Forces armées de l'Ukraine
Forces armées de l'Ukraine Збройні сили України | |
![]() Armoiries des Forces armées. | |
Fondation | |
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Forme actuelle | |
Branches | • ![]() • ![]() • ![]() • ![]() • ![]() • ![]() • ![]() |
Quartier-général | Kiev |
Commandement | |
Président de l'Ukraine | Volodymyr Zelensky depuis 2019 |
Ministre de la Défense | Oleksiy Reznikov depuis 2021 |
Commandant en chef des forces armées ukrainiennes | Valeri Zaloujny depuis 2021 |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | obligatoire à partir de 18 ans |
Service militaire | 12 mois pour l'Armée de terre et la Force aérienne, 18 mois pour la Marine |
Disponibles au service militaire | 10 984 394 (2015) hommes |
Aptes au service militaire | 6 893 551 (2015) hommes |
Atteignant l'âge militaire chaque année | 288 605 (2008) hommes 234 916 (2010) femmes |
Actifs | 280 000 militaires (2015) (35e) |
Déployés hors du pays | 384 (2015) |
Réservistes | 700 000 personnes (2015) |
Paramilitaires | 97 000 personnes |
Budgets | |
Budget | 5,4 milliards d’euros (2020) |
Pourcentage du PNB | 3 % (2015)[1] |
Industrie | |
Fournisseurs nationaux | Ukroboronprom |
Exportations annuelles | 1,4 milliard d'euros de commande (2008) |
Articles annexes | |
Grades | Grades des Forces armées de l'Ukraine (en) |
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Les Forces armées de l'Ukraine (en ukrainien : Збройні сили України, abrégé en ЗСУ et romanisé en Zbroyni syly Ukrayiny, ZSU) désignent l'ensemble des unités militaires dépendant du ministère de la Défense ukrainien. Elles sont subdivisées en six composantes : l'Armée de terre, la Marine, la Force aérienne, les Forces d'assaut aérien, les Forces d'opérations spéciales et le Corps de marine (ce dernier indépendant de la Marine depuis avril 2023). En font partie aussi la Force de défense territoriale et la police militaire. D'autres unités dépendent du ministère de l'Intérieur, mais peuvent être placées sous le commandement des Forces armées : la Garde nationale, les gardes-frontières, les patrouilles de police spéciales et la brigade d'assaut de la police nationale.
Elles ont été formées avec une partie des Forces armées soviétiques en 1991 lors de l'indépendance de l'Ukraine. Les Forces armées de l'Ukraine comptent 246 445 militaires dans le service actif (en 2021)[2], et environ 900 000 réservistes. Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne en 2014, l'Ukraine suit une politique atlantiste et souhaiterait rejoindre à long terme l'OTAN. À partir de février 2022, ses forces armées s'opposent à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Historique[modifier | modifier le code]
Références antérieures[modifier | modifier le code]
Comme d'autres forces armées, celles de l'Ukraine utilisent souvent des références historiques sur les emblèmes de ses unités, ainsi que dans leurs noms. Depuis 2015, dans le cadre plus large de la décommunisation, les symboles et titres faisant référence à l'époque soviétique ont été retirés, remplacés progressivement par d'autres évoquant les périodes d'indépendance ukrainienne, notamment la Rus' de Kiev (du IXe au XIIIe siècle), l'hetmanat cosaque zaporogues (du XVIIe au XVIIIe siècle), l'Armée populaire ukrainienne (1917-1921) voire l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (1942-1954).
Effondrement de l'URSS[modifier | modifier le code]
Lorsqu'en décembre 1991 l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) fut dissoute, 980 000 militaires des Forces armées soviétiques (organisées en 21 divisions, trois armées aériennes et une armée de défense antiaérienne)[3] se trouvaient en territoire ukrainien. À l'époque, il y avait un très important arsenal de guerre en Ukraine, on pouvait y compter :
- 6 500 chars de combat ;
- 6 900 véhicules blindés ;
- 7 200 pièces d'artillerie ;
- 412 navires de guerre ;
- 1 500 avions de combat ;
- 710 hélicoptères d'attaque ;
- 1 272 ogives nucléaires à bord de missiles intercontinentaux ;
- 2 500 ogives nucléaires à bord de missiles de moyenne et courte portée.
