignan sera hostile à la politique du souverain Plantagenêt en Aquitaine[25],[36]. Cela sera le cas jusqu'en , où pour secourir Geoffroy Ier de Lusignan assiégé dans Vouvant, Hugues IX le Brun et Raoul Ier d'Exoudun négocieront leur ralliement entraînant celui de leurs autres parents[37].

Le traité de Parthenay (1214)

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Le , pour asseoir sa position en Poitou et apaiser les Lusignan, Jean d'Angleterre passe un traité avec ces derniers. Une alliance est scellée entre les deux familles. Il est conclu entre Jean sans Terre d'une part, Hugues IX le Brun, comte de la Marche, Raoul Ier d'Exoudun, comte d'Eu et Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Vouvant et de Mervent, d'autre part, que le roi lui donnera en mariage sa fille Jeanne d'Angleterre, née en d'Isabelle Taillefer, assorti d'une dot de 2000 livres. Jeanne est confiée à la garde du comte de la Marche et à son futur époux, Hugues X de Lusignan. Hugues X reçoit en bail l'île d'Oléron et la Saintonge. Jean sans Terre renonce au comté de la Marche et Hugues IX le Brun renonce aux prétentions qu'il pouvait exercer sur celui d'Angoulême[38],[39]. D'autres dispositions sont actées le [40]. Ce traité fait d'Hugues X un membre important de la vie politique régionale et le hisse comme représentant du pouvoir comtal en Saintonge[41].

Hugues X de Lusignan, un grand feudataire

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Les décès successifs de Geoffroy Ier de Lusignan (♰ 1216), de Raoul Ier d'Exoudun (♰ 1219) et d'Hugues IX le Brun (♰ 1219) à Damiette, lors de la cinquième croisade, font d’Hugues X le nouveau chef de la maison de Lusignan. Dès 1219, il règne sur un important domaine et exerce son pouvoir sur les fiefs poitevins de Lusignan, Château-Larcher, Couhé, Frontenay et sur le comté de la Marche. La disparition de Jean sans Terre en 1216, le retour forcé de la reine Isabelle à Angoulême, l'année suivante, écartée de la régence par les grands seigneurs anglais permettent au seigneur de Lusignan de déployer une politique de pressions en Poitou sur le pouvoir ducal[42].

Mariage avec Isabelle d'Angoulême

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Proche de la quarantaine d'années, Hugues X n'est toujours pas marié et la jeune princesse anglaise, Jeanne, réside toujours en terre poitevine, trop jeune encore pour prendre époux. Hugues, à ce titre, exerce la charge de bailli sur Saintes et Oléron pour le compte de la couronne anglaise. Isabelle Taillefer, veuve depuis 1216, réside dans son comté d'Angoulême dont elle a réussit à prendre le contrôle[43]. Vingt ans après, l’occasion se présente à nouveau de constituer autour des fiefs Lusignan du Poitou, des comtés de la Marche et de l’Angoumois un vaste ensemble territorial.

C'est dans le courant du printemps 1220 qu'Hugues X de Lusignan épouse Isabelle Taillefer[5],[44],[45],[46], fille unique d'Aymar (♰ 1202), reine consort d'Angleterre et comtesse d'Angoulême (suo jure), ancienne fiancée de son père en 1200. Par cette union, une grande partie du nord-aquitain ou "Grand Poitou", décrit et nommé ainsi par Matthieu Cosson[47],[48], va tomber peu à peu sous la domination du couple Lusignan-Taillefer.

Hugues X demande immédiatement à entrer en possession du douaire de son épouse. Henri III d'Angleterre donne au nouveau couple les terres anglaises, normandes, et surtout les seigneuries de Saintes et de Niort constituant le douaire de sa mère Isabelle. En 1221, après une dispute, ses terres anglaises sont brièvement saisies, puis définitivement confisquées en à la suite du traité de Bourges[49].

Le traité de Bourges (1224)

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En , Hugues X de Lusignan s'allie au roi de France Louis VIII[50] et lui fait hommage lige en contrepartie de Saintes, des droits comtaux sur la Saintonge[51], d'Oléron[52] et de la vicomté de Châtellerault pour son parent Geoffroy II de Lusignan[53],[54]. Ce changement d'alliance fait passer sous domination capétienne le nord aquitain : Poitou[55], Saintonge, Angoumois, Marche et fragilise Bordeaux et les possessions anglaises de Gascogne. Louis VIII ne conquiert pas réellement le Poitou par cet accord, il en chasse simplement le roi d'Angleterre et ses agents et remplace leur domination lointaine par la sienne. Le traité de Bourges amorce le contrôle capétien du Poitou aux dépens de leurs concurrents Plantagenêt.

À cette époque, Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême font partie des grands feudataires du royaume de France. Le beau-fils d'Hugues X n'est autre que le roi d'Angleterre, Henri III Plantagenêt. Hugues X possède l'Angoumois, la Marche, la Saintonge, une partie de l'Aunis, Oléron et plusieurs domaines et places fortes en Poitou soit directement, soit détenus par un membre de sa famille. Leurs possessions sont à la frontière des domaines Plantagenêt et Capétiens. Sans l'autorisation d'Hugues X et de ses parents aucun des deux souverains ne peut entrer en Poitou. Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême ont créé un État dans l’État, quasi indépendant[56].

L'effondrement de l'autorité de la couronne anglaise dans le nord-aquitain et la faible influence du pouvoir capétien, permet à Hugues X de mener une politique expansionniste et de surenchères. Cependant, si la domination du couple Lusignan-Taillefer est incontestable sur le "Grand Poitou"[57], l'opportunité qu'il a offert aux capétiens d'installer leur légitimité sur une partie de l'héritage d'Aliénor d'Aquitaine est annonciateur des évènements de 1241.

Hugues X échoue dans sa conquête de l'Aquitaine et de Bordeaux. La menace d'un débarquement anglais, qui avait pesé sur l'Aunis en , incite le seigneur de Lusignan à renouer diplomatiquement avec son beau-fils[58],[59]. Durant le siège d'Avignon, pendant l'été 1226, il s'entend avec deux autres grands seigneurs que sont Pierre de Dreux dit Mauclerc, duc de Bretagne, et Thibaut IV, comte de Champagne[60],[61],[62]. Par l'entremise du duc de Bretagne, il obtient le l'assurance que s'il acceptait de se rallier au roi d'Angleterre le traité du serait observé[63].

Politique de surenchères

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Lettre circulaire adressée aux évêques et grands feudataires pour les inviter à assister au couronnement du jeune Louis IX, le 29 nov. 1226

Le décès prématuré de Louis VIII, de dysenterie aiguë à Montpensier le [64], laisse la couronne à un jeune souverain de douze ans et va bouleverser l'équilibre politique du royaume. Le sacre du jeune Louis IX a lieu le [65] ; Thibaud de Champagne, Pierre Mauclerc, Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême en sont absents[66].

Hugues X négocie son retour à l'alliance anglaise et le , Henri III Plantagenêt propose un nouveau traité qui doit faire revenir à son service le comte de la Marche, le vicomte de Thouars et le seigneur de Parthenay[67]. En échange de l'hommage et de la fidélité du comte de la Marche, le roi d'Angleterre accepte de lui remettre en fief, transmissible à ses héritiers, Saintes et la Saintonge, Pont-l'abbé, la forêt de Baconais, l'île d'Oléron, les châteaux de Merpins et de Cognac[68],[69],[70],[71] et d'autres importantes concessions comme la ville de Niort[72]. Le , l'ambassadeur d'Henri III, l'archidiacre de Chichester, porteur du traité arrive à Lusignan en même temps que celui de Blanche de Castille. Hugues X informe Henri III qu'il va rencontrer la régente le [73],[74]. Le comte de la Marche ouvre ainsi une politique des enchères entre Capétiens et Plantagenêt[75] qui va se concrétiser par le traité de Vendôme. Le , Hugues X et Pierre Mauclerc permettent à Thibaud IV de Champagne de conclure une trêve avec le roi de France[76].

Le traité de Vendôme (1227)

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Le , Hugues X de Lusignan et Pierre Mauclerc rencontrent la reine Blanche à Vendôme[77]. Le jeune Louis IX, sur les conseils de sa mère, est des plus magnanimes et reçoit leurs hommages. Hugues X de Lusignan se fait octroyer par la reine Blanche de Castille la somme colossale de 10 600 livres tournois par an pendant dix ans. La perte du douaire d'Isabelle d'Angoulême est compensée[78]. Leur fils aîné, le futur Hugues XI le Brun, sera marié à Isabelle de France, unique sœur de Louis IX, et leur fille Isabelle de Lusignan promise à Alphonse de France, frère cadet du roi. En contrepartie, Hugues X de Lusignan doit rendre à la régente tous les biens qu’il tenait de Louis VIII le Lion. Il promet, en outre, la soumission de ses vassaux et surtout de ne pas s’allier aux ennemis du royaume[79],[80].

Cependant, le projet de mariage entre Alphonse de France et Isabelle de Lusignan est refusé par la papauté à cause de leur consanguinité au quatrième degré[81]. De plus, de nouvelles priorités politiques actées le , lors du traité de Paris[82],[83],[84],[85],[86], enterrent en partie ce qui a été acté à Vendôme. Alphonse épouse en 1234 Jeanne, l’héritière du comté de Toulouse[87].

L'étude des enchères qui opposent les rois de France et d'Angleterre entre 1223 et 1242 montre qu'à partir de 1227, il n'est pas question pour le comte de la Marche de remettre en question son allégeance capétienne.

Le traité de Clisson (1230)

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Le , Hugues X traite avec la reine Blanche et son fils, le roi Louis IX. Le traité de Clisson garantit toujours le mariage de son fils aîné, Hugues XI le Brun, et Isabelle de France et prévoit que le roi soit dégagé de ses promesses si en deux ans, la dispense pontificale n'est pas obtenue. En contrepartie, Hugues X reçoit en compensation la ville et le château de Saint-Jean-d'Angély et celui de Montreuil-Bonnin, Langeais et une partie de l'Aunis[88],[89],[90]. Compte tenu de l'opposition pontificale, le futur Hugues XI le Brun qui avait été promis à Isabelle de France[91] épouse en 1236 Yolande de Bretagne, fille de Pierre Mauclerc[92].

La révolte de 1241

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Le comte Hugues X conserve le château et la ville de Saint-Jean-d'Angély ainsi que le grand fief d'Aunis jusqu'en 1241, année où Alphonse, frère cadet de Louis IX, est déclaré majeur et reçoit le comté de Poitou en application du testament de leur père Louis VIII. Cette même année, en juillet à Poitiers, Hugues X prête hommage au comte Alphonse. Saint-Jean d'Angély et le Grand fief d'Aunis, que le traité de Clisson leur avait accordés doivent aussi être restitués[93]. L'accord prend pour référence le traité de Bourges, antérieur aux traités de Vendôme ou de Clisson, donc moins généreux. Ces clauses mettent sérieusement en péril les nombreux empiétements du comte de la Marche sur le domaine comtal et le reste des féodaux poitevins[94]. Hugues X n'accepte pas de perdre l'autonomie qu'il avait auparavant : il n'est plus vassal direct du roi de France mais seulement du comte de Poitiers, son cadet, et perd sa suprématie dans le nord de l'Aquitaine[95]. À l'investiture du Poitou et de la Saintonge est ajoutée celle de l'Auvergne, ce qui permet au jeune comte de Poitou d'encercler les terres marchoises et angoumoisines du couple Lusignan-Taillefer.

À cette situation territoriale et politique défavorable s'ajoute l'avanie : Isabelle Taillefer, comtesse d'Angoulême, mère du roi Henri III Plantagenêt, qui fut reine d'Angleterre (1200-1216), doit attendre trois jours avant de pouvoir être reçue par Louis IX où elle est publiquement humiliée. L'offense faite à la comtesse-reine ne peut être pardonnée[96]. Le , Hugues X de Lusignan établi une alliance défensive avec le comte Raymond VII de Toulouse et le roi Jacques Ier d'Aragon[97]. À la tête d'une partie de la noblesse d'Angoumois et du Poitou[98], Hugues X et Isabelle se liguent contre leurs suzerains. Entre les mois de juillet et , Blanche de Castille est avertie du complot par une lettre que lui adresse un marchand de La Rochelle[99].

Hugues X dénonce son serment de fidélité

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En , Henri III d'Angleterre renonce à de nombreux droits qu'il possède en aquitaine : notamment sur les châtellenies de Jarnac, Cognac, Merpins en faveur du couple et de leurs héritiers en échange de leur hommage et de leur service[100],[101]. Cependant, la révolte se déclenche avant que les coalisés soient prêts à entrer en guerre. En , Alphonse invite Hugues X à célébrer à Poitiers les fêtes de noël. Le seigneur de Lusignan se rend au palais comtal, rompt son hommage et lance un défi à son suzerain[102].

Hugues X de Lusignan reçoit les soutiens de Raymond VII, comte de Toulouse, de Roger IV, comte de Foix, et demande celui de son beau-fils, le roi d'Angleterre, Henri III Plantegenêt[103]. Si Hugues X a réussi à rassembler derrière lui ses cousins, s'il semble avoir mis sur pied la plus formidable coalition opposée au pouvoir capétien depuis l'année 1214, sur place, ses soutiens se réduisent aux barons gascons et saintongeais[104], ralliés à lui par fidélité au roi d'Angleterre. Forcés d'entrer en rébellion avant que ses alliés ne soient prêts, les Lusignan se retrouvent seuls en première ligne[105], fragilisés par le désamour de la noblesse poitevine[106].

