Guy Lafleur

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Guy Lafleur
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Guy Lafleur en 2013, lors d'un match des anciens Canadiens.
Surnom(s) Flower[1]
Le démon blond[2]
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Naissance ,
Thurso (Canada)
Décès ,
Kirkland (Canada)
Joueur décédé
Position Ailier droit
Tirait de la droite
A joué pour Canadiens de Montréal (LNH)
Rangers de New York (LNH)
Nordiques de Québec (LNH)
Repêc. LNH 1er choix au total, 1971
Canadiens de Montréal
Carrière pro. 1971-1991

Temple de la renommée : 1988

Guy Damien Lafleur, né le à Thurso dans la province de Québec au Canada et mort le à l’âge de 70 ans, à Kirkland également au Québec, est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace, surnommé le « Démon blond[2] » ou « Flower » par ses coéquipiers[1],[Note 1]. En 2007, il est classé onzième meilleur joueur de l'histoire de la Ligue nationale de hockey après l'expansion majeure de 1967 par le magazine The Hockey News.

Sélectionné au premier rang du repêchage amateur de la ligue par les Canadiens de Montréal, il se fait remarquer pour sa première saison en marquant soixante-quatre points. Par la suite, il devient le premier joueur de l'histoire à connaître six saisons de suite avec au moins cinquante buts et cent points et permet par la même occasion aux Canadiens de remporter cinq fois la Coupe Stanley. Il connaît une carrière de dix-sept saisons dans la ligue nationale de hockey : il joue de 1971 à 1991 en passant quatorze saisons avec les Canadiens, suivies d'une retraite pendant trois saisons et d'un retour pendant une saison avec les Rangers de New York et deux avec les Nordiques de Québec.

Après sa carrière, différents hommages lui sont décernés. Le trophée remis par la Ligue de hockey junior majeur du Québec au meilleur joueur des séries éliminatoires porte le nom de « trophée Guy-Lafleur ». Son chandail numéro 10 est retiré par les Canadiens de Montréal le au Forum de Montréal et il est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1988. En 2022, il reçoit l'Ordre du hockey au Canada de la part de la fédération Hockey Canada, en l'honneur de l'ensemble de sa carrière.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur commence le hockey sur glace très jeune dans sa ville natale de Thurso au Québec, ville à 156 km à l'ouest de Montréal. Il grandit en voyant toutes les rencontres des Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH) à la télévision et admire alors Jean Béliveau, numéro 4 des Canadiens. Lafleur n'hésite pas à se lever tôt les week-ends afin de profiter d'autant plus de la patinoire de la ville[3].

Hockey amateur et junior[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur permit aux Remparts de Québec de remporter la Coupe Memorial en 1971

Il fait ses débuts avec les Quebec Canadian Tire au sein de l'association de hockey du Québec, en 1966-1967, puis il rejoint les As de Québec Jr au cours de la même saison[4]. Il y joue pendant trois saisons avant de rejoindre la toute nouvelle Ligue de hockey junior majeur du Québec et les Remparts de Québec dirigée par Maurice Filion. Il fait ses débuts dans la LHJMQ lors de la saison 1969-1970, première saison de la ligue et du club. Le premier match de l'histoire de la franchise est joué lé et Lafleur, qui porte le numéro 4 comme son idole Béliveau, inscrit quatre buts et une passe décisive pour la victoire des siens 10-5 contre les Éperviers de Sorel[5].

Au terme de la saison régulière, Lafleur compte 170 points décomposés en 103 buts et 67 aides, deuxième meilleur pointeur de la saison avec quatre points de moins que Luc Simard des Ducs de Trois-Rivières[6]. L'équipe termine en tête du classement puis passe les différentes rondes des séries éliminatoires battant tour à tour les Rangers de Drummondville, les Éperviers de Sorel puis les Alouettes de Saint-Jérôme pour la finale de la Coupe du président en ne concédant que trois matchs sur quinze joués et aucun match en finale[5],[7]. Lors des quinze matchs joués durant les séries, Lafleur finit meilleur pointeur avec 43 points[6]. Il est désigné centre de la première équipe d'étoiles de la LHJMQ en compagnie de son entraîneur[8].