Par un décret du (le jour de la déclaration d'indépendance) de la Rada, tous les militaires présents en Ukraine, ainsi que tout le matériel de guerre doivent être transférés aux Forces armées ukrainiennes ; le même jour, le ministère de la Défense est créé. Après un courte période où les unités sont théoriquement sous le contrôle des Forces armées conjointes de la CEI, cette décision unilatérale devient réellement effective à partir de janvier 1992, la majorité des unités prêtant alors leur serment d'allégeance (celles qui refusèrent déménagèrent ensuite en Russie). Avec le retour des militaires ukrainiens qui étaient stationnés hors du pays, l'effectif a atteint presque un million d'hommes avant de descendre à entre 500 et 600 000 en 1994[4]. Le , un accord avec la Russie partage la flotte de la mer Noire : l'Ukraine obtient 17 % de la flotte (soit 80 navires), et la Russie 83 % (soit 338 navires).
Réformes[modifier | modifier le code]
En 1991, l'Ukraine était divisée en trois districts militaires : le district de Kiev qui servit de base à la création de l'état-major général et du ministère de la Défense, le district des Carpates et le district militaire d'Odessa. Un problème s'est posé parce que ces districts étaient dirigés depuis Moscou, il fallait donc recréer une hiérarchie propre à l'Ukraine. En décembre 1996, la structure militaire fut réorganisée en trois commandements territoriaux : le Commandement opérationnel ouest, le commandement opérationnel nord et le commandement opérationnel sud (celui oriental est rajouté en janvier 2015).
Lors de la conférence de Tachkent en 1992, l'Ukraine refuse de faire partie de l'Organisation du traité de sécurité collective, qui est l'organisme militaire défensif et coopératif de la CEI. À la suite du mémorandum de Budapest de 1994, l'Ukraine renonce à ses armes atomiques et commence leur démantèlement. Une grande partie des missiles est envoyée aux Forces armées de la fédération de Russie (qui elle a décidé de garder son arsenal nucléaire), et une petite partie est détruite. Dès 1996, il n'y avait plus d'ogives nucléaires stratégiques opérationnelles sur son territoire[5].
Depuis la révolution orange, qui a porté les pro-occidentaux au pouvoir, l'Armée ukrainienne souhaite devenir membre de l'OTAN qui de son côté a refusé l'adhésion de ce pays lors du sommet de l'OTAN de 2008 à Bucarest[6]. Cette position atlantiste a conduit au gel des coopérations militaires avec la Russie.
En 2013, la conscription est supprimée et les forces armées, sous-financées depuis des années (en 2013, la part du budget de la défense dans le PNB est de 1,58 %), sont en sous-effectif et manque de matériel. Les unités sont dans un état déplorable, très peu sont opérationnelles[7].
Guerre russo-ukrainienne[modifier | modifier le code]
Guerre du Donbass (2014-2022)[modifier | modifier le code]
Les Forces armées ukrainiennes sont engagées dans la guerre du Donbass de 2014 à 2022, une guerre hybride dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne, important conflit post-soviétique opposant l'Ukraine d'une part, à la Russie alliée aux forces séparatistes pro-russes d'autre part[Note 1].
Elle a commencé en , à la suite de la révolution de Maïdan, par des troubles pro-russes dans toutes les villes de l'Ouest et du Sud de l'Ukraine et par la saisie de la Crimée par les forces russes. Les Forces armées ukrainiennes sont alors temporairement paralysées par le départ pour la Russie de son commandant-en-chef (Ianoukovytch), de son ministre (Lebedyev), du chef d'état-major général (l'amiral Ilïne), du commandant de la Marine (le vice-amiral Yelysseïev) puis de son remplaçant (le contre-amiral Berezovski), du directeur du SBU (le major-général Yakymenko (uk)) et du commandant des troupes internes (uk) (les unités du ministère de l'Intérieur, militsia et gardes-frontières, alors commandées par le lieutenant-général Shulyak (uk)), tous ensuite accusés de trahison et de désertion[8].
