Evgueni Prigojine

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Evgueni Prigojine
YevgenyPrigozhin.jpg
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Евгений Викторович ПригожинVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Académie de chimie et de pharmacie de Saint-Pétersbourg
Collège de la réserve olympique n°1 de Saint-Pétersbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mère
Violetta Prigozhina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lyubov Valentinova Prigozhina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Polina Evgenyevna Prigozhina (d)
Pavel Evgenevich Prigozhin (d)
Veronika Prigozhina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Efim Ilitsj Prigozhin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Autres informations
Conflit
Condamné pour
Distinctions
Liste détaillée
Ordre du Mérite pour la Patrie, 4e classe ()
Héros de la république populaire de Donetsk
Hero of the Luhansk People's Republic
Guardons estatals de la República Popular de Luhansk (d)
Héros de la fédération de Russie
Ordre du Mérite pour la Patrie - 1re classe (d)
Médaille commémorative des 300 ans de Saint-Petersbourg (en)
Ordre du Mérite pour la Patrie - 2e classe (d)
Ordre des Deux NilsVoir et modifier les données sur Wikidata

Evgueni Viktorovitch Prigojine (en russe : Евгений Викторович Пригожин), né le à Léningrad, est un ancien délinquant russe, devenu homme d'affaires après la chute de l'URSS. Il est surtout connu pour avoir développé la présence de l'armée privée Wagner en Ukraine, en Syrie, puis en Afrique.

Après plusieurs condamnations, Prigojine fait fortune dans le domaine de la restauration après sa libération dans les années 1990. Il fait partie du cercle rapproché du président russe Vladimir Poutine. Il est le fondateur et le dirigeant du groupe de mercenaires Wagner ainsi que de l'Internet Research Agency, une officine de propagande russe.

Prigojine et ses entreprises sont sous le coup de plusieurs sanctions de la part des États-Unis et de l'Union européenne.

Passé judiciaire[modifier | modifier le code]

En 1979, Prigojine est condamné à du sursis pour vol, puis en 1981 à douze ans de prison pour « brigandage, escroquerie » impliquant des mineurs[1]. Il est libéré en 1990[2],[3].

Carrière de restaurateur[modifier | modifier le code]

En 1990, Prigojine ouvre un fast-food qui vend des hotdogs, puis une chaîne de fast-foods qui serait à l'origine de sa fortune[2],[3].

Collusion avec l'État russe[modifier | modifier le code]

Prigojine est décrit comme un oligarque proche du président Poutine ; il est parfois surnommé le « cuisinier de Poutine »[4]. Le journaliste Roman Dobrokhotov le décrit même comme étant au « sommet de l'État russe »[5].

Prigojine est sous le coup de sanctions du département du Trésor des États-Unis depuis décembre 2016 dans le cadre de l'implication de Russes dans la crise ukrainienne. Pour les mêmes raisons, ses entreprises Concord Management and Consulting et Concord traiteur (détenues à 50 % par Prigojine au sein du groupe Concord company group) sont sous le coup de sanctions américaines depuis juin 2017[6],[7]. En mars 2020, le ministère de la justice américain a décidé de lever les accusations contre Concord management et consulting[pas clair]. Une explication à ce revirement est que pour des raisons de sécurité nationale, le ministère de la Justice a préfèré lever ces accusations car sinon, pour se défendre devant un tribunal, Concord aurait eu le droit d'accéder à des documents sensibles sur les méthodes d'enquête de la justice américaine. Une autre hypothèse est que le procureur général William P. Barr aurait ainsi pu saboter l'enquête du procureur Robert Mueller[8].

En octobre 2019, Prigojine a officiellement abandonné le contrôle de Concord à une autre entreprise, The Development Corporation, qui appartient à Yekaterina Roslikova, une avocate de 27 ans, liée à Prigojine[9].

En août 2020, Prigojine rachète les droits sur une amende[pas clair] de 1,15 million de dollars reçue par Alexeï Navalny, la Fondation anti-corruption et Lioubov Sobol en raison d'une enquête jugée diffamante contre une entreprise de restauration liée à Prigojine. Prigojine a dit vouloir collecter cette amende auprès de Navalny[10].

Intérêts en Afrique[modifier | modifier le code]

Prigojine, à travers le groupe Wagner notamment, est aussi présent en Afrique, où le Kremlin a développé un modèle de type « sécurité contre avantages économiques » (d'abord testé avec succès en Syrie)[11], et il semble notamment intéressé par le Burkina Faso[12].

