Le Touquet-Paris-Plage

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Le Touquet-Paris-Plage
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arrondissement de Montreuil
Intercommunalité Communauté de communes Mer et Terres d'Opale
Maire Daniel Fasquelle
Code postal 62520
Code commune 62826
Géographie
Coordonnées 50° 31′ 07″ nord, 1° 35′ 42″ est
Altitude Min. 1 m m
Max. 42 m m
Élections
Départementales Canton de Montreuil
Localisation
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Le Touquet-Paris-Plage
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Le Touquet-Paris-Plage
Fichier:Le Touquet - L'hôtel de ville.jpg
L'hôtel de ville du Touquet

Le Touquet-Paris-Plage est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais, à l'embouchure de la Canche dans la Manche.

Ses habitants sont appelés les Touquettois.

La station du Touquet doit sa création et son développement à deux hommes extraordinaires par leurs idées novatrices : le français Jean-Baptiste Daloz et l'anglais John Whitley.

Le Touquet-Paris-Plage est également connu pour sa fameuse pomme de terre : la ratte du Touquet, variété « précoce » à la forme oblongue et noueuse, qui doit son nom à sa forme, semblable à celle d'une souris, et très appréciée par les gastronomes.

Géographie

Généralités

Le Touquet est le nom géographique de la pointe située à l'embouchure de la Canche, rive gauche, sur la côte du Pas-de-Calais, au sud de Boulogne-sur-Mer.

En picard, "le touquet" signifie "le tournant".

Démographie

1882 1892 1896 1900 1911 1926 1936 1962 1968
30951793181 4203 2443 5604 0644 403
1975 1982 1990 1999 - - - - -
5 3705 2045 5965 299-----
source : documents municipaux (pour la période avant 1962), puis http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm (Population sans doubles comptes).


Histoire

Les faits marquants

Avant le 25 avril 1837

1595, la pointe du Touquet apparaît pour la première fois sur les cartes de géographie du fameux géographe Gerardus Mercator.

Tout le domaine du Touquet, autrefois constitué uniquement par des dunes sauvages et arides, dépendait avant la Révolution française, de l'Abbaye de Saint-Josse.

En 1819, l'Etat décide de dresser un plan précis de l'ancien domaine des moines de l'Abbaye de Saint-Josse confisqué lors de la révolution. Les 1 600 hectares des garennes de Trépied, hameau de Cucq, sont estimés en 1827 et vendus le à M. Doms, un belge qui ne pourra payer la somme due. La vente est donc annulée.

Du 25 avril 1837 au 28 mars 1912

plaque en haut de l'escalier de l'hôtel de ville

 : Jean-Baptiste Alphonse Daloz achète ces terrains et plante, de 1855 à 1882, sur plus de 800 hectares de garennes dunaires dans les bas-champs picards, des pins maritimes, des peupliers et des aulnes[1]. La forêt du Touquet va stabiliser les dunes et donner à la ville une magnifique parure. Ces 800 hectares sont toujours couverts en 2008 par cette véritable forêt.

1839 : Installation du premier sémaphore au sommet d'une dune (en un lieu qui serait placé aujourd'hui dans le parc de la Canche au niveau du boulevard d'Artois). Ce sémaphore sera détruit en 1893, compte tenu de l'éloignement de plus de 500 mètres du rivage.

 : Étaples est desservie par la ligne ferroviaire Paris - Boulogne.

 : inauguration des deux phares dont la construction avait démarré en 1845. Ces deux phares sont à feux fixes et fonctionnent à l'huile de colza jusqu'en 1883 où ils seront électrifiés. En 1900, le phare nord est désaffecté, sa tour est peinte en noir afin d'éviter les reflets de l'autre phare. Ces deux phares ont été détruits en 1944. La construction de ces deux phares entraîna l'installation des familles des 6 gardiens au lieu dit "le Touquet" et donnèrent sa devise à la future commune "Fiat Lux, Fiat Urbs".

 : Jean-Baptiste Alphonse Daloz crée le premier lotissement, dessiné par Raymond Lens, géomètre à Étaples, et l'appelle "Paris-Plage", reprenant la proposition d'Hippolyte de Villemessant. Il rédige le règlement du lotissement qui se révélera très strict : ni hospices, ni hôpitaux, ni fabriques de plus de trois ouvriers notamment. Ce lotissement représente l'espace limité aujourd'hui par le bord de mer, la rue Joseph Duboc, la rue de Metz et la rue Jean Monnet.

1883 : le premier lot en front de mer est vendu à un notaire d'Aix-en-Issart qui fait construire les deux premiers chalets qui ne seront détruits qu'en 1920 : l'Avant-Garde et la Vigie. On ne parle pas encore de villas, les premières constructions, appelées "chalets" étaient construites entièrement en bois.

