Aller au contenu

Condition féminine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 mars 2020 à 21:04 et modifiée en dernier par Speculos (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jeune ouvrière, peinture de William Bouguereau, 1869.

Du point de vue des sciences sociales, la condition féminine décrit la position des femmes dans l'organisation sociale. Ainsi, cet article traite des différences de traitement entre les femmes et les hommes dans la société.

Il existe également une description psychologique voire philosophique de ce qu'est la « condition féminine ». Elle s'intéresse aux relations entre la place des femmes dans la société (les valeurs et les exigences spécifiques que cette dernière impose - ou propose - aux femmes), et les éventuelles conséquences individuelles (formation du caractère, conséquences morales, traits psychologiques…).

Indicateurs statistiques

Les statistiques démontrent que les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement.

Le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) mesure cela avec deux indices composites de développement humain (IDH) :

Il n'existe pas de relation linéaire entre ces deux critères de développement[réf. nécessaire]. Bien que le premier puisse être élevé, le second peut être tout autant faible. C'est le cas du Japon ou de l'Italie pour lesquelles les indicateurs IDH et ISDH sont relativement élevés par rapport à d'autres pays (ils sont classés respectivement 9e et 12e pour le Japon et 21e pour l'Italie, d'après le rapport du programme de développement des Nations unies 2003), alors que leurs IPF sont faibles au vu de leurs IDH (classés respectivement 38 et 32e) (i.e. : faible participation des femmes dans le processus de décision économique)[réf. nécessaire].

Quant à la France, si son classement ISDH est meilleur que son classement IDH (15e et 16e), son classement IPF n'est pas établi, faute de données suffisantes[réf. nécessaire].

Le forum économique mondial, indiquant l’écart entre les genres, dans son rapport de 2007 place la Suède en première position (donc le plus petit écart), la France à la 51e position et le Yémen en dernière position[1].

Droit

La discrimination fondée sur le sexe est illégale dans de nombreux pays[réf. nécessaire]. Même en cas d'égalité des sexes établie dans la loi ou la constitution, il reste souvent des coutumes conférant des « droits » ou des « privilèges » aux hommes ou aux femmes[réf. nécessaire]. Ces discriminations sont combattues par la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

Économie

Carrières

Les hommes sont avantagés dans le développement de leur carrière[2]. Dans ce domaine, le mariage et la maternité sont pour les femmes des handicaps (notamment lorsqu'elles prennent un congé parental prolongé), alors que le fait d'être marié ou père de famille constitue pour l'homme un atout dans la carrière, notamment pour les cadres supérieurs[3],[4].

Salaires et professions « féminines »

Jeunes institutrices et leur direction masculine, Ville-Emard, v. 1920

Les salaires des femmes sont souvent présentés comme étant inférieurs, à poste identique[2] ; toutefois en 2012, l'OCDE a établi qu'en France la différence de salaires entre femmes et hommes était quasiment nulle lorsque aucun enfant n'était présent dans la famille[5], et ce pour la tranche d'âge 25-44 ans occupant un temps plein. En 2016, le site d'offres d'emplois Glassdoor établit qu'à poste égal, la différence de salaires entre femmes et hommes est quasiment nulle (0.4%) lorsque aucun enfant n'est présent dans la cellule familiale[6]. En revanche, les femmes qui ont eu au moins un enfant gagnent 12,4 % de moins que les hommes. L'exercice du pouvoir en entreprise est souvent l'apanage des hommes. Enfin, en politique, les femmes sont nettement moins présentes, sauf dans les pays scandinaves[7]. Ce déséquilibre a été remarqué notamment en France par le groupe La Barbe[8] et a donné lieu au concept de parité.

Les professions traditionnellement féminines sont nettement dévalorisées[réf. nécessaire]. Les secteurs professionnels traditionnellement masculins, où les femmes ont commencé à entrer massivement au cours du XXe siècle, ont été peu à peu désertés par eux[réf. nécessaire], et véhiculent donc à présent une image dévalorisée et sont de plus en plus mal rémunérés[réf. nécessaire]. Cela a été constaté dans la magistrature[9], l'enseignement[réf. nécessaire] .