Plusieurs enquêtes ont montré qu'à la fin des années 2010, en s'appuyant sur ses officines d'influence (trolls) et sur 100 à 200 consultants politiques et mercenaires du groupe Wagner déployés en Afrique par Prigojine , il a pu soutenir, renforcer ou établir de nombreux réseaux de lobbying russe. Ces réseaux semblent servir des intérêts politiques intérieurs et extérieurs russes, en influencant les élections dans une vingtaine de pays, via des stratégies numériques et autres d'intervention russe dans la politique africaine, et en fomentant des sentiments anti-occidentaux et/ou en ravivant de vieux conflits territoriaux. Ces réseaux servent aussi les intérêts économiques russes et ceux d'oligarques en Afrique (par exemple relativement à l'exploitation ou la spéculation concernant l'or, le minerai d'uranium, les diamants et la vanille selon Bloomberg). Ces stratégies sont notamment à l'œuvre à Madagascar et en République centrafricaine (RCA), mais aussi dans d'autres pays : république démocratique du Congo, Angola, Sénégal, Rwanda, Soudan, Libye, Guinée, Guinée-Bissau, Zambie, Zimbabwe, Kenya, Cameroun, Côte d'Ivoire, Mozambique, Nigéria, Tchad, Soudan du Sud et Afrique du Sud[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19].

Piotr Bytchkov, administrateur et expert africain du Fonds Prigojine pour la défense des valeurs nationales (FDNV)[20],[21],[22], qui dirige Politgen (« Политген » en russe) est le stratège politique qui a coordonné les efforts des trolls au service de Prigojine en Afrique[23],[24],[25].

Cas de la République centrafricaine[modifier | modifier le code]

Lobaye Invest est une société associée à Prigojine, détenue par des citoyens russes mais enregistrée fin 2017 en République centrafricaine, dirigée par Evgeny Khodotov (vétéran des forces de l'ordre de Saint-Pétersbourg), spécialisée dans l'extraction de diamants, d'or et d'autres minéraux ; elle opère depuis le début de 2018, dans la préfecture de Lobaye, au sud-ouest de la République centrafricaine (RCA), et à l'ouest de Bangui. Selon Africa Intelligence, Lobaye Invest est une filiale de M Invest (autre société d'origine russe autorisée par le gouvernement soudanais à exploiter les ressources du Soudan. Des journalistes africains affirment que les mines et gisements sont contrôlées par une société militaire privée ; le groupe Wagner[26],[27].

Après s'être rendu en Russie à l'automne 2017 pour rencontrer Sergueï Lavrov à Sotchi et en juin 2018 pour rencontrer Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg, Faustin-Archange Touadera, le président de la République centrafricaine, sur les conseils de son le conseiller à la sécurité nationale, le russe Valery Zakharov (Валерий Захаров) a accru la présence russe en RCA en permettant à cinq conseillers militaires russes et 170 entrepreneurs russes de travailler (à partir de janvier 2018) près de Bobangui à Berengo (où est situé l'ancien palais de Jean-Bédel Bokassa, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Bangui[27],[28],[29],[30].

En 2017, le « processus de Kimberley », supposé interdire la diffusion de diamants de conflits, a ouvert en fin d'année la possibilité à des entreprises d'extraire des diamants dans le sud-ouest de la RCA[31]. Sous le directeur général Evgueni Khodotov (Евгений Ходотов en russe) qui est associé à la sécurité de Touadera par le biais de la société Sewa Security Service, Lobaye Invest a été fondée via M-Invest par Dmitry Syty (Дмитрий Сытый en russe) en tant que filiale de M-Finance (qui a été fondée par Prigojine lui-même) pour exploiter le sous-sol de la préfecture de Lobaye qui, selon une ONG, abrite le plus beaux gisement (en placers) de diamants du pays[31],[32].

En [2018, dans la nuit du , trois journalistes russes, Alexandr Rastorguev (Александр Расторгуев), Orkhan Djemal (Орхан Джемаль) et Kirill Radtchenko (Кирилл Радченко), du Centre de gestion des enquêtes (SDG, en russe Центр управления расследованиями / ЦУР), ont été assassinés au nord de Sibut, alors qu'ils enquêtaient (pour un prochain film) sur les opérations de l'entreprise Lobaye Invest et sur les intérêts russes à l'est de la RCA et sur le rôle du groupe Wagner PMC, sur le champ aurifère de Ndassima[33],[31],[34]. Ce centre d'enquête est ensuite fermé, en 2018, par Mikhaïl Khodorkovsky[35].

Le 15 avril 2019, dans le cadre d'une mission de l'ONU en RCA, V. Poutine a envoyé 30 soldats russes pour soutenir les intérêts de Lobaye Invest[36].