L'offensive capétienne

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Immédiatement, la famille capétienne réagit : le , Alphonse de Poitiers convoque la noblesse poitevine à Chinon pour Pâques. Des seigneurs fidèles, d'autres moins mais ennemis des Lusignan, répondent à l'appel. De son côté, le roi d'Angleterre annonce publiquement à Londres, le , vouloir débarquer prochainement en Gascogne pour se porter au secours du comte de la Marche contre le roi de France[107]. C’est le début de la guerre de Saintonge[108].

Louis IX dirige la campagne personnellement et convoque l'ost à Chinon pour le . Il y reçoit la soumission du vicomte de Thouars, Aimery VIII, et de son frère aîné Geoffroy, trésorier du chapitre de Poitiers[109],[110],[111]. Le , le roi de France est à Poitiers[112] avec une armée de 24 000 hommes et des engins de siège[113].

La révolte est promptement réprimée par Louis IX et Alphonse de Poitiers. Le , les Français réussissent à s'emparer du château de Montreuil-Bonnin, place forte des Lusignan[114]. Le roi d'Angleterre débarque à Royan le avant de rejoindre à Pons, le , son beau-père Hugues X de Lusignan et les seigneurs de Saintonge. Après avoir pris la tour de Ganne à Béruges, qu'il fait raser[115],[116], Louis IX attaque les châteaux de Geoffroy II de Lusignan : Fontenay est pris en peu de temps[117],[118] et Vouvant est investi le marquant la reddition de son seigneur, Geoffroy II de Lusignan[119].

Mais surtout les Français s'emparent de la forteresse de Frontenay considérée comme inexpugnable à l'époque et défendue par un fils naturel d'Hugues X et 100 chevaliers[120],[121]. La forteresse résiste pendant deux semaines aux assauts capétiens durant lesquels Alphonse de Poitiers est blessé par un tir d'arbalète[122]. Lors de sa prise, le commandant de la place, bâtard du comte de la Marche, évite une mise à mort et est fait prisonnier avec 41 chevaliers et 80 sergents[123],[124]. En représailles, les murailles sont rasées[125] et la ville est alors appelée Frontenay-l’Abattu[126]. Les troupes capétiennes prennent ensuite les châteaux de Villiers[127], qui est détruit, Prahecq et Saint-Gelais[128]. Puis, les troupes françaises entrent en Aunis et en Saintonge et prennent Tonnay-Boutonne, Matha, dont le donjon est rasée[129], celui de Thors qui se rend[130] et Le Seure est pris et détruit. Après avoir vaincu Geoffroy II de Lusignan et désenclavé la ville de Niort, l'armée royale se dirige vers Saintes où se trouvent les conjurés[131].

La bataille de Taillebourg

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Bataille de Taillebourg (1242)[132]

Le roi de France est hébergé au château de Taillebourg, possession de Geoffroy V de Rancon, ennemi déclaré d'Hugues X, qui surplombe le premier pont sur la Charente depuis son embouchure. C'est un passage stratégique entre Saint-Jean-d'Angély et le Poitou au nord et Saintes (qui appartenait alors aux Lusignan) et l'Aquitaine au sud. Le , les deux armées se font face de chaque côté du pont sans qu'un véritable combat ait lieu. Le , la bataille de Taillebourg se résume en une charge massive des chevaliers français qui déboulent du château et bousculent leurs adversaires contraints de fuir[133],[134].

La bataille de Saintes

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Après cet engagement qui leur permet de contrôler un pont stratégique, les Franco-Poitevins exploitent leur avantage. Le , sous les murs de Saintes, se déroule la bataille décisive. Hugues X de Lusignan avec ses fils Hugues le Brun, Guy et Geoffroy, participent aux combats et attaquent les fourrageurs français qu'ils mettent en déroutent[135]. Cependant, les Anglo-Saintongeais sont défaits et abandonnent Saintes[136],[137]. L'ensemble des membres de la famille Lusignan est vaincu de façon définitive.

Le traité de Pons (1242)

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Le , Hugues XI le Brun, fils aîné d'Hugues X, héritier de la maison de Lusignan, se rend au camp du roi de France à Pons pour négocier la fin des hostilités. Il est retenu en otage en attendant la reddition de ses parents[138]. Le à Pons, Hugues X de Lusignan avec son épouse Isabelle et ses enfants se soumettent à Louis IX avant de rendre hommage au frère de ce dernier, Alphonse de Poitiers[139].

Le , le règlement de la révolte féodale est sévère pour Hugues X et Isabelle. Le roi de France garde les terres conquises et les attribue à son frère Alphonse de Poitiers ; à savoir : Saintes et sa châtellenie, La Forêt-sur-Sèvre, La Vergne, Pont-l'Abbé, Montreuil-Bonnin, Frontenay, Langeais, Saint-Gelais, Prahecq, Tonnay-Boutonne, la Clouse, Beaussais, les fiefs que le comte d'Eu, Raoul II d'Exoudun, tient du seigneur de Lusignan, le fief de Renaud de Pons, le fief de Geoffroy V de Rancon, les fiefs de Geoffroy II de Lusignan, le grand fief d'Aunis, soit un tiers de ses domaines est confisqué. Louis IX est désormais quitte des 5 000 livres tournois qu'il payait chaque an à Hugues X depuis 1227. Le roi reçoit le comte de la Marche à hommage lige pour le comté d'Angoulême avec les châteaux et châtellenies de Cognac, Jarnac, Merpins, Aubeterre, Villebois[140].

Le , Louis IX impose en outre à Hugues X la remise pour quatre ans de ses châteaux de Merpins et Château-Larcher, pour huit ans du château de Crozant, à charge pour Lusignan de payer les frais de garde[141],[142],[143],[144]. De plus, les fils d'Hugues X devront prêter hommage au comte de Poitou pour les possessions qu'ils recevront de leurs parents en héritage[145],[146], morcelant encore plus le lignage principal.

En 1250, sa petite-fille, Isabelle de Lusignan (av. 1239-ap. 1314), à peine pubère, épouse le fils de son ancien ennemi, Geoffroy VI de Rancon, seigneur de Gençay, qui fait reconstruire son château avec la dot[147].

Testaments et succession

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En à Angoulême, Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême partagent leurs domaines entre leurs enfants[148],[149]. Isabelle se retire peu après à l'abbaye de Fontevraud[150], où elle décède le [151],[152]. Après le décès de son épouse, Hugues X rédige à Lusignan deux testaments qui sont datés du 1er[153],[154] et du [155],[156].

Septième croisade, décès et sépulture

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Abbaye de Valence en Poitou : ruines de l'abbatiale au XIXe siècle, dessinée par Pierre-Amédée Brouillet[157]

En 1248 Hugues X participe, aux côtés de Louis IX, à la septième croisade. Il meurt le en combattant devant Damiette, lors de la prise de la ville[158] : au même lieu que son père en 1219[159],[160],[161] et le lendemain du jour anniversaire du décès de son épouse.

Hugues X de Lusignan est enterré à l'Abbaye de Valence[162],[163], sur la Dive près de Couhé, qu'il avait fondée en 1230[164],[165] avec son épouse Isabelle[166],[167].

Mariage et descendance

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Filiations naturelles

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Hugues X de Lusignan a, hors mariage, avec une ou deux inconnues :

Isabelle d'Angoulême

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Effigie d'Isabelle d'Angoulême, Abbaye de Fontevraud[183]

Isabelle d'Angoulême, ou Isabelle Taillefer, est la fille unique d'Aymar II (v. 1160-1202) comte d'Angoulême[184] et d'Alix de Courtenay (v. 1160-1218), petite-fille du roi de France Louis VI le Gros (1081-1137)[185]. Par sa mère, Isabelle est issue de la maison capétienne de Courtenay[186]. Elle est l'héritière de la maison Taillefer, comtesse d'Angoulême de son plein droit (suo jure).

Au printemps 1220, Hugues X de Lusignan épouse Isabelle d'Angoulême (v. 1188/92-), reine douairière d'Angleterre et veuve de Jean sans Terre depuis 1216. Elle avait été fiancée à Hugues IX le Brun, comte de la Marche[16], avant que le roi d'Angleterre ne l'épouse en 1200[187],[188],[189],[190],[191].

Postérité

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Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême ont neuf enfants[192] :

Sceaux et armoiries

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Sceau [1216]

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Sceau et contre sceau d'Hugues X de Lusignan [1216], dessinés par Roger de Gaignières au XVIIIe siècle[198]

Avers : Rond, 78 mm[198],[199],[200],[201],[202],[203].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, vêtu d'un surcot, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval. Dans le champ, devant et autour du cheval, un semis de marguerites.

Légende : Détruite.

Contre-sceau : Rond, 78 mm[198],[199],[200],[201],[202],[204].

Description : Écu burelé de vingt-cinq pièces au lion rampant.

Légende : Détruite.

Sceau [1223-1248]

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Sceau et contre sceau d'Hugues X de Lusignan [1229], dessinés par Roger de Gaignières au XVIIIe siècle[205]

Avers : Rond, 78 mm[206],[205],[207],[208],[209],[210],[211].

Ce sceau reprend le type en usage par Hugues IX à la différence de la main droite élevée au-dessus de l'encolure.

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, tête nue, vêtu d'un surcot par-dessus sa cotte, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval. Dans le champ à droite, un cor suspendu au cou du cavalier. Le cheval est harnaché avec des grelots.

Légende : ✠ SIGILL' ⠅HVGONIS ⠅DE ⠅LEZIIACO ⠅COMITIS ⠅ENGOLISME ⠅

Légende transcrite : Sigillum Hugonis de Leziniaco comitis Engolisme

Contre-sceau : Rond, 78 mm[206],[205],[212],[213],[210],[214].

Ce sceau aux armes de Lusignan est associé à la titulature de comte de la Marche. Il est, dans la plupart des cas, apposé en contre-empreinte du sceau équestre d'Hugues X comme comte d'Angoulême.

Description : Écu burelé de dix-neuf pièces sur champ de rinceaux.

Légende : ✠ SIGILL' ⠅HVGONIS ⠅DE ⠅LEZIIACO ⠅COMITIS ⠅MARCHIE

Légende transcrite : Sigillum Hugonis de Leziniaco comitis Marchie

Sceau [1233]

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Avers : Rond[215],[216].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, tête nue, vêtu d'un surcot, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval. Dans le champ à droite, un cor suspendu au cou du cavalier. Le cheval est harnaché.

Légende : ...... ..GONIS DE L....... ...... ....LIS..

Légende transcrite : [Sigillum Hu]gonis de L[eziniaco comitis Engo]lis[me]

Contre-sceau : Rond[215],[216].

Description : Écu burelé de quinze pièces sur champ de rinceaux.

Légende : ✠ SIGIL.. ....... .. ........ .OMITIS M....IE

Légende transcrite : Sigil[lvm Hugonis de Leziniaco c]omitis M[arch]ie

Sceaux [1242] ou [1243]

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Dom Fonteneau relève sur un acte de 1243 (indiqué 1242) ces associations, inconnues par ailleurs : du sceau revers d'Hugues X comme comte de la Marche et du sceau avers d'Isabelle d'Angoulême comme reine d'Angleterre, et du sceau avers d'Hugues X comme comte d'Angoulême et du sceau revers d'Isabelle d'Angoulême comme duchesse de Normandie et d'Aquitaine, comtesse d'Anjou.

Premier sceau
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Avers : Rond[217],[218].

Description : Écu burelé de dix-sept pièces sur champ de rinceaux à la titulature de comte de la Marche.

Légende : ✠ SIGILL • H • DE LEZINIACO COMITIS MARCHIE ⍨

Légende transcrite : Sigillum Hugonis de Leziniaco comitis Marchie

Contre-sceau : Navette[217],[218].

Description : Dame debout, de face, coiffée d'un touret, la robe serrée à la taille, portant un manteau posé sur les épaules et plissé aux pieds, tenant de la main droite une branche fleurie et la main gauche portant un oiseau.

Légende : ✠ YZABELLA • SACRA REGINA ANGLIAE DONA HYBERNIE

Légende transcrite : Ysabella sacra regina Angliæ domina Hybernie.

Second sceau
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Sceaux d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle d'Angoulême d'après un dessin de Dom Fonteneau au XVIIIe siècle

Avers : Rond[219].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, tête nue, vêtu d'un surcot par-dessus sa cotte, tient les rênes de la main gauche et de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval. Dans le champ à droite, un cor suspendu au cou du cavalier.

Légende : ✠ SIGILL • H • DE LEZINIACO COMITIS ANGOLISME

Légende transcrite : Sigillum Hugonis de Leziniaco comitis Angolisme.

Contre-sceau : Navette[219].

Description : Dame debout, de face, coiffée d'un touret, la robe serrée à la taille, portant un manteau posé sur les épaules et plissé aux pieds, tenant de la main droite une branche fleurie et de la main gauche une croix sur laquelle est posé un oiseau.

Légende : ✠ YZABELLA DVCISSA NORMAN • ET AQVIT • COMMIT • ANDEGAVORVM

Légende transcrite : Ysabella ducissa Normanie et Aquitanie comitissa Andegavorum

Armoiries [1216]

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Blason Blasonnement :
Écu d'argent à douze burelles d'azur au lion rampant de gueules
Commentaires : Blason d'Hugues X de Lusignan, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1216 dessinée par Louis Boudan au XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières.

Références[198],[199],[200],[201],[202],[204]

Armoiries [1223-1248]

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Blason Blasonnement :
Écu d'argent à neuf burelles d'azur
Commentaires : Blason d'Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, d'après les empreintes de sceaux entre 1223 et 1248.

Références[206],[205],[212],[213],[210],[214]

Armoiries [1242] ou [1243]

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Blason Blasonnement :
Écu d'argent à huit burelles d'azur
Commentaires : Blason d'Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, d'après l'empreinte d'un sceau dessinée par Dom Fonteneau au XVIIIe siècle.

