Paul-Émile Deiber
Sociétaire de la Comédie-Française | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Émile Paul Deiber |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Christa Ludwig (de à ) |
Paul-Émile Deiber est un comédien français[1], né le à La Broque et mort le à Klosterneuburg (Autriche).
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul-Émile Deiber naît à La Broque dans le Bas-Rhin le .
Après des études musicales de violon et de chant, il choisit le Centre d'art dramatique où il rencontre son maître Jean Debucourt. Engagé à la Comédie-Française comme coryphée après un premier prix de tragédie aux concours du Conservatoire, il joue les héros de la tragédie classique et du drame romantique. Il marque quelques-uns des rôles de son emploi comme Oreste dans Andromaque de Racine, qu'il joue pendant seize ans, plus de cent fois. Georges Lerminier apprécie son interprétation : « Il ne s’est pas aventuré, m’a-t-il semblé, jusque dans les profondeurs de son personnage. Il l’a pris, non sans habileté, par le dehors, faisant notamment passer la rampe, moins par le sentiment que par le métier. »[2] Il fit ressortir le glissement vers la folie et élevant le ton d’une manière progressive, du calme à la démesure : « À la fin de l’acte V, presque trop calme d’abord, il a admirablement exprimé les fureurs d’Oreste », écrit Philinte[3].
Pour ses débuts, il est Ruy Blas – un rôle qu’il joue pendant près de vingt ans – aux côtés de Jean Yonnel, Marie Bell et Pierre Dux. C’est là un des problèmes majeurs que va rencontrer Paul-Émile Deiber : s’il a l’âge des personnages qu’il interprète, il joue avec des partenaires souvent beaucoup plus âgés que lui. Ainsi, Véra Korène, titulaire du rôle d’Hermione, a 24 ans de plus que lui ; Marie Bell, la reine dans Ruy Blas, est née en 1900. Comment mélanger la jeune troupe plus crédible dans les rôles de jeunes premiers et les éléments chevronnés indispensables à la pérennité de la Comédie-Française ? Pierre-Aimé Touchard a confié son embarras : « (…) j’ai laissé jouer Andromaque dans la même mise en scène pendant six ans, n’osant choisir entre Yonnel et Deiber pour le rôle d’Oreste. »[4]
Dans la tragédie, il est encore Néron de Britannicus dans les mises en scène de Julien Bertheau puis de Jean Marais ; Horace de la pièce éponyme dans la mise en scène de Jean Debucourt ; Maxime (Cinna de Pierre Corneille) dans la mise en scène de Maurice Escande. Pendant de longues années, il prête ses traits à Antiochus de Bérénice de Racine aux côtés d'Annie Ducaux, puis de Renée Faure et de Denise Noël… Il alterne avec André Falcon dans le rôle de Don Rodrigue (Le Cid de Pierre Corneille, pièce dont il a interprété tous les rôles masculins à l'exception de celui de Don Alonse), puis dans celui d'Hernani (Hernani). Il remplace Jean Marais dans le rôle de Néron et dans le rôle de Xipharès (Mithridate de Racine). L'alternance lui permet également de jouer Nicomède, Bajazet, Chatterton…
Pierre Dux donne une idée assez juste de son talent : “Votre voix, une belle voix grave, admirablement timbrée, votre diction, une connaissance précise du vers classique et romantique, un sens théâtral inné…“ (Discours de réception au titre de chevalier de la légion d'honneur, ). Avec lui, Sire le Mot est Roi. Tout dans son expression – sa voix mais aussi son allure – manifeste l’émotion. De ce point de vue, son jeu va à l’encontre des tendances dominantes de la Comédie-Française de l’époque qui, pour sortir de la crise de la représentation tragique, privilégie le goût du spectaculaire et de l’ostentatoire dans les mises en scène.
Selon les témoignages de ses camarades ou de ceux qui l'approchèrent, Paul-Emile Deiber est doué d'une mémoire prodigieuse ce qui lui permet de reprendre les rôles les plus importants au pied levé, dont celui de Cyrano, après avoir interprété beaucoup de personnages dans Cyrano de Bergerac, le chef-d’œuvre de Rostand et alors qu'il n'a que vingt-sept ans. Dans son interprétation de Cyrano, il poétise le rôle et le tire vers l'émotion et le romantisme. De ce point de vue, son interprétation s'oppose à celles plus tonitruantes de ses devanciers ou de Jean Piat, avec qui il alterne dans la mise en scène de Jacques Charon. Claude-Henry Lecomte écrit qu'il « montre force tendresse et panache. Escogriffe très humain arraché aux déclamations usagées. Par le ton, le rythme, Deiber renouvelle littéralement la tirade du nez et la ballade du duel. Une salle archi-comble l'ovationne. Comme les mélomanes acclament une diva qui vient de pousser le grand air de Norma »[5].
Au cours de sa carrière, il évolue également vers un emploi plus large et aborde les grands premiers rôles de Molière tels que Molière (L'Impromptu de Versailles), Orgon (Tartuffe) ou Alceste (Le Misanthrope). On écrit de lui que « sa création du personnage d'Orgon fut captivante : sobre, clair, noble même et distant… »[6]. Il va particulièrement marquer le rôle d'Alceste de sa sensibilité en choisissant d'accentuer les aspects émouvants du personnage.
Au fil des années, son emploi évolue et il choisit d'interpréter les rôles pleins de fantaisie de Labiche (Les Trente Millions de Gladiator ou l'inénarrable Piget dans Vingt-neuf degrés à l'ombre) ou Feydeau (Soldignac dans Le Dindon ou encore le général Irigua dans Un fil à la patte).
