Marly-la-Ville
Marly-la-Ville | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Roissy Porte de France |
Maire Mandat |
André Specq 2014-2020 |
Code postal | 95670 |
Code commune | 95371 |
Démographie | |
Gentilé | Marlysiennes, Marlysiens |
Population municipale |
5 630 hab. (2014) |
Densité | 653 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 51″ nord, 2° 29′ 58″ est |
Altitude | 137 m Min. 71 m Max. 145 m |
Superficie | 8,62 km2 |
Élections | |
Départementales | Luzarches |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.marly-la-ville.fr |
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Marly-la-Ville est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Marlysien(ne)s.
Géographie
Marly est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, à environ 30 km au nord de Paris. La commune est limitrophe de Fosses, Saint-Witz, Survilliers, Villeron, Louvres, Puiseux-en-France et Bellefontaine.
Héraldique
Les armes de Marly-la-Ville se blasonnent ainsi : D'or au chevron de gueules, accompagné en chef de deux têtes de loup arrachées de sable et en pointe d'une grappe de raisin tigée et feuillée d'azur Devises : paix, travail, amitié |
Histoire
Le nom de Marly-la-Ville provient de marcilliacum, domaine de Marcel, qui a donné marlacum, malliaco villa ou peut-être de merula, merle.
Politique et administration
Tendances politiques
Liste des maires
André Specq est réélu pour un second mandat au premier tour des élections municipales de mars 2008, en totalisant le score de 88,40 % des suffrages exprimés et 28 sièges contre 11,60 % pour son adversaire avec un siège.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 5 630 habitants, en augmentation de 2,42 % par rapport à 2009 (Val-d'Oise : 3,04 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Monument historique
Marly-la-Ville ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
- Église Saint-Étienne, rue Gabriel-Péri (classée monument historique par arrêté du 8 décembre 1933[6]) : Elle se compose d'une nef de six travées accompagnée de deux bas-côtés, d'une abside polygonale, d'un clocher en bâtière se dressant au-dessus de la cinquième travée du bas-côté nord, et d'une chapelle baptismale ajoutée tardivement devant le mur occidental de ce même bas-côté. La construction de l'église commence à la fin du XIIe siècle dans le style gothique primitif, mais la plus grande partie de l'édifice date du XIIIe siècle et constitue une belle illustration du style gothique rayonnant. L'élévation sur trois niveaux avec triforium et baies hautes que l'on rencontre dans la nef, ainsi que les deux niveaux de fenêtres superposées dans l'abside témoignent d'une ambition et recherche architecturale peu communes pour une paroisse rurale. L'architecte a su souligner l'impression de verticalité par différents procédés, et l'intérieur est élégant et assez lumineux. La fin du XVe siècle apporte le revoûtement de la nef par des voûtes flamboyantes aux nervures compliquées[7],[8],[9]. Dans son ensemble, l'église de Marly-la-Ville se distingue nettement des autres églises de village du pays de France, avec Fontenay-en-Parisis, pour son architecture soignée à l'instar des églises des villes.
Autres éléments du patrimoine
-
Les châteaux d'eau dits « les Jumeaux ».
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Le bureau de Poste de Marly, des années 1930.
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L'école du Centre, ancienne mairie-école.
-
La ferme de l'église, logis avec tourelle.
- Les châteaux d'eau dits « les Jumeaux », rue Gabriel-Péri, à l'entrée sud du village : Deux châteaux d'eau identiques, consistant de grosses tours en pierre de taille avec des ouvertures en plein cintre au rez-de-chaussée et à l'étage, et supportant des citernes métalliques rivetées entourées de chemins de ronde sécurisés par garde-corps en fer forgé. Les châteaux d'eau datent du début du XXe siècle et ont été construits dans le cadre de l'adduction de l'eau potable. Ils sont aujourd'hui désaffectés, et le terrain autour est utilisé comme dépôt par les services techniques municipaux[10].
- La poste, rue Gabriel-Péri : Caractéristique des bâtiments publics des années 1930, la poste jouxte l'ancienne mairie. Sa façade avec pignon sur la rue est orné de briques, aujourd'hui peu visibles car peintes dans le même gris que la façade. Le pignon arbore toujours l'ancien emblème des PTT, fait de céramique émaillée[10].
- L'ancienne mairie-école, aujourd'hui école du Centre, rue Gabriel-Péri : Bâtiment caractéristique de l'entre-deux-guerres, servant toujours d'école depuis l'installation de l'Hôtel de ville dans l'ancien hospice. L'angle nord-ouest est ébrasé et orné par un pignon à redents qui porte l'horloge, avec l'inscription « mairie » en dessous[10].
- La ferme de l'Église : Ferme traditionnelle de taille moyenne avec un beau logis, dont la façade sur la cour comporte une tourelle polygonale.
- La maison de Thomas-François Dalibard, rue 15 rue du Colonel Fabien : Grande maison de style classique avec toit à la Mansart, construite au XVIIIe siècle. Dalibard était un grand naturaliste français de la fin de lancien Régime, et disciple de Georges-Louis Leclerc de Buffon. En traduisant et publiant les œuvres de Carl von Linné, il instaura sa méthode de nomenclature en France. Se consacrant également à la physique, Dalibard répéta des expériences de Benjamin Franklin dans sa maison de Marly-la-Ville, et y étudia la nature de la foudre. Ainsi, le paratonnerre est aussi né à Marly-la-Ville, bien que la parenté principale incombe à Benjamin Franklin[10].
Personnalités liées à la commune
- Frère Fiacre (1609-1684), moine français de l'ordre des Augustins Déchaussés, est né à Marly-la-Ville ;
- Thomas-François Dalibard (1709-1799), naturaliste français qui expérimenta le premier le paratonnerre à Marly-la-Ville (« expérience de Marly »)
- Léger Papin (1742-1821), homme d'église et politique français ;
- Émile Bin (1825-1897), artiste peintre français, mort à Marly-la-Ville, a réalisé en 1853 un tableau (« La Vierge et l'enfant Jésus ») pour l'église paroissiale.
- Kevin Gameiro (1987-), joueur de football, a grandi et été formé à Marly-la-Ville.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Le Maire lucien Jean est mort », Le Parisien, 24 août 2005.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Notice no PA00080120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Charles Huet, « Marly-la-Ville - Saint-Étienne », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 182-184 (ISBN 9782953155402).
- Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil général du Val d'Oise, , 104 p. (ISBN 2-905913-23-1), p. 24 et 43.
- Yann Audino et Christian Garcia, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Marly-la-Ville », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 482-484 (ISBN 2-84234-056-6).
- Cf. En pays de France, op. cit., p. 483-484.