L'équipe gagne son billet pour aller défier le Canadien junior de Montréal de l'Association de hockey de l'Ontario mais s'incline trois matchs à zéro contre les futurs vainqueurs de la Coupe Memorial menés par Gilbert Perreault[9], futur premier choix du repêchage dans la LNH de 1970[10].

Lafleur commence la saison suivante en tant que capitaine de l'équipe[11] et il guide les siens à une nouvelle première place de la saison régulière. Les Remparts terminent premiers avec 32 points d'avance sur les deuxièmes, les Bruins de Shawinigan, et ne cumulent que sept défaites dans la saison[6].

Lafleur, Michel Brière[Note 2] et André Savard briguent les trois premières places des meilleurs pointeurs avec respectivement 209, 144 et 139 réalisations[6], Lafleur recevant le trophée Jean-Béliveau du meilleur pointeur de la ligue[13]. En plus de Lafleur, Pierre Roy et Jacques Richard sont élus dans la première équipe d'étoiles de la saison, André Savard et Filion dans la seconde[8]. La marque des 130 buts reste le record du nombre de buts sur une saison qui n'est battu qu'en 1983-1984 par Mario Lemieux qui inscrit 133 buts[14]. Il est une nouvelle fois sélectionné dans l'équipe d'étoiles de la LHJMQ, cette fois-ci en tant qu'ailier droit[8].

Encore une fois les Remparts écartent tous leurs adversaires pour la Coupe du Président : les Maple Leafs de Verdun, les Ducs de Trois-Rivières puis les Bruins de Shawinigan. Lafleur inscrit une nouvelle fois 43 points et il permet à son équipe de jouer la Coupe Robertson contre les champions de l'AHO : les Black Hawks de Saint Catharines menés par Marcel Dionne[15]. La tension autour du match est énorme entre les Black Hawks anglophones et les Remparts francophones. Après une victoire de chaque côté, le troisième match de la série est joué dans le Colisée de Québec des Remparts et alors que les joueurs locaux remportent le match 3-1, 102 minutes de pénalités sont distribuées dont 77 pour l'équipe de Saint Catharines. Le quatrième match est également remporté par les Remparts mais la situation entre les deux équipes ne fait qu'empirer avec des pénalités et des combats de plus en plus nombreux. Les joueurs visiteurs doivent même se faire escorter par la police pour quitter la patinoire. Afin de faire redescendre la tension, les dirigeants des Black Hawks prennent la décision de jouer le cinquième match sur une patinoire neutre : le Maple Leaf Gardens de Toronto. Cela dit, bien avant le début du match, des rumeurs laissent entendre que quel que soit le résultat de la rencontre il n'y aura pas de sixième match, les dirigeants des Black Hawks refusant de retourner jouer une nouvelle fois à Québec et proposent à la place de jouer au Forum de Montréal. Les Remparts perdent le cinquième match 6-3 mais remportent tout de même la série, les dirigeants de l'équipe refusant la moindre négociation pour jouer le sixième match ailleurs que dans leur patinoire et leurs adversaires refusant catégoriquement cette solution[16].

Les Remparts sont sacrés meilleure équipe de l'Est mais remportent également par la même occasion la Coupe Memorial 1971. En effet, le championnat de l'Ouest du Canada, la Ligue de hockey de l'Ouest, est déclaré hors-la-loi selon l'Association canadienne de hockey. Malgré tout les Remparts insistent tout de même pour jeter un défi aux Oil Kings d'Edmonton et jouer une série en deux matchs vainqueurs. Lafleur et ses coéquipiers remportent les deux rencontrent sur leur glace 5-1 et 5-2[16].

Très connu dans la capitale québécoise depuis ses exploits dans le Tournoi International de hockey Pee-Wee, il devient une vedette adulée dans la ville, jouant ses matchs juniors au Colisée Pepsi devant plus de 10 000 personnes. Il a alors ses habitudes dans le quartier Limoilou, habitant chez sa logeuse Ève Baribeau au 238 boulevard Benoît-XV et devient un régulier des restaurants de la 3e Avenue toute proche. Il réside d'ailleurs dans la ville deux ans après son repêchage par les Canadiens, faisant la route Montréal-Québec après chaque pratique de l'équipe[17].

