Le Vésinet
Le Vésinet | |
L'hôtel de ville du Vésinet. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine |
Maire Mandat |
Bernard Grouchko 2014-2020 |
Code postal | 78110 |
Code commune | 78650 |
Démographie | |
Gentilé | Vésigondins, Vésigondines |
Population municipale |
15 929 hab. (2014) |
Densité | 3 186 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 41″ nord, 2° 07′ 59″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 47 m |
Superficie | 5,00 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Vésinet (Chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.levesinet.fr |
modifier |
Le Vésinet est une commune française située dans le département des Yvelines (78) et la région Île-de-France. C'est une commune résidentielle de l'ouest parisien, s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires (4 fleurs et Grand Prix National de Fleurissement au concours des villes et villages fleuris en 2013[1]). Elle présente la particularité d'être née d'un des premiers lotissements créés en région parisienne au XIXe siècle.
Elle fait partie de la Communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine avec les communes de Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Houilles, Montesson et Sartrouville.
Ses habitants sont appelés les Vésigondins.
Géographie
La commune du Vésinet se trouve au milieu d'un méandre de la Seine, sans accès au fleuve, à 19 kilomètres à l'ouest de Paris et à quatre kilomètres à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Les communes limitrophes sont Chatou à l'est, Croissy-sur-Seine au sud, Le Pecq à l'ouest, Montesson au nord.
Le territoire est constitué par une plaine alluviale s'étageant entre 28 mètres (au niveau du rond-point du Pecq) et 45 mètres d'altitude (à l'extrémité est de la route de Montesson), en légère pente du nord-est vers le sud-ouest.
C'est une commune entièrement urbanisée, formée très majoritairement d'habitations individuelles. Les espaces verts représentent 20 % du territoire. Dans ces espaces verts, distribués dans la commune, ont été aménagés des plans d'eau : le lac Supérieur, le lac Inférieur, le lac de la Station, le lac de Croissy et le Grand lac (avec une grande île centrale, l'Île des Ibis) aussi appelé « Lac des Ibis »[2] ou « Grand Lac des Ibis »[3]. Ces plans d'eau sont reliés les uns aux autres (sous la forme de deux réseaux indépendants séparés par la voie de chemin de fer) par près de quatre kilomètres de ruisseaux artificiels appelés « les Petites Rivières ».
Les communications sont assurées par trois grands axes rayonnant à partir de la place de la République (qui est une ancienne étoile forestière) : au nord la route de Montesson (RD 311), au sud la route de Croissy (RD 121), au centre le boulevard Carnot (RD 186). Ce dernier qui relie le pont de Chatou au pont du Pecq constitue l'artère principale de la commune.
Sur le plan ferroviaire, Le Vésinet est desservi par deux stations du RER A : Le Vésinet-Centre et Le Vésinet-Le Pecq.
Héraldique
Les armes du Vésinet se blasonnent ainsi : De gueules au cor de chasse d'or, contourné et virolé d'argent, au chef cousu d'azur, chargé d'une marguerite d'argent, boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople, accostée de deux feuilles de chêne d'or en bande et en barre.. |
- Les armoiries ont été dessinées par Eugène Bénard, deuxième secrétaire de mairie du Vésinet, et définitivement officialisées en 1898. Il n'y a plus de devise associée aux armoiries[4].
- Elles font apparaître un cor, rappelant la légende selon laquelle Ganelon avait préparé dans la forêt du Vésinet la défaite du col de Roncevaux où Roland avait fait retentir son olifant. Le cor est également associé aux parties de chasse que faisaient les rois dans la forêt du Vésinet.
- La guirlande de feuille de chêne entourant l'écu symbolise l'ancienne forêt.
- La marguerite, hommage à sainte Marguerite, patronne du Vésinet, évoque le prénom des deux filles d'Alphonse Pallu, le créateur de la commune, Marie-Marguerite et Marguerite-Marie.
- Pour finir, la couronne rappelle l'appartenance de la forêt au domaine royal durant de nombreux siècles[5].
Toponymie
La mention du Vésinet apparaît pour la première fois Dans une charte de 704, du roi Childebert III sous l'appellation Visiniolum qui pourrait provenir du latin Vicinium (hameau) [6].
Histoire
Les origines
Dans une charte de 704, le roi Childebert III octroyait la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIe siècle.
Le territoire actuel du Vésinet était autrefois recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, qui fut acquise par le roi François Ier au XVIe siècle, et resta longtemps un domaine de chasse de la couronne.
