Lucheux

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Lucheux
Lucheux
Le beffroi, classé depuis 1896, enjambe la route principale de Lucheux.
Blason de Lucheux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Michel Duhautoy
2020-2026
Code postal 80600
Code commune 80495
Démographie
Gentilé Luchéens
Population
municipale
520 hab. (2021 en diminution de 4,59 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 11′ 51″ nord, 2° 24′ 40″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 174 m
Superficie 27,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Doullens
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Lucheux
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Lucheux
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Lucheux
Liens
Site web http://www.mairie-doullens.fr/
Vers le château de Lucheux

Lucheux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Lucheux est un village rural picard de l'Amiénois limitrophe du Pas-de-Calais situé dans un creux de vallée, à 36 km au nord d'Amiens, 27 km au sud-ouest d'Arras et 43 km au nord-est d'Abbeville, aisément accessible par la route nationale 25 qui passe légèrement au sud de son territoire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Grouche, affluent de la rive gauche du fleuve côtier l'Authie.

La Fontaine, la Paturelle, la Trompette, l'Équilette, ruisseaux permanents, alimentent la Grouche[1]. A la fin du XIXe siècle, plusieurs sources se trouvaient sur le territoire communal[2].

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol est tourbeux dans la vallée, formé d'alluvions. Le reste du territoire date de l'ère secondaire, au sud et à l'ouest, la plaine est argileuse, à l'est le sous-sol est calcaire, la marne affleure même le long des pentes, au nord le sous-sol est sabonneux[2].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est très boisé, outre la forêt de Lucheux, au nord, se trouve au nord-est, le bois de Robermont, au sud, le bois du Parc, au sud-est, le bois de Watron. La vallée de la Grouches est assez encaissée, elle passe de 102 m d'altitude à son entrée dans la commune à 72 m à sa sortie. Elle est bordée sur ses deux rives par une série de collines qui se rattachent indirectement aux collines de l'Artois. Les collines de la rive droite culminent à une altitude de 145 m environ tandis que celle de la rive gauche se terminent par un plateau qui domine à 172 m au lieu-dit le Beffraye[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 824 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saulty à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 899,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lucheux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), terres arables (43,6 %), prairies (8,5 %), zones urbanisées (2,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Luchoi en 1147 ; Luceus en 1160 ; Lucheu en 1161 ; Luceium en 1186 ; Luceu en 1211 ; Luchetum en 1220 ; Lucetum en 1246 ; Luchueux en 1422 ; Luxieu en 1464 ; Luchieu en 1470 ; Luchu en 1567 ; Luyeu en 1608 ; Lucheusle en 1638 ; Lucheul en 1648 ; Lucheux entre 1619 et 1633 ; Lucheulx en 1619[15].

Issu du gaulois luxa « clairière, champ ». De Lux (lumière) et Lueus (bois sacré). On prétend que, dans la forêt, se trouvait une lumière servant de fanal à l'époque gallo-romaine[1]. Lucheux a été une résidence des druides.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Une pierre, au lieudit de Haravesne, est dite datant de l'époque gauloise. Les druides s'y seraient livré à des sacrifices.

Des sarcophages gallo-romains ont été découverts à une faible profondeur[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Reconstitution du château, imaginé dans sa situation en 1120.

En 678, saint Léger est mis à mort par Ebroïn dans le bois de Sarcing (Cherchin en picard). Une chapelle en rappelle l'emplacement[1].

Le château-fort daterait des invasions normandes.

Selon Camille Enlart[16], « le bourg de Lucheux, résidence des comtes de Saint-Pol, est une enclave de l'Artois dans la Picardie ».

L'église, de style roman, aurait été construite en 1070, elle était à la fois une église paroissiale et un prieuré. Des chanoines installés dans une dépendance du château la desservaient en même temps que la chapelle seigneuriale[16],[1],[17].

La légende voudrait faire croire que Louis XI aurait signé l'édit des Postes, encore appelé édit de Luxiès, le , dans le beffroi communal, construit au début du XIIe siècle[1],[18].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le château est pris par le capitaine protestant Cocqueville en 1568 lors de la troisième guerre de Religion.

Il est également assiégé et pris en 1595, lors d’une opération annexe du siège de Doullens, par les Espagnols d'Hernando Teillo de Porto Carrer pendant la huitième et dernière guerre de Religion.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Après la bataille de Waterloo de 1815, Anglais et Cosaques séjournèrent à Lucheux[1].

Deuxième République : en 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 384 électeurs[19],[20](saisie non exhaustive) :

Agnéré Boucher Bernard Démolin François Hémery Maillard Tellier Vérité
3 5 10 7 13 18 5 5 15

A la fin de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens s'établissent en 1871 pendant huit jours dans le village[1].