Références[217],[218]

Notes et références

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  1. « Seigneurs complotant », dans Grandes chroniques de France (enluminure, manuscrit), BNF, coll. « manuscrit français » (no 73), xive – xve siècle (lire en ligne), fo 267.
  2. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  3. Fief de Couhé : pour lequel les seigneurs de Lusignan étaient vassaux de l'abbé de Saint-Maixent.
  4. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202.
  5. a et b Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : de l'année 1162 à l'année 1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), XXI : Lettre d'Isabelle, reine d'Angleterre, veuve de Jean-sans-Terre, à Henri III, roi d'Angleterre, son fils, p. 27-28.
    1220, mai : Isabelle, reine d'Angleterre, dame d'Irlande, duchesse de Normandie et d'Aquitaine, comtesse d'Anjou et d'Angoulême fait savoir à son fils le roi d'Angleterre, Henri [III] qu'elle a décidé de se marier avec Hugues [X] de Lusignan parce que ce dernier, demeurant sans descendance, est pressé par ses amis de se marier et que, la sœur du roi étant trop jeune, ils le poussent à aller chercher une épouse en France, auquel cas, toute la terre du roi d'Angleterre dans cette région aurait été perdue. Elle lui demande de faire mettre au pouvoir de son époux la ville de Niort et les châteaux d'Exeter et de Rockingham ainsi que les 3500 marcs que son époux, le roi Jean lui avait concédé en douaire et de faire venir chercher sa sœur Jeanne quand il lui plaira.
  6. Qui tient directement son fief du roi.
  7. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 252.
  8. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 257.
  9. Documents pour l'histoire de l'église de Saint-Hilaire de Poitiers (éd. Louis Rédet), t. CXXX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l’Ouest, Poitiers, Oudin, (lire en ligne), CLXXXIV, p. 214.
    1200, 23 février : Hugues [IX] le Brun, comte de la Marche, seigneur de Lusignan et de Couhé, revendiquait une redevance annuelle de 5 sous sur la terre de Plantefourche près de Couhé appartenant à l'église de Saint-Hilaire. Les chanoines assuraient que cette querelle avait déjà été abandonnée par son arrière grand-père, Hugues [VII] de Lusignan, avant de partir à Jérusalem et affirmaient que ni lui ni ses ancêtres n'avaient perçu les 5 sous. Après une enquête, il abandonne cette querelle en compagnie de son fils unique, Hugues [X].
  10. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les générations d'Hugues IX et d'Hugues X (deuxième moitié du XIIe siècle-première moitié du XIIIe siècle) »), p. 175.
  11. Seigneur de Chizé, Civray, [[Melle (Deux-Sèvres)|]], Exoudun, Benet, La Mothe et Villeneuve, héritier par sa mère Alix d'Eu des honneurs anglais de Tickhill et d'Hastings.
  12. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 11 (« Le sous-lignage d'Eu »), p. 170.
  13. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 10 (« Le sous-lignage de Vouvant »), p. 169.
    Petits-fils d' Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-v. 1169).
  14. Seigneuries de Vouvant, Mervent, Moncontour, Fontenay-le-Comte et la vicomté de Châtellerault de 1224 à 1239 du chef de son épouse, Clémence (av. 1204-1239).
  15. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 19 (« Les sous-lignages d'Angles et de Lezay »), p. 178.
    Arrière petit-fils d' Hugues VII de Lusignan (v. 1060-v. 1148) et de Sarrasine de Lezay (v. 1085-av. 1144).
  16. a et b Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. IV, Londres, Longman, (lire en ligne), De divortio facto inter Johannem regem Angliæ et Hawis uxorem suam, filiam Willelmi comitis Gloucestriæ, p. 119-120 :

    « Isabel filiam Ailmari comitis de Engolismo, quam predictus comes, consilio et voluntate Richardi regis Anglie, prius dederat Hugoni le Brun comiti de la Marche ; quam idem comes in suam per verba de presenti receperat, et ipsa illum in suum receperat per verba de presenti. Sed, quia ipsa nondum annos nubiles attigerat, noluit eam predictus Hugo sibi in facie ecclesie copulare. »

  17. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 95 :

    « Si Hugues IX était marié au début des années 1190, ce n'est plus le cas vers 1199 : Richard Cœur de Lion lui accorde alors la main de l'héritière d'un comté : Aymar II d'Angoulême n'a qu'une seule fille, Isabelle. »

  18. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport (Ordre de Saint Benoit) (éd. Pierre Lafleur de Kermaingant), Paris, Firmin-Didot, (lire en ligne), LIII, p. 88-90.
    1191 : Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, confirme toutes les donations faites à l'abbaye Saint-Michel-du- Tréport par ses prédécesseurs, Robert, Guillaume [II], Henri [Ier], Jean et Henri [II] le Jeune ainsi que par tous leurs hommes : les droits sur l'avoine et le froment de Villy-sur-Yères, sur l'avoine de Montroty, la dîme de Feukereuscamp, la redevance due pour la coupe de bois à Eu, les droits banaux du moulin du Mesnil-Allard, libres de toute dîme, le pasnage dans la forêt d'Eu et tous les essarts de cette forêt, toute la dîme vicomtale d'Eu, du Tréport, de Criel-sur-Mer, de Sept-Meules, et de Grandcourt, tous les droits banaux des moulins et la taille du Mont-Huon. Si les hommes de l'abbaye sont amenés à répondre devant les tribunaux, ils pourront se disculper et ne seront jugés que par l'abbé. Il lui donne également la justice des coups ayant été jusqu'au sang dans toute la terre de l'abbaye et spécialement à La Fontaine, à Villy-sur-Yères et au Mesnil-Allard. Il promet sous peine d'excommunication que ni lui ni ses héritiers ne chercheront à collecter des tailles sur les terres de l'abbaye et leur concède de pouvoir pêcher dans les eaux d'Eu pour trois fêtes, les cultures entre le Tréport et Flamengeville, et confirme la donation d'un pré à Flamengeville, d'une hospice au Tréport, une dîme au Tost, une dîme à Eu, des coutumes sur le pain et la dîme du pain au Tréport, la dîme de l'achat des poissons pour la cuisine du comte, une foire le jour de la Saint-Michel [29 septembre] et une autre le jour de la Saint-Jean-Baptiste [24 juin].
  19. Raoul de Diceto (éd. William Stubbs), Radulfi de Diceto decani Lundoniensis opera historica : the historical works of master Ralph de Diceto, dean of London, vol. II, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 166.
  20. François Arbellot, « La Vérité sur la mort de Richard Cœur-de-Lion », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Limoges, Chapoulaud, vol. XXVI,‎ , p. 169-170. (lire en ligne)
  21. Jean Flori, Richard Coeur de Lion : Le roi-chevalier, Paris, Payot, , p. 246.
  22. Mathieu Cosson, Richard Coeur de Lion : Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199), La Roche-sur-Yon, CVRH, , p. 128 :

    « Richard, roi d'Angleterre, après un règne de neuf ans, six mois, dix-neuf jours, au sein du duché d'Aquitaine, sur le territoire de Limoges, au château de Châlus, le septième jour avant les calendes d'avril [26 mars], fut frappé par une flèche de Pierre Basile ; et plus tard, le huitième jour avant les ides d'avril [6 avril], le mardi, l'homme envoyé par Mars mourut devant ledit château. »

  23. Yannick Hillion, « La Bretagne et la rivalité Capétiens-Plantagenêts : Un exemple : la duchesse Constance (1186- 1202) », dans Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. 92 (no 2), (lire en ligne), no 5 : La duchesse Constance et Jean-sans-Terre - Arthur - 1199-1202, p. 120-122.
  24. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 494 : Litteræ Audemari comitis Engolismensis de conventionibus initis inter se et Philippum regem Franciæ, p. 201-202
  25. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 1290 :

    « le groupe familial composé par Hugues IX de Lusignan, son frère Raoul Ier d'Exoudun, leur oncle Geoffroy Ier de Vouvant, ses cousins, Guillaume II d'Angles, Guillaume Ier de Lezay avec ses fils, Simon II de Lezay et Joscelin Ier de Monthoiron soutient la candidature de Jean sans Terre à l'héritage de son frère Richard. Mais, lorsque le nouveau roi d'Angleterre enlève à Hugues IX sa fiancée, Isabelle d'Angoulême, et refuse de lui accorder la moindre compensation, ils se soulèvent au grand complet contre lui. »

  26. Revendiqué par les Lusignan depuis l'alliance de leur aïeul Hugues V le Pieux avec Almodis de la Marche, le comté de la Marche restera leur possession jusqu'aux derniers descendants de la lignée (Hugues XIII le Brun puis son frère cadet Guy).
  27. Aubry de Trois-Fontaines (éd. Paul Scheffer Boichorst), « Chronica a monacho Novi Monasterii Hoiensis interpolata », dans Monumenta Germaniae Historica, Scriptorum, t. XXIII, Hanovre, (lire en ligne), p. 876 :

    « Hugo vero Brunus tendens insidias eam cepit et ad hoc eam compulit, quod ipsa quittavit ei comitatum de Marchia Pictavie. »