1885 : à la mort de Jean-Baptiste Alphonse Daloz, on recense les constructions suivantes :

  • les deux phares et les sept logements de leurs gardiens,
  • le "château" de Jean-Baptiste Alphonse Daloz construit en 1864,
  • six chalets : L'avant-garde, La Vigie, Les Bergeronnettes, la Villa Saint-Jean 1885), la Villa Saint-Georges (1885), la buvette Dessouliers.

 : La construction, sur les plans de l'architecte Billore, d'une chapelle consacrée à Saint André à l'emplacement de l'actuelle poste, sur un terrain donné par Jean-Baptiste Daloz est autorisée par la mairie de Cucq. Achevée en 1887, bénie le 8 juillet 1888. Elle fut agrandie, Louis Cordonnier achitecte : transept en 1894, chœur et sacristie en 1898). Devenue beaucoup trop petite, elle sera remplacée en 1911 par la nouvelle église Sainte-Jeanne d'Arc (pour plus d'informations : voir l' Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage, boulevard Daloz. Le premier curé fut l'abbé Guérin. Le chanoine Deligny lui succéda et fut curé de 1903 à 1947. Il laissa un souvenir important au Touquet. Pendant la Première Guerre mondiale, la municipalité d'Ypres, réfugiée ici, l'utilise comme école. Le bâtiment sera ensuite utilisé comme marché couvert, avant d'être détruit en 1927 pour construire la Poste.

1893 : construction du nouveau sémaphore, copie du précédent.

 : John Whitley annonce, avec grand fracas, son intention de créer "Mayville" en remplacement de Paris-Plage.

plaque commémorative sur l'école

1897 : Construction de la première école, baptisée "Jean de la Fontaine", sur un terrain donné par la famille Daloz, rue de Londres.

1897 : Inauguration du Casino de la Plage.

1897 : John Whitley, encouragé par Sarah Bernhardt et le Duc de Morny, demande à l'architecte Charles Garnier de créer "Mayville", un projet géant qui ne verra jamais le jour, à la seule exception du Jardin d'Ypres.

Fichier:LE TOUQUET PARIS PLAGE - Phares et Panoramas.JPG
Le Tramway électrique devant les phares

Juillet 1900 : inauguration du tramway électrique "EPP" reliant Étaples à Paris-Plage. Ce tramway partait de la rue de Paris (entre la rue Saint-Amand et la rue de la Paix), prenait la rue de Paris, la rue Louis Hubert, puis l'avenue de Picardie. Il assurait la correspondance avec tous les trains à la gare d'Étaples[2], correspondance qui était assurée depuis 1884 par des omnibus à chevaux. Il sera arrêté le 31 août 1939.

1901 : M. Ridoux fait l'acquisition de 22 hectares de lais de mer pour 140 000 F.

1902 : John Whitley et Allen Stoneham, propriétaires de la société anglaise "Le Touquet Syndicate Ltd" rachètent pour la somme de 870 500 F, aux descendants de Jean-Baptiste Daloz, les terrains encore invendus, soit près de 1 100 hectares. Puis, John Whitley crée le second lotissement (partie du Touquet aujourd'hui à l'est du Bd Daloz) dessiné par Joseph-Louis Sanguet. La prospérité du Touquet devient indissociable de la présence britannique et l'évolution de la station se retrouve dans la diversité de son architecture.

Le Westminster
L'Hermitage

Pour satisfaire les désirs des anglais, plusieurs hôtels très luxueux vont être construits en très peu de temps : Hôtel Atlantic, Hôtel des Anglais, Hôtel L'Hermitage, Hôtel du Golf, Hôtel Regina. De même, Le Touquet va s'équiper de deux casinos et d'un grand nombre d'installations sportives, John Whitley désirant faire du Touquet un "paradis des sports".

13 et  : inauguration par Pierre de Coubertin du "champ des sports" (course à pied, cross country, escrime, lawn-tennis, bicyclette, …). Pierre de Coubertin qui en fut à l'origine avec l'aide du Grand Duc Michaël de Russie, devint ensuite directeur de la station. La piscine a été construite en 1965.

1904 : création de la société des courses du Touquet Paris-Plage (par le Grand Duc Michaël de Russie, le baron Pierre de Coubertin, le Prince de Lucinge-Faucigny, le Duc de Morny, Allen Stoneham).

 : Lord Balfour, premier Ministre anglais, inaugure le golf, le troisième construit en France. Le parcours de "La Forêt", dessiné au cœur de la pinède par Horace Hutchinson (5 773 m, PAR70) sera complété en 1931 par le parcours de "La Mer" dessiné au cœur des dunes sauvages par Harry Colt (6 330 m, PAR72). Pour les compétitions de classement, un troisième parcours "Le Manoir" a été récemment dessiné (2 816 m, PAR35).

1905 : Création du Touquet-Athletic-Club.