Peut-être trouve-t-il son plein épanouissement à la fin de sa carrière à la Comédie-Française, par exemple lorsqu'il reprend, après Jean Yonnel, le rôle de Ferrante dans La Reine morte d'Henry de Montherlant. Jean-Jacques Gautier analyse avec précision son interprétation : « J'ai commencé par lui en vouloir de ses éclats du début. À mon sens, le mépris n'élève pas la voix. Il ne hausse pas tellement le ton. Il ne crie pas si fort. Il ne se met pas en colère. Du moins, à ce stade de l'action. Calme, il n'est que plus accablant. Mais peu à peu, j'ai oublié cette mauvaise impression, et, lorsque Ferrante est descendu dans la politique ; quand il a engagé, avec l'un ou l'autre, l'entretien ; dès qu'il a commencé à dénoncer l'homme sous l'appareil du souverain ; à partir du moment où il s'est relâché, où ses défenses sont tombées une à une ; où il a jeté le masque, je me suis mis à approuver, un peu d'abord, davantage ensuite, complètement enfin, le comportement, l'attitude, le jeu, l'interprétation, la composition de P.-E. Deiber. »[7] Gabriel Marcel juge ainsi son interprétation : « Il faut rendre hommage sans plus tarder à Paul-Émile Deiber qui, dans le rôle écrasant du roi Ferrante a su maintenir dans l’autorité même une sorte de frémissement tragique qui, à bien des moments m’a bouleversé… C’est une révélation. »[8] Dans l'adaptation du roman de Dostoïevski, Crime et Châtiment, il fait une composition du personnage de Lougine que la critique salua dans son ensemble.
Il s'en va après vingt-sept années et sa dernière création a lieu à l'Odéon, dans Amorphe d'Ottenburg de Jean-Claude Grumberg, un rôle de roi fantoche, mis en scène par Jean-Paul Roussillon. Il revient en tant que sociétaire honoraire pour jouer Prusias de Nicomède (Pierre Corneille) dans la mise en scène de Françoise Seigner.
Il a réalisé plusieurs mises en scène de tragédie. Bérénice fut sans doute la plus importante. Georges Lerminier écrit : « Paul-Émile Deiber a certainement médité avec intelligence son explication de texte. Il a choisi les larmes, l’abandon un peu romantique à la souffrance qu’engendre l’irrémédiable rupture entre Titus et Bérénice. Le texte est dit en mineur avec ce qu’il faut de demi-soupirs et de silences lourds. »[9] De la même façon, Guy Leclerc reconnaît que cette mise en scène « a un très grand mérite, c’est de nous restituer ce Théâtre de l’Immobilité que doit être le théâtre tragique »[10]. Michel Déon juge : « La Bérénice mise en scène par Paul-Émile Deiber (…) est dans la tradition des Comédiens-Français et en cela elle m’a semblé admirable. Jamais la scène des adieux de Bérénice et Titus, jamais le discours d’Antiochus à la Reine de Césarée, jamais le départ de Bérénice ne m’avaient paru à ce point émouvants. »[11] Jean-Jacques Gautier est plus critique tant il déteste le décor et les costumes — « comment a-t-on permis à Monsieur Jacques Dupont de poser sur une tête cette tiare incroyable sans nul souci de ce qui peut convenir à tel visage ? »[12] — et le jeu de Renée Faure : « elle n’est pas et ne sera jamais Bérénice »[12].
Peu avant les évènements de 1968, Paul-Émile Deiber présente Andromaque que salue la critique : « Quant à Paul-Émile Deiber, il ne mérite que des éloges. Sa mise en scène est d’une sobriété, d’un goût parfaits, d’une nudité exemplaire. Pas de ces colonnades, de ces seuils de palais grecs ou romains qui fleurent le conventionnel. Simplement quelques marches vermoulues à droite, un petit tertre à gauche et, au fond, embrassant entièrement la scène, l’immensité bleue d’un ciel de l’Épire. Une vision de toute beauté qui rejoint merveilleusement la beauté racinienne. »[13] Enfin Paul-Émile Deiber présenta un Cid qui partage la critique. Tandis que Gilles Sandier se déchaîne : « Arrêtez le massacre »[14] et n'y va pas par quatre chemin : « Un spectacle lamentable, déshonorant »[14], Gilbert Guilleminault juge ainsi le spectacle : « C’est un Cid plein de jeunesse, de fraîcheur et de naïveté, plus proche de ses origines médiévales, que nous offre aujourd’hui la Comédie-Française. »[15]
Entre 1962 et 1972, Paul-Émile Deiber renoue avec la tradition des comédiens-auteurs en présentant un remarquable et très apprécié spectacle-hommage à Molière (La Troupe du Roy). Il fut pendant plus de vingt-cinq ans une des chevilles ouvrières de la Maison, responsable avec Béatrix Dussane des soirées littéraires.
En 1972, il épouse la cantatrice allemande Christa Ludwig.
Après son départ de la Comédie-Française, il assure des fonctions de directeur de la mise en scène à l'Opéra de Paris, puis il prend la direction du Théâtre de Boulogne-Billancourt.
Il meurt à l'âge de 86 ans le [16] à Klosterneuburg, en Autriche. Ses obsèques se tiennent à Vienne.
