Almodis de la Marche

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Almodis de la Marche
Raymond-Bérenger Ier de Barcelone et Almodis
(Liber feudorum maior, fin du XIIe siècle).
Fonction
Countess of Barcelona (d)
avec Raimond-Bérenger Ier de Barcelone
-
Titres de noblesse
Dame de Lusignan
Comtesse de Toulouse
Comtesse de Barcelone
Biographie
Naissance
V. 1023
Décès

Barcelone
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Almodis de la MarchaVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Bernard Ier de la Marche
Mère
Amélie [de Montignac]
Fratrie
Audebert II de la Marche
Eudes Ier de la Marche
Rangarde de la Marche
Lucie de la Marche
Agnès de la Marche
Conjoint
Enfants

Hugues VI de Lusignan
Jourdain de Lusignan
Guillaume IV de Toulouse
Raymond IV de Toulouse
Hugues de Toulouse
Almodis de Toulouse

Raimond-Bérenger II de Barcelone
Bérenger-Raimond II
Agnès de Barcelone
Sancie de Barcelone
Cathédrale de la Sainte-Croix et de Sainte Eulalie à Barcelone.
A côté de la sacristie, située en hauteur sur le mur, et sur un fond de 1545 peintures exécutées par le peintre portugais Enrique Ferrandis ou Fernandes.

Almodis de la Marche[1] née vers 1023 et morte le à Barcelone est une femme de la haute noblesse méridionale médiévale. Elle fut successivement dame de Lusignan, comtesse de Toulouse, puis de Barcelone, par ses mariages. Elle affirma le caractère politique d'épouse du comte et joua un rôle important auprès de ses différents maris, ainsi que de ses enfants. Elle mena une vie mouvementée qui en fait, comme l'écrit Martin Aurell :

« [une] femme hors normes. Trois fois mariée, après avoir quitté à deux reprises un époux légitime en vie auquel elle avait donné une progéniture ; [...] usufruitière d'un vaste douaire [...] ; correspondante de l'émir musulman de Dènia ; présidant avec son époux aux synodes réformateurs [...] ; tuée enfin par son beau-fils... »

— Martin Aurell, Les Noces du comte, mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213), p. 280.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Almodis est la fille du comte de la Marche Bernard Ier (991-1047)[2] et de son épouse Amélie[3], dont l'origine familiale est inconnue[4].

Elle a pour frères les comtes de la Marche, Audebert II (♰ 1088) et Eudes Ier (♰ v. 1098)[5] et pour sœurs Rangarde[6], Lucie[7] et Agnès[8] de la Marche[9].

Elle ne doit pas être confondue avec sa nièce, une autre Almodis de la Marche (♰ av. 1129), fille d'Audebert II et sœur de Boson III (♰ 1091), épouse de Roger III de Montgommery dit Roger le Poitevin (♰ v. 1123)[10].

Dame de Lusignan[modifier | modifier le code]

Almodis épouse, vers 1035, Hugues V, seigneur de Lusignan, dont elle a deux fils. Mais pour des raisons de consanguinité le mariage est annulé[11]. La période correspond également à un changement d'alliance des comtes de la Marche qui se rapprochent des comtes de Toulouse[12].

Comtesse de Toulouse[modifier | modifier le code]

Vers 1040, Almodis épouse le comte de Toulouse, Pons. Elle est toujours son épouse le 29 juin 1053, puisqu'elle souscrit une charte de l'abbaye de Moissac à Cluny[13]. Peu après, Almodis est enlevée par Raimond-Bérenger Ier, comte de Barcelone.

Comtesse de Barcelone[modifier | modifier le code]

C'est en passant par Narbonne, avant de se rendre en pèlerinage à Rome, que Raimond-Bérenger Ier de Barcelone rencontre Pons et Almodis. Au retour de Rome, il enlève Almodis, qu'il aime[14], peut-être avec l'aide d'une flotte envoyée par son allié, l'émir musulman de Tortosa[15]. Ils se marient immédiatement, bien que leurs précédents conjoints soient encore vivants. À la demande de l'épouse répudiée de Raymond-Bérenger, Blanche, soutenue par la grand-mère de Raymond-Bérenger, la comtesse douairière Ermessende de Carcassonne, le pape Victor II excommunie Raimond-Bérenger Ier et Almodis pour ce mariage : la sentence est confirmée par un concile des évêques de la province de Narbonne réuni à Toulouse[16]. Raimond-Bérenger Ier et Almodis ont pourtant des fils jumeaux en 1054, Raymond-Bérenger et Bérenger-Raymond. En 1057, la comtesse Ermessende se réconcilie avec Raimond-Bérenger Ier et Almodis et leur prête hommage. Elle intercède également auprès du pape en faveur de la levée de l'excommunication. Raimond-Bérenger Ier et Almodis se rapprochent également des évêques catalans afin qu'ils écrivent au pape en sa faveur, en soutenant par exemple la reconstruction de la cathédrale romane de Barcelone. Finalement, le pape Victor II cède en 1057[17]. Almodis, dont le mariage est confirmé et qui a donné deux enfants au comte est alors solidement installée[18].