Les études en médecine ont connu une féminisation (Action de féminiser) massive de leurs nombres d’étudiantes du premier au dernier cycle. Cette féminisation massive actuelle représente donc une véritable « bascule» dans l'histoire des sciences médicales[10].[2]

Les instituts paramédicales hors université, comptent en moyenne 82 % de filles (des instituts de formations aux soins infirmières aux diverses spécialités d’orthophonie, orthoptie ou encore psychomotricité). Sans oublier les formations d’aides-soignantes, un métier rarement accordé au masculin !

Ce phénomène est récent puisqu’à la fin des années 1980, les bancs des facs de médecine ne comptaient que 45 % de filles.

Ce pendant, si féminisation il y a, on s’aperçoit malgré tout que les garçons préservent leurs positions dans les spécialités les plus “réputées”, la chirurgie en tête, qui ne compte que

40 % de femmes. Celles-ci se retrouvent plus souvent dans les filières de gynécologie (81 à 100 %), de pédiatrie (87 %), de médecine du travail (65%), de médecine générale (65%) ou de psychiatrie (57 %)[11]. Quoique la part des femmes reste minoritaire dans le monde médical, cette part ne cesse de croître.

Les inégalités de genre restent encore fortement ancrées au sein de nos sociétés. Comme par exemple dans le domaine de la santé: pour certaines maladies, les diagnostics différent selon les sexes.

D'après les données de l'OCDE, la proportion moyenne de femmes médecins dans les pays de l'OCDE était de 46 % en moyenne en 2015.

Nombreuses sont les anciennes républiques socialistes soviétiques qui se distinguent par une forte présence des femmes dans ce secteur. C'est le cas en Estonie et en Lettonie, où les femmes représentent plus de 73 % de l'ensemble des professionnels. En revanche, dans les pays asiatiques comme le Japon et la Corée du Sud, moins d'un médecin sur quatre est une femme[12].

Le monde hospitalier est, en 2018, massivement féminin. D’abord chez les aides soignantes et les infirmières, deux métiers où les pourcentages de femmes avoisinent les 90 %. Mais désormais, les médecins hospitaliers sont majoritairement des femmes.

En 1962 on compte 10% de femmes dans les services médicaux, la féminisation de la médecine est passée à 36% en 2003 ; dans certaines facultés, le taux d’étudiantes est de 64 % donc une majorité de femmes (49 % des hommes comme des femmes sont généralistes.) [13] [3]

La féminisation des professions médicales, y compris de la médecine générale, est donc en augmentation constante.

Ce fait est toutefois contesté par certains auteurs qui expliquent que la dévalorisation constatée peut être due à d'autres facteurs que la féminisation, mais soulignent que même au sein des professions féminisées, « les segments les plus valorisés restent des bastions masculins »[14].


Dans de nombreux domaines, les sociétés occidentales modernes présentent des inégalités entre les sexes. Un certain nombre de secteurs professionnels ou de professions restent presque exclusivement le domaine d'un sexe ou de l'autre. Dans le monde du travail, la disparité reste immense : les possibilités d'accéder à des postes à responsabilité restent moindres pour les femmes. Ainsi en France, en 2016, 1 poste sur 3 de dirigeant d’entreprise est occupé par une femme[15]. En outre, les femmes doivent trop souvent, pour réussir professionnellement, s'adapter au modèle masculin et en adopter les valeurs de compétitivité et d'agressivité. S'ajoute à ces difficultés, celle de la précarité qui est plus grande pour les femmes que pour les hommes[réf. souhaitée].

Spécificités dans le milieu médical

Des patients

En 2019, en France, il est reconnu d'un point de vue scientifique l'existence de facteurs biologiques qui différencient les hommes et les femmes, toutefois ces différences ne sauraient justifier une quelconque inégalité de traitement entre des patients. Selon Catherine Vidal, neurobiologiste et membre du comité d'éthique de l'Inserm, les stéréotypes de genre et les normes sociales influenceraient le monde médical et conduiraient ainsi à des situations d'inégalité[16]. Par exemple, l’infarctus du myocarde, serait toujours sous-diagnostiquée chez les femmes, car il serait considéré comme une maladie à dominante « masculine » car fréquente chez les hommes d’âge moyen et stressés au travail. Une patiente soupçonnée d'être atteinte, se verrait prescrire des médicaments pour l'anxiété, contrairement à un homme qui serait orienté vers un cardiologue[17]. Les médecins seraient fortement influencés par des constructions sociales genrées[18].