  28. Jean Flori, Aliénor d'Aquitaine : La reine insoumise, Paris, Payot et Rivages, , p. 269.
  29. Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), Hugo Brunus commes March' & Radulphus comes Augi deveniunt ligii homines Regis Angliæ, p. 79.
    1200, 28 janvier, Caen : Hugues [IX de Lusignan] le Brun, comte de la Marche et de Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, font hommage lige à Jean, roi d'Angleterre, contre tout homme ou femme. Ils agiront fidèlement pour son honneur et son intérêt de tout leur pouvoir et pour rechercher, récupérer et maintenir ses droits et l'aider contre tous et contre ceux qui sont ou qui seront de leur famille. Ils feront en sorte que le roi d'Angleterre ne soit pas diminué pendant leur vie ou par leurs cousins ou par d'autres. En garantie de cela, ils font jurer plusieurs de leurs vassaux dont Joscelin de Lezay.
  30. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), Memb. 28. In dorso, p. 58-57.
  31. Raoul de Coggeshall (éd. Joseph Stevenson), Chronicon Anglicanum, Ex Codicibus manuscriptis, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 136.
  32. « Annales Sancti Edmundi », dans Ungedruckte Anglo-Normannische Geschichtsquellen (éd. Felix Liebermann), Strasbourg, Karl Trübner, (lire en ligne), p. 140-141.
  33. Frédérique Lachaud, Jean sans Terre, Paris, Perrin, (lire en ligne Inscription nécessaire [PDF]), chap. 8 (« La commise des fiefs des Plantagenêts et le délitement de la domination de Jean en France (1202-1206) »), p. 103-116.
  34. Ralph V Turner, Aliénor d'Aquitaine, Paris, Fayard, , p. 346.
  35. Guillaume VII Taillefer (♰ 1186) et Aymar II Taillefer (v. 1160-1202).
  36. Alix Demaison, « La bataille de Mirebeau cachée derrière ses remparts », Le Nouvelle République,‎ 20/07/2015. (lire en ligne)
  37. Bélisaire Ledain, Histoire de la ville de Parthenay, de ses anciens seigneurs et de la Gâtine du Poitou : depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution, Paris, (lire en ligne), p. 100-102.
  38. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), p. 197-198.
    1214, 25 mai, Parthenay : Hugues [IX] de Lusignan, comte de la Marche, Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu et Geoffroy [Ier] de Lusignan font un traité de paix et d'alliance avec le roi d'Angleterre, Jean. Le roi donne sa fille Jeanne en mariage au fils du comte de la Marche, Hugues [X], et la confie à leur garde. Il donne à sa fille une dot de 2000 livres qui doivent être assignées sur le Poitou, l'Anjou et la Touraine. En attendant, Hugues [X] aura la garde de la Saintonge et de l'île d'Oléron qui retourneront au roi une fois la dot attribuée. Si Hugues [X] ou Jeanne meurent sans héritier, les terres reviendront au roi. La possession du comté de la Marche est confirmée à Hugues [IX] qui en fait hommage au roi. Raoul [Ier d'Exoudun] se voit restituer les honneurs d'Hastings et de Tickhill et attribuer une rente annuelle égale à la valeur du comté d'Eu qui lui a été confisqué par le roi de France. Geoffroy [Ier] de Lusignan et tous les vassaux des signataires recouvrent également leurs terres. Une trêve est proclamée entre Geoffroy et Guillaume [IV] Maingot, seigneur de Surgères, et une compensation proposée aux prétentions de ce dernier sur le château de Vouvant. Le comté d'Angoulême reste intégralement au roi d'Angleterre qui offrira au comte de la Marche une compensation financière pour les châteaux de Bouteville et de Châteauneuf.
  39. Guillaume le Breton (éd. Léopold Delisle), « Gesta Philippi Augusti, Francorum Regis », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XVII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), Pacta conventa inter Joannem Angliæ Regem, Hugonem de Lesignan, Marchiæ Comitem, et Pictavenses alios, p. 90-91.
  40. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars I, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), p. 208-209.
    1214, 27 mai, Parthenay : Jean, roi d'Angleterre distribue des fiefs à ses chevaliers. Guillaume [II] de Lezay reçoit 100 livres et un fief-rente d'une valeur de 100 livres, quatre chevaliers de Geoffroy [Ier] de Lusignan reçoivent 200 livres, et lui-même, 1000 livres poitevines. En compensation pour Bouteville et Châteauneuf, Hugues [IX de Lusignan], comte de la Marche, reçoit 500 marcs pour les trois années à venir ainsi qu'un don de 1000 livres sterling. En compensation pour le comté d'Eu, Raoul [Ier d'Exoudun], se voit octroyer une rente annuelle de 6000 livres tournois.
  41. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 7 : Cartes, chap. 25 (« Le Parentat Lusignan après le traité de Parthenay (1214) »), p. 29.
  42. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 192.
  43. (en) William Chester Jordan, « Isabelle d'Angoulême, By the Grace of God, Queen », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 69, no 4,‎ , p. 833. (lire en ligne)
  44. Letters of royal and illustrious ladies of Great Britain : from the commencement of the twelfth century to the close of the reign of queen Mary (éd. Mary Anne Everett Wood), vol. I, Londres, Henry Colburn, (lire en ligne), Letter VIII : Isabella Queen - Dowager of England, Countess of March and Angoulême, to her Son Henry III. a.d. 1220., p. 28-30.
  45. Royal and Other Historical Letters Illustrative of the Reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), XCVI : Queen Isabella to Henry III (Royal Letters, no 392), p. 114-115.
  46. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1107-1272, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne), no 84, p. 65-66.
  47. Mathieu Cosson, Richard Coeur de Lion : Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199), La Roche-sur-Yon, CVRH, 2017.
    Le "Grand Poitou" : entité politique intégrant, outre le diocèse de Poitiers, l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois, le comté de la Marche et la vicomté de Limoges.
  48. Christian Rémy, « Mathieu Cosson, Richard Cœur de Lion, comte de Poitou, duc d’Aquitaine (1157-1199) », Cahiers de civilisation médiévale (Xe – XIIe siècle), CESCM - Université de Poitiers, no 249,‎ , p. 48-52. (lire en ligne [PDF])
  49. Amicie Pélissié du Rausas et Nicholas Vincent, « A newly discovered Anglo-Lusignan truce (8 January 1222) », Historical Research, vol. 95, no 270,‎ , p. 556–574. (lire en ligne Accès limité [PDF])
  50. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), col. 1162-1163.
    1224, av. mai : Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, en vue d'un traité avec le roi de France, Louis [VIII], demande que lui soient versées 2000 livres parisis annuellement jusqu'à la conquête de Niort, de La Rochelle et des autres terres. Le comte fera hommage des revenus de Saumur que sa femme possédait en dot et demande à avoir également ceux de Langeais. Après la conquête de Niort et de La Rochelle, le roi assignera au comte une rente équivalente à celle de Niort, de Saumur et de la dot que la reine possède en Angleterre sur Bordeaux et Langeais reviendra au roi. Saintes restera à perpétuité au comte ainsi que l'île d'Oléron.
  51. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), col. 1184-1185.
    1224, mai, Bourges : Le roi de France, Louis [VIII], et Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, font un traité. Le roi verse au comte de la Marche la somme de 2000 livres parisis en compensation du douaire qu'Isabelle d'Angoulême avait en Angleterre. Pour celui qu'elle avait à Saumur, le couple reçoit Langeais qu'il ne peut pas fortifier. Le comte abandonne au roi tous les droits qu'il réclamait sur Issoudun. Si Bordeaux est prise, elle sera remise au comte de la Marche à l'exception de la régale et de l'hommage des barons distants de la ville de plus de 3 lieues, et Langeais reviendra au roi. Le comte gardera Saintes et prendra possession de l'île d'Oléron qui est à conquérir. Si le roi ne peut participer à la campagne, il fournira au comte 200 chevaliers et 600 sergents à pied payés par lui pour quatre mois et pendant sept ans. Le comte lui fait hommage lige de toutes les terres et les forteresses qu'il tient dans les comtés de Poitiers, de la Marche, d'Angoulême et dans le diocèse de Saintes, à l'exception des fiefs qu'il tient des églises et ses successeurs feront de même. Le roi ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans l'accord du comte.
  52. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : de l'année 1162 à l'année 1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), XXV : Lettre de Louis VIII, p. 33.
    1224, 14 août, La Rochelle : Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, a reçu du roi de France, Louis [VIII], pour lui et ses héritiers, l'île d'Oléron et concède aux habitants de l'île toutes les libertés et privilèges que le roi a concédé aux habitants de La Rochelle. Il leur accorde également une commune similaire à celle de La Rochelle et jure de respecter ces conventions en présence du roi. De leur côté, les habitants de l'île devront lui jurer fidélité ainsi qu'à ses héritiers, sauf la fidélité due au roi de France.
  53. Geoffroy II de Lusignan (v. 1195-1248), seigneur de Vouvant et de Mervent, cousin d'Hugues IX le Brun (av. 1151-1219).
  54. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1650 : De homagio pro vicecomitatu Castri Eraudi et pro castro Voventi domino regi a Gaufrido de Lezegniaco prœstando, p. 31.
    1224, mai, Bourges : Geoffroy [II] de Lusignan, fera hommage lige au roi de France, Louis [VIII], de la vicomté de Châtellerault, qu'il tient de son épouse Clémence, fille du vicomte Hugues [III], quand il la conduira au roi, sauf s'il ne peut payer le rachat du fief. Si Clémence meurt sans descendant, la vicomté reviendra aux héritiers les plus proches. Nul ne pourra construire de nouvelle forteresse à Châtellerault sans l'accord du roi. Geoffroy a fait hommage des autres terres que son père tenait du roi Philippe [II Auguste]. Lorsque le roi est en Poitou, il devra lui livrer son château de Vouvant pour y mettre la garnison du roi qui le lui rendra après son départ et ce, avec l'accord de son seigneur le comte de la Marche. Il renonce aussi à tout ce à quoi sa femme avait le droit de prétendre dans le comté d'Alençon.
  55. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), col. 1185-1186.
    1224, mai, Bourges : Le roi de France, Louis [VIII], prend acte du fait que [Hugues X de Lusignan], comte de la Marche, s'est engagé à mettre son château de Lusignan entre les mains de Pierre [Ier Mauclerc], comte de Bretagne, pendant que le roi sera en Poitou à condition qu'il lui soit rendu lorsque le roi sortira du pays.
  56. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 7 : Cartes, chap. 27 (« Le mariage d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême et le conflit avec le gouvernement anglais (1220-1223) »), p. 31.
  57. Le "Grand Poitou" : entité politique intégrant, outre le diocèse de Poitiers, l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois, le comté de la Marche et la vicomté de Limoges.
  58. « Ex Chronico Turonensi : auctore anonymo Sancti-Martini Turonensis canonico », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (ed. Léopold Delisle), t. XVIII, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 314.
  59. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. III : A. D. 1216 to A. D. 1239, Londres, Longman, (lire en ligne), Quod rex Anglorum de transfretando propositum mutavit, p. 111.
  60. « Ex Chronico Turonensi : auctore anonymo Sancti-Martini Turonensis canonico », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (ed. Léopold Delisle), t. XVIII, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 316, § A :

    « Et ob hoc Petrus Comes Britanniæ cum Campaniæ et Marchiæ Comitibus, multisque aliis baronibus, contra omnes, Rege non excepto, conspiraverat, sicuti dicebatur »

  61. Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, Charles Osmont, (lire en ligne), Alliance d'armes entre Hugues de Lezignan & Thibaud Comte de Champagne, col. 856.
    1226, juillet-septembre : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, s'engage par serment à aider Thibaut [IV], comte palatin de Champagne et de Brie, envers et contre tous, sauf la fidélité qu'il doit à Pierre [Ier Mauclerc], comte de Bretagne, et à ne conclure aucun pacte avec le roi d'Angleterre, Henri [III], car cela pourrait être dommageable au comte de Champagne.
  62. Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), Autre alliance entre le Duc de Bretagne & le Champagne, col. 856-857.
  63. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), CCXLII : Letters Patent of Henry III, p. 295-296 :

    « Concessimus etiam eidem duci, sub praedicto juramento, quod conventionem dudum inter nos et comitem Marchiae prolocutam, antequam recederet a nobis ad servitum reo-is Franciae, bona fide ei tenebimus. »

  64. Charles Petit-Dutaillis, Étude sur la vie et le règne de Louis VIII (1187-1226), vol. 101 : Bibliothèque de l'École des Hautes Études, Paris, Emile Bouillon, (lire en ligne), p. 325-326.
  65. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1827, p. 102.
    1226, novembre : Geoffroy [II] de Lusignan, est averti avec les autres vassaux poitevins et angevins du roi de France, Louis [VIII], de la mort de ce dernier et de l'accession au trône de son fils, Louis [IX] ainsi que de son prochain sacre le 29 novembre auquel il est invité.
  66. « Ex Chronico Turonensi : auctore anonymo Sancti-Martini Turonensis canonico », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (ed. Léopold Delisle), t. XVIII, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 318, § A :

    « Sed Campaniæ et Britanniæ Comites, tamquam ingrati et degeneres, et Comes Marchiæ et aiii Pictavenses , ad coronamentum regium evocati, nec venerunt, nec se nisi verborum contumeliis excusarunt »