1905 : Construction de la digue Ridoux (20 m x 500 mètres, hauteur 3 m) pour protéger le lais de mer acheté en 1901. Cette digue est aujourd'hui intégrée à la digue promenade.

1906 : Le "Casino de la Plage" est démoli. On construit à sa place le "Casino Municipal".

 : pour préparer l'anniversaire des 25 ans du lotissement de Paris-Plage, Maurice Garet, l'un des premiers habitants du Touquet crée la "Société académique du Touquet" dont la devise était "colligite ne peerant" (Recueillez les souvenirs de peur qu'ils ne périssent). Président : Maurice Garet, Vice-Président : Édouard Lévêque.

 : première "fête des fleurs".

1908 : inauguration de l'église protestante. Cette église est construite près de l'Hôtel des Anglais, sur un terrain donné par The Touquet Syndicate Limited.

juillet 1909 : inauguration du tramway urbain à petites voitures. Deux lignes :

  • Place de l'Hermitage <-> Plage (cette ligne sera arrêtée en août 1914)
  • Royal Picardy <-> Golf. Cette ligne était dite "tramway du Golf". Elle sera à essence jusque 1914.

 : débuts de l'aviation, après les essais en vol plané de Louis Blériot, Gabriel Voisin (le ) et Henri Farman (juin 1907), René Caudron fut le premier pilote à survoler la ville le .

1911 : inauguration du Casino de la Plage.

 : inauguration solennelle de la nouvelle église "Sainte Jeanne d'Arc" (voir ci-dessous : boulevard Daloz).

Nuit du 3 mars au  : De l'autre côté de la Canche au nord d'Étaples sur le territoire de la commune de Camiers, le "Grand Hôtel de Saint-Gabriel", inauguré le en bord de plage, est emporté par la marée en une seule nuit : cet événement compromet pour des années le développement d'une autre station balnéaire à proximité et favorise donc par la suite le développement de celle du Touquet.

 : La station balnéaire "Paris-Plage" prenant une extension considérable, elle peut en 1912 être érigée en commune : "Le territoire de la commune de Cucq est divisé en deux communes qui porteront les noms de Cucq et du Touquet-Paris-Plage" (texte de la loi du 28 mars 1912). Ses armoiries seront définitivement arrêtées à partir des armoiries proposées par Édouard Lévêque et Robert de Guyencourt dès 1894.

Mandature de Fernand Recoussine

En attendant la construction d'une mairie (il faudra attendre 1931), le nouveau maire s'installe "provisoirement" dans la villa "les Moucherons" à l'angle des rues de Bruxelles et de Moscou.

Le Palais de l'Europe

1912 : le château de Jean-Baptiste Daloz qui avait été transformé en hôtel au début des années 1890, en "Château des Sports" par Pierre de Coubertin en 1904, puis en casino en 1907, est détruit en 1912 et à son emplacement, est construit le Casino de la Forêt (aujourd'hui Palais de l'Europe). Il ouvre sa première saison en août 1912 en présentant deux spectacles du théâtre français dont Le Dindon de Georges Feydeau. Durant les "années folles", il sera l'un des casinos les plus importants d'Europe, et en 1927 le premier casino de France par le produit de ses jeux (45 millions de F). Ces revenus considérables vont permettre à la ville qui en récupère 12% de se lancer dans des travaux très coûteux.

1913 : construction de la digue-promenade

1913 : Le Touquet est officiellement classé "station climatique".

1914 – 1918 : La Première Guerre mondiale surprit Le Touquet en pleine prospérité. 6 000 réfugiés belges venus d'Ypres et de nombreux blessés de guerre anglais et français trouvèrent un refuge accueillant dans les nombreux hôtels réquisitionnés. La municipalité d'Ypres y élit domicile pendant les hostilités. Le casino de la forêt fut transformé en hôpital militaire. Le Touquet est bombardé en mai 1918. C'est à la faveur de cette communion franco-britannique que la station poursuivit son développement.

1920 : Les deux premiers chalets construits en 1883 sont détruits et deux villas reprenant les mêmes noms sont construites aux mêmes emplacements.

1921 : L'usine d'incinération des ordures ménagères produit l'électricité qui approvisionne les villas et l'éclairage public (dont la digue).

 : Maurice Colrat, secrétaire d'État, futur garde des sceaux, habitué de la station, inaugure la nouvelle digue, extension de l'ancienne, prolongée jusqu'à l'estuaire de la Canche.

1923 : Nivellement du quartier "Quentovic"

1924 : Inauguration du palace "Le Westminster", l'un des fleurons de l'hôtellerie touquettoise et du kiosque à musique du Parc des Pins.

Mandatures de Léon Soucaret

 : Léon Souraret gagne les élections municipales après une campagne où il s'est opposé très durement à Fernand Recoussine. Il trouve une situation financière florissante, plus de 75% du budget municipal provient de l'activité des deux casinos.

