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Samsung Electronics

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Samsung Electronics
삼성전자 주식회사
logo de Samsung Electronics
Logo de Samsung depuis 2017
illustration de Samsung Electronics
Siège social de Samsung dans le quartier de Gangnam à Séoul en Corée du Sud

Création 13 janvier 1969
Fondateurs Corwin lecolllierVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Lee Byung-chul (fondateur)
Lee Kun-hee (ancien PDG)
Forme juridique 주식회사 (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action KOSDAQ : 005930
KOSDAQ : 005935
LSE : SMSN
LSE : SMSD
Slogan For Today and Tomorrow (19932002)
Imagine (20022007)
Next Is What? (20072010)
Turn on Tomorrow (20102013)
The Next Big Thing is Here (20132017)
Do What you can't (depuis 2013)
Siège social Samsung Town, Séoul
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Direction Kim Hyung-suk (co-PDG)
Koh Dong-Jin (co-PDG)
Kim Ki-nam (co-PDG)
Actionnaires KNPS (10,5%)
Samsung Life (8,51%)
Samsung C&T (5,01%)
Activité Industrie électronique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Électronique grand public, appareil ménager, composant semiconducteur et logiciel[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Groupe Samsung
Filiales Samsung Electronics Limited (d)
Joyent (en)
Samsung Electronics Slovakia (d)
Dacor (en)
Samsung Display
SmartThings
Samsung (China) Semiconductor (d)
Samsung Electronics Czech and Slovak (d)
Samsung Mobile Display (d)[3]
Samsung Electronics Holding (d)
Harman International Industries
Samsung Electronics America (d)
MEDISON Co.,Ltd. (en)[3]
Samsung Electronics Benelux B.V. (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 109 541 ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web samsung.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonds propres 354 749,6 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 302 231,4 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Bilan comptable 302,2 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 55 654,1 G ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata

Samsung Electronics (coréen : 삼성전자) est une entreprise sud-coréenne spécialisée dans la fabrication de produits électroniques. C'est une filiale à 100 % du Groupe Samsung, l'un des principaux chaebols coréens. En 2019, elle emploie 308 745 personnes et est la 13e plus importante société dans le monde d'après le classement Forbes Global 2000[6]. En 2017, son chiffre d'affaires s'est élevé à 200,6 milliards de dollars, ce qui la classe 2e mondial de l'industrie du high-tech derrière Apple mais, devant des groupes comme IBM, Microsoft[7].

Samsung a longtemps été un fabricant majeur de composants électroniques tels que des batteries lithium-ion, semi-conducteurs, circuits intégrés, mémoire flash et disques durs pour des clients tels que Apple, Sony, HTC et Nokia[8],[9]. Ces dernières années, l'entreprise s'est diversifiée dans le domaine de l'électronique grand public[10].

C'est aujourd'hui le premier vendeur de téléphones mobiles et smartphones, notamment grâce à la popularité de ses modèles Samsung Galaxy[11]. L'entreprise est également premier vendeur de tablettes[12] en Europe, légèrement devant Apple depuis 2017 et deuxième dans le monde, et est un gros fabricant de tablettes avec la série d'appareils Samsung Galaxy Note[13]. C'est le premier fabricant au monde d'écrans LCD depuis 2002 ainsi que premier fabricant d'écran OLED avec 93,3 % de parts de marché en 2018, notamment grâce à Apple et Huawei[14]. Depuis 2006, Samsung est le premier vendeur mondial de téléviseurs[15] et de fours à micro-ondes. Enfin, Samsung est deuxième sur les ventes de montres connectées, avec 11,1 % des ventes au 1er trimestre 2019, derrière Apple à 35,8 %[16].

L'entreprise a créé Bada, arrêté par la suite à cause d'Android, mais codéveloppe Tizen, un nouveau système d'exploitation pour les smartphones particulièrement bas budget en Inde, mais aussi les Smart TV, les montres connectées ou encore l'électroménager connecté de la marque[17]. Elle conçoit également des ordinateurs portables, des imprimantes laser, des fours à micro-ondes et des appareils photographiques, des baladeurs numériques, avec notamment la gamme Yepp, et bien d'autres équipements.