  67. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), CCXLVIII : Henry III to William L'Archéveque, p. 302-303.
  68. Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), De multimodis concessionibus comiti Marchiæ factis, p. 183.
    1226, 18 décembre, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et aux enfants de son épouse Isabelle, en échange de son hommage et de son fidèle service, la ville de Saintes et la Saintonge, Pont-l'abbé et la forêt de Baconais, l'île d'Oléron, à l'exception de la fidélité de l'évêque de Saintes, des hommages, des services et de la garde des barons de Saintonge, tout le droit qu'il tient de sa mère sur la ville et le comté d'Angoulême, les châteaux de Merpins et de Cognac avec leurs dépendances, le fief que tient de lui Itier [III] de Magnac à Montmorillon avec son hommage et son service. Il lui accorde la libre circulation sa monnaie dans le comté de Poitiers si elle est de la même valeur et qu'il puisse acquérir des fiefs et des terres de ses vassaux poitevins, en se réservant les services qui lui sont dus.
  69. François Marvaud, Études historiques sur la ville de Cognac et l'arrondissement, t. II, Poitiers, Mansuy, (lire en ligne), II : Concession faite à Hugues de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et à Isabelle, sa femme, et à leurs enfants, par Henri III, roi d'Angleterre, de Saintes, et de la Saintonge, de Pont-Labbé, de l'île d'Oléron et des châteaux de Merpins et de Cognac [18 décembre 1226], p. 293-295.
  70. « Epistolarum Honorii papæ III », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Léopold Delisle), t. XIX, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), Ad Hugonem de Leziniaco, Marchiæ Comitem, p. 769.
  71. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1101-1272, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne), no 197, p. 131-132.
  72. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), CCXLVII : Letters Patent of Henry III, p. 301-302.
    1226, 18 Décembre, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême à titre de douaire d'Isabelle [d'Angoulême], son épouse, la ville de Niort que le comte et ses héritiers garderont après sa mort tant qu'ils n'auront pas obtenu Issoudun qu'ils revendiquent.
  73. Royal and other historical letters illustrative of the reign of Henry III : from the originals in the public record office (éd. Walter Waddington Shirley), vol. I : 1216-1235, Londres, Longman, (lire en ligne), CCXLIX : Hugh de Lusignan, Count of La Marche, to Henry III, p. 304.
    1226, ap. 20 décembre : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, écrit à son beau-fils, le roi d'Angleterre, Henri [III], et l'informe que son ambassadeur, l'archidiacre de Chichester, est arrivé à Lusignan le 20 décembre 1226 en même temps que l'ambassadeur de la reine de France [Blanche de Castille], qui lui a fait des offres très importantes. Finalement, il n'a pris aucune décision, doit rencontrer la reine le 2 février 1227 et a donné ses instructions à l'ambassadeur du roi.
  74. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1101-1272, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (lire en ligne), no 199, p. 133.
  75. Fœdera, Conventiones, Litteræ, et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliæ et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), vol. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), De negotiis complendis cum comite Marchiæ, p. 184.
    1227, 13 janvier, Reading : Le roi d'Angleterre, Henri [III], envoie à Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, Gautier [de Gray], archevêque de York, Gautier [Mauclerc], évêque de Carlisle, et Philippe d'Aubigny pour terminer les négociations en cours.
  76. Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, Charles Osmont, (lire en ligne), Le Duc consent à une trêve entre le Roi de France & le Comte de Champagne, col. 859.
    1227, 2 mars, Thouars : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et Pierre [Ier Mauclerc], duc de Bretagne et comte de Richemont permettent à Thibaut [IV], comte de Champagne, de conclure avec le roi de France une trêve jusqu'au 25 avril, date à laquelle le roi sera retourné, avec ses armées, au-delà de Chartres ou d'Orléans. En attendant, ils lui demandent, en vertu du serment qui les unit, de ne pas négocier avec lui.
  77. Sylvie Foisset, « 1227, une femme sauve la couronne de France », La Nouvelle République,‎ 08/03/2015. (lire en ligne)
  78. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 1924 : Isabella regina Angliæ recognoscit sibi de dotalitio suo competentem a rege Franciæ factam fuisse recompensationem, p. 121.
    1227, ap. 16 mars : Isabelle d'Angoulême [épouse d'Hugues X de Lusignan], comtesse de la Marche et d'Angoulême, ayant trouvé un accord avec le roi de France, Louis [IX], et la reine [Blanche de Castille], au sujet de la compensation de son douaire, renonce à tous les accords antérieurs sur ce sujet et à tous ce qu'elle pourrait réclamer en plus.
  79. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), Hæ sunt conventione inter dominum regem & comitem Marchiæ, col. 1214-1217.
    1227, 16 mars, Vendôme : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un traité avec la reine Blanche [de Castille] et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Le frère du roi, Alphonse, épousera Isabelle de Lusignan et Hugues [XI] épousera Isabelle de France, si l’Église est d'accord. Isabelle de Lusignan recevra en dot Frontenay et l'île d'Oléron et la dot d'Isabelle de France est laissée à l’appréciation de son frère. Si Hugues [XI] mourait sans avoir consommé le mariage, un autre enfant du comte de la Marche prendrait sa place. Si les mariages ne se faisaient pas malgré l'accord de l’Église, le roi devrait payer 10 000 marcs d'argent au comte. Le comte recevra du roi pendant dix ans une rente de 10 600 livres tournois dont 5300 livres sont en compensation de Bordeaux et 500 livres en compensation du douaire d'Isabelle d'Angoulême. Si cette dernière venait à mourir dans les dix ans, la rente serait diminuée de 5000 livres. Si la paix était faite avec le roi d'Angleterre, Henri [III] et qu'Isabelle récupérait son douaire, elle serait diminuée de 2500 livres. À l'issue des dix ans, elle recevra pour son douaire une rente de 5000 livres. En échange de cela, le comte et la comtesse de la Marche abandonnent leurs prétentions sur Issoudun, Langeais, Bordeaux et les 400 livres qu'ils percevaient annuellement à Tours. Le comte jure sur les Évangiles fidélité au roi et à sa mère contre leurs ennemis, promet de ne pas faire d'alliance avec eux. Le roi lui accorde également qu'il puisse confier la garde de sa terre et de ses héritiers, s'il décède, à sa femme ou à qui il voudra et promet qu'il ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans le conseil du comte. Le comte fait hommage lige au roi de toutes les terres et forteresses qu'il possède en Poitou, dans les comtés de la Marche et d'Angoulême, en Saintonge ainsi que de Cognac et de Merpins.
  80. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 211-213.
  81. Les registres de Grégoire IX : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Lucien Auvray), t. Ier : Texte - Années I à VIII (1227-1235), Paris, Ernest Thorin, (lire en ligne [PDF]), no 88, col. 46-47.
    1227, 25 mai, Latran : Le pape Grégoire [IX] écrit à Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche, au sujet des fiançailles entre sa fille Isabelle et le frère du roi de France, Alphonse. Comme ils sont parents à un degré prohibé par l’Église, le pape interdit le mariage.
  82. Archives Nationales, « Ratification du traité de Paris par Raymond VII », sur www2.culture.gouv.fr.
  83. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 8, Toulouse, Privat, (lire en ligne), no 271-CLXXXIV : Traité de paix entre le roi saint Louis & Raimond VII, comte de Toulouse, col. 883-893.
  84. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, Privat, (lire en ligne), XLII : Conféence de Meaux pour la conclusion de la paix - Raimond jure de l'observer devant la porte de la cathédrale de Paris, p. 631-632.
  85. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, Privat, (lire en ligne), XLIII : Article de la paix, p. 632-637.
  86. Jacques Paul, « Le traité de Meaux-Paris () », dans Claude Carozzi et Huguette Taviani-Carozzi (dir.), Faire l'événement au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, (lire en ligne), p. 139-156.
  87. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 8, Toulouse, Privat, (lire en ligne), no 277-CXC : Dispense de mariage en faveur d'Alfonse, frère de saint Louis, & de Jeanne de Toulouse, col. 900-901.
    Clause du traité de Paris.
  88. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), Carta Hugonis de Lizignano comitis Marchiæ. De conventione facta apud Clicionem, col. 1236-1237.
    1230, 30 mai, Clisson : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un traité avec la reine, Blanche [de Castille], et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Il n'est plus question du double mariage. Le comte continue à recevoir du roi pour les sept prochaines années une rente de 10 600 livres tournois dont 5600 livres en compensation de Bordeaux et 5000 livres en compensation du douaire d'Isabelle d'Angoulême. Si cette dernière venait à mourir dans les sept ans, la rente serait diminuée de 5000 livres. Si la paix était faite avec le roi d'Angleterre, Henri [III] et qu'Isabelle récupérait son douaire, elle serait diminuée de 2500 livres. À l'issue des dix ans, elle recevra pour son douaire une rente de 5000 livres annuelles. En échange de cela, le comte et la comtesse de la Marche abandonnent leurs prétentions sur Issoudun et Langeais à l'exception des conventions touchant Langeais dans les lettres du roi sur le mariage de sa sœur Isabelle, les 400 livres qu'ils percevaient annuellement à Tours et leurs revendications sur Bordeaux et tout ce qu'ils pourraient demander au nom du douaire d'Isabelle si ce n'est ce qu'ils tiennent du roi sur Montreuil-Bonnin, Langeais, Saint-Jean d'Angély et l'Aunis. Le comte jure sur les Évangiles fidélité au roi et à sa mère contre leurs ennemis, promet de ne pas faire d'alliance avec eux. Le roi lui accorde également qu'il puisse confier la garde de sa terre et de ses héritiers, s'il décède, à sa femme où à qui il voudra et promet qu'il ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans le conseil du comte. Le comte fait hommage lige au roi de toutes les terres et forteresses qu'il possède en Poitou, dans les comtés de la Marche et d'Angoulême, en Saintonge ainsi que de Cognac et de Merpins.
  89. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2052 : Litteræ Hugonis de Lizigniaco super pactionibus inter se et dominum regem habitis, p. 175-176.
  90. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, Montalant, (lire en ligne), Carta Comitis Marchiæ : De matrimenio sororis regis & castro S. Johannis, col. 1238-1239.
    1230, 30 mai, Clisson : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un second traité avec la reine, Blanche [de Castille], et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Ce dernier lui remet le château et la ville de Saint-Jean-d'Angély avec toutes ses dépendances, Montreuil-Bonnin et tout le fief de Pierre de Marly et Langeais avec toutes ses dépendances, à condition que l'ensemble revienne au roi lorsque la sœur du roi [Isabelle de France] aura épousé le fils aîné d'Hugues [Hugues XI]. Si d'ici deux ans, le mariage n'avait pas lieu alors que la dispense pontificale avait été obtenue, le roi payerait au comte de la Marche la somme de 5000 marcs d'argent. Si la dispense n'était pas obtenue il garderait les châteaux qui lui ont été remis à titre de récompense de ses services.
  91. Sean Field et Jacques Dalarun, « Isabelle de France (1225 - 1270) : Bienheureuse capétienne », sur herodote.net, 27.11.2018. Isabelle de France (1225-1270), après avoir refusé la main de Conrad fils de l’empereur Frédéric II, fonda le monastère des clarisses à Longchamp près de Paris et resta célibataire sa vie durant.
  92. « Chronicon Britannicum », dans Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne (éd. Dom Hyacinthe Morice), t. I, Paris, (lire en ligne), MCCXXXVI, col. 111 :

    « Eodem tempore data & atournata fuit Penthevria, excepto Jugonio, Hugoni filio Comitis de Marchia, cum filia Petri Comitis totius Britanniæ »

  93. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2928 : Conventiones initæ inter comitem Marchiæ et comitem Pictavensem, p. 453.
    1241, juillet, Poitiers : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, fait hommage lige à Alphonse, comte de Poitiers, pour la ville de Saintes et les terres et forteresses qu'il tenait dans les comtés de Poitiers et de la Marche et dans le diocèse de Saintes qui appartiennent au comté de Poitiers, comme prévu par l'hommage fait à Bourges, en 1224, au père du comte, le roi Louis [VIII]. Il fait un hommage différent pour Lusignan et ses dépendances, pour le comté de la Marche et pour la ville de Saintes et toutes les forteresses qu'il tient dans les diocèses de Saintes et de Poitiers, qui appartiennent au comté de Poitiers de telle sorte que si, après l'hommage de 1224, il a usurpé des fiefs, des domaines du comte ou des gardes de ses églises, il est tenu de les rendre et doit faire confirmer ses achats ou les échanges de terre qu'il a pu faire par le jugement de la cour du comte selon les usages de sa patrie. Lui et son épouse, Isabelle d'Angoulême, restituent au comte le château et la ville de Saint-Jean d'Angély et la terre d'Aunis qui était à Hugues de Thouars [châtellenie de Benon]. Hugues [X] fait également hommage lige pour le château de Montreuil-Bonnin que lui, son épouse et ses héritiers, ont reçu en cadeau du roi Louis [IX] et qu'ils ne peuvent fortifier sans son autorisation.
  94. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 300.
  95. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 1 (Thèse de doctorat en Histoire médiévale sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, (présentation en ligne), p. 201.
  96. Clément de Vasselot de Régné, « "Elle fondit en larmes afin de l’inciter à la fureur" : Humiliation, genre et émotions autour de la révolte poitevine de 1241-1242 », Le Moyen Age, De Boeck Supérieur, vol. CXXVII,‎ , p. 643- 663. (lire en ligne)
  97. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), n°2941 : Hugo Marchiæ comes scse, pro se ipso et Aragoniæ rege, obligat ad comitem Tolosæ adjuvandum, p. 457.
    1241, lundi 15 octobre : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, atteste d'une alliance défensive, conclue avec Raymond [VII], comte de Toulouse et marquis de Provence et Jacques [Ier], roi d'Aragon.
  98. Geoffroy II de Lusignan, Raoul II d'Exoudun, Guillaume V Larchevêque, seigneur de Parthenay, Guillaume II de Lezay.
  99. Léopold Delisle, « Mémoire sur une lettre inédite adressée à la reine Blanche par un habitant de la Rochelle », Bibliothèque de l’École des Chartes, vol. 17,‎ , p. 513-555. (lire en ligne)
  100. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : de l'année 1162 à l'année 1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), LI : Cessions, p. 62-64.
    1241, 8 décembre, Reading : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède aux enfants d'Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et de son épouse Isabelle tous les droits qu'il pouvait avoir dans la ville d'Angoulême et ses dépendances et fait effectuer les mêmes renonciations à son frère Richard, comte de Cornouailles, et à ses sœurs, l'impératrice Isabelle et la comtesse de Pembroke [Aliénor]. Tous renoncent également à tous les droits qu'ils avaient sur les châteaux et châtellenies de Jarnac, Cognac et Merpins. Ils abandonnent au comte et à la comtesse tous les droits qu'ils avaient sur le château et la ville de Saintes, le château de Tonnay-sur-Boutonne, le grand-fief d'Aunis, le quart de l'île d'Oléron qui dépendait du comté d'Angoulême, les terres de la seigneurie de Cognac dans cette île, Montreuil-Bonnin et toutes ses dépendances et tout ce que le couple possède dans l'archevêché de Bourges et les diocèses de Limoges, Périgueux, Angoulême, Saintes et Poitiers en échange de leur hommage et de leur service.
  101. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), I : 1241, 8 décembre, Reading, p. 19-21
  102. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 178-179 :

    « ...cum pacifice vocaretur idem comes de Marchia ad prandendum cum dicto comite Pictaviæ Andefulso, diebus Natalitiis lætabundus. Sed quadam nocte infra quatuor dies Natalis, cum in crastino venturus foret, secundum promissionem suam, hoc facere, inito consilio cum uxore sua Ysabella, quod mutato proposito resisteret violenter, venit ante Andefulsum et ait frontuose ei ; “Proposui tibi facere homagium deceptus et circumventus; mutato igitur spiritu, tibi juro et constanter assero, quod nunquam tibi injurioso ligantiæ fœdus faciam vel observabo, qui privigno meo comiti R[icardo], fideliter Deo in Terra Sancta militanti et captivos nostros prudenter ac misericorditer liberanti, comitatum suum indecenter abstulisti, mala pro bonis retribuendo” »

  103. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Comes de Marchiæ vocat regem Angliae in sui adjutorium, p. 179 :

    « Videns tamen et a longe futura pericula considerans, seque sentiens non posse tanto principi diu resistere, regem Angliæ instanter vocavit, ut in Pictaviam, thesauro tantum copioso communitus, venire properaret ; omnes enim terras, quas injuste rex Francorum detinet, ope Pictavensium et Guasconensium in manu forti requireret, promisitque suum et aliorum magnatum, utpote regis Arragonum et comitis Tholosani, et aliorum quos longum esset enumerare, consilium efficax et auxilium. »

  104. A l'exception du seigneur de Taillebourg, Geoffroy V de Rancon.
  105. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Comes de Marchiæ vocat regem Angliae in sui adjutorium, p. 179 :

    « Cum autem comes de Marchia iram regis Francorum vehementer pertinuisset, castra sua armis et armatis necnon et alimentorum copia communivit, vomeres in lanceas, falces in spicula conflari præcipiens. »

  106. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 312.
  107. De Antiquis legibus liber : Cronica maiorum et vicecomitum Londoniarum et quedam, que contingebant temporibus illis ab anno MCLXXVIII ad annum MCCLXXIV (éd. Thomas Stapleton), Londres, Sumptibus Societatis Camdenensis, (lire en ligne), p. 9 :

    « et hoc anno Dominus Rex petiit licentiam a civibus ad crucem Sancti Pauli, die Jovis in epdomada Parasceves, transfretandi in Wasconiam ad subsidium Comitis de la Marche contra Regem Francie ; qui post modicum tempus, transfretavit. »

  108. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 289-314. (lire en ligne)
  109. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, , 471. (lire en ligne), no 2972 : Litteræ Haimerici, vicecomitis Thoarcenis, de conventionibus inter se Gaufridumque thesaurarium Pictavensem, fratrem suum, ex una, et Alfonsum, comitem Pictavensem, ex altera parte, initis
  110. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2973, p. 472.
  111. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 293. (lire en ligne)
  112. « Majus chronicon Lemovicense : a Petro Coral et aliis conscriptum », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Joseph-Daniel Guigniaut et Natalis de Wailly), t. XXI, Paris, Imprimerie Impériale, (lire en ligne), p. 765 :