 : inauguration de l'hippodrome (voir dans le dictionnaire des rues : avenue de la Dune aux Loups) par Paul Bénazet, Haut-Commissaire à la guerre, en présence de 5000 personnes.

1927 : construction de l'hôtel des Postes (voir ci-dessous : rue de Metz).

1927 : Le Casino du Touquet est classé premier casino français.

 : inauguration du Royal Picardy (9 étages, 40 m de haut, 500 chambres (toutes différentes, toutes avec salle de bains), 50 appartements de 5 à 10 pièces dont certains avec piscine, 120 salons, piscine de 25 mètres à eau traitée et chauffée, salle de culture physique, hammam, golf miniature, terrain de squash, téléphone dans toutes les chambres et salons, garage pour 100 voitures, parc de 6 ha, 300 employés), symbole des "années folles", surnommé par les anglais "the most beautiful hotel in the world". La construction de cet énorme bâtiment a débuté le 20 novembre 1928, s'est interrompu deux fois (pour cause d'intemperies et de grève des ouvriers), et les 100 premières chambres sont occupées dès l'été 1929 et l'ouverture complète sera réalisée dès avril 1930 ! Les deux architectes, Louis Debrouwer et Pierre Drobecq, à l'origine de ce gigantesque hôtel seront un an plus tard les architectes de l'hôtel de ville. Le Royal Picardy est démoli en 1968 et à son emplacement est construit le lycée hôtelier dont les premiers élèves sont accueillis le .

 : inauguration de la piscine d'eau de mer filtrée, stérilisée et réchaufée (André Bérard, architecte). C'est "la plus belle piscine d'Europe" (bassin de 200 yards (66,66 m) x 25 m, 500 cabines (dont certaines avec baignoire), gradins de 1 800 places, promenoir de 1 300 places, solarium, salle de repos, service médical de thalassothérapie avec massages, pédicures, deux restaurants, un bar, un tea-room, ... ). Le plongeoir de Bérard est constitué de 4 tremplins de 1, 3, 5 et 10 mètres. Détruit par les bombardements, il sera remplacé en 1948 par un nouveau plongeoir (Louis Quételart, architecte). L'inauguration est faite par le sous-secrétaire d'État aux Travaux Publics, entouré de plusieurs centaines de médecins du monde entier, qui s'étaient réunis à Berck pour un congrès international de thalassothérapie.

 : dans le cadre des fêtes franco-britanniques, inauguration de l'hôtel de ville (voir dans l' Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage pour plus d'informations).

1932 : célébrations du 50e anniversaire de la commune, appelée "Arcachon du Nord", "Paradis des Sports", "Jardin de la Manche", "Perle de la Côte d'Opale", …

1932 : inauguration du marché couvert (voir ci-dessous : rue Jean Monnet).

1934 : Sorte d’Eldorado balnéaire jusqu’à la crise de 1929, la station connut encore quelques heures de gloire, avec notamment les séjours de Ravel et l’établissement en 1934 du riche auteur anglais P. G. Wodehouse qui y vécut jusqu’à son arrestation par les Allemands en 1940. Il était propriétaire d'une des plus belles villas Low Wood (voir dans l' Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage pour plus d'informations).

Mandatures de Jules Pouget

 : inauguration de l'aéroport. 276 avions amènent les 650 personnes invitées. Un mémorable meeting aérien durera 3 jours. L'aérogare sera reconstruite en 1959, et en 1965 se posera la première Caravelle.

1938 : 4 000 habitants l'hiver, 30 000 en saison. 2 000 villas possédant toutes eau, gaz, électricité, tout à l'égout, palaces, hôtels de toutes classes, pensions de famille, forment la plus coquette des villes s'étendant de la mer à la forêt.

De 1940 à 1944, les allemands occupent la ville, hôtels et villas sont pillés.

1943 : construction du mur de l'Atlantique.

Le , tombe la première bombe alliée. En juin 1944, les bombardements alliés sont très importants : les 2 phares et le plongeon de la piscine sont détruits, 40 des 70 hôtels et pensions sont touchés. Dimanche , une centaine de bombes tombent sur le Touquet, touchant de nombreuses villas et édifices notamment l'église (et détruisant le chœur, le transept, les vitraux, les autels en marbre, la chaire, le banc de communion en fer forgé).

La ville est libérée le par l'armée canadienne. On recense 130 000 mines, ce qui fit du Touquet, la ville la plus minée de France. Les reconstructions furent très importantes.

 : ré-inaugurations simultanées de l'aérodrome, de la piscine, du golf et du tennis.

1950 : remise en état de la digue, dallage et nouveau garde-corps

septembre 1951 : mise en service du nouveau phare

1951 : réouverture du casino de la Forêt

1954 : fin de la reconstruction de l'église (garnitures du maître-autel en fer forgé dues au maître Lambert-Rucki), l'annexe construite entre le et le .