En 2019, Samsung dispose de 216 bureaux installés dans 74 pays.

1969 à 1987 : les premières années

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Samsung Electric Industries est créée en tant que filiale du Groupe Samsung en 1969 à Suwon, dans la banlieue sud de Séoul par Lee Byung-chul[18]. Ses premiers produits sont des appareils électroniques et électriques tels que des télévisions, calculatrices, réfrigérateurs, climatiseurs et machines à laver. En 1970, le groupe Samsung crée une autre filiale, Samsung-NEC, conjointement avec l'entreprise japonaise NEC, pour la fabrication d'électroménager et d'équipements audiovisuels. En 1974, le groupe s'étend dans le marché des semi-conducteurs en faisant l'acquisition de Korea Semiconductor, l'une des premières usines de fabrication de puces électroniques du pays à l'époque. L'acquisition de Korea Telecommunications, fabricant de commutateurs électroniques, est achevée au début des années 1980.

En 1981, Samsung Electric Industries atteint les dix millions de postes de télévision noir et blanc fabriqués[19]. En , le fondateur de Samsung, Lee Byung-chul, fait une annonce plus tard surnommée la déclaration de Tokyo, dans laquelle il déclare que Samsung se destine à devenir un vendeur de mémoire DRAM[20]. L'année suivante, Samsung devient la troisième entreprise au monde à développer une mémoire DRAM de 64 kb, après le Japon et les États-Unis[20]. En 1987, Lee Byung-chul meurt et c'est son fils, Lee Kun-hee, qui lui succède.

1987 à 1995 : premiers produits grand public

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En 1988, Samsung Electric Industries et Samsung Semiconductor & Communications fusionnent pour former Samsung Electronics[21]. La même année, la marque sort son premier téléphone mobile analogique. Même si c'est alors une marque connue dans le monde entier, les ventes sont faibles et le marché des téléphones est dominé par Motorola (60 % de parts de marché contre 10 % pour Samsung). Lee Kun-hee, le nouveau PDG de Samsung décide alors de changer radicalement de stratégie : s'orienter vers des produits plus haut de gamme et plus esthétiques. En 1993 puis en 1994, les SH-700 et SH-770 sortent en adoptant cette nouvelle stratégie et augmentent de 51 % les ventes de la marque en seulement un an.

À cette période, Samsung exporte de plus en plus ses produits et se diversifie : elle produit désormais des appareils électroménagers.

Devenant pionnier de l'innovation technologique, elle s'associe avec Sony pour créer le premier écran à cristaux liquides (LCD), aujourd'hui utilisé dans un grand nombre de télévisions, de téléphones et d'écrans d'ordinateur[22].

1995 à 2008 : fabrication des premiers composants

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En 1995, le PDG de Samsung Lee Kun-hee annonce un nouveau changement de stratégie. Il souhaite que la marque produise elle-même les composants qu'elle utilise et qu'elle les vende aux autres constructeurs en se concentrant surtout sur la qualité des composants. Il souhaite aussi améliorer l'image de la marque, par exemple en devenant le sponsor majeur des jeux olympiques d'hiver de 1998 à Nagano.

En se concentrant sur l'innovation, Samsung a permis de nombreuses avancées technologiques, notamment dans le domaine de la mémoire présente dans la plupart des appareils électroniques de nos jours. Parmi ces découvertes, on peut citer la première DRAM 64 MB en 1992, ou encore la première mémoire flash de 8 Go en 2004.

En passant de nombreux accords avec d'autres marques pour leur vendre des composants, Samsung a équipé, par exemple certains appareils Apple de puces mémoires de 8 Go en 2005, ou encore a créé le processeur A7 équipant l'iPhone 5S en 2013.

Cette stratégie, qui a permis à Samsung de toucher une partie du prix des appareils équipés de leurs composants, n'a porté ses fruits que vers la fin des années 2000, soit 10 ans après son lancement.