    « Anno vero sequenti, in quindena Paschæ, idem rex cum tribus fratribus suis, scilicet comite d'Artais nomine Roberto, prædicto Namphone et Karolo domisello, venit Pictavensem civitatem contra dictum comitem Marchiæ »

  113. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 294. (lire en ligne)
    L'armée rassemblée par les Capétiens a été estimée à 24 000 hommes, comprenant 4 000 chevaliers, 20 000 sergents et arbalétriers, accompagnés d'une intendance de 1 000 chariots pour porter les tentes, les machines de siège démontées, les vivres et les armes. De plus, le roi aurait envoyé 80 galères pour protéger la ville et le port de La Rochelle.
  114. « Majus chronicon Lemovicense : a Petro Coral et aliis conscriptum », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Joseph-Daniel Guigniaut et Natalis de Wailly), t. XXI, Paris, Imprimerie Impériale, (lire en ligne), p. 765 :

    « VII idus Maii, post dictam quindenam, obsederunt Monstereul Bonin, quod in brevi ceperunt »

  115. Guillaume Guiart (éd. Natalis de Wailly et Léopold Delisle), « La branche des royaus lingnages », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), no 9285, p. 182, § A :

    « Puis rassiet la tour de Béruge / (Où portes a forz et entières) / A mangonniaus et à péières, / Ruant pierres en eslessant ; / Va si ceus dedanz empressant / Qu'il se rendent sanz eus escondre ; / Et il fait toute la tour fondre, / Et les murs craventer par terre. »

  116. René Crozet, « La tour de Béruges », Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest, Poitiers, Société française d'Imprimerie et de Librairie, 3e série, vol. XII,‎ 1er trim. 1940, p. 276-277. (lire en ligne)
  117. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale (lire en ligne), Quomodo Ludovicus rex pugnavit contra comitem Marchiæ et regem Henricum Angliæ, p. 334, § E :

    « aliud castrum, scilicet Fontenaium, quod Gaufridus de Lixengnio tenebat, qui erat in auxilium comitis Marchiæ, cœpit fortiter expugnare, et elapso brevis temporis intervallo, illud in suam redegit potestatem. »

  118. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2974 : Gufridus dominus Castri-Brienncii recognescit castrum de Pouzauges sibi a domino rege ad custodiendum traditum fuisse, p. 472 :

    « In castris ante Fontanetum, mense maio »

    1242, mai, Au camp devant Fontenay : Geoffroy de Châteaubriant reçoit du roi de France la garde du château de Pouzauges.
  119. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2976 Litteræ Gaufridi de Lesigniaco super castri Voventi et Merventi, p. 473-474.
    1242, 6 juin, Vouvant : Geoffroy [II] de Lusignan, chevalier, rend au roi de France, Louis [IX], son château de Vouvant pour qu'il le tienne pendant une année à ses frais, après quoi il le tiendra du frère du roi, Alphonse, comte de Poitiers. Si ce dernier décède, il devra faire hommage de Vouvant et de Soubise au roi. Le château de Mervent est remis au roi pour trois ans, aux mêmes conditions. Le roi lui rendra Moncontour, Marle-en-Brie et toutes ses terres et les terres de ses hommes qui ont été prises à cause de la guerre à l'exception de Fontenay. Le roi lui versera à lui, sa nièce ou ses héritiers une rente de 300 marcs d'argent jusqu'à ce qu'il récupère Soubise, qui appartient à sa nièce [Valence de Lusignan]. La garnison royale présente à Vouvant et à Mervent n'aura pas le droit de chasser ou de pêcher dans les forêts ou dans les eaux de Geoffroy.
  120. a et b Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 337, § B :

    « Iluec fu pris i. des fils au conte de la Marche, qui batarz estoit »

  121. a et b Flores historiarum (éd. Henry Richards Luard), vol. II : A.D. 1067-A.D. 1264, Londres, (lire en ligne), p. 254 :

    « Occupaverat enim jam castrum dictum Frontenay, quod videbatur Pictavensibus inexpugnabile, et in ipso filium comitis de Marchia cum centum militibus »

  122. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 337, § A-B :

    « il avint que uns arbalestiers a tour trait un quarrel, et feri le conte de Poitiers qui frères estoit le roys Loys, et fu fera ou pié, et le navra b griement. »

  123. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 336, § B :

    « videlicet uno de filiis comitis Marchiæ, qui non erat legitimo matrimonio natus, cum quadraginta et uno militibus, etquater viginti servientibus »

  124. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Occupatur Frontenay castrum munitissimum comitis de Marchia a rege Francorum, p. 206-207 :

    « Erectus igitur rex Francorum in spem meliorem incoeptam obsidionem castri de Frontenay instantius continuavit, et exercitum conflavit copiosiorem, et stipendia distribuenda militantibus ampliavit. Ipsi igitur, dictum castrum solito acerbius impugnantes, tam truculenter, tam infatigabiliter crectis mangonellis flagellarunt, compositis petrariis dissiparunt, compactis precipitariis impegerunt, jaculorum fulgure qui interius erant transverberaverunt, ita quod ipsum castrum, licet munitissimum, infra quindecim dies, contra omnium Pictavensium opinionem potenter expugnarunt, et filium comitis Marchie, qui in eo erat, cum omnibus suis complicibus occuparunt. »

  125. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), Quomodo Ludovicus rex pugnavit contra comitem Marchiæ et regem Henricum Angliæ, p. 334, § E ; 336, § A-B :

    « Rex siquidem videns exercitum suum nimis magnum et fortem, promtissimumque ad bellum, quasi leo paratus ad prædam, Frontenaium castrum fortissimum duobus paribus murorum muratum, fortissimisque turribus et grossis firmatum, fecit potentissime obsidere. Sed qui castrum defendebant, regis exercitum nobiliter receperunt […] Unde quidam balistarius quarrellum ad turrim jaciens, fratrem regis comitem Pictavensem in pede graviter vulneravit. Quo viso, rex iratus vehementer dictum castrum jussit acrius impugnari. Ad cujus præceptum milites Franciæ, fortissimi bellatores, ipsum castrum fortius et asperrimè invadentes, castrum in brevi tempore cum suis defensoribus, videlicet uno de filiis comitis Marchiæ, qui non erat legitimo matrimonio natus, cum quadraginta et uno militibus, et quater viginti servientibus, aliisque minoribus quamplurimis, excellentissimo regi Ludovico domino suo reddiderunt […] Castrum autem usque ad ultimum lapidem fecit protinus destrui et everti. »

  126. Marie-Pierre Baudry, « Les châteaux des Lusignan en Poitou : 1154-1242 », dans Robert Favreau (dir.), Isabelle d’Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au , vol. V : Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), La maîtrise du flanquement, p. 145.
  127. Château appartenant à Guy Ier de Rochefort (1203-1268).
  128. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 336, § B-C :

    « Postea rex pertransiens castrum de Villaribus, cum his qui intus aderant ad defensionem castri, sibi potenter subjecit. Erat quidem illud castrum Guidonis de Rupeforti, qui Marchiæ comiti adhærebat, et ideo fecit rex illud dirui festinanter. Quo destructo, aliud castrum, cui Preic vocabulum est, suo circumcingens exercitu, sibi celeriter subjugavit. Quo subjecto, usque ad castrum, quod nominant Sanctum Gelasium, pertransivit. Quod obsidens sibi infra paucos dies adquisivit. »

    Châteaux appartenant à Hugues X de Lusignan.
  129. Châteaux appartenant à Hugues X de Lusignan.
  130. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 336, § C :

    « Deinde ad aliud castrum, quod Taunaium dicitur supra Voutonam accessit, et illud capiens pauco elapso tempore, suam in illo posuit garnisionem. Et tunc rex serenissimus sentiens et veraciter perpendens quod Dominus iter suum dirigebat et se comitabatur, accessit ad Mautas castrum comitis Marchiæ, quod expugnans, turrim, quæ ibi erat fortissima, evertit funditus et destruxit. Turre vero eversâ et ad nihilum redactâ, usque ad Torz castrum Ebulonis de Rupeforti accessit. »

    Thors : château d'Ebles Ier de Rochefort (v. 1203-1259), frère cadet de Guy de Rochefort.
  131. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 298-299. (lire en ligne)
  132. Maître du couronnement de Charles VI. Enlumineur, Grandes Chroniques de France (manuscrit français), Paris, BnF, coll. « manuscrit français » (no 10135), 1370-1375 (lire en ligne), fo 321 ro.
  133. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 299-305. (lire en ligne)
  134. Jean Chapelot, « La bataille de Taillebourg a-t-elle eu lieu ? », L'Histoire, no 350,‎ , p. 68-73.
  135. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338, § A :

    « Quo audito, cornes Marchiæ statim armatus cum tribus filiis suis militibus »

    1242, 22 juillet, Saintes : Bataille de Saintes.
  136. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Recedente rege Anglorum rex Francorum pontem transit, quasi fugitivum insequendo, p. 212-213.
  137. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 306-307. (lire en ligne)
  138. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338, § D-E :

    « Eâdem die venit filius comitis Marchiæ primogenitus Hugo miles ad regem Franciæ, cum ipso de pace sub hac forma tractaturus […] Et quia comes Marchiæ non erat præsens, ipse Hugo filius ejus remansit in hostagium apud regem, donec prædicta pater ejus veniret in crastino completurus. »

    1242, 29 juillet, Pons : Hugues [XI] le Brun négocie les conditions de la paix avec le roi de France et est retenu comme otage.
  139. Guillaume de Nangis (éd. Pierre Daunou et Joseph Naudet), « Gesta sanctæ memoriæ Ludovici regis Franciæ », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XX, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 338, § E :

    « Comes quidem illustrissimi regis Francorum clementiam et cordis pietatem eximiam non ignorans, in crastino unà cum uxore sua ad regem deveniens cum lacrymis, suspiriis, singultibus, genu flexo, præsente Hugone filio suo primogenito, et duobus aliis filiis »

    1242, 30 juillet, Pons : Soumission au roi.
  140. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2980 : Littere Hugonis comitis Marchiæ et Isabelle reginæ Angliæ, uxoris ejus, de pace habita inter se et dominum Franciæ regem, p. 476-477
    1242, 1er août, au camp devant Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, font la paix avec le roi de France, Louis [IX] et son frère, Alphonse. Ils reconnaissent la confiscation par le roi de ses conquêtes sur les terres qu'ils tenaient en Poitou et Saintonge : Saintes avec sa châtellenie et ses dépendances, la forêt de Baconais, la Vergne et tout le droit de Pont-l'Abbé d'Arnoult, Montreuil-Bonnin, Frontenay, Langeais, Saint-Gelais, Prahecq, Tonnay-Boutonne, la Clouze, Beaussais, les fiefs que tenaient de lui le comte d'Eu [Raoul II d'Exoudun], Renaud [II] de Pons, Geoffroy [V] de Rancon et Geoffroy [II] de Lusignan et le Grand Fief d'Aunis. Ils le tiennent quitte de leur pension de 5000 livres tournois, le libèrent de son obligation de ne pas traiter avec le roi d'Angleterre, Henri [III], sans eux. Ils annulent tous les précédents traités conclus entre eux et les rois Louis [VIII] et Louis [IX]. Ils placent leur terre sous la volonté du roi qui reçoit l'hommage lige d'Hugues [X] pour le comté d'Angoulême, les châteaux et les châtellenies de Cognac, Jarnac, Merpins, Aubeterre et Villebois et leurs dépendances. Ils font également hommage lige au comte de Poitiers, Alphonse, pour Lusignan, le comté de la Marche et ses dépendances.
  141. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), Carta Hugonis Comitis Marchiæ & Isabellis reginæ uxoris ejus. De tribus castris regi datis pro securitate fidelis servitii, col. 1273.
    1242, 3 août, Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse Isabelle, reine d'Angleterre remettent au roi de France, Louis [IX], en gage de fidélité, les châteaux de Merpins et Château-Larcher pendant quatre ans et celui de Crozant pendant huit ans. Ils payeront pendant ce temps 200 cents livres annuelles pour la garde de Merpins et Château-Larcher et 200 cents pour celle de Crozant.
  142. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2984 : Litteræ Hugonis comitis Marchiæ et Ysabellis, uxoris ejus, de castris Merpini, Castri Achardi et Crosani, pro securitate domino regi traditis, p. 478
  143. Bénoni Drochon, Château-Larcher et ses seigneurs : recherches historiques, t. XXXIX : Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Poitiers, Fradet, (lire en ligne), p. 216-217.
    Traduction de l'acte conservé par Edmond Martène dit Dom Martène.
  144. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), VI - 1242, 3 août : Incipiunt carte regis Francie, et ita prima quarta loquitur de castri de Merpinio, de Castro Achardi et de castro Crosani, p. 25-26.
  145. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 2985 : Quomodo liberi comitis Marchiæ in homagio comitis Pictavensis recipientur, p. 478-479
    1242, août, au camp devant Pleneselve : Le comte Alphonse de Poitiers recevra l'hommage des fils du comte de la Marche pour ce qui est de sa mouvance dans les terres qui leur seront assignées par leurs parents. Cet hommage n'empêchera pas que ces terres puissent être saisies en cas de forfaiture.
  146. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 2 (Thèse de doctorat en Histoire médiévale sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, , no 12, p. 59-60.
  147. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 847 :

    « Le mariage de la fille d'Hugues XI, Isabelle de Lusignan, avec le fils de Geoffroy V, Geoffroy VI de Rancon, a certainement été voulu pour restaurer de bonnes relations entre les seigneurs de Taillebourg et les comtes d'Angoulême. »