1957 : construction de la caserne des pompiers, rue Joseph Duboc

1960 : inauguration de la nouvelle digue (1 200 places de stationnement, 761 cabines)

Mandature de Pierre Ferrier

1967 : La ville fait l'acquisition de l'Hôtel Picardy.

1968 : L'Hôtel Picardy est détruit et ses ruines sont utilisées pour remblayer le futur lotissement de "Mayvillage".

Mandatures de Léonce Deprez

1972 : Inauguration du "lycée hôtelier" et de la "cité éducative", par Jérôme Monod, délégué à l'aménagement du territoire.

1974 : création par Louison Bobet de la Thalassothérapie qui sera inaugurée en 1976 par Simone Veil, Ministre de la Santé.

1975 : première édition de l'Enduro du Touquet créé par Thierry Sabine

1976 : transformation du Normandy en Casino des 4 saisons

1985 : inauguration de l'Aqualud, construit à l'emplacement de la piscine

1987 – 1992 : Rénovation complète du Palais des Congrès (Le Touquet est ville de congrès depuis 1970).

Les animations tout au long de l'année font du Touquet la "Station des 4 saisons".

Mandature de Philippe Cotrel

1996 : La municipalité offre une prime à tous les propriétaires désireux d'embellir les façades de leurs villas. Cette politique "Osons la couleur" redonne de l'éclat aux gris des façades et fait ressortir l'architecture typique des maisons touquettoises.

Juin 1996 : inauguration du "Casino des 4 saisons" et du "Casino du palais", tous les deux complètement remodelés.

 : inauguration de la thalassothérapie complètement rénovée.

 : ré-inauguration du palais de l'Europe, refait à neuf.

novembre 1998 : inauguration de la nouvelle salle des sports

novembre 1999 : Pour sa politique "Osons la couleur", Le Touquet reçoit à Paris le trophée "Choisissez vos couleurs", décerné par l'Académie Nationale des Arts de la rue".

Mandature de Léonce Deprez

février 2006 : L'Enduro du Touquet est rebaptisé Enduropale et ne présente plus qu'un parcours d'une quinzaine de kilomètres uniquement sur la plage afin de préserver les dunes.

Dunes du Touquet
Fichier:Le Touquet Paris Plage 02.jpg
L'hôtel de ville

Liste des maires

Liste des mandatures successives
Période Identité Parti Qualité
9 mars 2008 - mars 2014 Daniel Fasquelle UMP député, doyen de la faculté de Droit
18 mars 2001 - 9 mars 2008 Léonce Deprez UDF journaliste
25 juin 1995 - 18 mars 2001 Philippe Cotrel Président de sociétés
19 mars 1989 - 25 juin 1995 Léonce Deprez UDF-PSD journaliste
16 octobre 1983 - 19 mars 1989 Léonce Deprez UDF-PSD journaliste
20 mars 1977 - 13 mars 1983 Léonce Deprez UDF-PSD journaliste
21 mars 1971 - 20 mars 1977 Léonce Deprez journaliste
4 juillet 1969 - 21 mars 1971 Léonce Deprez journaliste
28 mars 1965 - mai 1969[3] Pierre Ferrier médecin
21 septembre 1963 - 28 mars 1965 Pierre Ferrier médecin
15 mars 1959 - 30 juillet 1963[4] Jules Pouget médecin
4 mars 1955 - 15 mars 1959 Jules Pouget médecin
19 octobre 1947 - 4 mars 1955 Jules Pouget médecin
4 septembre 1944 - 19 octobre 1947 Jules Pouget médecin
11 juin 1944 - 4 septembre 1944 Armand Durand [5] Président des Jardins Ouvriers
29 septembre 1942 - 11 juin 1944[6] Jules Pentier entrepreneur
2 juin 1942 - 28 septembre 1942 Armand Durand [7] Président des Jardins Ouvriers
9 mars 1941 - 30 mai 1942[8] Jules Pouget médecin
18 mai 1935 - 9 mars 1941 Jules Pouget médecin
janvier 1934 - 18 mai 1935 Jules Pouget médecin
12 mai 1929 - 22 décembre 1933[9] Léon Soucaret
17 mai 1925 - 12 mai 1929 Léon Soucaret
10 décembre 1919 - 17 mai 1925 Fernand Recoussine
19 mai 1912 - 10 décembre 1919 Fernand Recoussine

Lieux et monuments

Le Touquet : une exceptionnelle architecture

Le Jardin d'Ypres, le Marché Couvert et l'Eglise

Une première génération d'architectes et d'entrepreneurs a permis de créer au Touquet les bases de ce qui allait s'avérer d'une immense richesse.