Raimond-Bérenger Ier de Barcelone et Almodis de la Marche, versant 2 000 onces d'or à Raimond de Cerdagne et son épouse Adélaïde, en échange de leurs droits sur le comté de Carcassonne en 1067[19].

Almodis joue un rôle véritable à la cour barcelonaise. Elle s'intéresse particulièrement au droit, en particulier aux textes wisigothiques, et participe à la rédaction des Usages de Barcelone[20]. Elle s'occupe également de renforcer le pouvoir de son époux vis-à-vis de ses vassaux catalans. En 1054, elle organise les noces de sa sœur, Lucie de la Marche, qui l'a suivie à la cour de Barcelone, avec le dangereux comte de Besalù, Guillaume II[21] : cette opération fait rentrer le comte dans la fidélité de Raimond-Bérenger Ier. En 1058, Lucie de la Marche est mariée au comte de Pallars Sobirà, Artaud Ier[22]. Enfin, Almodis noue même des relations étroites avec les émirs musulmans de Tortosa et de Dénia[23].

Comme Raimond-Bérenger Ier a eu un premier fils de sa première épouse Elisabeth, Pierre-Raymond, auquel est promis l'héritage barcelonais, Almodis s'occupe également de constituer un domaine pour ses fils. En 1066, Almodis se rend à Toulouse pour le mariage de sa fille Almodis de Toulouse avec Pierre Ier, comte de Melgueil[24], et elle souscrit même une charte en faveur des abbayes de Moissac et de Saint-Gilles avec ses deux fils, Guillaume IV et Raimond IV de Toulouse[25],[26]. Entre 1067 et 1070, à la mort du comte de Carcassonne, Roger III, sans descendance, Almodis et Raimond-Bérenger Ier déboursent 50 000 mancus pour racheter les droits des sœurs du comte défunt, Ermengarde et Adélaïde de Carcassonne, la première épouse du vicomte d'Albi et de Nîmes, Raimond Bernard Trencavel, l'autre du comte de Cerdagne, Guillaume Raimond[27].

Décès et sépulture[modifier | modifier le code]

Finalement, Almodis essaie de placer ses deux fils, Raymond-Bérenger et Bérenger-Raymond, à la tête du comté de Barcelone, évinçant le premier fils de Raimond-Bérenger Ier, Pierre-Raymond. Celui-ci prend ombrage des tentatives de sa belle-mère. Il l'assassine lui-même à Barcelone le [28], crime pour lequel il est déshérité et exilé.

Almodis laisse une longue postérité, où les rivalités font aussi place aux alliances. Ses enfants se retrouvèrent ensemble à plusieurs reprises dans des expéditions militaires : en 1096, Hugues VI de Lusignan, Raymond IV de Toulouse et Bérenger-Raimond II de Barcelone participèrent tous les trois à la Première Croisade.

Almodis est enterrée dans la cathédrale de Barcelone.

Mariages et descendance[modifier | modifier le code]

Hugues V de Lusignan[modifier | modifier le code]

Almodis épouse vers 1035 Hugues V de Lusignan dit le Pieux (v. 1021-8 oct. 1060), seigneur de Lusignan et de Couhé, fils d'Hugues IV dit le Chiliarque (av. 997-1030/1032), seigneur de Lusignan (1012-1030/1032) et d'Audéarde, sûrement issue des seigneurs de Chabanais et de Confolens[29]. Elle a de cette union des jumeaux[30],[31] :

Pour des raisons de consanguinité, le mariage fut annulé[30].

C'est cependant de ce mariage que la famille de Lusignan va affirmer ses prétentions sur le comté de la Marche tout au long du XIIe siècle ; prétentions qui se concrétisent en 1199 lorsqu'Hugues IX le Brun, seigneur de Lusignan devient comte de la Marche[32],[33].