Carrière à la Comédie-Française
[modifier | modifier le code]- Coryphée du au
- Pensionnaire du au
- 424e Sociétaire du au
- Sociétaire honoraire à partir du
Formation
[modifier | modifier le code]- Centre d’art dramatique (classe de Jean Debucourt)
- Conservatoire national supérieur d'art dramatique (classe de Denis d'Inès)
- Premier prix de tragédie pour Oreste (Andromaque de Racine)
- Second prix de comédie pour Hernani (Hernani de Victor Hugo) et dans Le Cloître (d'Émile Verhaeren)
Théâtre
[modifier | modifier le code]Comédien à la Comédie-Française
[modifier | modifier le code]m.e.s. : mise en scène
Années 1940
[modifier | modifier le code]- L'allumeur, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- Un poète, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux, et
- Bernardo, Hamlet, William Shakespeare / Guy de Pourtalès, m.e.s. Charles Granval,
- Fontenay-Samson, L'Autre Danger, Maurice Donnay, à Chaillot,
- Bellerose, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- Jodelet, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- 7e cadet, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- René, La Légende du Chevalier, A. de Peretti della Roca, m.e.s. Julien Bertheau,
- Brissaille, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux, , puis 88 fois entre le et le (18 fois en 1948, 46 fois en 1949, 24 fois en 1950)
- Le père jésuite, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 46 fois entre le et le (11 fois en 1944, 4 fois en 1945, 21 fois en 1949, 10 fois en 1950)
- Almagro, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 11 fois de 1944 à 1945 (8 fois en 1944, 3 fois en 1945)
- Ruy Blas, Ruy Blas, Victor Hugo, m.e.s. Pierre Dux d'abord et Raymond Rouleau pour une reprise en 1960, 118 fois entre le et le (3 fois en 1944, 4 fois en 1945, 43 fois en 1947, 26 fois en 1948, 16 fois en 1949, 7 fois en 1950, 3 fois en 1960, 16 fois en 1961) et 10 fois en tournée en Angleterre
- Hydaspe, Esther, Jean Racine, m.e.s. Georges Le Roy, 20 fois entre le et le
- Aman, Esther, Jean Racine, m.e.s. Georges Le Roy, 4 fois entre le et le et 1 fois en tournée à Chaillot, le
- L'ange gardien, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 4 fois entre le et le
- Don Antonio Ubilla, Ruy Blas, Victor Hugo, m.e.s. Pierre Dux,
- Premier soldat, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault,
- Frère Léon, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault, et 2 fois à Bruxelles en tournée
- Le poète, La Nuit de mai, Alfred de Musset, m.e.s. Charles Granval, 17 fois à partir du (8 fois en 1945, 4 fois en 1950, 4 fois en 1952, 1 fois en 1956)
- Menecrate, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare / André Gide, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 25 fois entre le et le (15 fois en 1945, 10 fois en 1946)
- Dolabella, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare / André Gide, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 11 fois entre le et le
- Albin, Polyeucte, Pierre Corneille,
- Un nécessaire, L'Impromptu de Versailles, Molière, et en tournée en Grande-Bretagne en
- Joseph, L'Ami Fritz, Erckmann-Chatrian, 6 fois entre le et le (5 fois en 1945, 1 fois en 1946)
- L'alcade, Le Barbier de Séville, Beaumarchais, m.e.s. Pierre Dux,
- Néarque, Polyeucte, Pierre Corneille, 10 fois entre le et le
- Philon, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare / André Gide, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 14 fois entre le et le (4 fois en 1945, 10 fois en 1946)
- Ventidius, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare / André Gide, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 4 fois entre le et le (2 fois en 1945, 2 fois en 1946)
- Scarus, Antoine et Cléopâtre, William Shakespeare / André Gide, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 14 fois entre le et le (4 fois en 1945, 10 fois en 1946)
- La vision, La Nuit de décembre, Alfred de Musset, à Chaillot,
- Facteur de chemin de fer, Le Voyage de monsieur Perrichon, Eugène Labiche / Édouard Martin, m.e.s. Jean Meyer,
- Gaïac, Le Monde où l'on s'ennuie, Édouard Pailleron,
- Joseph, Le Voyage de monsieur Perrichon, Eugène Labiche / Édouard Martin, m.e.s. Jean Meyer,
- Montmeyran, Le Gendre de M. Poirier, Émile Augier et Jules Sandeau,
- Guy Duval-Lavallée, Les Fiancés du Havre, Armand Salacrou, m.e.s. Pierre Dux,
- Un exempt, Tartuffe, Molière, m.e.s. Pierre Bertin, ; m.e.s. Fernand Ledoux pour une reprise en 1953, 45 fois
- Néron, Britannicus, Jean Racine, m.e.s. Julien Bertheau d'abord et Jean Marais pour une reprise, 51 fois entre le et le (13 fois en 1946, 13 fois en 1947, 12 fois en 1953, 13 fois en 1954) et 5 fois en tournée, à Bruxelles et Chaillot en 1946, à Chaillot, Nice et Vienne en 1948
