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Du côté du pape Pie VII, c'est le cardinal Ercole Consalvi, qui avait déjà négocié le texte de 1801, qui est désigné comme plénipotentiaire. Du côté français, Louis XVIII a choisi son ambassadeur à Rome, qui est son ancien « favori » et président du Conseil, Pierre Jean Casimir, duc de Blacas d'Aulps.
La principale disposition du concordat est le retour au concordat de Bologne (art. 1er), mais d'autres articles apportent des restrictions à ce « rétablissement » du concordat de Bologne.
Une nouvelle géographie ecclésiastique
Un des objectifs de l'accord est d'augmenter le nombre de diocèses. Un autre article important (art. 4) dispose donc que « les sièges qui furent supprimés dans le royaume de France par la bulle de S. S., du 29 novembre 1801, seront rétablis en tel nombre qu'il sera convenu d'un commun accord, comme le plus avantageux pour le bien de la religion. »
Organisation ecclésiastique prévue par le concordat de 1817
(*)En italique, les évêchés élevés au rang d'archevêchés.
(**)En gras les évêchés et archevêchés créés ou rétablis.
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Pierre CHANTIN, "Le régime concordataire français. La collaboration des Églises et de l'État (1802-1905), Paris, Beauchesne, coll. Bibliothèque Beauchesne, 2010, 299p.
Antoine Roquette, Le Concordat de 1817 : Louis XVIII face à Pie VII, Paris, éditions du Félin, 2010 (ISBN978-2-86645-716-7)