Des professionnels du milieu hospitalier

À l’hôpital, les séparations genrées seraient flagrantes. Ainsi, les secrétaires médicales seraient majoritairement des femmes, les postes d'assistants sociaux seraient réservés aux hommes, et les projets techniques ou informatiques seraient portés, le plus souvent, par des hommes. Cela témoignerait du poids des représentations de genre dans la santé. On compterait moins de 20% de femmes chez les professeurs des universités praticiens-hospitaliers. Le choix de l'orientation médicale par les étudiant(e)s serait très marqué par le genre, on ne compterait que 25% de femmes parmi les candidats au concours des professeurs des universités praticiens-hospitaliers. Diverses études trouveraient des liens entre le genre du médecin et la satisfaction du patient[réf. nécessaire]. L'explication de telles disparités serait à chercher dans les stéréotypes de sexes : les hommes seraient en possession de la force et de la technique, et les femmes possèderaint la douceur et l’écoute, leur côté "maternel"[19].

Pauvreté

En France, selon l'Insee, en 2015[20], 8,1% de femmes vivent sous le seuil de pauvreté, elles représentent 52% de la population pauvre[21].

Les statistiques relatives à la pauvreté signalent souvent[réf. nécessaire] un désavantage féminin, notamment pour celles qui restent seules avec leurs enfants[réf. nécessaire]. En 1990, le ministère de la Justice du Canada a procédé à une enquête qui a révélé qu'après un divorce, 46 % des femmes vivaient sous le seuil de pauvreté, comparativement à 10 % des hommes.

Les femmes représentent la majorité des 2,2 millions de la population mondiale vivant avec moins de 1 dollar par jour.

Théories sur la vie professionnelle

La maternité reste un souci majeur dans la vie professionnelle féminine[réf. nécessaire]. La maternité est en effet perçue par nombre d'employeurs comme une cause supplémentaire d'absence qui, pour un poste donné, leur fait préférer un homme. Cependant, d'autres obstacles de nature plus opaque contribuent à ces difficultés. Dans de nombreux cas, ce n'est pas tant la discrimination volontaire de la part de leurs collègues ou supérieurs masculins qui entre en jeu aujourd'hui. D'une part, le monde du travail est structuré de façon trop rigide en dépit de quelques lois permettant certains aménagements horaires[réf. nécessaire] ; vu les travaux domestiques qui leur incombent et les enfants à charge, il est difficile pour les femmes de s'y adapter[réf. nécessaire]. D'autre part, il semble que les femmes ne disposent pas de certaines ressources sociales nécessaires dans une stratégie de projet et de carrière qui sont toutes basées sur des mécanismes de cooptation de la part du groupe dominant masculin, souvent réticents à accepter leurs collègues féminines, ou tout simplement parce qu'ils s'attendent à ce que celles-ci réagissent comme eux. Deux de ces mécanismes basiques ont été analysés par les sociologues[non neutre] :

L'effet dit Token analyse les règles générales de la stratification du pouvoir, selon les trames Token Ring parcourant l'anneau dans un sens qui est toujours le même. Il semble que les femmes tendent à assumer des comportements qui ne leur sont pas naturels, et qui à la longue jouent en leur défaveur, lorsqu'elles entrent en contact avec un milieu essentiellement masculin. Ne se sentant pas vraiment acceptées mais confrontées aux pressions du groupe masculin dominant attendant d'elles qu'elles changent leur manière d'être, un grand nombre de femmes réagissent par deux types de réactions défensives qui jouent contre elles : d'une part l'hyperconformisme et tout le zèle du néophyte qui leur en fait faire de trop de sorte qu'elles se vassalisent rapidement, ou la fugue dans l' « invisibilité », cherchant à être le plus « neutre » possible de façon que l'on s'aperçoive le moins possible de leur présence ; passant inaperçues il ne leur sera guère proposé un travail plus intéressant, même si elles ont toutes les capacités pour le faire.