Le dernier loup de la Somme au XIXe siècle a été abattu en 1880 dans la forêt de Lucheux[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995   Guy Hémery[23]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008[24] Pierre Trzcialkowski    
mars 2008[25] En cours
(au 8 octobre 2020)
Michel Duhautoy   Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Dustinctions et labels[modifier | modifier le code]

Classement au concours des villes et villages fleuris : deux fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[28].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 520 habitants[Note 3], en diminution de 4,59 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0601 0251 1121 2521 2721 2451 2261 2501 292
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3021 3201 2891 165988933908891825
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
777777731700730622564561608
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
522543513553607568586589593
2015 2020 2021 - - - - - -
545515520------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les communes de Bouquemaison, Brévillers, Lucheux, Humbercourt et Grouches-Luchuel gèrent l'enseignement primaire au sein du regroupement pédagogique intercommunal de la Vallée de la Grouche, qui, en , scolarise 151 élèves[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lucheux est une petite cité médiévale au riche patrimoine architectural dont le beffroi, le château, l'église illustrent la division en trois ordres de la société médiévale[34],[35],[36].

Entrée du château.
Arbustes envahissant partiellement le fossé du château (avril 2007).
  • Château[41],[42],[43],[44], édifié en 1120 par Hugues II de Campdavaine, comte de Saint-Pol. C'est un puissant ouvrage militaire, régulièrement victime des nombreux combats se déroulant dans la région ; détruit à plusieurs reprises par les troupes anglaises, bourguignonnes et espagnoles, il est définitivement démantelé sous le règne de Louis XIII[34].
    Il subsiste de la forteresse la porte du Bourg (du XIVe siècle) encadrée par deux tours à poivrière, la porte du Haut-Bois et les ruines du donjon du XIIIe siècle remarquable par sa grande salle aux fenêtres géminées sous arcatures[45].
Ce château fort domine le bourg (au nord de la route menant à Avesnes-le-Comte) et, accessible depuis son centre (à 200 mètres environ du beffroi), il présente à la vallée une muraille abrupte (partie de bâtiment occupé par une institution) et, à la forêt voisine, des ruines de tours rondes. Le fossé entourant la forteresse est préservé ; sa partie du côté habité est tondue ou fauchée, mais il est pour le reste majoritairement envahi par la végétation qui empêche le visiteur d'en faire le tour[46] avec le confort pédestre et visuel souhaité. Les vestiges de tours rondes sont ainsi cachés sur leur face extérieure, alors que l'entrée (avec poivrières) est parfaitement entretenue et restaurée. L'intérieur permet de comprendre les dimensions du logis seigneurial dont il subsiste les murs et baies géminées de la « grande salle », en contrebas de la motte sur laquelle se dresse un pan conservé du donjon. Logo monument historique Classé MH (1965).
En 2019, le château, à l'abandon, est fermé au public, mais pourrait être revitalisé, avec l'aménagement de quelques logements dans certains bâtiments et l'installation d’un espace destiné au public pour l’organisation d’expositions et de manifestations culturelles[47],[48]
L'église Saint-Léger.
  • Église Saint-Léger[49],[50],[51] Logo monument historique Classé MH (1913), portant le nom de saint Léger l'évêque d'Autun martyrisé en forêt de Lucheux au VIIe siècle[52], date du XIIe siècle et conserve de cette époque des voûtes d'ogives parmi les plus anciennes de France[34].
    Les chapiteaux romans y sont encore intacts[53] et plusieurs d'entre eux illustrent les péchés capitaux, comme le mentionne un ancien panneau fixé sur un mur intérieur de l'édifice. Un vitrail représente l'exécution de saint Léger (deux des trois hommes chargés de la besogne s'étaient convertis in extremis et avaient refusé de l'exécuter, on les voit agenouillés, les mains jointes, devant le martyr, le troisième est derrière lui, l'arme levée, prêt à le décapiter).
L'arbre creux.
  • L'Arbre Creux ou Arbre des épousailles, arbre remarquable, curiosité botanique :
    Il s'agirait probablement de deux vieux tilleuls emmêlés, ou d'un seul ayant subi les affres du temps[54], sur la place du Jeu-de-Tamis, jadis objet d'une tradition locale liée au jour du mariage.
    Tradition encore, on dit que cet arbre daterait du début des années 1600. D'autres sources mènent à penser qu'il s'agirait d'un arbre de la liberté, planté en 1848[54]. La désignation "arbre aux épousailles" est le titre donné à des cartes postales ayant pour thème cet « arbre creux » au tout début du XXe siècle[55]. Il a été classé monument naturel en 1930 sous la désignation « Arbre des mariages »[56].
  • Mairie, installée dans un beau bâtiment du XVIIIe siècle.
    Avant que s'y installe la mairie, le bâtiment était désigné comme maison des Carmes.
  • Chapelle Saint-Léger :
    À un kilomètre et demi du village, nichée dans la forêt, une chapelle a été érigée au lieu où l'évêque d'Autun aurait été exécuté le . À l'intérieur, une fresque représente son supplice. Réalisée en 1989, elle est due à Daniel Lefort[57].
  • Maisons du XVIIIe siècle :
    Le village de Lucheux possède encore quelques belles maisons picardes typiques du XVIIIe siècle ayant conservé une partie de leur authenticité et mises en valeur depuis la prise de conscience de l'intérêt du patrimoine rural régional.
  • Forêt de Lucheux :
    C'est une forêt privée interdite à la promenade. Cependant, la commune a gardé la jouissance du chemin Royal qui la traverse. De plus, certains sentiers sont passés en GR .