En 2005, Samsung Electronics a dépassé son concurrent japonais Sony pour la première fois pour devenir la vingtième plus grande et plus populaire entreprise mondiale[23].

En 2007, Samsung Electronics est devenu le deuxième plus gros vendeur de téléphone au monde en dépassant Motorola pour la première fois.

2008 à aujourd'hui : produits grand public

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En , Samsung Electronics vend ses activités dans les disques durs à Seagate Technology, pour approximativement 1,4 milliard de dollars, payés pour moitié en liquidité et pour moitié en action Seagate[24].

En 2012, Kwon Oh-hyun est nommé au poste de directeur général, succédant à Choi Gee-sung[25].

En , Samsung Electronics annonce la construction d'une usine de smartphone au Vietnam qui représenterait un investissement de trois milliards de dollars[26]. Cette usine est planifiée pour être construite dans la province de Thái Nguyên, province où une autre usine de Samsung a ouvert en 2012, pour un investissement de deux milliards de dollars[26].

En , Samsung Electronics annonce la vente de sa filiale dans la fibre optique à Corning, une entreprise américaine spécialisée dans le verre, pour un montant indéterminé. Cette vente se déroule 2 mois après la vente de sa filiale dans les LED[27].

À la suite de difficultés, Samsung Electronics annonce la suppression de 10 000 postes en Corée du Sud soit près de 10 % de ses effectifs dans le pays[28]. En Chine, où les ventes de smartphones sont encore plus difficiles que dans le reste du monde pour le fabricant coréen de smartphones, Samsung prévoit de licencier entre 9 % et 20 % de ses effectifs selon les sources[29].

En , Samsung Life annonce l'acquisition de la participation de 37,5 % de Samsung Electronics dans Samsung Card pour l'équivalent de 1,3 milliard de dollars[30].

En , HP annonce l'acquisition des activités imprimantes de Samsung pour 1,05 milliard de dollars[31]. En , Samsung est condamné à une amende de 120 millions de dollars à Apple pour violation de brevets[32]. En parallèle, Samsung est en difficulté à la suite des incidents intervenus sur le galaxy Note 7, qui l'a contraint à l'arrêt de sa commercialisation et à des rappels massifs.

En , Samsung acquiert pour huit milliards de dollars Harman, une entreprise américaine spécialisée dans les équipements audiovisuels intégrés aux automobiles[33],[34].

En , le vice-président de Samsung Electronics Lee Jae-yong est condamné à cinq ans de prison pour corruption, abus de bien sociaux, parjure et d'autres chefs d'accusation dans le scandale qui a entraîné la destitution de l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye. Quatre autres hauts responsables de Samsung ont également été condamnés. Un total de 8,9 milliards de wons (6,6 millions d'euros) avaient été versés pour acheter le soutien du gouvernement[35].

Des mandats d’arrêt sont délivrés en contre deux vice-présidents de Samsung Electronics pour fraudes[36].

Le président de Samsung Electronics Lee Kun-hee décède le dimanche en présence de sa famille, y compris le vice-président Lee Jae-yong, son fils. Ce dernier est à la tête de l'entreprise depuis la crise cardiaque de 2014.

Samsung Electronics est présent sur plusieurs marchés, avec quatre divisions principales.

Téléphonie mobile

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Un Samsung Galaxy S8 avec un écran borderless AMOLED de 5,8 pouces commercialisé à partir de 2017.

La division mobile est la plus connue de Samsung Electronics, et a rapporté 222,81 milliards de dollars en 2017, avec 462 millions de téléphones vendus. Depuis 2011, elle se classe numéro un mondial en nombre de ventes de téléphones[37], devant Apple, Huawei, Xiaomi ou encore Nokia, notamment grâce à ses gammes Galaxy S, Galaxy A et Galaxy Note[38].

En 2014, Samsung connait une baisse de dix points de ses parts de marché et se fait provisoirement dépasser par Apple durant le quatrième trimestre. En 2018, la montée en puissance de Huawei (2e mondial depuis 2018) aurait pu faire descendre Samsung de sa première place, mais les accusations d'espionnage des États-Unis et l'interdiction d'utiliser Android ont fragilisé la marque chinoise, et ont même permis à Samsung de récupérer son avance[39].

