Thil (Meurthe-et-Moselle)
Thil | |||||
Le viaduc de Thil. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Val-de-Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette | ||||
Maire Mandat |
Stéphan Brusco 2020-2026 |
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Code postal | 54880 | ||||
Code commune | 54521 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thillois[1] | ||||
Population municipale |
1 987 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 598 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 789 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 28′ 26″ nord, 5° 54′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 340 m Max. 431 m |
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Superficie | 3,32 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villerupt | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Thil est une commune française située en Lorraine, dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cette commune fut un village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1914. La source de l'Alzette, une des rivières importantes du Grand-Duché de Luxembourg, se trouve sur l'étang de la commune.
Ecarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Chanenfeld, Au Katzbaum, Au Videm, Au Poteau, A la Pierre Grise.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Alzette[2],[Carte 1].
L'Alzette prend sa source en France dans la commune. Elle traverse les communes de Villerupt et Audun-le-Tiche. Sa longueur en France n'est que de 2,7 km. A89-0200
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de l'Alzette (0,3 ha)[Carte 1],[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 901 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 26 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Thil est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[14]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,5 %), terres arables (28,3 %), prairies (23,2 %), zones urbanisées (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Signifie peut-être « tilleul ». Tileis en 1089, Til en 1270, Tielle en 1571, Thilz en 1573.
- En allemand (au XVIIIe siècle - pouillé de Trèves) : Thiel. En francique lorrain : Til[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Autrefois la commune fut le siège d'une cure du diocèse de Trèves (doyenné d'Arlon).
Le village de Thil a fait partie de l'ancienne province du Barrois, dans le bailliage de Villers-la-Montagne (coutume de Saint-Mihiel).
D’après Hans Witte, à Thil, vers 1712, on parlait encore allemand[19].
Villerupt et Thil restent français en 1871 grâce à un Normand
[modifier | modifier le code]En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place-forte de Belfort devant rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur du sous-sol, (et sans doute aussi l'ancienne frontière linguistique) acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le . Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. L’humeur joviale d’un des négociateurs français, Augustin Pouyer-Quertier, qui plaisait à Bismarck, sauva du moins Villerupt : "... Je ne vous eusse pas obligé à devenir Français, dit-il au chancelier Bismarck, et vous me faites Allemand ! — Comment cela ?... Qui vous parle de prendre votre Normandie ?... — La chose est pourtant bien simple : je suis un des principaux actionnaires des forges de Villerupt, et vous voyez bien que, de ce côté, vous me faites Allemand. " Et Thil, comme Villerupt, resta français grâce au normand Augustin Pouyer-Quertier, ministre des Finances du gouvernement Thiers[20].
Pendant l'occupation par les Allemands, les mines situées sur la commune[21] furent transformées pour abriter des ateliers de construction, dans ce qui fut appelé le camp de Thil.
La mine dans les parties de galeries existantes étaient assez grandes pour des ateliers de construction mécanique le seul travail structurel impliqué étant la pose des planchers en béton et d'une dalle de protection au plafond. Un plan de la disposition des galeries fut préparé à partir des plans fournis par les fonctionnaires français affectés à la mine. Une voie de chemin de fer à écartement standard et d'environ 1 600 m de longueur fut construite. Le tunnel fut élargi à deux endroits pour la construction des quais de chargement. Des ateliers de construction mécanique, comprenant des fraiseuses, des tours, des postes à souder et de peinture, et des galeries de stockage furent retrouvés après la guerre ainsi que divers composants de V1 tels que des sections d'aile et de fuselage ainsi que des ogives, des réservoir d'air comprimé et de nombreuses pièces non identifiées[22].
D'autres installations furent observées après guerre telles que des bouches d'aération, des conduites d'eau et d'air comprimé et des câbles électriques. Le courant électrique était fourni par le câble aérien à partir de Micheville mais l'usine électrique principale du secteur était à Saint-Pierre à 32 km de Thil. Aucune disposition pour l'approvisionnement d'alimentation de secours n'était utilisée. Il n'y avait pas de porte protectrice à l'entrée du tunnel mais la grande longueur du tunnel et la disposition générale des galeries dans le secteur de usine auraient considérablement réduit tous les effets de souffle dans ou à côté de l'entrée du tunnel[22].
L'usine, de nom de code allemand ERZ et officiellement désignée Minette AG, assurait la sous-traitance de pièces aéronautique pour l'usine Volkswagen de Fallersleben, en Basse-Saxe. La main-d'œuvre était constituée de déportés, provenant des camps de concentration nazis de Natzweiler et de Neuengamme à la suite d'une demande personnelle de Ferdinand Porsche le au SS-Obergruppenführer Oswald Pohl, chef du WVHA[23],[24]. Il y avait un camp de concentration à Thil,essentiellement des déportés des pays de l'est mais surtout il y avait un crematorium qui est toujours visible.Ce petit village compte parmi les centaines de camp de concentration installés dans toute l'Europe par les nazis
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Saint-Pierre-d'Aurillac, département de la Gironde (France) depuis 1972
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 1 987 habitants[Note 6], en évolution de +14,86 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Le camp de Thil, vestiges d'un camp de travail de la Seconde Guerre mondiale, crématoire, crypte.
- Le viaduc de Thil, à proximité.
- La mine de Tiercelet. Une plaque commémorant l'évasion de 37 détenues russes le y a été dévoilée le . Le site a été restauré et accueille également des objets souvenirs de la mémoire sidérurgique de la région[21].
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale de L'Assomption-de la-Vierge (ancienne), la paroisse de Thil possédait pour elle seule une église, non documentée. Très délabrée et frappée d'interdit, située dans un endroit escarpé et dangereux, elle fut abandonnée au profit de la nouvelle église construite de 1843 à 1845 au centre du village.
- Église paroissiale de L'Assomption-de la-Vierge (nouvelle) construite de 1843 à 1845 au milieu du village, en remplacement de l'ancienne église. Façade datée 1844.
- Chapelle Sainte-Claire à Sainte-Claire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Taipan, rappeur de l'équipe Bomayé Musik (label de Youssoupha).
- Frédéric Biancalani, joueur de football professionnel évoluant au FC Metz.
- Baru, né à Thil en 1947, auteur de bandes dessinées, Grand Prix de la ville d'Angoulême en 2010.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Stéphane Malnory, « Mines de Tiercelet : un lieu, deux mémoires à Thil », republicain-lorrain.fr, (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) comprend deux villes-centres (Villerupt et Audun-le-Tiche) et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Thil » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Fiche communale de Thil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Thil et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Esch-sur-Alzette (LUX)-Villerupt (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Thil ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- Alain Simmer, Peuplement et langues dans l'espace mosellan de la fin de l'Antiquité à l'époque carolingienne, 2013.
- Extrait du livre "La délimitation de la frontière franco-allemande" par le colonel Aimé Laussedat, éditions Delagrave, Paris 1902
- Malnory 2015.
- British Bombing Research Mission 1945
- « Les bombes volantes V1 : L'usine souterraine de THIL » (consulté le ).
- Olivier Huwart, Du V2 à Véronique : La naissance des fusées françaises, Rennes, Marines éditions, , 189 p. (ISBN 2-915379-19-X), p. 50.
- « Résultats municipales 2020 à Thil », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « Élections municipales françaises: Stéphan Brusco, ancien entraîneur d’Arlon, élu maire de Thil dès le 1er tour », sur sudinfo.be, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.