À partir du 18 décembre 2020, plusieurs centaines de Russes dotés d'armes lourdes ont soutenu une offensive sur Bangui qui comprenait des contingents de troupes du Rwanda[37],[38].

Groupe Wagner[modifier | modifier le code]

Le groupe Wagner est une entreprise russe spécialisée dans le mercenariat. Prigojine a dit en être le fondateur ; il est généralement considéré comme le principal financeur de l'entreprise, et on lui prête un rôle opérationnel dans les actions de ces mercenaires. Officiellement, le fondateur et dirigeant de Wagner est Dmitri Outkine[4],[39].

En octobre 2020, l'Union européenne puis le Royaume-Uni imposent des sanctions économiques à Prigojine en raison de sa proximité avec le groupe Wagner qui est accusé de menacer la paix et la stabilité en Libye, et de violer l'embargo sur les armes à destination de la Libye voté par l'ONU[39].

En septembre 2022, une vidéo montre Evgueni Prigojine dans la cour d'une prison en Russie, haranguant les détenus en leur promettant la liberté s'ils rejoignent le groupe Wagner pour combattre en Ukraine[40],[41],[42]. Il déclare dans la vidéo :

« Je représente la société militaire privée Wagner. […] Si vous voulez sortir de prison maintenant, vous le pouvez, en échange de quoi vous devez donner six mois de votre temps pour participer à l'effort de guerre sur le front ukrainien. […] Si vous faites six mois, vous êtes libre. Mais si vous arrivez en Ukraine et décidez que ce n'est pas pour vous, vous êtes considérés comme des déserteurs, et vous êtes fusillés par le peloton d'exécution. Personne ne retourne derrière les barreaux. […] Vous demandez des garanties ? Seulement deux personnes peuvent vous faire sortir d'ici : Dieu et Allah, et ce sera dans un cercueil en bois. Moi, je vous fais sortir vivants. Mais vous ne resterez peut-être pas vivants[40],[41]. »

Le , dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord Management and Consulting, Evgueni Prigojine reconnaît avoir fondé le Groupe Wagner : « C'est à ce moment-là, le 1er mai 2014 qu'est né un groupe de patriotes qui a pris le nom de Groupe tactique de bataillon Wagner. […] Et maintenant un aveu […] ces gars, des héros, ont défendu le peuple syrien, d'autres peuples de pays arabes, les démunis africains et latino-américains, ils sont devenus un pilier de notre patrie »[43].

Plusieurs films produits par une agence financée par Prigojine font la promotion des activités du groupe Wagner[44].

À la date de novembre 2022 et selon l'ONG Rus Sidiachaïa, 30 000 à 50 000 détenus pour actes criminels ont été recrutés par le Groupe Wagner et retirés des prisons russes pour aller combattre en Ukraine. Evgueni Prigojine participe directement à ce recrutement. Une vidéo le montre devant des prisonniers proposer la liberté au bout de six mois à ceux qui rejoignent le Groupe pour combattre. Ce comportement n'est pas conforme à la loi russe. En effet, celle-ci condamne le mercenariat et l'activité de recrutement à cette fin. De plus, sortir un détenu de prison pour l'envoyer combattre à l'étranger est aussi condamnable[45],[46].

Le 13 novembre 2022, des comptes Telegram proches du Groupe Wagner diffusent une vidéo montrant l'exécution d'un homme, frappé à coup de masse sur le crâne[47]. D'après les membres de Wagner, il s'agirait d'un soldat du groupe s'étant rendu délibérément à l'armée ukrainienne, mais qui aurait ensuite été repris par les Russes[47]. Evgueni Prigojine laisse lui-même un commentaire : « Dans ce spectacle, on voit que (cet homme) n'a pas trouvé son bonheur en Ukraine, mais qu'il a rencontré des personnes peu aimables mais justes. C'est un magnifique travail de réalisation, cela se regarde d'une seule traite. J'espère qu'aucun animal n'a été blessé lors du tournage »[47].

Internet Research Agency (IRA)[modifier | modifier le code]

En 2013, Evgueni Prigojine crée une officine dite institut Internet Research Agency, considéré comme l'une des « usines à trolls », utilisée pour diffuser des informations fausses ou clivantes et des messages servant la propagande gouvernementale du Kremlin[48].