- D'Artagnan, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux, 47 fois entre le et le (11 fois en 1946, 26 fois en 1947, 2 fois en 1949, 1 fois en 1950, 1 fois en 1951, 7 fois en 1952)
- Le chanteur, Arlequin poli par l’amour, Marivaux, m.e.s. Gaston Baty et Jacques Charon,
- 5e cadet, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- Valère, L'Avare, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 25 fois entre le et le
- Jésus, A souffert sous Ponce Pilate, Paul Raynal, m.e.s. René Alexandre,
- Oreste, Andromaque, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande, 133 fois entre le et le (29 fois en 1947, 17 fois en 1949, 10 fois en 1950, 12 fois en 1951, 11 fois en 1952, 19 fois en 1953, 21 fois en 1954, 12 fois en 1955, 1 fois en 1959, 1 fois en 1963)
- Le poète, La Nuit d’octobre, Alfred de Musset, 30 fois entre le et 1965 (3 fois en 1947, 2 fois en 1948, 7 fois en 1952, 1 fois en 1954, 4 fois en 1955, 5 fois en 1957, 3 fois en 1962, 2 fois en 1963, 3 fois en 1965)
- Valère, Le Médecin malgré lui, Molière, à Montpellier le et à Paris le
- Chatterton, Chatterton, Alfred de Vigny, m.e.s. Jean Debucourt, 4 fois entre le et le
- Émile Tavernier, Un chapeau de paille d'Italie, Eugène Labiche et Marc-Michel, m.e.s. Gaston Baty, et pour une reprise en 1958
- L'Aragonais, La Peine capitale, Claude-André Puget, m.e.s. Julien Bertheau, 72 fois entre le et
- Valère, Horace, Pierre Corneille, m.e.s. Jean Debucourt, 9 fois à partir du
- Covadonga, Ruy Blas, Victor Hugo, m.e.s. Pierre Dux, 2 fois les 21 et
- L'infant de Navarre, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Dux, 78 fois entre le et 1950 (33 fois en 1948, 33 fois en 1949, 12 fois en 1950)
- Le veilleur, La Peine capitale, Claude-André Puget, m.e.s. Julien Bertheau,
- Le cardeur de laine, La Peine capitale, Claude-André Puget, m.e.s. Julien Bertheau, et pour une reprise en 1952
- Fabian, Polyeucte, Pierre Corneille, m.e.s. Maurice Escande,
- Le capitan (personnage du ballet), Monsieur de Pourceaugnac, Molière, m.e.s. Jean Meyer,
- Maxime 20, L'Inconnue d'Arras, Armand Salacrou, m.e.s. Gaston Baty,
- Bajazet, Bajazet, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande d'après celle de Jacques Copeau, 5 fois entre le et le
- Saint Jacques le Majeur, Le Soulier de satin, Paul Claudel, m.e.s. Jean-Louis Barrault, 31 fois entre le et le (21 fois en 1949, 10 fois en 1950)
- Un mousquetaire, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- De Valvert, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- Premier écuyer, Jeanne la Folle, François Aman-Jean, m.e.s. Jean Meyer,
- Premier garde, Jeanne la Folle, François Aman-Jean, m.e.s. Jean Meyer,
- L'aumônier, Jeanne la Folle, François Aman-Jean, m.e.s. Jean Meyer,
- Pylade, Andromaque, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande, 8 fois entre le et le (2 fois en 1949, 2 fois en 1954, 4 fois en 1955)
- Antiochus, Bérénice, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande d'abord puis m.e.s. Paul-Émile Deiber pour une reprise, 45 fois entre le et le (2 fois en 1949, 16 fois en 1950, 6 fois en 1956, 9 fois en 1957, 6 fois en 1963, 1 fois en 1964, 3 fois en 1965, 2 fois en 1966) et 1 fois à Zurich en 1965
Années 1950
[modifier | modifier le code]- Troisième gentilhomme, Othello, William Shakespeare, m.e.s. Jean Meyer,
- Brécourt, L'Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Pierre Dux, 9 fois entre le et la reprise en 1954 (3 fois en 1950, 6 fois en 1954)
- Le lieutenant Martins, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Dux, 12 fois entre le et 1951 (1 fois en 1950, 11 fois en 1951)
- Un serviteur, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Dux,
- Don Rodrigue, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Julien Bertheau, 16 fois entre le et le (7 fois en 1950, 2 fois en 1951, 6 fois en 1952, 1 fois en 1953)
- Cassio, Othello, William Shakespeare, m.e.s. Jean Meyer,
- Le capitaine Batalha, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Dux, 8 fois à partir du
- Don Arias, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Julien Bertheau, 2 fois entre le et 1951 (1 fois en 1950, 1 fois en 1951)
- Charles Lenormand d’Étioles, Madame Quinze, Jean Sarment, m.e.s. Émile Fabre,
- Louis XV, Madame Quinze, Jean Sarment, m.e.s. Émile Fabre,
- Le Temps, Le Conte d'hiver, William Shakespeare, m.e.s. Julien Bertheau, 71 fois à partir du
- Un récitant, Les Caves du Vatican, André Gide, m.e.s. Jean Meyer,
- Le récitant de Fleurissoire, Les Caves du Vatican, André Gide, m.e.s. Jean Meyer,
- 2e cadet, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux,