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Saint Léger ou Leodogarius (sur les bords du Rhin, en Austrasie vers 615 - forêt de Sarcing, aujourd'hui Lucheux 678). Évêque d'Autun, il fut martyrisé à plusieurs reprises et mourut décapité dans la forêt de Sarcing.
  • Jean-Baptiste Delecloy ; né à Lucheux en 1747, mort à Amiens en 1807. Delecloy fut notaire royal à Doullens. Sous la Révolution, il fut élu député de la Somme à la Convention. Lors du procès de Louis XVI, il vota la mort du roi en tempérant son vote de la mention « avec sursis jusqu'à la paix ». Ce qui valut néanmoins à sa maison natale à Lucheux le nom de « maison du Régicide ». Une rue du village porte son nom.
  • Antoine Joseph Thorillon, homme politique né à Lucheux en 1741.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lucheux Blason
D'azur à un brochet d'argent langué de gueules, posé en pal.
Détails
Il s'agit d'armes parlantes luceus signifiant brochet en latin. Elles furent utilisées pour la première fois en 1270 par la commune de Lucheux[58],[59].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Archives départementales de la Somme ont publié un Répertoire des archives de la baronnie et du château de Lucheux, établi et publié par Stéphanie Régniez sous la direction d'Isabelle Neuschwander et Marie-Françoise Linon (répertoire numérique détaillé, sous-série 18 J), sans date, 168 pages, bibliographie et table de concordance des cotes. 10 000 documents, entrés en 1989 aux Archives départementales de la Somme, consultables sur place.
Trois parties : le fonds d'Egmont-Pigbatelli, le fonds de la baronnie de Lucheux et des épaves de l'échevinage, de l'Hôtel-Dieu et des Carmes de Lucheux. Les pièces les plus anciennes remontent au XIIIe siècle.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Notice géographique et historique rédigée par l'instituteur, M. Hémery, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
  2. a b et c Notice géographique et historique sur la commune de Lucheux, rédigée par M. Mémery, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Lucheux et Saulty », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saulty » (commune de Saulty) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 527 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. a et b Camille Enlart, Monuments religieux de l'architecture romane et de transition dans la région picarde : Anciens diocèses d'Amiens et de Boulogne, Amiens, Impr. de Yvert et Tellier, coll. « Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie », , 252 p. (lire en ligne), p. 132-141, lire en ligne sur Gallica.
  17. http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011261413626cpaFuo/1/1
  18. voir à ce propos le Tome 1 de Fabrice Dehaene
  19. Liste électorale de Lucheux, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
  20. http://archives.somme.fr/ark:/58483/a011335439674A4EZgt/1/1
  21. Yannick Boucher, « Loup y es-tu? Il se rapproche des grandes fôrets avesnoises », dans La Voix du Nord, du 9 août 2019, p. 6.
  22. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  23. L. MINET, « LUCHEUX . L'affaire des épitaphes en hommage à deux déportés étrangers à la commune sur le monument aux morts du village se termine devant le tribunal, à la suite d'un recours de l'ancien maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce mercredi 30 janvier, à la première chambre du tribunal administratif d'Amiens, sera étudié le recours de l'ancien maire de Lucheux, Guy Hémery, contre la municipalité actuelle, dirigée par Pierre Trzcialkowski. ».
  24. Sophie Diers, « Lucheux : Michel Duhaultoy, tête de liste : Après de nombreux changements d’avis de la part du maire sortant, Pierre Trzcialkowski, ce dernier ne se représente pas mais souhaite tout de même participer à la vie communale. Michel Duhaultoy, 1er adjoint sortant, prend donc les rênes. Son créneau : « Communiquons et agissons ensemble pour Lucheux », L'Abeille de la Ternoise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  26. Delphine Richard, « Une dernière pour Michel Duhautoy, maire de Lucheux : En mars, le maire briguera un troisième et dernier mandat à la tête d’un village qui attire les jeunes », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  28. « Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris », sur Villes et villages fleuris (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Sophie Diers, « Lucheux et environs.- Mobilisés pour sauver une classe : plus de 700 signatures récoltées », L'Abeille de la Ternoise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Cette année, 151 élèves sont inscrits au sein du RPI et, d’après le prévisionnel, ils seront 142 à la rentrée ».
  34. a b c et d Guide bleu Picardie, Hachette, Ed. 2003, p. 113.
  35. « Cité Médiévale de Lucheux », Visites de villes, sur somme-tourisme.com (consulté le ).
  36. « Lucheux : Commune pleine de charme, Lucheux fut au Moyen Âge et à la Renaissance une place forte stratégique, située à proximité de la frontière nord du royaume. », Espace et territoires / Communes /, sur encyclopedie.picardie.fr (consulté le ).
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  38. Oswald Macqueron, « A) Lucheux - Porte du château. - Coll. P.-D. B) Beffroi et porte de Lucheux, d'après nature, 24 avril 1857. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  39. WCPA - World Commission of Protected Area, « Classement Patrimoine Mondial de l'UNESCO »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur unep-wcmc.org (consulté le ).
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