La période 1925 - 1935 fut d'une exceptionnelle qualité dans le domaine architectural. L'association des moyens financiers des propriétaires et du désir d'innovation des architectes et des entrepreneurs va faire merveille. En 1929, époque faste, 5 cabinets d'architectes (Briaux, Buisset, Hoyez, Quételart, Saxer) avaient pignon sur rue au Touquet, tant la demande était importante : on construisait chaque année plus de 100 villas.

Les principaux architectes de la ville

  • Arsène Bical (18841925). Ancien associé d'Albert Pourthier, il s'installe au Touquet en 1908.
    • des villas : La Closerie, Good Luck, La Hutte pour Léon Soucaret, Le Nid, Le Petit Trianon
  • Anatole Bienaimé (18481911)
    • plus de 100 villas : Concordia Junior, Les Dryades, Giroflée-Girofla, Le Goéland, Lydéric, Mars, Les Naïades, Les Néréïdes, Phinaert, Rayon Vert, Le Roi d'Ys, Rose des Alpes, Rose-Mousse, La Royana, La Sapinière, Les Sapins, Les Sarcelles, Saturne, Suzette, Vénus
  • Henri-Léon Bloch, architecte officiel de la municipalité
    • Le marché couvert
    • des villas : Way Side (aujourd'hui Musée du Touquet)
  • Auguste Bluysen
    • Le Casino de la Forêt, Le Westminster
  • Jean Boissel
    • La Poste
    • des villas : Banco, Blanc-Mesnil, Carte Blanche, Clarendon House, Forêt bleue, Mamette, La Marotte (anciennement Le manoir des pins), l'Oiseau bleu, Oxer (anciennement Loin des flots), Pare-Brise, Sable d'Or, Sainte-Thérèse
  • Briaux
    • L'hôtel de la Potinière, l'Alfred's Bar
    • des villas : Le Cabanon, Hiram, Le Hulla, Le Pantin
  • Buisset, successeur de H.-L. Bloch, architecte officiel de la municipalité
    • des villas : Belmesnil, Gilden
  • Louis Marie Cordonnier (18541940)
    • des villas : L'Ermitage, La Rafale
  • Pierre Drobecq (de Boulogne-sur-Mer) et Louis Debrouwer (de Dunkerque)
    • L'Hôtel des anglais, Le Royal Picardy, puis L'hôtel de ville
    • des villas : Loo Wood Manor, villa de M. V de B
  • Léon Hoyez, succède à Arsène Bical à sa mort.
    • Les magasins de l'avenue du Verger
    • Le Golf Club House
    • des villas : Les Ibis, Panjo, Serraval, Sunny Corner
  • Horace Pouillet (18781946), fait preuve d'une très grande invention architecturale
    • des magasins : La Sirène et Morgane
    • des villas : Cipry, Gleenwood (anciennement Rarahu), Karidja, Le Quart d'Heure, Tata Ice
  • Albert Pouthier
    • le bâtiment du Tennis-Club
    • des villas : Ivanhoé, Kervette, Le Petit Château, Le Mouron Rouge
  • Louis Quételart, invente le "style touquettois moderne" caractérisé par de vastes toitures, des doubles pignons, des retombées d'arcs sans piedroits, des oculi...
    • il est aussi l'auteur des fameux bancs verts et blancs, dans lesquels sont intégrées des jardinières de chaque côté, bancs que l'on retrouve sur la digue et dans toutes les avenues en forêt.
    • le bâtiment de l'aéroport, le cinéma "Le Normandy", le nouveau phare et le nouveau plongeoir de la piscine, L'hôtel Scampolo, le magasin "Galeries du Ménage"" (rue de Paris)
    • des villas : Bécassine, Cendrillon, Chat perché, Clairoix, Clos fleuri, Datcha, Fadette, Flabeau Ninove, la Floride, l'Heure espagnole, Mon Chaume, Mon Pignon, Le Nain Jaune, Les Mutins, Narcisse Bleu, Nine, Phébé, Pige-vent, Pomme d'Api, Les Pommiers, La Prairie, Pretty Cottage (anciennement Scarabée), Ric et rac, The Sandhill (anciennement Fair Way), Sauvageonne, Sunny Beach, Sunshine, Tournebride, Venvole
  • Léon Saxer :
    • des villas : Douce France, L'Ensoleillée, Mon Touquet

Les principaux monuments, bâtiments et villas

Outre l'ensemble des bâtiments et villas cités ci-dessous dans le dictionnaire des rues (voir Histoire des rues du Touquet-Paris-Plage), sont à remarquer :

Comme indiqué dans le chapitre relatif à l'histoire, la ville a été lotie en deux étapes :

  • la première, par le géomètre Raymond Lens, entre le bord de mer et le boulevard Daloz. Les rues suivent un quadrillage, encadrant des maisons en hauteur sur des terrains parfois très petits. Côté mer du boulevard Daloz, les plaques de rues sont bleues.
  • la seconde, par le géomètre Joseph-Louis Sanguet, entre le boulevard Daloz et la forêt. Les terrains sont encore assez étroits près du premier lotissement, puis de plus en plus grands vers la forêt. Côté forêt du boulevard Daloz, les plaques de rues sont vertes, et les villas ne sont pas numérotées. Il faut noter que le règlement du "Touquet syndicate Ltd" interdisait les clôtures aux limites entre propriétés, et avec le domaine public. Cela donne encore aujourd'hui un charme tout à fait particulier aux villas en forêt.