  148. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : de l'année 1162 à l'année 1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), LX : Acte, p. 69-72.
    1243, mars, Angoulême, couvent des Franciscains : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, règlent le partage de leurs biens après leur mort, à l'exception de la dot d'Isabelle, si le comte venait à mourir avant elle. Guy reçoit Cognac, Merpins, Archiac et Les Borderies. Geoffroy reçoit Jarnac, Châteauneuf, Château-Larcher et Le Bois-Pouvreau avec tous les hommages qui y sont attachés à l'exception de celui de Guillaume de Curzay, qui appartient au seigneur de Lusignan ainsi que Sanxay, s'il peut être récupéré. Autrement, Hugues [XI] le Brun devra assigner à son frère 500 sous de revenus en compensation. Si Geoffroy perdait Jarnac par jugement ou par guerre contre Pierre Baudrand, son frère aîné devra lui assigner 5000 sous de revenus sur sa part à Ahun et à Pontarion et Guy, 100 livres sur le port saunier de Cognac. Guillaume de Valence reçoit Montignac, Bellac, Rancon et Champagnac. Aymar reçoit Couhé. Le fils aîné, Hugues [XI] le Brun reçoit les comtés de la Marche et d'Angoulême avec leurs monnaies, Lusignan, et toutes les terres restantes. Il devra aussi assurer à ses sœurs un revenu annuel sur ses terres à raison de 200 livres tournois pour Isabelle et Marguerite et 100 livres tournois pour Alix. Si Guy, Geoffroy, Guillaume, Aymar et leurs sœurs, y compris Agathe, épouse de Guillaume [II] de Chauvigny, décèdent sans héritiers ou que leurs héritiers meurent sans avoir de descendance, leurs parts devront revenir à Hugues [XI] et à ses héritiers.
  149. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3049 : Charta Hugonis de Lesigniaco et Isabillis uxoris ejus de partitione bonorum, post ipsorum decessum, inter liberos suos facienda, p. 498-499.
  150. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Comes de Marchia accusatus est sceleris, et coram rege Francorum appellatus acriter, p. 253 :

    « Comitissa igitur, videlicet quæ quandoque regina fuit Angliæ, nomine Ysabella audito hoc lugubri rumore, sibi tot malorum conscia, ad abbatiam sanctimonialium, quæ Fons Ebraudi dicitur, aufugit, et ibi in quadam secretissima camera, sub specie religionis, vix tamen tuta latitavi. »

    1243, Fontevraud : Retraite d'Isabelle à l'abbaye de Fontevraud.
  151. « Ex Obituariis Lirensis Monasterii », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 472. :

    « Ysabellis, mater régis Henrici III Angliæ »

  152. « Notæ Monasterii Montis Sancti Michaelis : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 578. :

    « Isabel quondam regina Anglorum, mater Henrici regis »

  153. Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3702, p. 42.
    1248, 1er août, Lusignan : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche fait son testament avant de partir pour la croisade. Il institue héritiers ses fils Hugues [XI] le Brun, comte d'Angoulême, Guy, Geoffroy et Guillaume de Valence, chevaliers et Aymar, clerc, selon les modalités décidées en accord avec sa femme, Isabelle, décédée. Il demande que pour réparer les préjudices qu'il a causé et qui pourront être prouvés, chaque année soient mis de côtés 500 livres sur le revenu de ses terres que ses exécuteurs testamentaires recevront de son fils, Geoffroy [Ier, seigneur de Jarnac], d'Hugues Pouvreau, chevalier, et du sénéchal de la Marche, à qui il laisse le gouvernement de ses terres et il engage les revenus de sa terre pour payer après sa mort les préjudices en question. Il veut en particulier dédommager à hauteur de 300 marcs les chevaliers qui ont perdu leur terre à cause de ses guerres. Il donne 100 marcs au seigneur de Blaye s'il abandonne toute rancune contre lui. Il assigne 10 livres à prendre sur le péage du Château neuf dans l'honneur de Lusignan pour célébrer deux anniversaires à perpétuité à Lusignan dans l'église Sainte-Marie pour au jour de son enterrement et de celui de son père et ce jour-là, 100 sous seront distribués aux moines, prêtres, clercs et pauvres. Il donne 20 sous à huit établissements pour célébrer son anniversaire et celui de son père et 25 sous à l'église Saint-Martin de Couhé pour faire la même chose et célébrer également celui de sa mère. S'il meurt au-delà des mers, il lègue 5000 livres à son fils Guy pour entretenir ses chevaliers et sa maison Outremer pendant un an. Si Guy venait à mourir, Ebles de Rochefort se substituerait à lui. Il prévoit 720 livres et 30 sous de legs divers. Il institue exécuteurs testamentaires les archidiacres d'Aunis, de Thouars et d'Angoulême, ses fils Geoffroy et Aymar et pour les conseiller, institue comme procurateurs Hugues Pouvreau et son clerc, Simon.
  154. Recueil des documents de l'abbaye de Fontaine-le-comte (XIIe – XIIIe siècles) (éd. Georges Pon), t. LXI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des archives historiques du Poitou, (présentation en ligne), no 63, p. 82-86.
  155. Cartulaire de l'abbaye royale de Notre-Dame des Châtelliers (éd. Louis Duval), Niort, Clouzot, (lire en ligne), LXXVI : Testament de Hugue de Lezignen, comte de la Marche, contenant un legs d'une rente de vingt sols en faveur de l'abbaye des Châtelliers, p. 82-85.
    1248, samedi 8 août, Lusignan : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche fait un autre testament qui reprend les mêmes clauses que le précédent avec quelques variantes orthographiques. Il désigne un nouvel exécuteur testamentaire, Barthélemy, archiprêtre de Sanxay, et dispose que s'il mourrait pendant la croisade sans avoir remboursé à Geoffroy de Lusignan la totalité des 1000 livres qu'il lui avait empruntées, son fils pourrait prendre son dû sur l'ensemble de la succession paternelle.
  156. Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3705 : Testamentum Hugonis de Lezigniaco, comitis Marchiæ, p. 43-45.
  157. Pierre-Amédée Brouillet, Indicateur archéologique de l'arrondissement de Civrai : depuis l'époque anté-historique jusqu'à nos jours, pour servir à la statistique monumentale du département de la Vienne, Civray, P.-A. Ferriol, (lire en ligne), pl. 13.
  158. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), Obiit Hugo Brun, comes de Marchia, p. 89-90.
  159. chap. VI « Liber duelii Christiani in obsidione Damiate », dans Quinti belli sacri scriptores minores sumptibus Societatis illustrandis Orientis latini monumentis (éd. Reinhold Röhricht), Genève, Fick, (lire en ligne), De expugnatione quinta & quorundam principum obitu : XXXVII, p. 158 :

    « Tertio idus Augusti comes de Marchia sine vulnere obiit, super quo Christiani valde doluerunt »

  160. Centre Traditio Litterarum Occidentalium, Liber duelli Christiani dans l’obsidione Damiatae exacti (1217-1220), Brepols, (présentation en ligne), p. 158.
  161. Xavier Hélary, « La prise de Damiette (juin 1249) : Saint Louis prend pied en Égypte », Revue Historique des Armées, Service Historique de la Défense, no 305,‎ , p. 14 (lire en ligne [PDF]) :

    « Du côté chrétien, les pertes paraissent minimes. Le seul mort de renom est le comte de la Marche, Hugues X de Lusignan. Par un curieux hasard, son père, Hugues IX, avait déjà trouvé la mort à Damiette, en 1219, au cours de la cinquième croisade. »

  162. Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire (éd. Milan Sylvanus La Du), vol. 2, t. LVII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, (présentation en ligne), p. 341-345. :

    « Je ay esleü ma sepulture en l'abaye de Valence par delez mon seygnor mon pere »

    1281, 18 octobre, Cognac : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, fait son testament. Il demande que ses exécuteurs testamentaires perçoivent ses revenus jusqu'à ce que ses dettes soient intégralement payées. Il laisse 1500 livres pour la croisade, pour l'âme de son père [Hugues X] et la sienne, à raison de 250 livres annuelles levées sur sa terre par le commandeur du Temple de La Rochelle qui les livrera au grand-maître d'Outremer. Il demande à être enterré dans l'abbaye de Valence, aux côtés de son père et donne 12 livres de rente pour qu'un moine chante tous les jours pour le salut de son âme. Il lègue à onze abbayes et prieurés des rentes pour un montant annuel de 14 livres pour célébrer son anniversaire pour le salut de son âme et de son lignage. Il laisse des sommes d'argent pour un montant total de 155 livres à dix membres de sa mesnie. Il laisse à son demi-frère, Guy de la Marche, franciscain, une rente de 100 sous et demande que tous les franciscains des custodies de Poitou et de Saintonge reçoivent chacun un habit et que ceux de Cognac soient nourris pendant cinq semaines. Il laisse un total de 400 sous aux franciscains des diocèses de Poitiers et de Saintes et 1000 livres pour marier les jeunes filles et nourrir les pauvres. Il rappelle que la convention antérieure selon laquelle son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier], lui avait remis l'île d'Oléron en échange de son héritage est nulle et non avenue. Il institue son petit-neveu, Hugues [XIII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, héritier universel à l'exception de ses autres legs et de ceux qu'il fait à son neveu, Guy de la Marche, seigneur de Couhé. Il institue exécuteurs testamentaires l'évêque de Poitiers, Gautier de Bruges, ses neveux, Guy de la Marche, seigneur de Couhé, et Guy [II], vicomte de Thouars, Guillaume de Legé, commandeur de La Rochelle, Geoffroy d'Archiac, chanoine de Saintes, Pierre Bremont, châtelain de Cognac, et son neveu Bernard et il leur laisse à chacun 50 livres. Hugues [XIII] souscrit et Guy, seigneur de Couhé jure d'observer le testament pour l'amour de son oncle.
  163. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 995-996.
  164. Gallia Christiana (éd. Denis de Sainte-Marthe), t. 2, Paris, (lire en ligne), Valentia, col. 1359.
  165. Jean-Martial Besse, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, vol. X, t. 3 : Provinces ecclésiastiques d'Auch et de Bordeaux : Archives de la France monastique, Ligugé, Abbaye de Ligugé, (lire en ligne), Valence, p. 238-239.
  166. Claude Andrault-Schmitt, « L’abbaye de Valence et le style gothique des cisterciens », dans Robert Favreau (dir.), Isabelle d’Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : Actes du colloque tenu à Lusignan, 8 au 10 novembre 1996, vol. V : Civilisation Médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), p. 97-111.
  167. Matteo Ferrari, ARMMA : ARmorial Monumental du Moyen-Age, « Couhé, abbaye Notre-Dame de Valence », sur armma.saprat.fr
  168. Antoine Thomas, « Gui de la Marche, frère mineur, poète latin de la fin du XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, Auguste Picard, vol. 74, no 3,‎ , p. 247. (lire en ligne)
  169. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Comes de Marchia accusatus est sceleris, et coram rege Francorum appellatus acriter, p. 252 :

    « Quod cum audisset filius ipsius comitis de Marchia primogenitus, a carcere liberatus regis Francorum, commota sunt viscera ejus, et prosiliens, ait; “Ego, si placet, pro patre meo, suam purgando innocentiam, contra quemlibet dimicabo. Inhumanum enim foret, ut aliquis tantæ auctoritatis et ætatis certamen duelli consereret. »

    « Lorsque le fils premier-né du comte de la Marche, qui venait d'être libéré des prisons du roi de France, eut entendu cela, ses entrailles furent émues et s'élançant en avant, il dit : « Moi, si l'on y consent, je combattrai contre n'importe qui, pour mon père afin de prouver son innocence. En effet, il serait inhumain que quelqu'un d'une telle autorité et d'un tel âge engage le combat en duel »
  170. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 5 : Catalogue héraldique, chap. 5 (« 1243 (après), Pierre tombale armoiriée »), p. 366-367.
  171. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 795-797.
  172. Nom attesté dans les chartes.
  173. Nom patronymique attesté dans les correspondances.
  174. « Disputatio Mundi et Religionis », dans Bibliothèque de l'École des chartes (éd. Jean-Barthélemy Hauréau), t. XLV, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), p. 5-30.
  175. Jean-Barthélemy Hauréau, « Gui de la Marche, frère mineur », dans Histoire littéraire de la France, t. XXIX : suite du quatorzième siècle, Nendeln, Kraus, (1re éd. 1885) (lire en ligne), p. 552-557.
  176. « Notes sur quelques manuscrits », dans Bibliothèque de l'École des chartes (éd. Dauphin de Verna), t. LVI, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), 5° Fol. 4 v°. Inicipit tractatus fratris Guidonis de Marchia, ordinis Minorum, de Cicerone disputatore et sorte, predicatione et Platone lectore, p. 674.
  177. Antoine Thomas, « Gui de la Marche, frère mineur, poète latin de la fin du XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, Auguste Picard, vol. 74, no 3,‎ , p. 242-247. (lire en ligne)
  178. François Marvaud, Études historiques sur la ville de Cognac et l'arrondissement, t. II, Poitiers, Mansuy, (lire en ligne), VIII : Testament de Gui de Lusignan, seigneur de Cognac, de Merpins et d'Archiac [18 octobre 1281], p. 312-320 :

    « Enconre laiz a frere Guy de l'ordre daus freres Menors, mon frere, cent sous, tant comme il viura a payer chacun an por ses vestures et por ses autres besoyns. »

