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Margarida Gironella

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Margarida Gironella
Biographie
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Eusebi Carbó i Carbó (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Margarida Gironella, née en 1886 à Darnius, en Espagne, et morte en 1964 à Mexico, est une anarchiste catalane. Elle est une membre fondatrice de la Confédération nationale du travail (CNT), dont elle est militante avant et pendant la Guerre d'Espagne. Son compagnon, Eusebi Carbó i Carbó, est aussi un anarchiste reconnu de la période.

Après la fin de la guerre, le couple s'exile en France puis au Mexique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Margarida Gironella naît en 1886 à Darnius[1]. Catalane, elle suit une éducation qui lui permet d'apprendre l'espagnol et le français[1]. En 1910, elle se met en couple avec Eusebi Carbó i Carbó, un éminent anarcho-syndicaliste de la période[1]. Ils sont présentés par l'anarchiste Hermoso Plaja Saló, qui aide son ami[2]. Ils sont déjà tous deux mariés lors de leur rencontre, mais Gironella déclare ne pas être heureuse et Eusebi quant à lui ne connaît quasiment pas sa femme ou son fils[2]. Ils fuient en France un petit temps avant de retourner en Catalogne[2]. Ils se marient dans une cérémonie publique[3]. Le couple s'installe ensuite dans un quartier anarchiste de Barcelone[4].

Gironella rejoint la Confédération nationale du travail dès sa fondation. La militante est proche de la vieille garde du mouvement, comme Salvador Seguí[5], Àngel Samblancat, Simó Piera, et Mauro Bajatierra[1]. Elle est aussi proche des activités clandestines du syndicat[1].

En 1939, l'anarchiste s'exile avec son compagnon en France, à Montpellier, puis en 1943, au Mexique[1]. Eusebi Carbó i Carbó meurt en 1958[6], après quarante-huit ans de vie commune, ce qui l'affecte profondément[1]. Elle meurt en 1964 à Mexico[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (es) « EN EL RECORD: HISTÒRIES D’ANARQUISTES CATALANES DURANT LA GUERRA CIVIL », sur Ser Histórico, (consulté le )
  2. a b et c (es) Ignacio C. Soriano Jiménez, « Hermoso Plaja Saló y Carmen Paredes Sans: el anarquismo silencioso, 1889-1982 », Universidad de Salamanca, Universidad de Salamanca,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Ignacio Clemente Soriano Jiménez, L’anarquisme a Tarragona [1917-1924]. Formós Plaja i Carme Paredes, Publicacions URV, (ISBN 978-84-8424-418-9, lire en ligne), p. 20
  4. Eulàlia Vega, Pioneras y revolucionarias: mujeres libertarias durante la República, la Guerra Civil y el franquismo, Icaria Editorial, coll. « Antrazyt », (ISBN 978-84-9888-289-6)
  5. « Salvador Seguí. El Noi del Sucre », sur calameo.com (consulté le )
  6. María Teresa Martínez de Sas, Pelai Pagès et Universitat de Barcelona, Diccionari biogràfic del moviment obrer als Països Catalans, Edicions Universitat de Barcelona / Publicacions de l'Abadia de Montserrat, (ISBN 978-84-8415-243-9, lire en ligne)