Le repêchage 1971 de la LNH[modifier | modifier le code]

Alors que Lafleur est fan depuis toujours des Canadiens de Montréal et qu'il fait les bonheurs des Remparts dans la LHJMQ, Sam Pollock, directeur gérant des Canadiens, s’intéresse également au joueur de Thurso qui se présentera au cours de l'été 1971 au repêchage amateur de la LNH[18]. Il fait alors tout son possible pour pouvoir choisir en tant que première équipe. Il décide alors d'échanger Ernie Hicke de son équipe ainsi que son futur choix de première ronde avec les Golden Seals de la Californie en retour de François Lacombe et de leur futur choix de première ronde[18]. Il fait alors le pari que les Seals finiront derniers de la saison 1970-1971 mais sans aucune certitude. Il doit réaliser un autre échange en cours de saison quand il se rend compte que les Kings de Los Angeles sont partis pour faire encore pire que les Seals. Pollock échange ainsi le vétéran Ralph Backstrom contre deux joueurs de moindre valeur aux Kings. L'ajout de Backstrom au sein de la franchise des Kings est bénéfique pour tout le monde puisque finalement, les Kings finissent neuvièmes de la LNH[19], la carrière de Backstrom est relancée et les Canadiens peuvent choisir en premiers au repêchage et ainsi sélectionner Guy Lafleur[10].

Juste avant les débuts de la saison 1971-1972, l'idole de jeunesse de Lafleur, Jean Béliveau, annonce qu'il arrête sa carrière et il propose au jeune joueur québécois de porter son numéro 4. Lafleur décline conscient de la pression qu'il a déjà sur ses épaules et du surplus que porter ce numéro engendrerait. Il décide alors de choisir le numéro 10[3]. À la suite du départ de leur capitaine, les Remparts décident de retirer le numéro[Note 3] de Lafleur[20].

Ses débuts dans la LNH[modifier | modifier le code]

Lafleur met trois saisons avant de trouver ses marques dans la Ligue nationale de hockey. Lors de sa saison recrue[Note 4], en 1971-1972, il inscrit soixante-quatre points, le cinquième meilleur total de l'équipe, Frank Mahovlich finissant premier avec quatre-vingt-seize points[21] ; Phil Esposito des Bruins de Boston est le meilleur pointeur de la saison avec cent-trente-trois points[19]. Au cours de cette saison, l'équipe des Canadiens change puisque Ken Dryden, déjà au club la saison passée, devient officiellement le gardien de l'équipe, Henri Richard est le nouveau capitaine de l'équipe et Scotty Bowman succède à Al MacNeil derrière le banc de l'équipe[21]. Dryden a beau déjà avoir remporté la Coupe Stanley 1971 il est toujours officiellement une recrue de la LNH et à l'issue de la saison régulière, il remporte le trophée Calder de la recrue de la saison[22]. Troisième de division Est, l'équipe de Montréal perd au premier tour des séries éliminatoires contre les deuxièmes de la division, les Rangers de New York. Sur les six matchs joués, Lafleur totalise cinq points dont un but[21].

Au cours de sa deuxième saison, Lafleur termine une nouvelle fois cinquième pointeur de l'équipe avec cinquante-cinq points, quarante de moins que Jacques Lemaire, meilleur pointeur de l'équipe[23] ; Esposito domine toujours la ligue avec 108 points[19].

Après-carrière[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur est propriétaire d'un restaurant nommé « Bleu Blanc Rouge » à Rosemère à partir du [24]. En , il ajoute une section boutique à son restaurant permettant à ses fans de se procurer des objets signés. Voyant le succès et la popularité de cette initiative, il ouvre une boutique en ligne du même nom au début de l'année 2012. Cet établissement est aujourd'hui fermé définitivement. Ses fils, Martin et Mark possèdent également un restaurant nommé « Mikes Signature Guy Lafleur » à Berthierville depuis 2002[25].

Il possède également son brevet de pilote depuis 1997 et pilote des hélicoptères. En , il devient le nouveau colonel honoraire du 12e escadron de radar de la base de Bagotville[26].