En réponse à la perte de la Crimée et aux concentrations de troupes russes le long de la frontière russo-ukrainienne, les régiments de forces spéciales ukrainiennes sont envoyés en premier, car immédiatement disponibles. Les brigades mécanisées, de chars et aéroportées ne sont pas opérationnelles (avec de maigres effectifs et peu de matériels), il faut les compléter avec des réservistes ; début mars sont constitués plusieurs groupes tactiques (composés chacun d'au moins un bataillon) incomplets, déployés aussitôt au nord de l'isthme de Perekop (face à la Crimée), dans l'oblast de Soumy (face à Koursk), autour de Kharkiv (face à Belgorod) et dans l'oblast de Louhansk (face à Millerovo et Rostov)[8]. En avril, l'entrée en insurrection des villes de l'Ukraine orientale déclenche l'« opération anti-terroriste », avec l'envoie de l'Armée dans les villes du Donbass : les unités y affrontent les milices séparatistes, dans une situation de guerre civile, puis plusieurs BTG des Forces armées russes à partir d'août 2014 (dont la présence a été niée pendant des années par les autorités russes) soutenant les séparatistes locaux. Elles parviennent à stabiliser une ligne de front au prix de lourdes pertes. L'Armée de terre ukrainienne perdit 2 636 soldats tués et 8 897 blessés entre 2014 et 2016, ainsi que près de 800 blindés de tous types, y compris plusieurs centaines à la suite de pannes mécaniques.
Entre 2013 et 2020[9], les dépenses affectées à la défense font plus que tripler, passant de 1,58 à 4,1 % du PIB. Dès la fin de l’année 2014, les bataillons de volontaires furent réintégrés dans l’armée et convertis en unités d’infanterie motorisée alors que la conscription était rétablie. Les effectifs de temps de paix des forces armées se stabilisèrent à 250 000 hommes, dont 46 000 civils. Les nations de l'OTAN aidèrent à la remise sur pied de l'armée ukrainienne. Le Joint multinational training group-Ukraine supervisa bientôt le déploiement de centaines d’instructeurs détachés en Ukraine avec la participation à des exercices comme Rapid trident. Ceux-ci entraînèrent en retour près de 10 000 soldats ukrainiens par an, et surtout, accompagnèrent le processus d’autonomisation des officiers subalternes ainsi que la mise sur pied d’un corps de sous-officiers professionnels.
L'aide matériel occidentale se limita principalement à la fourniture de moyens de communication[10] ou de vision nocturne, de drones tactiques ainsi que d’autres équipements décrits comme « non létaux », de crainte de froisser Moscou – les premières livraisons de missiles antichars Javelin n’intervinrent qu’en 2018. Dans le même temps, les budgets ukrainiens restaient bien trop contraints pour acheter des armements conventionnels à l’étranger en quantités significatives, les acquisitions se limitant à de petites séries d’engins de seconde main, totalement insuffisantes pour répondre aux besoins gigantesques induits par la remontée en puissance ambitionnée par Kiev qui se tourna vers son industrie de défense nationale, chapeautée par le consortium Ukroboronprom[7].
Invasion russe de l'Ukraine (depuis 2022)[modifier | modifier le code]
À la suite d'un renforcement militaire russe à la frontière entre la Russie et l'Ukraine à partir de la fin 2021, le conflit s'est considérablement étendu lorsque la Russie a lancé une invasion à grande échelle de l'Ukraine le .
Au , 37 nations ont livrées du matériel et des fournitures militaires pour équiper les Forces armées ukrainiennes, représentant un montant de 7,29 milliards d'euros livrés sur 10,61 milliards promis[11]. En mars 2023, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN, a déclaré que les alliés de l'Ukraine avaient envoyé 65 milliards d'euros d'aide militaire depuis le début de l'agression russe[12].
La société civile ukrainienne se mobilise également. Entre autres, du au , les entreprises SCM, la Fondation Rinat Akhmetov et le FC Shakhtar ont fait don d'environ 1,4 milliard d'hryvnias (soit 48 millions de dollars) en aide à l'Ukraine et au peuple ukrainien (l'aide humanitaire, ainsi que le soutien aux Forces armées ukrainiennes et à la Défense territoriale)[13],[14],[15],[16].
Journées de célébration[modifier | modifier le code]
- 23 mai : journée de l'infanterie de marine ;
- 8 juillet : journée de la Force aérienne ;
- premier dimanche de juillet : journée de la Marine ;
- 8 août : journée du corps de transmissions ;
- 24 août : Jour de l'Indépendance ;
- 7 septembre : journée du renseignement militaire ;
- 9 septembre : journée des unités de chars ;
- 14 octobre : Journée des défenseurs et défenseuses de l'Ukraine ;
- 3 novembre : journée des troupes d'artillerie et de lance-roquettes, ainsi que des troupes du génie (uk) ;
- 21 novembre : journée des Forces d'assaut aérien ;
- 6 décembre : Jour des forces armées de l'Ukraine ;
- 12 décembre : journée des Forces terrestres.