Pons de Toulouse[modifier | modifier le code]

Vers 1040, Almodis se remarie avec Pons (v. 995/97-1060), comte de Toulouse. Ils eurent quatre enfants dont les jumeaux Guillaume et Raymond[31] :

Raimond-Bérenger Ier de Barcelone[modifier | modifier le code]

Après juin 1053, Almodis épouse Raimond-Bérenger Ier (1023-26 mai 1076), comte de Barcelone. Ils eurent quatre enfants dont les jumeaux Raymond-Bérenger et Bérenger-Raymond[31] :

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Almodis dans la fiction[modifier | modifier le code]

L'historienne et romancière Tracey Warr a fait d'Almodis de la Marche l'héroïne de son premier roman, Almodis : The Peaceweaver[36],[37],[38].

Dans Ermessenda (ca), la mini-série télévisée catalane réalisée en 2011 inspirée de la vie d'Ermessende de Carcassonne, le personnage d'Almodis est joué par l'actrice Bea Segura[39],[40].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Almòdis de la Marcha en occitan.
  2. Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Paris, Renouard, coll. « Société de l'histoire de France », (lire en ligne), « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », p. 396 :

    « Audeberti comitis Marchiae, qui fuit filius Bernardi, qui fuit Audeberti, qui fuit Bosonis, qui Sulpicii, qui fuit Gosfredi primi comitis de Karrofo. »

  3. Hélène Débax, « Les comtesses de Toulouse : notices biographiques », dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 100 : Des comtes de Toulouse aux artistes contemporains : biographies toulousaines (no 182), (lire en ligne), 12. Almodis, p. 221-222.
  4. Peut être Amélie de Montignac.
  5. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 7 (« La succession du comté de la Marche (1080-1220) »), p. 166.
  6. Mariée à Pierre Raymond de Carcassonne.
  7. Mariée à Arnaud de Pallards.
  8. Mariée à Ramnulfe de Montmorillon.
  9. Georges Thomas, Les comtes de la Marche de la maison de Charroux (Xe siècle - 1177), Guéret, coll. « Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse », 1925-1927 (lire en ligne), chap. V (« Bernard Ier »), p. 592-593.
  10. Georges Thomas, Les comtes de la Marche de la maison de Charroux (Xe siècle - 1177), Guéret, coll. « Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse », 1925-1927 (lire en ligne), chap. VII (« Eudes I, Almodis et ses fils »), p. 600-603.
  11. Chroniques des églises d'Anjou (éd. Paul Marchegay et Emile Mabille), Paris, Renouard, coll. « Société de l'histoire de France », (lire en ligne), « Chronicon Sancti-Maxentii Pictavensis », p. 401 :

    « Per hec tempora Poncius, comes Tolosanus, acceperat Almodim uxorem, sororem Audeberti comitis de Marcha ; quam dedit ei Hugo Pius de Liziniaco, qui eam reliquerat causa parentelae quique ex ea geminos filios habuit, et post Raimundo Barcinonensi eam dedit in uxorem. »

  12. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche ou la force d'être sœur », dans Les noces du comte. Mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213), Paris, Publications de la Sorbonne, , p. 259.
  13. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny (publ. Alexandre Bruel), t. IV : 1027-1090, Paris, coll. « Collection de documents inédits sur l'histoire de France », (lire en ligne), 3344 bis, p. 825-827.
  14. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 262.
  15. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 274.
  16. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 263.
  17. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 266.
  18. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 267.
  19. Charles Julian Bishko, « Fernando I and the Origins of the Leonese-Castilian Alliance with Cluny » Cuadernos de Historia de España, no 47, 1968, pp. 31-135 et no 48, 1969, pp. 30-116.
  20. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 270-271.
  21. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 281 et 283-284.
  22. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 274 et 288.
  23. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 274-275.
  24. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 276.
  25. Hélène Débax, « Les comtesses de Toulouse : notices biographiques », dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 100 : Des comtes de Toulouse aux artistes contemporains : biographies toulousaines (no 182), (lire en ligne), p. 222.
  26. Claude Devic et Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc, t. 2, Paris, Jacques Vincent, (lire en ligne), CCXXXI-CCXXXII, « Preuve de l'histoire de Languedoc-Chartes », col. 253-255.
  27. Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche », p. 276-277.
  28. (es) Próspero de Bofarull, Los condes de Barcelona vindicados, vol. II, Barcelone, 1836, p. 46.
  29. Jacques Duguet, « La Carrière de Hugues IV de Lusignan », Communication présentée au congrès régional des sociétés savantes de Niort,‎ (lire en ligne).
  30. a et b La Chronique de Saint-Maixent (751-1140) (éd. et trad. Jean Verdon), Paris, Les Belles Lettres, , p. 133 :

    « Per hec tempora Poncius, comes Tolosanus, acceperat Almodim uxorem, sororem Audeberti comitis de Marcha ; quam dedit ei Hugo Pius de Liziniaco, qui eam reliquerat causa parentele quique ex ea geminos filios habuit »