Le principe utilisé par l'IRA est inspiré des méthodes de l'homme d'influence et propagandiste russe Vladislav Sourkov (l'un des proches de Poutine) ; il ne vise pas à chercher à convaincre des bienfaits d'un régime politique. Il s'agit maintenant, via des « fermes à troll » chargées de massivement créer et entretenir des disputes, du dissensus, et de désinformer dans les réseaux sociaux numériques, de répandre le doute, le scepticisme, et la controverse fabriquée, en mélangeant « le vrai, l'approximatif, le faux » pour « semer le chaos partout chez l'adversaire, en envenimant systématiquement les débats sur les réseaux sociaux. Les recherches confirment à quel point cette stratégie sème le doute sur toute forme de communication officielle »[48].

En février 2018, Prigojine, ses entreprises Concord management et consulting, Concord traiteur et l'Internet Research Agency (IRA) sont inculpés par un grand jury américain, principalement pour leur rôle dans l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016. Leur campagne sur les médias sociaux visait à promouvoir la candidature de Donald Trump contre celle d'Hillary Clinton. Prigojine est inculpé en tant que financeur et principal dirigeant de l'IRA[49],[50]. Pour ces faits, le FBI offre une récompense de 250 000 $ pour toute information menant à son arrestation[51]. En novembre 2022, il assume avoir participé à cette ingérence[52].

En octobre 2019, Prigojine est accusé par Facebook d'être relié à trois campagnes de manipulation des opinions publiques de différents pays africains sur le réseau social[53].

Il est soupçonné par VIGINUM d'avoir, au moyen de fermes à trolls situées en Afrique, cherché à influencer l'élection présidentielle française de 2022[54]. Il possède aussi une ferme à trolls à Saint-Petersbourg[55].

Il détient également le groupe de presse, Media Patriot, regroupant différents médias, et qui rédige également des communiqués de presse qu'ils offrent à des médias pour qu'ils soient publiés contre rémunération[54].

En septembre 2020, le département d'État des États-Unis impose des sanctions à deux entreprises de Prigojine (M Finans et Lobaye Invest) opérant en République centrafricaine dans l'extraction de minerais. Trois personnes travaillant pour ces deux entreprises sont aussi soumises à des sanctions[56].

Le 7 novembre 2022, dans une publication de son entreprise Concord, Evgueni Prigojine admet des « ingérences » dans les élections américaines. En réponse à une question sur des accusations d'ingérence russe dans les élections de mi-mandat, il déclare : « Nous nous sommes ingérés, nous le faisons et nous allons continuer à le faire. Avec précaution, précision, de façon chirurgicale, d'une manière qui nous est propre »[57],[58].

Implication en Libye[modifier | modifier le code]

En 2019, plusieurs personnes liées à Prigojine et à l'IRA rencontrent Saïf al-Islam Kadhafi, fils de l'ancien président libyen Mouammar Kadhafi. L'objectif est d'aider Saïf al-Islam à accéder à la présidence libyenne en lui fournissant des conseils politiques, électoraux et en communication[59].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Un des chefs d'accusation, l'article 210 du code criminel, mentionne « l'implication de mineurs dans une activité criminelle » soit par le crime, mendicité, prostitution ou jeux. Il n'y a cependant pas de condamnation explicite pour prostitution de mineurs, comme cela est souvent mentionné par erreur dans les médias. Voir l'erratum de Meduza sur ce sujet (en) "Prigozhin’s criminal past, straight from the source", qui détaille les chefs d'accusation.
  2. a et b Larissa Samba, « Russie – Afrique : Evgueni Prigojine, le « cuisinier » de Vladimir Poutine », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne).
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  4. a et b (en) « Syria war: Who are Russia's shadowy Wagner mercenaries? », sur BBC News,
  5. Benoît Vitkine, « Evgueni Prigojine, l'homme des basses œuvres de Moscou en Afrique », sur Le Monde,
  6. (en) « Treasury Sanctions Individuals and Entities In Connection with Russia's Occupation of Crimea and the Conflict in Ukraine », sur Département du Trésor des États-Unis,
  7. (en) « Treasury Designates Individuals and Entities Involved in the Ongoing Conflict in Ukraine », Département du Trésor des États-Unis,
  8. (en) Katie Benner et Sharon LaFraniere, « Justice Dept. Moves to Drop Charges Against Russian Firms Filed by Mueller », sur The New York Times,
  9. (en) « ‘Putin's chef' no longer owns catering company that was the largest business officially held in his name », sur meduza, .
  10. (en) « 'Putin's Chef' Says He Will Collect Debt Owed By Comatose Navalny », sur Radio Free Europe, .
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  12. Jean-Michel Dumont, « Vers une spirale infernale pour les pays pauvres ? », Diplomatie, no 118,‎ , p. 12–16 (ISSN 1761-0559, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Putin `Chef' Yevgeny Prigozhin Is Now Meddling in Africa », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le )
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Liens externes[modifier | modifier le code]

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