Au Moyen Âge la forêt avait une mauvaise réputation qui dura jusqu'à Louis XIV qui néanmoins y chassait au vol.
Le cardinal de Noailles le fit défricher et y bâtit des maisons et une chapelle pour les cultivateurs.
Sous la Révolution, ce territoire fut partagé entre les nouvelles communes de Croissy, Chatou, Montesson et Le Pecq.
Époque contemporaine
En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. En 1848, le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye. La gare du Vésinet est ouverte en 1862.
En 1855, Napoléon III décréta qu'il y serait bâti un asile pour les ouvriers convalescents, ou mutilés dans le cours de leurs travaux. Le , l'asile impérial du Vésinet est inauguré.
Le fut fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif était d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de créer une ville nouvelle. Le gérant en était Alphonse Pallu qui avait pour associé Charles Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III (Auguste de Morny est aussi à l'origine de l'urbanisation de Deauville et de Biarritz). À cette fin, elle procéda à un échange de terrains avec Napoléon III, troquant 321 ha de terrains situés entre les forêts de Saint-Germain et de Marly, ce qui permettait à l'empereur de réunir ses terrains de chasse en un seul tenant contre 436 ha au Vésinet (et 49 ha dans la forêt de Saint-Germain).
La création du plan de la ville est confié au comte Paul de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville mais des voies courbes en second réseau de circulation, ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Les travaux de défrichement, de terrassement, de création des réseaux de lacs et rivières, d'installation du réseau d'eau potable ainsi que les ouvrages d'art, sont réalisés par Pierre-Joseph Olive, architecte attitré de la société Pallu. Choulot et Olive cosignent la vue cavalière du Vésinet (mairie du Vésinet) datée de 1858. Le centre-ville comporte comme le veut la tradition une église, l'église Sainte-Marguerite, qui est un des premiers bâtiments publics réalisé en béton en France.
La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et le commence la vente par adjudication des premiers lots.
En 1858, un cahier des charges est établi. Modifié en 1863, il fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles, seuls sont autorisés à s'installer les jardiniers et fleuristes. C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.
Le , le Vésinet est érigé en commune autonome[7]. Son premier maire est élu, c'est Alphonse Pallu.
En 1934, la plus grande partie des pelouses et des rivières furent classés ou inscrits à l'inventaire des sites pittoresques protégés (Arrêté ministériel du 5 février 1934, Arrêté ministériel du 1er février 1934). En 1970, l'ensemble des secteurs résidentiels d'habitations individuelles de la commune fut à son tour inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du département des Yvelines (Arrêté ministériel du 10 juillet 1970). Enfin, en 1983 furent classés l'ensemble des lacs, rivières, pelouses, coulées et autres espaces verts publics. (Arrêté ministériel du 25 juillet 1983).
Le Lac des Ibis (ou Grand Lac, ou Lac des Courses) fut acheté par la Ville en 1914. Les quatre autres lacs et les rivières qui les relient, relevant d'un traité de concession conclu entre la Lyonnaise des Eaux et la Ville (en 1949, renouvelé en 1974), ne sont intégrés au domaine public que depuis 2005.
Cet ensemble de mesures de protection a permis au Vésinet de demeurer l'exemple unique en France de « ville-parc ». Depuis 1997, Le Vésinet bénéficie en effet de la distinction suprême des Quatre Fleurs au Concours des villes et villages fleuris.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 15 929 habitants, en diminution de −1,42 % par rapport à 2009 (Yvelines : 0,99 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 15,4 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 21,3 %) ;
- 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 14,6 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 26,7 %).
Enseignement
- Le Bon-Sauveur (privé sous contrat, de la maternelle au lycée), au no 6 de la rue Henri-Cloppet.
- Le lycée Alain (d'enseignement général et technologique), portant le pseudonyme de l'écrivain Émile Chartier, au no 25 de la route de la Cascade.
- La fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil, dans l'Institution Saint-Charles au no 23 de l'avenue de Lorraine.
- Le collège du Cèdre, au no 5 de la rue Henri-Dunant.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Économie
C'est une ville résidentielle. Selon plusieurs palmarès, Le Vésinet est une des villes regroupant le plus d'expatriés et la plus chère d'Île-de-France avec un prix médian des maisons de 1 000 000 €[14].
Emploi
La commune du Vésinet fait partie de la zone d’emploi de Nanterre[15].