Nota : les premières plaques de rues ont été posées en 1904.

Dictionnaire des rues

Histoire des rues, par ordre alphabétique

Liste des rues classées par thème

  • Les communes de la région Nord-Pas-de-Calais

Amiens (rue d’), Arras (place d’, rue d’), Artois (boulevard d’), Atlantique (avenue de l’), Boulogne (rue de), Calais (rue de), Canche (boulevard de la, rue de l), Desvres (rue de), Dunkerque (avenue de), Étaples (rue d’), Montreuil (avenue, rue), Nord (avenue du), Picardie (allée de, avenue de), Quentovic (allée de), Saint-Omer (rue de), Saint Pol (rue de), Samer (rue de), Trépied (avenue de)

  • Quelques grandes villes

Londres (rue de), Metz (rue de), Moscou (rue), Bruxelles (avenue de, rue de), Paris (rue de), Varsovie (rue de)

  • Souvenirs de Paris

Auteuil (avenue d’), Champs Elysées (avenue des), Longchamp (avenue de),

  • Les personnages illustres (marins, explorateurs, ...)

Amiral Courbet (avenue), Amiral de Tourville (avenue), Jean Bart (avenue), Blériot (avenue), Hélène Boucher (allée), Bourdonnais (avenue de La), Jules César (avenue), Condamine (avenue de la), Duguay-Trouin (avenue), Dupleix (avenue), Duquesne (avenue), Forbin (avenue), Jeanne d’Arc (avenue), Mermoz (avenue), Jean Monnet (rue), Suffren (avenue), La Pérouse (avenue de), Andreï Sakharov (rue)

  • La famille royale britannique

Édouard VII (avenue), Margaret (allée), Prince de Galles (avenue du), Reine Victoria (avenue de la), Reine May (avenue de la)

  • Souvenirs des deux guerres

Anglais (avenue des), Canadiens (avenue des), Dix-huit juin (avenue du), Garigliano (avenue du), Général de Gaulle (avenue du), Maréchal Leclerc (avenue du), Maréchal Foch (avenue du), Maréchal Joffre (avenue du), Royal Air Force (allée de la), Verdun (avenue de)

  • Personnalités et lieux du Touquet

Louis Aboudaram (avenue), Amazones (avenue des), Edmond Bardol (rue), René Béchu (rue), Belle Dune (avenue), Belvédère (avenue du), Arsène Bical (avenue), Louison Bobet (avenue), Caix Taurines (avenue de), Édouard Champion (avenue), Château (avenue du), Daloz (boulevard), Dorothée (avenue), Duboc (avenue), Dune aux loups (avenue de la), Dunes (rue des), Armand Durand (allée), Christian Ferras (square), Léon Garet (avenue, rue), François Godin (avenue), Charles Guyot (avenue), Fernand Holuigue (parc), Louis Hubert (avenue), Golf (avenue du), Hermitage (place de l’), Hippodrome (avenue de l’), Raymond Lens (avenue, rue), Maxence Van der Meersch (avenue), Mille agréments (avenue des), Monthor (allée, avenue), Phares (avenue des), Polo (allée du), Jules Pouget (boulevard du docteur), Quatre saisons (allée des), Louis Quételart (avenue), Fernand Recoussine (avenue), Jean Ruet (avenue), Thierry Sabine (boulevard), Sables (avenue des), Jean Laure Sanguet (avenue), Sémaphore (rue du), Léon Soucaret (avenue), Allen Stoneham (avenue), Paradis Thérèse (avenue du), Trois Martyrs (avenue des), Verger (avenue du), Vincent (allée, avenue), Villemessant (avenue de), John Whitley (avenue)

  • Les musiciens

Beethoven (allée), Georges Brassens (allée), Jacques Brel (square), Chopin (avenue), Debussy (avenue), Mozart (avenue), Ravel (allée), Schubert (allée)

  • Les fleurs et les arbres

Anémones (Allée des), Argousiers (allée des), Aubépines (allée des), Bleuets (allée des), Bouleaux (allée des), Boutons d’Or (allée des), Cèdres bleus (avenue des), Chèvrefeuilles (avenue des), Coquelicots (allée des), Églantines (allée des), Forsythias (avenue des), Frênes (avenue des), Genêts (avenue des), Hêtres (avenue des), Jonquilles (allée des), Lauriers blancs (allée des), Marguerites (allée des), Marronniers (allée des), Ombrages (avenue des), Oyats (avenue des, rue des), Pâquerettes (allée des), Pins (avenue des), Primevères (allée des), Pyroles (avenue des), Roses (allée des), Saules (avenue des), Tilleuls (avenue des), Troènes (avenue des), Tulipes (avenue des), Violettes (allée des)