    1281, 18 octobre, Cognac : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, fait son testament. Il demande que ses exécuteurs testamentaires perçoivent ses revenus jusqu'à ce que ses dettes soient intégralement payées. Il laisse 1500 livres pour la croisade, pour l'âme de son père [Hugues X] et la sienne, à raison de 250 livres annuelles levées sur sa terre par le commandeur du Temple de La Rochelle qui les livrera au grand-maître d'Outremer. Il demande à être enterré dans l'abbaye de Valence, aux côtés de son père et donne 12 livres de rente pour qu'un moine chante tous les jours pour le salut de son âme. Il lègue à onze abbayes et prieurés des rentes pour un montant annuel de 14 livres pour célébrer son anniversaire pour le salut de son âme et de son lignage. Il laisse des sommes d'argent pour un montant total de 155 livres à dix membres de sa mesnie. Il laisse à son demi-frère, Guy de la Marche, franciscain, une rente de 100 sous et demande que tous les franciscains des custodies de Poitou et de Saintonge reçoivent chacun un habit et que ceux de Cognac soient nourris pendant cinq semaines. Il laisse un total de 400 sous aux franciscains des diocèses de Poitiers et de Saintes et 1000 livres pour marier les jeunes filles et nourrir les pauvres. Il rappelle que la convention antérieure selon laquelle son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier], lui avait remis l'île d'Oléron en échange de son héritage est nulle et non avenue. Il institue son petit-neveu, Hugues [XIII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, héritier universel à l'exception de ses autres legs et de ceux qu'il fait à son neveu, Guy de la Marche, seigneur de Couhé. Il institue exécuteurs testamentaires l'évêque de Poitiers, Gautier de Bruges, ses neveux, Guy de la Marche, seigneur de Couhé, et Guy [II], vicomte de Thouars, Guillaume de Legé, commandeur de La Rochelle, Geoffroy d'Archiac, chanoine de Saintes, Pierre Bremont, châtelain de Cognac, et son neveu Bernard et il leur laisse à chacun 50 livres. Hugues [XIII] souscrit et Guy, seigneur de Couhé jure d'observer le testament pour l'amour de son oncle.
  179. François Marvaud, Études historiques sur la ville de Cognac et l'arrondissement, t. II, Poitiers, Mansuy, (lire en ligne), XI : Testament de Gui de Lusignan, IIe du nom, seigneur de Cognac, de Merpins et d'Archiac, en faveur de Hugues Le Brun, comte de la Marche et d'Angoulême, son neveu [18 août 1288], p. 324-330.
    1288, 18 août : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, de Merpins et d'Archiac, fait son testament. Il institue son petit-neveu, Hugues [XIII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, héritier universel. Comme il est membre du tiers-ordre de saint François, il demande à être enterré dans l'église des frères mineurs de Cognac et annule son précédent testament où il demandait à être enterré à l'abbaye de Valence et à ce que son cœur soit placé dans l'église des frères prêcheurs d'Angoulême. Il demande que son petit-neveu, Hugues [XIII], autorise ses exécuteurs testamentaires à percevoir les revenus de sa terre jusqu'à ce que ses dettes soient intégralement payées. Il demande qu'au prochain passage général vers la terre d'Outremer, ses exécuteurs envoient autant de chevaliers que 1500 livres pourront financer. Il demande que le comte de la Marche s'il participe à la croisade, lève l'argent et reçoive le commandement des 200 chevaliers et s'il meurt, il veut que l'argent aille à celui de sa famille qui participera. Il laisse 1000 livres pour marier les jeunes filles sur lesquelles il demande que 100 livres soient attribuées à une des filles de son clerc, Bernard Bermond, et 30 à Aénor, nièce du seigneur Geoffroy. Il laisse à son demi-frère, Guy de la Marche, franciscain, une rente de 100 sous. Il demande que les Franciscains de Cognac reçoivent une croix en argent, un calice et une rente de 25 sous pour leur faire des tuniques et de 5 sous pour les nourrir, 100 livres qui doivent lui échoir de la succession de son frère Aymar [évêque élu de Winchester], 50 livres pour orner sa sépulture et lègue 20 sous à prendre l'année de sa mort pour faire des tuniques aux Franciscains des custodies de Poitou et de Saintonge. Il lègue 50 livres aux Franciscains d'Angoulême pour faire des stalles dans leur chœur en échange de la célébration de son anniversaire, 50 livres à l'abbaye de Valence pour un office similaire, 140 livres pour les distribuer aux abbayes poitevines et saintongeaises, une rente de 30 sous à l'abbaye de Bonneuil-Matours pour célébrer son anniversaire, 10 livres à chacune de ses deux nièces qui sont moniales [dont Isabelle de Lusignan] et quelques autres legs, dont 10 livres à son chapelain, Geoffroy. Il institue exécuteurs testamentaires l'évêque de Saintes [Geoffroy d'Archiac], son très cher neveu, Guy de la Marche, seigneur de Couhé, frère Guy de la Marche, le gardien du couvent de Cognac, Bernard Bermond et maître Raymond de Montboyer, ses clercs. Il demande que son testament soit validé par le comte de la Marche, l'évêque de Saintes et le gérant du sceau de la sénéchaussée de Saintonge pour le roi de France.
  180. Bullarium franciscanum romanorum pontificum (éd. Giovanni Giacinto Sbaraglia), t. IV, Rome, S.-C. de Propoganda Fide, (lire en ligne), CCCXCVIII, p. 210-211.
    1291, 23 janvier, Orvieto : Le pape Nicolas [IV] octroie à Guy de la Marche, prêtre de l'ordre des frères mineurs, fils bâtard d'Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, une dispense pour sa bâtardise lui permettant de prétendre à toutes les dignités de son ordre sauf au généralat.
  181. Les registres de Nicolas IV : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Ernest Langlois), Paris, Ernest Thorin, (lire en ligne), no 4075 : Dispensatio super defectu natalium, p. 600 :

    « Guidoni de Marchia, presbytero, ordinis fratrum minorum »

  182. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 797-799.
  183. Alain Erlande-Brandenburg, « Le gisant d’Isabelle d’Angoulême », dans Robert Favreau (dir.), Isabelle d'Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au , vol. V : Civilisation médiévale, Poitiers, CESCM, (lire en ligne), p. 129-133.
  184. Prosper Boissonnade, « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », Annales du Midi, vol. 7, no 27,‎ , p. 283. (lire en ligne)
  185. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10, chap. 18 (« Les Lusignan et le réseau aristocratique français (vers 1220-40) »), p. 177.
  186. Xavier Hélary, « Les Courtenay : la fortune d’une branche de la famille capétienne », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 159, no 1,‎ , Annexe : Généalogie simplifiée de la famille de Courtenay, p. 109. (lire en ligne)
  187. Henry Gerald Richardson, « The marriage and Coronation of Isabelle of Angoulême », The English Historical Review, Oxford University Press, vol. 61, no 241,‎ , p. 289-314. (lire en ligne Accès limité [PDF])
  188. Henry Gerald Richardson, « King John and Isabelle of Angoulême », The English Historical Review, Oxford University Press, vol. 65, no 256,‎ , p. 360-371. (lire en ligne Accès limité [PDF])
  189. Fred A. Cazel, Jr. et Sidney Painter, « The marriage of Isabelle of Angoulême », The English historical Review, Oxford University Press, vol. 63, no 246,‎ , p. 83-89. (lire en ligne Accès limité [PDF])
  190. Fred A. Cazel, Jr. et Sidney Painter, « The marriage of Isabelle of Angoulême », The English historical Review, Oxford University Press, vol. 67, no 263,‎ , p. 233-235. (lire en ligne Accès limité [PDF])
  191. Nicholas Vincent, « Isabella [Isabella of Angoulême], suo jure countess of Angoulême (c.1188-1246) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press,‎ (lire en ligne Accès limité)
  192. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179.
  193. Fabrice Lachaud, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne [PDF])
  194. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), no 3361, p. 572 :

    « Sanctissimo patri et domino I[nnocentio] prudentias universat ecclesie summo pontifici, Hugo comes Marchie et Engolisme, salutem et devotissima pedum oscula beatorum. In casu matrimoniali que vertitur inter nobilem virum R[aimundum] comitem Tholose et Margaritam filiam nostram quantum ad nos pertinet Petrum Gualdi clericum, latorem presentium procuratorem constituimus ratum habentes et firmum quicquid in sanctitatis vestre presentia super dicto matrimonio ipso factum procurante, dantes eidem potestarem substituandi alium procuratorem loco sui et omnia alia facienda quacumque faceremus si presentes essemus. Et hoc vobis et dicto nobili significamus. Datum die sabbati post festum Beati Barnabe, anno Domini M° CC° XLV°. »

    1245, samedi 17 juin : Hugues [X de Lusignan], comte de la Marche et d'Angoulême, écrit au pape Innocent IV pour nommer Pierre Gualdin procureur dans le procès concernant le mariage de sa fille, Marguerite de Lusignan, avec le comte Raymond [VII] de Toulouse. Il lui donne le pouvoir de choisir un autre procureur si nécessaire.
  195. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, Privat, (lire en ligne), LXXI : Raimond fiance Marguerite de la Marche, p. 756.
  196. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 65 (« La consanguinité entre Marguerite de Lusignan et Raymond VII de Toulouse »), p. 224.
  197. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), Applicuerunt cuon ipso legato tres fratres uterini domini regis in Angliam, p. 627-628 :

    « Applicuerunt etiam tunc temporis cum eodem legato in Anglia domini regis tres fratres uterini ex mandato ejus, ut uberrime de deliciis et divitiis Angliæ ditarentur ; videlicet Guido de Lezinnum, miles primogenitus, Willelmus de Valentia, juvenis, nec adhuc balteo cinctus militari, et Athelmarus clericus. Et præter hos, soror eorum sororque regis Aelesia : hæc autem fuit propago ex gremio Ysabellæ, quondam reginæ Angliæ comitissæque de Marchia, suscepta ex comite de Marchia Hugonis Bruni »

  198. a b c et d chartularium monasterii Nobiliacensis, ordinis sancti Benedicti, in diœcesi Pictaviensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad idem monasterium pertinentibus, quas potuit comperire et describere : præmittitur catalogus Abbatum monasterii Nobiliacensis (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle, par Roger de Gaignières, d'après original), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5450), xviiie siècle (lire en ligne), fo 122 vo.
  199. a b et c Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux. Inventaire des sceaux dessinés », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 29 : 1216, fo 10 ro.
  200. a b et c Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux, dessinés d'après les chartes et titres originaux, pour servir à l'histoire et au nobiliaire du Poitou », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 29 : 1216, fo 83 vo–84 ro.
  201. a b et c Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 417, p. 218 & pl. LVII.
  202. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues X de Lusignan / sceau [1216] »), p. 280-281.
  203. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues X de Lusignan - premier - sceau avers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  204. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues X de Lusignan - premier - sceau revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  205. a b c et d chartularium monasterii Nobiliacensis, ordinis sancti Benedicti, in diœcesi Pictaviensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad idem monasterium pertinentibus, quas potuit comperire et describere : præmittitur catalogus Abbatum monasterii Nobiliacensis (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle, par Roger de Gaignières, d'après original), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5450), xviiie siècle (lire en ligne), fo 109.
    Le relevé de Gaignières sur cet acte de 1229 est assez fidèle même s'il interprète la tête nue du comte comme coiffée d'un heaume. Le revers est signalé avec le sceau armorial comme comte de la Marche.
  206. a b et c chartularium beatissimæ Trinitatis Vindocinensis, ordinis sancti Benedicti, in diœcesi Carnotensi, hodie in diœcesi Blesensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad illud monasterium pertinentibus, quascumque potuit comperire et describere : præmittitur catalogus Abbatum ejusdem monasterii (manuscrit latin), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5419), xviiie siècle (lire en ligne), fo 115.
    1223.
  207. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 834 : Hugues X de Lusignan, Fils de Hugues IX (1224), p. 397.
  208. Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 418, p. 218 & pl. XIII.
  209. Géraldine Damon, « Jeux seigneuriaux en Poitou au temps des Plantagenêts : L’exemple des vicomtes de Thouars, des Lusignan, des Parthenay-Larchevêque et des Mauléon », dans Martin Aurell et Frédéric Boutoulle (dir.), Les Seigneuries dans l’espace Plantagenêt (c.1150-c. 1250), Bordeaux, Ausonius, (lire en ligne), fig. 9 : Sceau d’Hugues X de Lusignan, comte de La Marche et d’Angoulême (1224), § 15.
  210. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues X de Lusignan / sceau [1224-1248] »), p. 281-283.
  211. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues X de Lusignan - deuxième - sceau avers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  212. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 834 bis : Hugues X, de Lusignan, Fils de Hugues IX (1224) / revers, p. 397-398.
  213. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 418 bis, p. 218.
  214. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues X de Lusignan - deuxième - sceau revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  215. a et b Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux. Inventaire des sceaux dessinés », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 28 : 1233, fo 10 ro.
  216. a et b Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux, dessinés d'après les chartes et titres originaux, pour servir à l'histoire et au nobiliaire du Poitou », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 28 : 1233, fo 83 vo–84 ro.
  217. a b et c Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux, dessinés d'après les chartes et titres originaux, pour servir à l'histoire et au nobiliaire du Poitou », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 155 : 1242, fo 100 vo–101 ro.
  218. a b et c SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Am Poitiers - Dom Fonteneau t. 82, sceau no 155 », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  219. a et b Dom Fonteneau, « Recueil de sceaux, dessinés d'après les chartes et titres originaux, pour servir à l'histoire et au nobiliaire du Poitou », dans Collection de sceaux, vol. 1, t. LXXXII : Généalogies. A-B / Dom Fonteneau (manuscrit latin, français), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, coll. « Dom Fonteneau / VIe série » (no 538-1), (lire en ligne), no 156 : 1242, fo 100 vo–101 ro.

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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Bibliographie

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Articles connexes

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