Dans le cadre de sa tournée d'adieu avec les Anciens Canadiens au Québec en 2010, Guy Lafleur joue son dernier match à Montréal, le contre les Légendes du Temple de la renommée du hockey au Centre Bell. Le match se termine sur le score de 15-8 devant 15 835 spectateurs. Guy Lafleur y marque trois buts en plus de remporter la première étoile du match[27].

Il joue également un match dans sa ville natale de Thurso le [27], dans l'aréna qui porte son nom et les anciens du Canadien l'emportent 18-8 face à une équipe d'habitants de Thurso[28].

Il joue une dernière partie le , lors de son dernier match au Colisée Pepsi de Québec[27].

Mort[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur meurt le à Kirkland des suites d’un cancer des poumons[29],[30]. Le jour même, le premier ministre québécois François Legault annonce son désir de lui offrir des funérailles nationales[31]. Son décès engendre une vague de sympathie. Il est ovationné par les partisans des Canadiens au Centre Bell le , ainsi qu'au Centre Canadian Tire le alors que les Canadiens visitaient les Sénateurs d'Ottawa[32]. Des centaines de milliers de personnes publient des photos d’elles en sa compagnie sur les réseaux sociaux[33]. Le gouvernement du Québec met en place un registre officiel de condoléances virtuelles[34]. À Québec, un registre de condoléances est installé près de son monument sur la place Jean-Béliveau[35].

Une chapelle ardente accueille des milliers de partisans au Centre Bell le et le [36],[37]. Le à 10 h 30, sa dépouille quitte l'amphithéâtre en direction de la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal où se déroulent des funérailles nationales présidées dès 11 h par l'archevêque montréalais Christian Lépine accompagné du cardinal Gérald Cyprien Lacroix. La cérémonie est télédiffusée et des écrans géants sont installés à l'extérieur de la cathédrale[38]. Sept personnes participent à l'éloge funèbre : Geoff Molson, Yvan Cournoyer, Larry Robinson, Guy Carbonneau, Patrick Roy, son fils Martin et sa belle-sœur Francine Barré[39].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur est marié avec Lise Barré, fille d'un propriétaire d'une concession automobile de Québec, Roger Barré. Il a deux fils, nommés Martin et Mark.

En 1979, il enregistre un album narré avec musique disco sur les aspects du hockey. Deux versions sont pressées, une française et une anglaise[40].

Le 24 mars 1981, Lafleur est blessé dans un accident d'automobile survenu à Montréal : alors qu'il s'est endormi au volant, sa voiture percute une clôture métallique séparant deux voies entre l'autoroute 20 et une voie de service. Une des poutres retenant la structure métallique de la clôture perfore le pare-brise pour seulement blesser Lafleur à une oreille[41].

Guy Lafleur a eu une amitié avec, entre autres, Gilles Villeneuve qui débuta en 1976 pour se conclure au décès de Villeneuve en 1982[42].

Statistiques[modifier | modifier le code]

Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

Statistiques en club[modifier | modifier le code]