Au recensement de 2006, la commune comptait 4 727 emplois dont 4007 salariés (84,8 %) et 720 non salariés (15,2 %). Ces emplois se répartissaient massivement (4371 soit 92,7 %) dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier).
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture | Industrie | Construction | Tertiaire | dont Commerce | dont Services | |
---|---|---|---|---|---|---|
Le Vésinet | 0,3 % | 3,5 % | 3,4 % | 92,7 % | 7,9 % | 31,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 74,8 % | 13,3 % | 20,9 % |
Sources des données : INSEE[16] |
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise |
Cadres, professions intellectuelles |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Le Vésinet | 0,0 % | 6,9 % | 19,1 % | 28,1 % | 36,8 % | 9,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Sources des données : INSEE[16] |
La population active comptait 7 130 personnes, soit un taux d'activité de 72,2 %. Parmi celles-ci, 6 549 avaient un emploi, soit un taux d'emploi de 66,3 % et 581 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 8,2 %[16], très proche du taux national (8,3 %) mais un peu plus élevé que la moyenne départementale égale à 6,3 %. Les moins de 24 ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 16,8 %. Parmi les personnes ayant un emploi, près des deux-tiers (63,6 %) travaillaient dans un autre département francilien et seulement 17,4 % dans la commune et 17,4 % également dans une autre commune des Yvelines[17]. Pour les déplacements domicile-travail, 43,2 % d'entre elles utilisaient des véhicules automobiles et 43 % les transports en commun, ce dernier chiffre s'élevant à 60,7 % pour les personnes travaillant dans un autre département de la Région[18]. Ces chiffres reflètent l'importance de la liaison directe assurée par la ligne A du RER entre Le Vésinet et les zones d'emploi de La Défense et de Paris.
Culture
Patrimoine architectural
- Le Vésinet comporte de nombreuses villas à l'architecture pittoresque du fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, notamment la villa « romaine » Olivia, au 12 avenue Rembrandt, due à Pierre-Joseph Olive. Beaucoup d'entre elles sont répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Île-de-France par le Ministère de la Culture[19].
En outre cinq édifices du Vésinet sont classés ou inscrits comme Monuments historiques ISMH.
- Wood Cottage : maison fabrique construite en 1864 pour M. Taconnet par l'entrepreneur Tricotel. Inscrite à l'inventaire supplémentaire en 1993, cette maison fut classée Monument historique en 2000. Elle fut léguée à la Ville en 2007 pour être conservée comme musée.
- L'église Sainte-Marguerite : elle fut le premier bâtiment non industriel réalisé en béton en France. Elle fut construite de 1862 à 1865 sur commande de la société Pallu par l'architecte Louis-Auguste Boileau qui adopta un parti novateur, l'emploi d'une structure métallique accompagnée d'une maçonnerie de remplissage préfabriqué en béton selon le procédé Coignet, imitant la pierre, couverte par un système de pendentifs à nervures métalliques. En 1866, création de la paroisse du Vésinet par Napoléon III. En 1896, ajout d'une sacristie dans l'axe du chœur et de deux chapelles latérales reliées par un déambulatoire sur les plans de l'architecte Louis Gilbert. De 1901 à 1903, décor des chapelles par Maurice Denis. Cette église fut très critiquée lors de sa réalisation en raison de sa morphologie mais aussi du procédé Coignet qui faisait débat. Inscrite à l'inventaire supplémentaire en 1978.
- La villa Berthe ou La Hublotière : construite en 1896, elle est l'une des rares réalisations de l'architecte Hector Guimard, le créateur des bouches de métro parisiennes, inscrite en 1979 à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH)
- Le Palais Rose du Vésinet : c'est une villa construite sur le modèle du Grand Trianon de Versailles vers 1900 pour l'ingénieur Arthur Schweitzer ; celui-ci ne la conserva que deux ans car ruiné, il dut vendre le bâtiment au milliardaire Pârsî Ratanji Jamsetji Tata. À nouveau vendu, le palais est habité de 1908 à 1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa à son dernier secrétaire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 à Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d'artistes de la première moitié du XXe siècle qui, ruinée, l'abandonna à ses créanciers en 1932. En 1912, Robert de Montesquiou avait acheté un terrain boisé contigu, où il fit dessiner un parc et dresser de nombreux vases et statues. Il y fit surtout construire une rotonde, baptisée Temple de l’Amour, abritant la vasque qui avait été la baignoire de marbre de l’appartement de Madame de Montespan à Versailles[20]. Le Palais Rose est inscrit à l'ISMH depuis 1986.