- Mitiffio, L'Arlésienne, Alphonse Daudet, m.e.s. Julien Bertheau,
- Neipperg, Madame Sans Gêne, Victorien Sardou et Émile Moreau, m.e.s. Denis d'Inès,
- Nicomède, Nicomède, Pierre Corneille, m.e.s. Jean Yonnel, 25 fois entre le et 1962 (1 fois en 1951, 2 fois en 1956, 9 fois en 1959, 13 fois en 1962)
- Le Sereno, L'Homme de cendres, André Obey, m.e.s. Pierre Dux,
- Le soldat, Antigone, Sophocle, m.e.s. Henri Rollan,
- Egas Cœlho, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Dux, 52 fois entre le et 1962 (pour une reprise le ) (5 fois en 1951, 16 fois en 1954, 17 fois en 1958, 11 fois en 1962)
- Un garde, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux, 1951
- Maxime, Cinna ou la Clémence d'Auguste, Pierre Corneille, m.e.s. Maurice Escande, 51 fois entre le et 1964 (15 fois en 1951, 1 fois en 1952, 11 fois en 1956, 5 fois en 1957, 5 fois en 1958, 8 fois en 1960, 8 fois en 1964)
- Premier colonial, Donogoo, Jules Romains, m.e.s. Jean Meyer,
- Deuxième aventurier, Donogoo, Jules Romains, m.e.s. Jean Meyer,
- Polixenès, Le Conte d'hiver, William Shakespeare, m.e.s. Julien Bertheau, 8 fois entre le et le
- Olivier, Comme il vous plaira, William Shakespeare, m.e.s. Jacques Charon au = 8 fois
- Cyrano de Bergerac, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, m.e.s. Pierre Dux d'abord puis pour une reprise en 1964, m.e.s. Jacques Charon, 185 fois entre le et 1972 (20 fois en 1952, 27 fois en 1964, 63 fois en 1965, 11 fois en 1966, 9 fois en 1967, 16 fois en 1968, 7 fois en 1969, 18 fois en 1970, 14 fois en 1972)
- Le duc de Bavière, Hernani, Victor Hugo, m.e.s. Henri Rollan,
- Le petit brun, Donogoo, Jules Romains, m.e.s. Jean Meyer,
- Hernani, Hernani, Victor Hugo, m.e.s. Henri Rollan, 9 fois entre le et le
- Le Chœur, Œdipe roi, Sophocle, m.e.s. Julien Bertheau,
- Narcisse, Britannicus, Jean Racine, m.e.s. Jean Marais, et m.e.s. Michel Vitold pour une tournée en URSS en 1969
- Créon, Œdipe Roi, Sophocle, m.e.s. Julien Bertheau,
- Dom Alonse, Dom Juan ou le Festin de pierre, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 27 fois entre le et 1953 (15 fois en 1952, 12 fois en 1953)
- Le veilleur, Pasiphaé, Henry de Montherlant, m.e.s. Julien Bertheau, 13 fois à partir du
- Xipharès, Mithridate, Jean Racine, m.e.s. Jean Yonnel, 39 fois entre le et le (14 fois en 1953, 9 fois en 1956, 2 fois en 1957, 7 fois en 1958, 7 fois en 1959) et 1 fois à Orange
- Ors'Anto, La Rabouilleuse, Émile Fabre d'après Honoré de Balzac,
- Don Sanche, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Julien Bertheau, 7 fois entre le et le (1 fois en 1953, 1 fois en 1954, 1 fois en 1955, 1 fois en 1958, 1 fois en 1961, 2 fois en 1962)
- Le lieutenant de vaisseau, Les Noces de deuil, Philippe Hériat, m.e.s. Julien Bertheau, 1953
- Aubarrée, Crainquebille, Anatole France, m.e.s. Louis Seigner,
- Béjart, L'Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Pierre Dux, 1954
- Horace, Horace, Pierre Corneille, m.e.s. Jean Debucourt, 65 fois entre le et le (27 fois en 1954, 3 fois en 1955, 8 fois en 1956, 5 fois en 1957, 12 fois en 1958, 6 fois en 1959, 2 fois en 1961, 2 fois en 1962) et 1 fois à Orange
- Le préfet, Chacun sa vérité, Luigi Pirandello, m.e.s. Charles Dullin,
- Premier faune, Les Amants magnifiques, Molière, m.e.s. Jean Meyer,
- Sostrate, Les Amants magnifiques, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 71 fois entre le et le (42 fois en 1955, 29 fois en 1956)
- Pierre de Craon, L'Annonce faite à Marie, Paul Claudel, m.e.s. Julien Bertheau, 57 fois entre le et 1956 (46 fois en 1955, 11 fois en 1956)
- Abner, Athalie, Jean Racine, m.e.s. Véra Korène, 17 fois entre le et le
- Suréna, Suréna, Pierre Corneille, m.e.s. Maurice Escande, 17 fois entre le et 1965 (8 fois en 1955, 2 fois en 1956, 10 fois en 1965)
- Hyppolyte Richond, Le Demi-Monde, Alexandre Dumas fils, m.e.s. Maurice Escande,
- Don Fernand, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Julien Bertheau d'abord puis pour une reprise m.e.s. Paul-Émile Deiber, 143 fois entre le et 1970 (4 fois en 1956, 15 fois en 1957, 11 fois en 1958, 13 fois en 1959, 20 fois en 1960, 7 fois en 1961, 8 fois en 1962, 11 fois en 1963, 10 fois en 1964, 2 fois en 1965, 16 fois en 1966, 2 fois en 1967, 14 fois en 1968, 1 fois en 1969, 9 fois en 1970)
- Filinte, Les Fâcheux, Molière, m.e.s. Jacques Charon, 48 fois entre le et 1957 (23 fois en 1956, 25 fois en 1957)
- Enjolras, Les Misérables, Victor Hugo / Paul Achard, m.e.s. Jean Meyer,
- Cominius, Coriolan, William Shakespeare / René-Louis Piachaud, m.e.s. Jean Meyer,
- Cléandre, Polydora, André Gillois, m.e.s. de l'auteur, , Comédie-Française au Théâtre de l'Odéon