Statistiques par saison[43]
Saison Équipe Ligue Saison régulière Séries éliminatoires
PJ  B   A  Pts Pun PJ  B   A  Pts Pun
1966-1967 As de Québec Jr. LHJQ 8 1 1 2 0 - - - - -
1967-1968 As de Québec Jr. LHJQ 43 30 19 49 0 - - - - -
1968-1969 As de Québec Jr. LHJQ 49 50 60 110 83 - - - - -
1969-1970 Remparts de Québec LHJMQ 56 103 67 170 105 15 25 18 43 34
1970 Remparts de Québec Coupe Memorial - - - - - 12 18 18 36 23
1970-1971 Remparts de Québec LHJMQ 62 130 79 209 135 14 22 21 43 49
1971 Remparts de Québec Coupe Memorial - - - - - 7 9 5 14 18
1971-1972 Canadiens de Montréal LNH 73 29 35 64 48 6 1 4 5 2
1972-1973 Canadiens de Montréal LNH 69 28 27 55 51 17 3 5 8 9
1973-1974 Canadiens de Montréal LNH 73 21 35 56 29 6 0 1 1 4
1974-1975 Canadiens de Montréal LNH 70 53 66 119 37 11 12 7 19 15
1975-1976 Canadiens de Montréal LNH 80 56 69 125 36 13 7 10 17 2
1976-1977 Canadiens de Montréal LNH 80 56 80 136 20 14 9 17 26 6
1977-1978 Canadiens de Montréal LNH 78 60 72 132 26 15 10 11 21 16
1978-1979 Canadiens de Montréal LNH 80 52 77 129 28 16 10 13 23 0
1979-1980 Canadiens de Montréal LNH 74 50 75 125 12 3 3 1 4 0
1980-1981 Canadiens de Montréal LNH 51 27 43 70 29 3 0 1 1 2
1981-1982 Canadiens de Montréal LNH 66 27 57 84 24 5 2 1 3 4
1982-1983 Canadiens de Montréal LNH 68 27 49 76 12 3 0 2 2 2
1983-1984 Canadiens de Montréal LNH 80 30 40 70 19 12 0 3 3 5
1984-1985 Canadiens de Montréal LNH 19 2 3 5 10 - - - - -
1988-1989 Rangers de New York LNH 67 18 27 45 12 4 1 0 1 0
1989-1990 Nordiques de Québec LNH 39 12 22 34 4 - - - - -
1990-1991 Nordiques de Québec LNH 59 12 16 28 2 - - - - -
Totaux LNH 1 126 560 793 1 353 399 128 58 76 134 67

Statistiques internationales[modifier | modifier le code]

Statistiques internationales
Année Équipe Évènement PJ  B   A  Pts Pun Résultat
1976 Drapeau du Canada Canada Coupe Canada 7 1 5 6 12 Première place
1981 Drapeau du Canada Canada Championnat du monde 7 1 0 1 2 Quatrième place
1981 Drapeau du Canada Canada Coupe Canada 7 2 9 11 0 Deuxième place

Trophées personnels et collectifs[modifier | modifier le code]

Ligue de hockey junior majeur du Québec[modifier | modifier le code]

  • 1969-1970
    • Trophée Jean-Rougeau en tant que joueur de la meilleure équipe de la saison régulière.
    • Coupe du président en tant que champion des séries.
    • Meilleur pointeur des séries.
    • Centre de la première équipe d'étoiles.
  • 1970-1971
    • Trophée Jean-Rougeau.
    • Trophée Jean-Béliveau du meilleur pointeur de la saison régulière.
    • Coupe du Président.
    • Meilleur pointeur des séries.
    • Coupe Memorial.
    • Ailier-droit de la première équipe d'étoiles.

Ligue nationale de hockey[modifier | modifier le code]

  • 1972-1973 : Coupe Stanley
  • 1974-1975
    • sélectionné dans la première équipe d'étoiles
    • Participation au match des étoiles
  • 1975-1976
    • Trophée Art-Ross en tant que meilleur pointeur de la saison régulière
    • Trophée Lester-B.-Pearson du meilleur joueur de la saison régulière selon les autres joueurs
    • Coupe Stanley
    • Sélectionné dans la première équipe d'étoiles
    • Participation au match des étoiles
  • 1976-1977
    • Trophée Art-Ross
    • Trophée Hart du meilleur joueur de la saison régulière selon les journalistes
    • Trophée Lester-B.-Pearson
    • Trophée Conn-Smythe du meilleur joueur des séries éliminatoires
    • Coupe Stanley
    • Sélectionné dans la première équipe d'étoiles
    • Participation au match des étoiles
  • 1977-1978
    • Trophée Art-Ross
    • Trophée Hart
    • Trophée Lester-B.-Pearson
    • Coupe Stanley
    • Sélectionné dans la première équipe d'étoiles
    • Participation au match des étoiles
  • 1978-1979
    • Coupe Stanley
    • Sélectionné dans la première équipe d'étoiles
  • 1979-1980
    • sélectionné dans la première équipe d'étoiles
    • Participation au match des étoiles
  • 1990-1991 : participation au match des étoiles

Canadiens de Montréal[modifier | modifier le code]

Hockey international[modifier | modifier le code]

Sports canadiens[modifier | modifier le code]

Honneurs et hommages personnels[modifier | modifier le code]

Hommages nationales du Québec[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur a reçu des funérailles nationales de la part du Gouvernement du Québec à son décès en 2022.