  • Les animaux

Biches (allée des), Cerfs (allée des), Chevreuils (allée des), Ecureuils (allée des), Fauvettes (allée des), Mésanges (allée des), Mouettes (allée des), Rossignols (allée des), Tourterelles (avenue des)

  • À classer

Georges Besse (avenue), Etienne Carnier (chemin), Courbet (avenue), Deauville (avenue de), Eléagnus, Europe (avenue de l’), Marie-Antoinette (allée), Marie-Louise (allée), Pierre North (rue), Paix (avenue de la, rue de la), Jacques Prévert (avenue), Ribot (rue), Saint Georges (rue), Saint Louis (avenue), Saint-Amand (rue), Saint-André (rue), Saint-Jean (avenue, rue), Saint-Louis (rue), Thorne (avenue)

Informations

Accès

Manifestations annuelles

  • Pendant de longues années, la fête des fleurs fut l'un des moments forts de la période estivale.
  • Depuis 1975, se déroulait en février une course de moto appelée Enduro du Touquet, dans les dunes et sur la plage. Elle a été rebaptisée Enduropale depuis février 2006 et ne présente plus qu'un parcours d'une quinzaine de kilomètres uniquement sur la plage afin de préserver les dunes.
  • Le Salon du Livre organisé aux environs du 11 novembre : il jouit d'une notoriété nationale, voire internationale et prime chaque année un romancier.

Personnalités touquettoises

  • Monseigneur Jacques Noyer, né au Touquet en 1927, évêque émérite du Diocèse d'Amiens du au , ancien curé du Touquet de 1976 à 1987
  • Jacques Delcourt, né au Touquet en 1928, président de la Fédération française de Karaté
  • Christian Ferras, né au Touquet en 1933, violoniste
  • Philippe Vasseur, né au Touquet en 1943 ,journaliste, homme politique, ancien ministre.
  • Maxence Van der Meersch, mort au Touquet en 1951, écrivain.

Anecdotes

  • Édouard Herriot, après un séjour au Touquet, prononça un discours à Boulogne-sur-Mer le dans lequel fut employée pour la première fois l'expression "français moyen".
  • Philippe Hériat écrit son roman L'innocent dans la villa Prébois (rebaptisée aujourd'hui Le Canter), roman pour lequel il reçoit le Prix Renaudot en 1931.
  • Un timbre-poste a été émis en 1962
  • La ratte du Touquet a fêté ses vingt ans en 2008. Cette fameuse pomme de terre, variété « précoce » à la forme oblongue et noueuse, doit son nom à sa forme, semblable à celle d'une souris. Elle est très appréciée par les gastronomes.

Films tournés au Touquet

Héraldique

Armes du Touquet

Blasonnement : Parti, au premier d'or à trois bandes d'azur, à un phare d'argent enflammé d'or posé sur une dune de sinople émergeant d'une mer aussi d'argent mouvant de la pointe, à la bordure de gueules, au second de gueules à une nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Villes jumelées

Ne pas confondre

Ne pas confondre avec : Paris-Plages, un événement estival, se déroulant à Paris.

Sport

Rugby

  • Le Touquet Athletic Club Rugby depuis 1998, actuellement en Promotion Honneur

Hippisme

Voir aussi

Lien interne

Liens externes


Sources, notes et références

  1. C. Dehay et Jean Marie Gehu, La forêt du Touquet. Evolution d'une forêt anthropique, in Bulletin de la Société botanique de France. Paris, 1964, p 131-145
  2. NOTA : En 1914, le tramway faisait 12 aller-retour dans la journée. Il partait de la gare d'Étaple à 6h10, 7:45, 8:35, 9:55, 10:50, 11:40, 13:30, 15:00, 16:10, 17:10, 18:20 et 19:35
  3. mandature interrompue à la suite du décès de Pierre Ferrier
  4. mandature interrompue à la suite du décès de Jules Pouget
  5. assure l'intérim, en tant que doyen d'âge, jusqu'au retour du maire élu Jules Pouget
  6. Mandature interrompue lorsque Jules Pentier est tué par l'explosion d'une bombe
  7. assure l'intérim, en tant que doyen d'âge, jusqu'à la nomination d'un maire par le Préfet
  8. Mandature interrompue lorsque Jules Pouget est arrêté par la Gestapo en 1942, est remplacé par arrêté préfectoral par Jules Pentier
  9. mandature interrompue à la suite du décès de Léon Soucaret