- Monsieur Filerin, L'Amour médecin, Molière, m.e.s. Jacques Charon, et
- Arsace, Bérénice, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande,
- Valentin, Mademoiselle, Jacques Deval, m.e.s. Robert Manuel,
- Le poète, La Nuit d’août, Alfred de Musset, soirée littéraire du
- Hortensius, La Seconde Surprise de l'amour, Marivaux, m.e.s. Hélène Perdrière,
- Ariste, Les Femmes savantes, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 12 fois entre le et 1963 (2 fois en 1957, 5 fois en 1958, 1 fois en 1959, 1 fois en 1960, 1 fois en 1961, 1 fois en 1962, 1 fois en 1963)
- Maître de musique, Le Bourgeois gentilhomme, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 23 fois entre le et 1964 (5 fois en 1957, 13 fois en 1958, 3 fois en 1959, 1 fois en 1962, 1 fois en 1964)
- Dorante, La Critique de l'école des femmes, Molière, m.e.s. Jean Meyer d'abord puis m.e.s. Michel Etcheverry pour une reprise en 1968, 107 fois entre le et le (25 fois en 1958, 11 fois en 1959, 18 fois en 1960, 8 fois en 1961, 11 fois en 1962, 6 fois en 1963, 5 fois en 1964, 9 fois en 1965, 3 fois en 1966, 11 fois en 1968)
- Antoine, Le Sexe faible, Édouard Bourdet, m.e.s. Jean Meyer, 1958
- Don Lope de Gusman, Don Sanche d'Aragon, Pierre Corneille, m.e.s. Hélène Perdrière, 11 fois à partir du
- Henri III, La Dame de Monsoreau, Alexandre Dumas et Auguste Maquet, m.e.s. Jacques Eyser, 31 fois entre le et le
- Soldignac, Le Dindon, Georges Feydeau, m.e.s. Jean Meyer, 38 fois entre le et 1971, avec une reprise en 1967 (5 fois en 1959, 4 fois en 1965, 19 fois en 1967, 3 fois en 1968, 1 fois en 1969, 1 fois en 1970, 5 fois en 1971), et des tournées
- Jean des Arcis, Les Trente Millions de Gladiator, Eugène Labiche et Philippe Gille, m.e.s. Jean Meyer, 1959
- Orgon, Tartuffe, Molière, m.e.s. Louis Seigner, 46 fois entre le et 1963 (9 fois en 1959, 19 fois en 1960, 1 fois en 1961, 10 fois en 1962, 7 fois en 1963), et des tournées
- Molière, L'Impromptu de Versailles, Molière, m.e.s. Jean Meyer, 27 fois entre le et 1960 (17 fois en 1959, 10 fois en 1960), et des tournées
Années 1960
[modifier | modifier le code]- Le butler, £ 12, J. M. Barrie, 1960
- Égisthe, Électre, Jean Giraudoux, m.e.s. Pierre Dux, 27 fois en 1960 et en tournée en France en 1961
- Lambert Landisi, Chacun sa vérité, Luigi Pirandello, m.e.s. Charles Dullin, 14 fois à partir du
- Pierre, Le Pain de ménage, Jules Renard, m.e.s. Jean Mercure, et reprise en 1968
- Alceste, Le Misanthrope, Molière, m.e.s. Pierre Dux puis Jacques Charon, 99 fois entre le et 1970 (10 fois en 1960, 10 fois en 1961, 7 fois en 1962, 11 fois en 1963, 7 fois en 1964, 7 fois en 1965, 7 fois en 1966, 15 fois en 1967, 11 fois en 1968, 7 fois en 1969, 7 fois en 1970)
- Don Diégo de la Mota, Le Cardinal d'Espagne, Henry de Montherlant, m.e.s. Jean Mercure, 78 fois à partir du
- Léontès, Le Conte d'hiver, William Shakespeare, m.e.s. Julien Bertheau, 10 fois à partir du
- Premier médecin, Monsieur de Pourceaugnac, Molière, m.e.s. Jacques Charon, 1961
- Sévère, Polyeucte, Pierre Corneille, m.e.s. Jean Marchat,
- Molière, La Troupe du Roy, réal. Paul-Émile Deiber, 1962, reprise 1972
- Le général Irrigua, Un fil à la patte, Georges Feydeau, m.e.s. Jacques Charon, 141 fois entre le et 1966 (38 fois en 1962, 50 fois en 1963, 30 fois en 1964, 15 fois en 1965, 8 fois en 1966), et des tournées
- Hermocrate, La Colonie, Marivaux, m.e.s. Jean Piat,
- Le roi, L'Impromptu du Palais-Royal, Jean Cocteau, m.e.s. Jacques Charon, en tournée au Japon
- Burrhus, Britannicus, Jean Racine, m.e.s. Michel Vitold, en tournée au Japon, 4 fois entre le et le , et des tournées
- Le poète, La Nuit de décembre, Alfred de Musset, 5 fois à partir du
- Lougine, Crime et Châtiment, Fiodor Dostoïevski / Gabriel Arout, m.e.s. Michel Vitold, 62 fois à partir du
- Carle, Les Fourberies de Scapin, Molière, m.e.s. Jacques Charon, en tournée à Mexico,
- Le mendiant, Électre, Jean Giraudoux, m.e.s. Pierre Dux, en tournée à Mexico, , 1re fois à Paris, 28 fois jusqu'au
- Silvestre, Les Fourberies de Scapin, Molière, m.e.s. Jacques Charon, en tournée, à Caracas, Bogota et Quito,
- Le père de Jeanne, Comme les chardons..., Armand Salacrou, m.e.s. Michel Vitold, 23 fois à partir du
- Miguel Rufique, Donogoo, Jules Romains, m.e.s. Louis Seigner, 1964
- Colonel Philippe Bridau, La Rabouilleuse, Émile Fabre d'après Honoré de Balzac, m.e.s. Paul-Émile Deiber, 12 fois à partir du
- Le roi Ferrante, La Reine morte, Henry de Montherlant, m.e.s. Pierre Franck, 47 fois entre le et le (2 fois en 1965, 27 fois en 1966, 18 fois en 1967), et une tournée aux États-Unis et en France à Tours et Toulouse
