Thors (Charente-Maritime)
| Thors | |||||
La mairie. | |||||
| Administration | |||||
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| Pays | |||||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
| Département | Charente-Maritime | ||||
| Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
| Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
| Maire Mandat |
Fabrice Renaud 2020-2026 |
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| Code postal | 17160 | ||||
| Code commune | 17446 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Thorsais | ||||
| Population municipale |
470 hab. (2022 |
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| Densité | 85 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 49′ 58″ nord, 0° 18′ 40″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 18 m Max. 36 m |
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| Superficie | 5,55 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Cognac (commune de la couronne) |
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| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Matha | ||||
| Législatives | Troisième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Thors est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Thorsais et les Thorsaises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[4]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[5] et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[6]. Elle est en outre dans la zone H2b au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 1,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Matha à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,0 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1].
Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[12], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Thors est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,5 %), cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (12,3 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Thors est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Soloire et le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[20],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 266 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le village est attesté sous la forme Torz en 1269[25].
Ce toponyme appartient à toute une série surtout propre au Sud de la France contenant une racine tor- qu'Albert Dauzat et Charles Rostaing[25] recensent à l'article Thoiras (Torias 890) et dont font partie Le Thor (Vaucluse, Torum 1029) et Thors (Aube, Taurum 854, Tors 1085 - 1110). Ernest Nègre[26] y ajoute le Thor (Haute-Loire, commune Saint-Haon, le Tor 1240), etc.
Le H graphique apparait tardivement.
A. Dauzat et C. Rostaing[25] y voient un pré-latin *tor ou latin torus « éminence » et Ernest Nègre[26], l'occitan tòr, touor, touar « tertre, berge d'un fossé, bord gazonné d'un champ »
Thors (Aube, Taurum 854) admet probablement une autre explication qui semble être le nom du taureau (< latin taurus)[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'état des paroisses de 1686 nous précise que la paroisse du Thors a pour seigneur monsieur le marquis de Pons, comporte 60 feux et que la terre y est bonne pour les grains et le vin[28].
Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2022, la commune comptait 470 habitants[Note 3], en évolution de +2,62 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Sainte-Madeleine. Cette église romane du XIIe siècle a été détruite au cours de la guerre de Cent Ans. Reconstruite au XVe siècle, elle a été ensuite très endommagée durant les guerres de religion. La façade est surmontée d’un pignon datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. La nef, sans travée, était séparée du cœur par un arc triomphal dont il ne subsiste qu’un massif de trois grosses colonnes terminées par de beaux chapiteaux.
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L'église Sainte-Madeleine.
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La nef de l'église Sainte-Madeleine.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Amy (colonel) ( - Thors (aujourd'hui en Charente-Maritime) ✝ - bataille de Buçaco), un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- ↑ « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Les gentilés de Charente-Maritime
- ↑ Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Thors et Matha », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Matha », sur la commune de Matha - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le )
- ↑ « Station Météo-France « Matha », sur la commune de Matha - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le )
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cognac », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Thors », sur Géorisques (consulté le ).
- ↑ BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- ↑ « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- ↑ « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- ↑ « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- ↑ « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Thors », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Dauzat et rostaing 1979, p. 676.
- Nègre 1991, p. 1186.
- ↑ Nègre 1991, p. 1334.
- ↑ Histoire passion
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 677 p. (OCLC 25805354)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963) (ISBN 9782850230769, OCLC 489809004)