L'hymne est la Marche Zaporogue depuis 1991 en remplacement de l'Adieu de Slavianka.
Déploiements internationaux[modifier | modifier le code]
Voici la revue des effectifs déployés par l'armée ukrainienne dans des opérations extérieures en 2015 :
Kosovo : 40 (au sein de la KFOR et au sein de la MINUK) ;
République démocratique du Congo : 13 observateurs militaires au sein de la MONUSCO ;
Liberia : 275 ;
Côte d'Ivoire : 56.
Organisation et effectif[modifier | modifier le code]
Organisation[modifier | modifier le code]

L'armée ukrainienne se trouve sous les ordres du ministre de la Défense, celui-ci gère le financement de l'armée (estimé à 9,9 milliards de hryvnia, soit 1,12 milliard d'euros en 2007), et la défense du territoire. Le commandant en chef est le président : il supervise les déploiements de l'armée, ainsi que les opérations de défense.
À 18 ans, chaque jeune homme est appelé à faire son service militaire, d'une durée de 12 mois pour l'armée de terre et l'armée de l'air, et 18 mois pour la marine. En 2009, les conscrits forment 47 % de l'armée ukrainienne. Cependant, les étudiants qui ont fait une préparation militaire dans leur université sont dispensés de service.
L’abolition du service militaire, envisagée par les autorités ukrainiennes à plusieurs reprises, est finalement décidée en mars 2013, les derniers conscrits devant être enrôlés en octobre 2013 pour terminer leur service à la fin de 2014 et laisser la place à une armée entièrement professionnelle. Mais cette extinction programmée va être interrompue par la crise politico-militaire de 2014. Le 1er mai 2014, la conscription est rétablie[17].
Effectif[modifier | modifier le code]
En 2015, les Forces armées ukrainiennes professionnelles comptent 280 000 militaires et 43 000 travailleurs civils (mécaniciens, techniciens, ingénieurs, et médecins). De même, il y a aussi 700 000 réservistes mobilisables. La structure des Forces est la suivante :
- Armée de terre ukrainienne, 145 000 militaires en 2016 (dont deux brigades de chars, huit brigades mécanisées, deux brigades d'aviation légère, trois brigades d'artillerie et une brigade antichar) ;
- Force aérienne ukrainienne, 20 000 militaires en 2016 (dont 247 aéronefs) ;
- Marine ukrainienne, 15 470 militaires en 2016 (dont une frégate, 2 corvettes, une embarcation de débarquement, 2 navires de soutien et un brigade de marine) ;
- Forces d'assaut aérien ukrainiennes, 20 000 militaires en 2022 ;
- Forces d'opérations spéciales, 5 000 soldats ;
- Forces de communication et de cybersécurité des forces armées ;
- Bureau du procureur militaire (inactif) ;
- service spécial de transport de l’État, 5 000 ;
- Police militaire, 2 500 ;
- Direction générale du renseignement du ministère de la Défense ukrainien.
À ces Forces dépendant du ministère de la Défense, se rajoutent les unités militaires et paramilitaires dépendant d'autres ministères :
- Troupes internes (en) (du ministère de l'Intérieur), 33 330 militaires (dont 600 travailleurs civils) selon une loi de 2002[18] ;
- Garde nationale de l'Ukraine (sous le commandement du ministère de l'Intérieur) : création décidée lors de la crise de Crimée le , effectif annoncé de 60 000 hommes. À l'origine, celle-ci avait été créée le après l'indépendance du pays sous la supervision directe de la Rada, mais avait été démantelée le dans le cadre d'économies par l'ancien président Leonid Koutchma ;
- Service national des gardes-frontières d'Ukraine (dépend de l'Intérieur, puis directement de la présidence), 48 000 militaires (dont 6 000 travailleurs civils) selon une loi de 2003[19] ;
- police nationale (ministère de l'Intérieur), qui dispose d'unités paramilitaires, ainsi que d'une Brigade d’assaut ;
- Forces de la défense civile (du ministère des Situations d'urgence), 10 218 militaires (dont 668 travailleurs civils) selon une loi de 1998[20].