Il tire son nom de l'évangéliste qui rapporte les paroles[22] de Jésus-Christ selon lesquelles ceux qui ont la foi augmenteront leur grâce et ceux qui ne l'ont pas seront précipités dans l'éternelle damnation. En l'occurrence, ceux qui « ont » (le pouvoir) sont les hommes et celles qui « n'ont pas » (le pouvoir) sont les femmes. D'après les recherches de la sociologue Judith Lorber à ce sujet, il semble bien que, quand les femmes perdent le fil conducteur de l'évolution de carrière (souvent à cause d'une maternité), elles accumulent les désavantages et ne se sortent que très difficilement de ce cercle vicieux. Exclues du cercle vertueux du prestige et du pouvoir, elles se retrouvent souvent pour le restant de leur vie condamnées aux emplois subalternes peu gratifiants et peu rémunérés[réf. nécessaire].

Travail domestique

Image publicitaire de Turners, (photographie), 1962.

Cette disparité existe tout autant dans le monde familial et domestique[réf. nécessaire]. Le rapport de l'ONU en vue de la Conférence de Pékin en 1995[réf. nécessaire] a démontré que les femmes étaient alors largement victimes de la « double journée ». En moyenne, elles consacraient au travail familial et domestique, « invisible » et non rémunéré, beaucoup plus de temps que leurs compagnons. En effet, les hommes accordent journellement 1H26 de moins que les femmes aux tâches domestiques (ménage, cuisine...). En revanche, les femmes y consacrent 3H26 par jour, selon l'INSEE [23] données de 2010.

Ce cumul de labeur effectué à l'extérieur et à demeure conduisit les femmes à travailler en moyenne 13 % de plus que les hommes. La masse mondiale du seul travail domestique féminin, gratuit et indispensable au fonctionnement d'une société, représentait, en 1995, onze milliards de dollars et les deux tiers du seul travail féminin. Les femmes travaillaient donc plus et gagnent moins que les hommes.

Dans les sociétés post-industrielles occidentales, à la « double journée » vient s'ajouter la « triple présence », puisque, outre à leur travail et à leur foyer, les femmes doivent fréquemment se charger des personnes âgées démunies[réf. nécessaire]. Cette tendance générale semble empirer depuis 1995, avec le chômage et la précarité[non neutre].

Elles assurent plus de 80 % de la production agricole dans les pays en voie de développement et sont les principales pourvoyeuses de l’eau en parcourant 40 milliards d’heures chaque année pour collecter de l’eau[21]. Les femmes consacrent deux à dix fois plus de temps que les hommes au travail non rémunéré, ce qui constitue l’un des principaux obstacles à leur émancipation économique et politique[21].

Éducation

De nombreux stéréotypes concernant l'éducation des jeunes filles sont restés les mêmes durant les dernières décennies et n'ont évolué qu'assez récemment quant au partage des tâches domestiques : plus de la moitié des filles de plus de onze ans y dédient quotidiennement au moins une heure alors que 30 % des garçons n'y consacrent que moins d'une demi-heure par jour[réf. nécessaire].

À âge égal, il est généralement[réf. nécessaire] demandé davantage aux filles qu'aux garçons, et celles-ci se trouvent chargées de davantage de responsabilités au sein de la famille : menus services et travaux ménagers, courses ou préparations alimentaires, garde des frères et sœurs plus jeunes en l'absence de baby sitter (personnel presque exclusivement féminin) si les parents travaillent.

En Europe, elles réussissent globalement mieux à l'école et sont statistiquement plus performantes et plus diplômées. En 2006, 81 % des jeunes femmes européennes âgées de 20 à 24 ans ont un diplôme du second cycle de l’enseignement secondaire contre 75 % des jeunes hommes du même âge[24]. Cela ne se traduit cependant pas dans la vie professionnelle où les proportions sont non seulement inversées mais largement amplifiées au détriment des femmes.

En Afrique, dans les milieux les plus pauvres, lorsqu'il n'est possible d'envoyer qu'un enfant à l'école, c'est le garçon qui est choisi. L'UNICEF estime à plusieurs millions le nombre de filles privées d'éducation et cantonnées à des tâches ménagères, au sein de leur propre famille ou à l'extérieur[25].

Langue française

Dans la langue française, le genre (masculin-féminin) provoque des polémiques récurrentes. En effet, la règle communément admise et enseignée du « masculin qui l'emporte sur le féminin » dans les pluriels mixtes et neutres est vue[Par qui ?] comme phallocentrique et discriminante.