- L'Hôpital du Vésinet : ancien Asile Impérial construit en 1859, inscrit en partie en 1998 à l'Inventaire supplémentaire ISMH.
On peut aussi signaler L'église Sainte-Pauline : en 1905, après la séparation de l'Église et de l'État, une Vésigondine, Mme Chardon, offre à l'évêché de Versailles le terrain sur lequel sera bâtie l'église Ste-Pauline. Celle-ci, construite grâce à la générosité de Mme Chardon et d'autres Vésigondins, fut appelée Ste-Pauline, en mémoire de sa fille unique décédée en 1886. L'église fut consacrée le 13 juillet 1913 par Mgr Gibier, évêque de Versailles. D'abord rattachée à Ste-Marguerite, Ste-Pauline est devenue paroisse le 15 janvier 1919.
Jumelages
- Oakwood (États-Unis) depuis 1972
- Outremont (Canada) depuis 1975
- Unterhaching (Allemagne) depuis 1978
- Worcester (Royaume-Uni) depuis 1994
- Hunters Hill (Australie) depuis 1998
- Villanueva de la Cañada (Espagne) depuis 2006
Personnalités liées à la commune
- L'écrivain et philosophe Alain a vécu au Vésinet où il avait acheté une villa de 1917 jusqu'à sa mort en 1951 ;
- Guillaume Apollinaire, poète, a vécu son enfance au Vésinet avec sa mère et son frère Albert ;
- Joséphine Baker, a vécu de 1929 à 1947 dans la villa « Le Beau-Chêne », au 52, avenue Georges-Clemenceau ;
- Jean-Louis Barrault, acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, né au Vésinet le 8 septembre 1910 ;
- André Beaunier, écrivain et critique littéraire, a vécu avenue de la Prise-d'Eau dans les années 1920 ;
- Emmanuel Berl, journaliste, est né au Vésinet ;
- Antoine Bourdelle (1861-1929) est un sculpteur français décédé dans la maison de son ami le fondeur Eugène Rudier au Vésinet[21] où il résidait. Ce dernier est enterré dans le cimetière du Vésinet. Sa tombe est décorée de La Grande Ombre de Rodin ;
- Philippe Bouvard, journaliste et animateur de radio. Il y a résidé durant de nombreuses années ;
- Julien Carette, acteur prolifique, vécut au Vésinet ;
- Luisa Casati, muse et mécène d'un grand nombre d'artistes du début du XXe siècle, a vécu de 1924 à 1932, au Palais rose ;
- Jean-Louis Costes, un artiste performer et musicien français, y a été élevé, dans la maison de ses grands-parents ;
- Léon Groc, journaliste et écrivain, a vécu au Vésinet [22];
- Sylvine Delannoy (1929-1993), actrice française est née au Vésinet ;
- Patrick Font, humoriste et chansonnier français ancien membre de l'équipe de Laurent Ruquier ;
- Fernand Fournier-Aubry (1901-1972), aventurier. Sa famille était originaire du Vésinet ;
- Charles de Gaulle installa son quartier général en mai 1940 à "la Gouvrière", 34, boulevard Carnot ;
- Georges Gimel (1898-1962) artiste expressionniste français.
- Gotlib, dessinateur et scénariste de bande dessinée ;
- [23]Jacques Duboin (1878-1976), député, Secrétaire d'État au Trésor, économiste, écrivain et journaliste, vécut 88 boulevard Carnot
- Madeleine Louise Jeannest, dessinatrice de mode et haute-couture Parisienne.