    Pons comte de Toulouse avait pris pour femme Almodis sœur de Audebert comte de la Marche. Elle lui fut donnée par Hugues le Pieux de Lusignan qui l'avait répudiée pour raison de parenté et qui eut d'elle deux fils jumeaux.
  31. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 790 :

    « La naissance peut aboutir à une surprise, comme dans le cas d'Almodis de la Marche qui accouche de deux jumeaux, le futur Hugues VI et Jourdain, probablement à la fin des années 1030. La situation se reproduit pour certains enfants de ses deux époux suivants. De Pons de Toulouse, elle enfante les jumeaux Guillaume IV et Raymond IV de Toulouse et de Raymond-Bérenger Ier de Barcelone, les jumeaux Raymond-Bérenger II et Bérenger-Raymond II. »

  32. Bernadette Barrière (dir. Robert Favreau), « Le comté de la Marche, une pièce originale de l'héritage Lusignan », Isabelle d’Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246), Poitiers, CESCM,‎ , p. 27-35 (lire en ligne).
  33. Foedera, Conventiones, Litterae et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), t. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), p. 79
    1200, 28 janvier, Caen : Hugues [IX de Lusignan le Brun, comte de la Marche et de Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, font hommage lige à Jean, roi d'Angleterre, contre tout homme ou femme. Ils agiront fidèlement pour son honneur et son intérêt de tout leur pouvoir et pour rechercher, récupérer et maintenir ses droits et l'aider contre tous et contre ceux qui sont ou qui seront de leur famille. Ils feront en sorte que le roi d'Angleterre ne soit pas diminué pendant leur vie ou par leurs cousins ou par d'autres. En garantie de cela, ils font jurer plusieurs de leurs vassaux dont Joscelin de Lezay.
  34. Le comte Guigues (“Wigo comitis”) fait don à son épouse “Agnetis” de plusieurs propriété dont le château d'Albon en Viennois (“castellum Albionem…Moratum…et Vallem…in comitatu Viennensis”) dans une charte datée du “VI Id Mai, luna XXma VIa regnante Henrico rege” (1070). Le testament du comte Raymond-Béranger ("comitis Barchinone…Raimundi Berengarii") du 12 novembre 1076 indique qu'en cas de décès de ses trois autres enfants son comté reviendrait au fils que Guigues d'Albon avait eu de sa fille Agnès ("filium Guigonis de Albion quem habuit de filia sua Agnes").
  35. J. Roman (1886) Deux Chartes Dauphinoises inédites du XIe siècle (Grenoble) in: Le Bulletin de l´Académie Delphinale 3e série, T. XX, p. 15.
  36. Tracey Warr, Almodis : The Peaceweaver, Impress Books, 2011.
  37. Tracey Warr, Almodis : The Peaceweaver, Impress, (ISBN 978-1-907605-05-5 et 1-907605-05-3, OCLC 1062167391)
  38. (en) Jonathan Jarrett, « Almodis, by Tracey Warr: a review », sur A Corner of Tenth-Century Europe, (consulté le ).
  39. « Ermessenda » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database, page consultée le 4 mars 2023.
  40. (ca) CCMA, « Almodis », sur CCMA (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin Aurell, « Almodis et Lucia de la Marche ou la force d'être sœur », Les noces du comte. Mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213), Publications de la Sorbonne, Paris, 1995, p. 257-296.
  • Fredric L. Cheyette, « The "Sale" of Carcassonne to the Counts of Barcelona (1067-1070) and the Rise of the Trencavels », Speculum, vol. 63, no 4, , pp. 826-864. [lire en ligne] [Lien alternatif].
  • Hélène Débax, « Les comtesses de Toulouse : notices biographiques », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 100, no 182, 1988, Des comtes de Toulouse aux artistes contemporains : biographies toulousaines. p. 215-234. [lire en ligne].
  • Donald J. Kagay, « Countess Almodis of Barcelona: 'Illustrious and Distinguished Queen' or 'Woman of Sad, Unbridled Lewdness' », éd. Theresa M. Vann, Queens, Regents and Potentates, Boydell & Brewer, 1993, p. 37-47.
  • Georges Thomas, Les comtes de la Marche de la maison de Charroux (Xe siècle - 1177), Mémoires de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, t. 23, Guéret, 1925-1927, p. 561-700. [lire en ligne].
  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne].
  • Philippe Wolff, « Deux maîtresses femmes dans la Marche d’Espagne au XIe siècle : Ermessende et Almodis »,Media in Francia, Recueil de mélanges offerts à K. F. Werner, Paris, 1989, p. 525-537.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]