L'absence du genre neutre, qui peut être assimilée au débat sur le troisième genre légal, est également considéré[Par qui ?] comme une manifestation du langage favorisant le genre masculin.

Notes et références

  1. Lire le rapport entier ici
  2. a et b Béatrice Majnoni d’Intignano Rapport Égalité entre femmes et hommes : aspects économiques, Insee, La documentation française, 1999
  3. Francis Danvers, Modèles, concepts et pratiques en orientation des adultes, Éditeur Presses universitaires. Septentrion, 2006 (ISBN 9782859399436), lire p. 208
  4. François de Singly, « Mariage, dot scolaire et position sociale ». In: Économie et statistique, no 142, mars 1982, DOI 10.3406/estat.1982.4590, Consulté le 21 mars 2015
  5. http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/social-issues-migration-health/inegalites-hommes-femmes/l-egalite-hommes-femmes-en-matiere-d-emploi_9789264179660-5-fr#.WblFV9Fpywc#page29
  6. https://www.20minutes.fr/societe/1848263-20160519-france-femmes-enfant-mieux-payees-meres
  7. [1] La lutte inachevée des femmes scandinaves, Article 1995
  8. L’UMP n’aime pas les Barbues, consulté sur le site de France Télévisions francetv.fr, le 11 /01/2013
  9. Anne Boigeol « La magistrature française au féminin : entre spécificité et banalisation », Droit et société no 25, 1993
  10. « Ces filières en quête de filles », sur www.letudiant.fr (consulté le )
  11. « Ces filières de filles qui manquent de garçons », sur www.letudiant.fr (consulté le )
  12. « Infographie: La place des femmes en médecine », sur Statista Infographies (consulté le )
  13. « Infographie: La place des femmes en médecine », sur Statista Infographies (consulté le )
  14. Sébastien Chauvin, Introduction aux Gender Studies : Manuel des études sur le genre, Ouvertures politiques, Éditeur De Boeck Supérieur, 2008 (ISBN 9782804153410), p. 136=138
  15. « Les femmes des dirigeantes comme les autres ? », Sciences Humaines, no 293, juin 2017
  16. « "Les stéréotypes de genre jouent sur l'attitude des médecins comme des patients" », sur L'Obs (consulté le )
  17. « Les stéréotypes de genre nuisent à la santé des femmes ... et des hommes », sur MMMieux.fr (consulté le )
  18. « Les différences entre hommes et femmes existent aussi dans le secteur de la santé », sur www.pourquoidocteur.fr (consulté le )
  19. Clara de BORT, « Penser la mixité à l’hôpital », sur En jupe !, (consulté le )
  20. « Les invisibles des statistiques sur la pauvreté », sur Observatoire des inégalités (consulté le )
  21. a b et c Mireille Clapot, Laurence Dumont, « Rapport d'information sur la place des droits des femmes dans la diplomatie française », sur assemblée-nationale.fr, 4 avril 2018.
  22. « À celui qui a, on donnera ; à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a », d'après la parabole des talents, Évangiles de St Matthieu 25/29.
  23. « Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010 - Insee Première - 1423 », sur www.insee.fr (consulté le )
  24. La réussite scolaire des femmes et des hommes en Europe, février 2008, sur [Accès direct http://media.education.gouv.fr/file/2008/01/9/ni0811_24019.pdf]
  25. Editorial and Publications Staff, Unicef, Le progrès des nations 2000, Éditeur UNICEF, 2000 (ISBN 9280635972 et 9789280635973), p. 27

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Œuvres classiques

XXe siècle

  • Chiara Valentini, Le donne fanno paura, (non traduit en français), il Saggiatore, Milano, 1997
  • La condition des femmes du milieu du XIXe siècle au début du XXe siècle, bulletin de l'ASPHARESD, no 19, 2005, p. 47-56 (ISSN 0769-3885).

XXIe siècle

  • Yannick Ripa, Les femmes dans la société. une histoire d'idées reçues, Le Cavalier Bleu, 2016
  • Isabelle Attané, Carole Brugeilles, Wilfried Rault, Atlas mondial des femmes les paradoxes de l'émancipation, Autrement, 2015

Filmographie

  • Woman, film documentaire français sur la condition féminine sorti en 2019.

Liens externes