Forces armées du Haut-Karabagh
Armée de défense de la république du Haut-Karabagh Լեռնային Ղարաբաղի Հանրապետության Պաշտպանության Բանակ Qondarma Dağlıq Qarabağ Müdafiə Ordusu | |
Emblème des forces armées du Haut-Karabagh | |
Fondation | 1992 |
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Dissolution | 2023[1] |
Branches | Armée Force aérienne Défense aérienne |
Quartier-général | Stepanakert |
Commandement | |
Commandant en chef | Président Samvel Shahramanian |
Ministre de la Défense | Movses Hakobyan |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 18 |
Actifs | 18 000-20 000[2] |
Réservistes | 20 000-30 000[2] |
Articles annexes | |
Histoire | Guerre du Haut-Karabagh |
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Les Forces armées du Haut-Karabagh ou Armée de défense de la république du Haut-Karabagh (en arménien Լեռնային Ղարաբաղի Հանրապետության Պաշտպանության Բանակ, en azéri Qondarma Dağlıq Qarabağ Müdafiə Ordusu) ont été établies en 1992.
Histoire
[modifier | modifier le code]Son origine vient de la réunion d'unités d'autodéfense jusqu'alors non-organisées et formées au début des années 1990 afin de protéger la population arménienne du Haut-Karabagh[3] des attaques des forces soviétiques et azerbaïdjanaises[4].
À la suite du Conflit du Haut-Karabagh de 2023 les séparatistes arméniens annoncent déposer les armes ce qui a permis une trêve avec l'Azerbaïdjan durant la trêve des négociations se tiennent sur ces territoires et le désarmement des forces présentes sur place[5]. À la suite de ces négociations les forces armées du Haut-Karabagh annoncent une dissolution.
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Un groupe du 8e régiment d'infanterie de Stepanakert, Armée de défense de la république du Haut-Karabagh. District du corridor de Latchine en août 1992.
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Un membre des forces armées du Haut-Karabagh (ethnie kazakhe), tenant une mitrailleuse Kalachnikov convertie en une version d'infanterie artisanale. La crosse et la poignée sont réalisés d'une seule pièce en matière plastique blanche. août 1992. District du corridor de Latchine.
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Convoi de militaires arméniens faisant route vers le Haut-Karabagh en 2011.
Équipement
[modifier | modifier le code]- Armée de terre : 371 chars (T-55 et T-72), 459 véhicules blindés (BMP-1, BMP-2, BTR-70, BTR-80), 479 pièces d'artillerie (D-20, D-30, MT-12 Rapira, 2A36 Giatsint-B), 48 lance-roquettes multiples (BM-21 Grad, WM-80), systèmes de défense anti-aérienne (S-75, S-125, SA-4, SA-6, ZSU-23-4, 9K33 Osa, S-300) et missiles balistiques (SCUD-B[6],[7]).
- Force aérienne : 2 Soukhoï Su-25, 5 Mi-24, 5 Mi-8 et 4 drones[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Azerbaijan Ends Fighting in Disputed Region as Armenians Concede », Bloomberg, (consulté le )
- (en) C. W. Blandy, « Azerbaijan: Is War Over Nagornyy Karabakh a Realistic Option? », Advanced Research and Assessment Group. Defence Academy of the United Kingdom, Caucasus Series 08/17, (consulté le ), p. 16.
- Pour le statut international du Haut-Karabagh, cf. l'article « Haut-Karabagh ».
- (en) « Important Facts about the NKR Defence Army (Nagorno Karabakh Army) », sur Office of the Nagorno-Karabakh Republic, Washington D.C. (consulté le ).
- « DIRECT. Haut-Karabakh : un cessez-le-feu conclu avec les séparatistes arméniens, au lendemain de l'offensive lancée par l'Azerbaïdjan », sur Franceinfo, (consulté le )
- (en) Karl DeRouen, et Uk Heo (eds.), Civil Wars of the World: Major Conflicts since World War II. Santa Barbara, California: ABC-CLIO, 2007, p. 151
- (en) « Military Confidence Building and Arms Control in Unresolved Territorial Conflicts », PRIF Reports No 89, p. 12
- (en) « Azerbaïdjan: Is War Over Nagornyy Karabakh a Realistic Option? », , p. 16