Décorations[modifier | modifier le code]

Honneurs et hommages du monde du hockey et du sport[modifier | modifier le code]

Ligue de hockey junior majeur du Québec[modifier | modifier le code]

En plus des différents trophées qu'il récolte dans la LHJMQ :

  • le numéro 4 des Remparts et de toutes les équipes de la LHJMQ est retiré en l'honneur de Guy Lafleur.
  • le trophée Guy-Lafleur est remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires de la ligue.

Ligue nationale de hockey[modifier | modifier le code]

Canadiens de Montréal[modifier | modifier le code]

Photographie couleur du dos du maillot blanc des Canadiens avec le numéro 10 de Lafleur et son nom inscrit au-dessus.

En plus des différents trophées qu'il récolte dans la LNH :

  • le numéro 10 des Canadiens est retiré en son honneur.
  • Statue de bronze présente à la Place du centenaire devant le Centre Bell[51]

Hockey international[modifier | modifier le code]

Sports canadiens[modifier | modifier le code]

Sports québécois[modifier | modifier le code]

Hommages américains[modifier | modifier le code]

Hommages municipaux et régionaux[modifier | modifier le code]

Ville de Thurso[modifier | modifier le code]

  • L'aréna de la ville a été renommée Aréna Guy Lafleur en 1990[52].
  • Statue de bronze en hommage à Guy Lafleur devant l'Hôtel de ville de sa ville d'origine[53].
  • La statue devant l'Hôtel de ville est présente dans une place, la Place Guy-Lafleur[54]

Ville de Québec et Commission de la Capitale-nationale du Québec[modifier | modifier le code]

  • « Trop fort pour la ligue » : œuvre de Guillaume Tardif (2021) : Il s'agit d'une œuvre qui rend hommage à Guy Lafleur alors qu’il évoluait avec les Remparts de Québec. Elle représente un personnage de bronze qui déploie une énergie exceptionnelle à tirer au but. Ce puissant lancer crée l’effet d’une explosion de rondelles dans le filet, qui éclate ainsi en morceaux. L’ensemble de l’œuvre exprime ce que le jeune joueur de 19 ans allait devenir : une légende. Elle est présente dans l'Allée consacrée au hockey de la Place Jean-Béliveau[55].

Autoroute Guy-Lafleur[modifier | modifier le code]

Le 28 avril 2023, le gouvernement annonce que l’autoroute 50 sera renommée l’autoroute Guy-Lafleur[56]. La nouvelle est officiellement annoncée le 4 mai à Thurso, lors d'une cérémonie d'inauguration[57].

Références culturelles[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

  • L'artiste Serge Lemoyne réalise une œuvre intitulée : Le Cinquantième But de Lafleur en 1977[58].

Musique[modifier | modifier le code]

  • Oscar Thiffault chante dans les années 1970 et enregistrée vers 1979 la chanson La toune à Ti-Guy Lafleur. Il a réécrit sa chanson sur Maurice Richard popularisé 20 ans auparavant[59].
  • Dominique Michel a chanté Hiver maudit, chanson de 1979 portant sur les désagréments de l'hiver québécois, se terminant par :
    «Chez nous l'hiver s'rait une horreur
    Mais heureusement, ... y a Guy Lafleur.»
  • En 1988, le groupe Rheostatics diffuse une chanson intitulée Guy Lafleur et enregistrée en 2017.
  • Son nom a été utilisé dans une chanson des Cowboys Fringants : Le plombier de l'album Motel Capri et endisquée en 2000. Elle raconte les mésaventures d'un homme qui fait appel à un plombier mal élevé nommé Guy Lafleur.

Monde de l'édition imprimé, musicale et de la production télévisuelle[modifier | modifier le code]

Disques[modifier | modifier le code]

  • Lafleur ! / Guy Lafleur. Montréal : Unison Disques sports, 1979.

Livres[modifier | modifier le code]

Guy Lafleur a eu de nombreux livres écrits sur sa vie et sur sa carrière d'hockeyeur.