En 1997, l'Ukraine et la Pologne ont signé un accord qui prévoit la formation d'un bataillon commun de maintien de la paix[21]. En 1999, ce bataillon se trouvait au Kosovo[22], elle devient la brigade lituano-polono-ukrainienne. En 2013, les effectifs totaux sont d'environ 180 000 personnes et il est alors prévu qu'ils baissent à 122 000 en 2017. À partir d'octobre 2013, les Forces armées sont recrutées en temps de paix sur une base contractuelle. En mars 2014, lors de la crise de Crimée, le ministère de la Défense estime que seuls 6 000 hommes des 41 000 soldats d'infanterie étaient « en état de combattre »[23].
Galerie[modifier | modifier le code]
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Drapeau de l'Armée ukrainienne.
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Emblème de l'Armée ukrainienne.
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Drapeau de l'Armée de terre ukrainienne.
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Drapeau de l'Armée de l'air ukrainienne.
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Pavillon de la Marine ukrainienne.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- De nombreux pays ont apporté leur soutien à l'Ukraine à des degrés divers, sans pour autant devenir des belligérants dans la guerre, tandis que la Biélorussie a permis aux forces russes d'accéder à son territoire pour l'invasion de 2022.
Références[modifier | modifier le code]
- [1].
- (uk) « Чисельність ЗСУ і витрати на утримання в 2021 році », sur ukrmilitary.com, (consulté le ).
- (en) Dmytro Putiata, Andrii Karbivnychyi et Vasyl Rudyka, « Ukraine’s Armed Forces on Eve of Conflict », sur https://censor.net/, .
- « La transformation des forces armées ukrainiennes », Revue de l'OTAN
- (en) « Russian Military Almanac », Air Force Magazine, , p. 77 (lire en ligne).
- « Angela Merkel assume son refus d’accueillir l’Ukraine dans l’OTAN en 2008 », sur Le Monde, (consulté le ).
- Adrien Fontanellaz et Kagusthan Ariaratnam, « Forces terrestres ukrainiennes : du déclin à la résurgence », sur Défense et Sécurité internationale, (consulté le ).
- (en) Dmytro Putiata, Andrii Karbivnychyi et Vasyl Rudyka, « Ukraine’s Armed Forces on Eve of Conflict », sur https://censor.net/, .
- nomination de commandements, article en ukrainien
- système satellite de communication
- https://www.ifw-kiel.de/fileadmin/Dateiverwaltung/IfW-Publications/-ifw/Kiel_Working_Paper/2022/KWP_2218_Which_countries_help_Ukraine_and_how_/KWP_2218_Version4_V4.pdf p. 31-32
- (en) « With no peace in sight, NATO countries eye more Ukraine help », sur AP NEWS, (consulté le )
- Ukrainian football club Shakhtar Donetsk to start peace-themed tour
- [ https://www.perild.com/2022/04/05/scm-enterprises-and-the-akhmetov-foundation-sent-uah-1-4-billion-to-help-ukraine/ SCM enterprises and the Akhmetov Foundation sent UAH 1.4 billion to help Ukraine]
- [ https://edition.cnn.com/2022/04/15/football/dmytro-keda-shakhtar-donetsk-ukraine-war-spt-intl/index.html 12-year-old Ukrainian refugee from Mariupol scores goal in Shakhtar Donetsk charity match]
- SCM Donates US$48 billion to Ukraine in 40 days
- https://www.ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/ukraine_legislation_ukrainienne_sur_le_service_militaire.pdf
- (en) Law of Ukraine about structure of Ministry of Internal Affairs 10.01.2002 № 2925-III.
- (en) Law of Ukraine about structure of State Border Guard Service of Ukraine 03.04.2003 № 661-IV.
- (en) Law of Ukraine about structure of Civil Defence Forces 22.12.1998 № 328-XIV.
- Ukraine, Poland, Lithuania to form joint peacekeeping brigade, Kyiv Post ( 17 novembre 2009)
- page 2, 30 soldats lituaniens.
- Stéphane Siohan, « L'Ukraine se dote d'une garde nationale », sur Le Figaro, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (uk + en) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en + uk) « Site officiel du ministère de la Défense de l'Ukraine ».
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- État-major général des forces armées ukrainiennes
- Armée de terre ukrainienne
- Marine ukrainienne
- Force aérienne ukrainienne
- Forces d'assaut aérien ukrainiennes
- Forces d'opérations spéciales (Ukraine)
- Force de défense territoriale (Ukraine)
- Olena Stepaniv, première femme officier de l'armée ukrainienne