- Don Diègue, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Paul-Émile Deiber, 21 fois entre le et 1970 (2 fois en 1966, 3 fois en 1967, 2 fois en 1968, 5 fois en 1969, 9 fois en 1970)
- Trivelin, L'Île des esclaves, Marivaux, m.e.s. Jacques Charon, 1967
- Don Gormas, Le Cid, Pierre Corneille, m.e.s. Paul-Émile Deiber, 1967 en tournée
- Barbi, L'Émigré de Brisbane, Georges Schehadé, m.e.s. Jacques Mauclair,
- Claudio, Les Caprices de Marianne, Alfred de Musset, 1967 en tournée
- Le gérant, Cantique des cantiques, Jean Giraudoux, 1967
- Don Salluste de Bazan, Ruy Blas, Victor Hugo, m.e.s. Raymond Rouleau, 38 fois entre le et 1971 (22 fois en 1968, 6 fois en 1969, 10 fois en 1971)
- Mathan, Athalie, Jean Racine, m.e.s. Maurice Escande,
- Thibaut, Le Médecin malgré lui, Molière, m.e.s. Jean-Paul Roussillon, 1969
- Cléante, Tartuffe, Molière, m.e.s. Jacques Charon, 14 fois entre le et 1971 (3 fois en 1969, 11 fois en 1971)
- Monseigneur Beaumont de Péréfixe, Port-Royal, Henry de Montherlant, m.e.s. Jean Meyer, 13 fois à partir du
- Piget, Vingt-neuf degrés à l'ombre, Eugène Labiche, m.e.s. Jean Piat, 38 fois entre le et 1971 (27 fois en 1969, 10 fois en 1970, 1 fois en 1971)
Années 1970
[modifier | modifier le code]- Arbate, La Princesse d'Élide, Molière, à la télévision
- Bazile, Le Barbier de Séville, Beaumarchais, m.e.s. Jean-Claude Arnaud, 1970
- Don Andrès de Ribera, Le Carrosse du Saint-Sacrement, Prosper Mérimée, m.e.s. Michel Etcheverry,
- La voix d'Indra, Le Songe, August Strindberg / Maurice Clavel, m.e.s. Raymond Rouleau, 1970
- Le doyen de la médecine, Le Songe, August Strindberg / Maurice Clavel, m.e.s. Raymond Rouleau, 1970
- Monsieur Dimanche, Dom Juan, Molière, m.e.s. Antoine Bourseiller, 1970
- Monsieur de Sotenville, George Dandin, Molière, m.e.s. Jean-Paul Roussillon, en tournée en 1971
- Hans, Amorphe d’Ottenburg, Jean-Claude Grumberg, m.e.s. Jean-Paul Roussillon, Théâtre de l'Odéon, 33 fois à partir du
Années 1980
[modifier | modifier le code]- Prusias, Nicomède, Pierre Corneille, m.e.s. Françoise Seigner, 32 fois à partir du
Mises en scène à la Comédie-Française
[modifier | modifier le code]- 1962 :La Troupe du Roy d'après Molière
- 1962 : La Joie imprévue de Marivaux
- 1962 : Bérénice de Jean Racine
- 1963 : Le Cid de Pierre Corneille
- 1965 : La Rabouilleuse d'Émile Fabre d'après Honoré de Balzac
- 1968 : Andromaque de Jean Racine
Hors Comédie-Française
[modifier | modifier le code]Comédien
[modifier | modifier le code]- 1958 : La Mort de Pompée de Corneille, mise en scène Jean Serge, Festival Corneille, Barentin
- 1959 : Horace de Corneille, mise en scène Jean Serge, Festival Corneille, Barentin
- 1961 : Don Camillo Monseigneur de Carmine Gallone (la voix du Christ avec lequel dialogue Don Camillo)
- 1963 : Phèdre de Racine, mise en scène Raymond Gérôme, Grand Théâtre de Genève
- 1964 : Mon Faust de Paul Valéry, mise en scène Pierre Franck, Théâtre des Célestins
- 1964 :Antoine et Cléopatre de Shakespeare, mise en scène Julien Bertheau
- 1974 : Le Siècle des lumières de Claude Brulé, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre du Palais Royal
- 1975 : Les Secrets de la Comédie humaine de Félicien Marceau, mise en scène Paul-Emile Deiber, Théâtre du Palais Royal
- 1975 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, mise en scène de Robert Manuel, Théâtre Edouard VII
- 1975 : L'Autre Valse de Françoise Dorin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Variétés
- 1977 : Pauvre Assassin de Pavel Kohout, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de la Michodière
- 1978 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre Hébertot
- 1978 : Les Rustres de Carlo Goldoni, mise en scène Claude Santelli, Théâtre de la Michodière
- 1980 : Talleyrand à la barre de l'histoire d'André Castelot, mise en scène Paul-Emile Deiber, Théâtre du Palais Royal
- 1985 : Hugo l'homme qui dérange de Claude Brulé, mise en scène Paul-Émile Deiber, Théâtre national de l'Odéon
- 1986 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Françoise Seigner, Théâtre de Boulogne-Billancourt
- 1989 : Crime et Châtiment d'après Dostoïevski
Metteur en scène
[modifier | modifier le code]- 1971 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, Théâtre Montansier (Versailles) avec Jean Marais
- 1980 : Talleyrand à la barre de l'histoire d'André Castelot, Théâtre du Palais Royal
- 1985 : Hugo l'homme qui dérange de Claude Brulé, Théâtre national de l'Odéon
- 1985 : Au but de Thomas Bernhard, Théâtre de Boulogne-Billancourt
- 1986 : Brummell à Caen de Bernard Da Costa, Théâtre de Boulogne-Billancourt
- 1989 : Crime et Châtiment d'après Dostoïevski
Mises en scène d'œuvres lyriques
