Misanthropic Division
Misanthropic Division | |
![]() Devise : Rausch der Misanthropie (« L'ivresse de la misanthropie ») | |
Idéologie | Nationalisme ukrainien Néonazisme |
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Objectifs | Lutte contre les séparatistes pro-russes, établissement d'un état national-socialiste en Ukraine, Attentats. |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | Automne 2013 |
Pays d'origine | ![]() |
Actions | |
Zone d'opération | Donbass (Ukraine) |
Période d'activité | Depuis 2013 |
Organisation | |
Chefs principaux | Inconnus |
Membres | Inconnus |
Groupe relié | Régiment Azov |
Guerre du Donbass | |
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La Misanthropic Division (en français : Division misanthrope) est une organisation néonazie internationale créée en Ukraine.
Elle lutte pour l'indépendance de l'Ukraine vis-à-vis de la Russie et de l'Union européenne dans le but de créer un État national-socialiste[1].
Description[modifier | modifier le code]
La Misanthropic Division est une organisation décentralisée, sans leader permanent ni de structure rigide. Elle est créée en 2013 en Ukraine sous les auspices de l'Assemblée sociale-nationale[2],[3].
Elle sert d'unité de combat dans le régiment Azov, dans l'est de l'Ukraine, contre les séparatistes pro-russes. Ses membres sont considérés comme racistes et violents. Entre autres choses, ils glorifient le national-socialisme et les Waffen SS. Amnesty International les accuse de graves violations des droits humains. L'organisation entretient des réseaux en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Amérique du Sud et en Australie, qui sont également utilisés pour former et recruter des combattants[3],[4],[5].
Dans une vidéo, des membres présumés de la division s'engagent à tuer le chef d'une milice pro-russe Arsen Pavlov, décédé dans l'explosion d'un engin explosif dans son ascenseur en . L'authenticité de la vidéo n'est pas claire[6].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Andrey V. Ivanov, Timur Z. Mansurov, ‘Misanthropic Division’ Phenomenon as a Member of Virtual Resources of the Internet-Space, In: The Social Sciences no 7, vol. 10, 2015, p. 1773–1776.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- https://www.deutschlandfunk.de/ukraine-krise-brasilianische-neonazis-kaempfen-gegen-pro.1818.de.html?dram:article_id=376230
- (en) Taras Tarasiuk et Andreas Umland, « Unexpected Friendships: Cooperation of Ukrainian Ultra-Nationalists with Russian and Pro-Kremlin Actors »
, sur https://www.illiberalism.org/, (consulté le )
- https://www.ft.com/content/f9ee01ca-ce49-11e6-864f-20dcb35cede2
- https://web.archive.org/web/20150208060504/https://www.tagesanzeiger.ch/ausland/europa/Schweizer-Neonazis-liefern-Geld-in-die-Ostukraine/story/13160853
- https://www.jungewelt.de/loginFailed.php?ref=/artikel/282014.asow-zu-gast-in-dortmund.html
- https://www.bbc.com/news/world-europe-37676607