Parallèlement, Samsung Mobile est aussi présent sur le marché des télécommunications[40], et se présente comme un remplaçant de Huawei pour l'installation d'antennes 5G. Des contrats ont déjà été signés avec l'opérateur américain Verizon, pour 6,6 milliards de dollars[41], et avec des pays, dont le Canada et la Corée[42].

Dalles LCD, LED et AMOLED

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La seconde division du groupe, Samsung Display, s'occupe de la production de dalles LCD, LED et AMOLED pour la fabrication d'écrans d'ordinateurs, de téléphones, de téléviseurs. Samsung est leader mondial du secteur. Cette activité a représenté 19,34 % des ventes du groupe en 2010, avec 172 millions de dalles vendues. Mais Samsung doit faire face à une baisse des prix[7]. Le , Samsung Electronics annonce qu'elle rachète les parts de Sony dans leur coentreprise de fabrication de dalle LCD S-LCD créée en pour 1 008 milliards de wons (671 millions d'euros)[43],[44],[45].

Fournisseur exclusif des écrans pour l'iPhone X, après le premier trimestre 2018 et les ventes très moyennes du téléphone, Samsung revoit ses chiffres à la baisse[46]. Néanmoins, l'entreprise reste leader, avec 57,8 % du marché global des écrans pour smartphones quant au chiffre d’affaires, mais également une part de marché de 93,3 % sur les écrans OLED pour smartphone entre juillet et [47].

Avec la nouvelle technologie de lecture d'empreinte digitale placée sous l'écran, Samsung envisage désormais de proposer des téléphones au grand public à écran total[48].

Digital Media

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La troisième activité est l'électronique grand public, Digital Media, c'est-à-dire les écrans plats, les réfrigérateurs, les appareils photos, les imprimantes. Là aussi, le secteur très concurrentiel pèse sur la rentabilité de l'activité, qui a représenté 37 % du chiffre d'affaires 2010, mais seulement 2,8 % du bénéfice opérationnel du groupe[7].

Semi-conducteurs

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La quatrième activité du groupe est les semi-conducteurs, où Samsung est numéro 1 mondial devant Intel depuis 2018 avec une croissance de presque 50 %. La spécialisation de Samsung se situe dans les mémoires (DRAM et flash), où elle est leader mondial avec plus de 50 % des parts de marché. Le segment mémoires représente les deux tiers du secteur des semi-conducteurs. Cette activité, qui représente 24,3 % du chiffre d'affaires, a assuré en 2010 58 % du bénéfice opérationnel du groupe et permet de financer les investissements de l'ensemble du groupe[7].

En 2023, le groupe est le principal contributeur d'un financement privé de 230 milliards de dollars visant à créer en Corée du Sud le plus grand centre de production de semi-conducteurs au monde[49].

Autres activités

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Samsung Electronics a décidé début 2011 d'élargir son périmètre d'activités aux énergies propres[7].

Smartphones

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D'autres gammes de la marque, moins connues existent aussi, comme la gamme On, ou encore des gammes abandonnées par Samsung comme les gammes J, X, Y (2019) et récemment la gamme Galaxy Note (2021) qui fut reprise par les modèles Ultra de la Gamme S à partir du S21 Ultra.

Le groupe coréen tire son épingle du jeu en annonçant la sortie en du smartphone pliable : le Galaxy Fold s'inscrit dans l'innovation et fait beaucoup parler de lui.

Il existe différentes gammes de montres connectées Samsung, qui sont :

Samsung commercialise aussi : des SmartTV, des réfrigérateurs, des lave-linge, des lave-vaisselle, des climatiseurs, des ordinateurs portables, des ampoules connectées, des écrans d'ordinateur, des voitures (uniquement en Corée du Sud), des aspirateurs robots, des batteries externes, des SSD, des cartes micro SD, etc.