[modifier | modifier le code]- Le Barbier de Séville de Gioachino Rossini, Opéra Comique
- le Triptyque de Puccini, Opéra Comique
- Benvenuto Cellini de Berlioz, Opéra de Paris
- Roméo & Juliette de Charles Gounod, Metropolitan Opera
- Werther de Jules Massenet, Metropolitan Opera
- La Norma de Vincenzo Bellini, Metropolitan Opera
- Luisa Miller de Giuseppe Verdi, Wiener Staatsoper
- La Favorite de Gaetano Donizetti, San Francisco Opera
Filmographie partielle
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1957 : Fernand clochard de Pierre Chevalier
- 1957 : La Tour, prends garde ! de Georges Lampin
- 1961 : Don Camillo Monseigneur de Carmine Gallone : la voix de Jésus (version française)
- 1966 : Martin soldat de Michel Deville
- 1979 : Nous maigrirons ensemble de Michel Vocoret
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1968 : En votre âme et conscience, épisode : Les Innocents d'Eldagsen de Claude Barma
- 1972 : Électre de Jean Giraudoux, réalisation Pierre Dux (spectacle de la Comédie-Française)
- 1974 : Au théâtre ce soir : Pluie d'après Somerset Maugham, mise en scène René Clermont, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Édouard VII
- 1975 : Au théâtre ce soir : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Édouard VII
- 1975 : Au théâtre ce soir : La Rabouilleuse d'Émile Fabre d'après Honoré de Balzac, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Edouard VII
- 1977 : Au Théâtre ce soir : Plainte contre inconnu de Georges Neveux, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
- 1977 : Chapeau melon et bottes de cuir - K is for kill part 1 : The Tiger awakes de Yvon-Marie Coulais
- 1978 : Au théâtre ce soir : Le Nouveau Testament de Sacha Guitry, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
- 1980 : Au théâtre ce soir : La Claque d'André Roussin, mise en scène Georges Vitaly, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
Doublage (liste sélective)
[modifier | modifier le code]- 1954 : Le Beau Brummel : Lord Mindon (John Chandos)
- 1958 : Le Fier Rebelle : John Chandler (Alan Ladd)
- 1958 : Le danger vient de l'espace : Peter Leduq (Dario Michaelis)
- 1959 : Annibal ou Annibal contre Rome : Quintus Fabius (Gabriele Ferzetti)
- 1959 : La Valse du gorille : Otto Lohn (Wolfgang Preiss)
- 1960 : Spartacus : le narrateur (Vic Perrin)
- 1961 : Don Camillo Monseigneur : "La voix"
- 1961 : Le Cid : Ben Youssouf (Herbert Lom)
- 1961 : L'Empreinte du dragon rouge : le capitaine Jackson Sale (Geoffrey Toone)
- 1964 : Celui qui n'existait pas : Barry Moreland (Robert Taylor)
- 1965 : Le Majordome : docteur Ventoux dit "Le chat" (Paul Hubschmid)
- 1965 : Bunny Lake a disparu : superintendant Newhouse (Laurence Olivier)
- 1967 : Le Bal des vampires : le comte Von Krolock (Ferdy Mayne)
- 1967 : Devine qui vient dîner ? : Matt Drayton (Spencer Tracy)
- 1968 : La Bataille pour Anzio : Dick Ennis (Robert Mitchum)
- 1968 : Quand les aigles attaquent : le général Rosemeyer (Ferdy Mayne)
- 1968 : Cérémonie secrète : Albert (Robert Mitchum)
- 1969 : Easy Rider : l'auto-stoppeur hippie (Luke Askew)
- 1969 : Un château en enfer : le capitaine Lionel Beckman (Patrick O'Neal)
- 1970 : Attaque au Cheyenne Club : John O'Hanlan (James Stewart)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Heureux qui comme Ulysse (Du Bellay) Paul-Emile Deiber », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- L’Aube, le 19 mars 1949
- Dans Époque, le 27 février 1949
- Six années à la Comédie-Française, p. 86
- Dans Valeurs actuelles le 17 juillet 1972
- Dans le magazine L'Avant-scène no 368, le 15 novembre 1968
- Dans Le Figaro, octobre 1966
- Dans Les Nouvelles littéraires, le 13 octobre 1966
- Dans Le Parisien libéré, le 15 novembre 1962
- Dans L’Humanité, le 19 novembre 1962
- Dans Les Nouvelles Littéraires, le 22 novembre 1962
- Dans Le Figaro, le 16 novembre 1962
- Par le critique de L’Aurore, André Ransan, le 7 mai 1968
- Dans Arts, le 13 septembre 1963
- Dans L’Aurore, le 8 novembre 1963
- Décès de l'acteur Paul-Emile Deiber , AFP, www.lefigaro.fr
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georgette Krieg, « Paul Émile Deiber », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 7, p. 603
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la recherche :
- Les Gens du cinéma
- Paul-Émile Deiber à la Comédie-Française
- Blog sur le doublage
- Acteur français de cinéma
- Acteur français de doublage
- Directeur français de théâtre
- Metteur en scène français
- Directeur d'opéra
- Sociétaire de la Comédie-Française
- Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique
- Naissance en janvier 1925
- Naissance à La Broque
- Décès en décembre 2011
- Décès à Klosterneuburg
- Décès à 86 ans