- Jeanne Lanvin, créatrice de mode et de parfums, vécut plusieurs années au Vésinet dans sa villa, « les Vieilles Tuiles », au 8, boulevard de Belgique où elle est morte en 1946. Elle est enterrée dans le cimetière communal ;
- Jean Lattès (1917-1996), photographe, habita Le Vésinet de 1955 à 1996 ;
- Auguste Le Breton, écrivain, a vécu ses dernières années au Vésinet, au 12, rue Pasteur. Il est enterré dans le cimetière communal ;
- Francis Lopez, compositeur d'opérettes, habita au Vésinet de 1948 à 1950 dans une villa située dans l'île-du-Rêve (lac Inférieur) ;
- Jean-Marie Louvel, industriel, homme politique, maire du Vésinet de 1945 à 1953 ; il résidait au 74 boulevard de Belgique ;
- Brigitte Lozerec'h, écrivain, y a vécu de 1950 à 1960 ;
- Jean Marais, acteur de cinéma, vécut une partie de son enfance au Vésinet, 90, boulevard de Belgique, où il fut élevé par sa mère, sa tante et sa grand-mère. Le cinéma du Vésinet porte son nom ;
- Luis Mariano, chanteur d'opérettes, habita dans la villa « Les Lionceaux », 86 boulevard Carnot ;
- Robert de Montesquiou, écrivain et dandy, fut propriétaire et habita de 1908 à 1921 au Palais Rose ;
- Ruddy Pomarede, acteur, réalisateur et scénariste des web-séries Damned et Flander's Company, est professeur de physique-chimie au collège du Cèdre ;
- Charles Rigoulot, haltérophile et coureur automobile français, né au Vésinet en 1903, décédé d'un cancer le 22 août 1962 à Paris, et inhumé à Saint-Mandé ;
- Denis Sassou-Nguesso, président de la République populaire du Congo, a résidé au Vésinet en 1995 ;
- Maurice Utrillo, artiste-peintre, a vécu au Vésinet avec sa femme Lucie Pauwels une vingtaine d'années jusqu'à sa mort en 1955 ;
- Maurice de Vlaminck a passé son enfance au Vésinet.
Galerie
-
L'église Sainte Pauline
-
Porche de l'église Sainte Pauline
-
Panneau d'information sur l'église Sainte Marguerite
-
Le temple protestant
-
Monument aux morts au cimetière
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Michet de la Baume, Petites et grandes heures du Pecq et du Vésinet, Diguet-Deny, Saint-Germain-en-Laye, , 120 p.
- Geneviève Petit, Le Vésinet en cartes postales anciennes, 2e édition, Bibliothèque européenne - Zaltbommel, , 78 p. (ISBN 90-288-1253-9).
- Georges Poisson, La curieuse histoire du Vésinet, Ville du Vésinet, 1975 (réédité en 1986 et 1998), 253 p. (ISBN 2-9513471-0-3).
- Le Vésinet, modèle français d'urbanisme paysager 1858-1930, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, coll. « Cahiers de l’Inventaire », , 144 p. (ISBN 2-11-081019-X).
- Le Vésinet au fil du temps, Société d'Histoire du Vésinet, , 125 p. (ISBN 2-9508691-0-6).
- Michèle Courbis, Le Vésinet, Alan Sutton Eds, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0264-4)[24].
- Michèle Courbis, Le Vésinet - Tome II, Alan Sutton Eds, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0552-2)[25].
- Alain-Marie Foy, Le Vésinet en Chemins, 2e édition, Société d'Histoire du Vésinet, , 144 p. (ISBN 978-2-9508691-1-1).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
- « Géolocalisation sur Geoloco », sur http://geoloco.inovagora.net.
- « Le Vésinet sur la carte 1/25000 de l'IGN » sur Géoportail..
- Les armoiries sur le site municipal du Vésinet
- [1](Site de la Mairie du Vésinet)
- http://www.levesinet.fr/le_vesinet/menu_haut/decouvrir_la_ville/histoire_1
- Voir par exemple la page 6 du P.O.S.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population au Vésinet en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Les maires du Vésinet, Société d'Histoire du Vésinet
- blog-vesinet.fr, Le prix des maisons anciennes dans L'Express
- « Zone d'emploi de Nanterre », sur Chambre régionale de commerce et d'industrie Paris - Île-de-France (consulté le )
- INSEE, recensement 2006, Chiffres clés Emploi - Population active
- INSEE, recensement 2006, Tableaux détaillés, Déplacements domicile-travail
- INSEE, recensement 2006, Tableaux détaillés, Déplacements domicile-travail
- base Mérimée
- Site de la Société d'Histoire du Vésinet : Le Palais Rose
- Référence : http://histoire-vesinet.org/saga_rudier.htm
- Jacques Duboin, député, sous secrétaire d'État au Trésor, économiste, écrivain et journaliste, vécut 88 boulevard Carnot
- Jacques Duboin (1878-1976), député, Secrétaire d'État au Trésor, économiste, écrivain et journaliste, vécut 88 boulevard Carnot
- Le Vésinet - Alan Sutton Editions
- Le Vésinet - Tome II - Alan Sutton Editions