  • Guy Lafleur et le hockey mineur , 1961-1964 / Frère Léo Jacques. s.l : s.n., 1972 ?
  • Guy Lafleur / Yvon Pedneault . Montréal : Éditions de l'homme, 1976.
  • Guy Lafleur, hockey's numer 1 / Claude Larochelle. Québec : Lotographie, 1978.
  • Guy Lafleur : le démon blond / Claude Larochelle. Québec : Lotographie, 1978.
  • Guy Lafleur : mon fils / Réjean Lafleur. Westmount : Desclez, 1981.
  • Overtime : the legend of Guy Lafleur / Georges-Hébert Germain. Markham, Viking, 1990.
  • Guy Lafleur : l'ombre et la lumière / Georges-Hébert Germain. Saint-Laurent : Éditions de l'homme, 1991.
  • Guy Lafleur : le dernier des vrais / Yves Saint-Cyr. Montréal : Éditions trait d'union, 2002.
  • Remembering Guy Lafleur / Craig Macinnis. Vancouver : Raincoast Books, 2004.
  • Les légendes des Canadiens : les 100 joueurs qui ont marqué l'histoire / Léandre Normand. Montréal : Éditions de l'homme, 2009.
  • Guy Lafleur : gloire et persécution / David Santerre. Montréal : Transit, 2009.
  • Guy Lafleur / Christine Ouin. Saint-Bruno-de-Montarville : Éditions Goélette, 2010.
  • Guy Lafleur : la légende : l'album photo du démon blond / Pierre-Yvon Pelletier. Montréal : Éditions de l'homme, 2010.
  • Guy Lafleur : l'homme qui a soulevé des passions / Yves Tremblay. Brossard : Un monde différent, 2013.
  • Raconte-moi : Guy Lafleur / Mathias Brunet. Montréal : Petit Homme, 2020.
  • Les Remparts de Québec : 25 ans de passion / Mikaël Lalancette. Montréal : Éditions de l'homme, 2021.
  • Guy Lafleur : la naissance d'une idole / Marc Durand. Québec : Éditions Sylvain Harvey, 2021.
  • Guy Lafleur et nous : 50 regards sur l'athlète et l'homme / Steven Finn. Montréal : Éditions de l'homme, 2023.

Productions télévisuelles[modifier | modifier le code]

  • Guy Lafleur, un homme et 3 générations : hommage à une légende / réalisation, Guy V. Robillard ; conception, Yves Tremblay ; metteur en scène du spectacle, Denis Bouchard ; réalisateur du spectacle, Jean-Jacques Sheitoyan. Toronto : SMV Entreprises, 2003.
  • Il était une fois-- Guy Lafleur / scénario et réalisation, Nicolas Houde-Sauvé. Montréal : Imavision, 2009.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le mot anglais « flower » veut dire fleur en français.
  2. Ce joueur n'a aucun lien avec Michel Brière, ancien joueur des Penguins de Pittsburgh[12].
  3. Quand une équipe décide de retirer un numéro, plus aucun joueur de l'équipe ne peut dans le futur porter un chandail avec le numéro en question. Une réplique du maillot est réalisée en forme de bannière et est alors accroché dans les chevrons de la patinoire de l'équipe, en l’occurrence le colisée de Québec.
  4. Le terme « recrue » désigne un joueur dans sa première saison professionnelle, le terme anglais utilisé est celui de « rookie ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Guy Lafleur - Biographie, photos, statistiques et plus », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le )
  2. a et b « Guy Lafleur, le démon blond », sur le site de la Société Radio-Canada (consulté le ).
  3. a et b (en) « Legends of Hockey -- The Legends -- Honoured Player -- Lafleur, Guy -- Biography », sur le site du Temple de la renommée du hockey (consulté le ).
  4. « Guy Lafleur - Statistiques », sur www.nhl.com.
  5. a et b « Les premiers coups de patin (69-70) », sur le site des Remparts de Québec (consulté le ).
  6. a b c et d Dans le « Guide 2010-2011 de la LHJMQ », page 208.
  7. Dans le « Guide 2010-2011 de la LHJMQ », page 228.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]