Samsung Glass

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Servant principalement de compléments pour les activités sportives et pouvant être reliées aux appareils mobiles, ces lunettes connectées grâce à un système de câbles et dotées d'écouteurs et de verres transparents, permettent d'écouter de la musique, d'effectuer des appels ou encore de calculer des performances sportives. Ces lunettes connectées de Samsung seraient encore en cours de développement, mais certains détails auraient circulé, notamment un logo[50][source insuffisante].

Smartphone pliable

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Depuis presque 8 ans, Samsung travaille sur un smartphone pliable, la marque avait notamment présenté son idée en 2012 peu après l'annonce de son nouveau smartphone phare le Galaxy S III. Depuis de nombreux brevets ont été déposés par la marque sur des dizaines de systèmes différents de pliage. En 2017, le directeur de Samsung Mobile, DJ Koh, annonce que le smartphone pliable ne sortira pas en 2017, comme certains médias l'annonçaient, mais serait lancé l'année suivante.

Le Galaxy Fold, longtemps nommé « Galaxy X » par les théories, a été présenté le , en même temps que le Galaxy S10. Il aurait dû sortir en début d'année 2019 en très petite quantité à un prix de 2 020  pour 512 Go, mais il a vu sa date de sortie repoussée à la suite de problèmes d'écran rencontrés par les médias ayant reçu le téléphone[51]. Une présentation des nouveautés a eu lieu durant l'été 2019 et la version corrigée est sortie le .

Il est probable que le problème vienne d'une partie de l'écran ressemblant à un film protecteur, et qui a été retirée par les testeurs. Si certains, comme le célèbre youtubeur Marques Brownlee (MKBHD), ont reconnu l'avoir enlevée, d'autres médias nient ce fait[52]. Dans le même temps, le Huawei Mate X, le smartphone pliable de Huawei, a lui aussi été repoussé pour « éviter de faire les mêmes erreurs que Samsung »[53].

Samsung Pay

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Samsung Pay est un service de payement sans contact pour smartphone utilisant la technologie NFC. Il est disponible en France depuis la fin du second semestre 2018[54]. Il peut aussi être utilisé sur les montres connectées de la marque.

Samsung Health

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Samsung Health, anciennement « S Health », est une application gratuite développée par Samsung qui mesure l'activité physique de l'utilisateur. L'application est installée par défaut sur la plupart des téléphones et montres connectées de la marque.

Samsung Internet

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Samsung Internet est un navigateur web pour téléphone, tablettes et montres connectées développé par Samsung et préinstallé sur la plupart de ses appareils Samsung Galaxy. En 2018, Samsung Internet possède 2,8 % des parts de marché des navigateurs web en France et 11,1 % sur smartphone, ce qui le place troisième navigateur le plus utilisé sur mobile en France, après Chrome et Safari[55].

Bixby est un assistant virtuel développé par Samsung et annoncé le en même temps que le Galaxy S8. Il est disponible sur la plupart des téléphones, tablettes, montres connectées, téléviseurs, lave-linge, lave-vaisselle, aspirateurs et réfrigérateurs de la marque connectés, et peut commander les appareils compatibles grâce à l'application SmartThings. Il semblerait que bixby pourrait sortir en enceinte connectée comme Google home par exemple, il s'appellerait le Samsung Home.

SmartThings

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SmartThings est une application, rachetée par Samsung en 2014, servant à gérer les appareils dans une maison connectée, tels que des lampes connectées, téléviseurs intelligents, aspirateurs robots, thermostats, et autres appareils de l'Internet des objets compatibles.

Localisation

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Corée du Sud

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Dans la ville de Suwon en Corée du Sud, surnommée « Samsung City », 40 000 employés travaillent pour Samsung Electronics.

Dans la ville de Gumi se trouve une usine d'assemblage de téléphones portables et de tablettes[56],[57].

Les usines de Giheung, Hwaseong, Pyeongtaek et Onyang fabriquent des semi-conducteurs[58]. En est inaugurée V1, l'une des deux lignes de production de l'usine de Hwaseong, qui est la première du groupe à pouvoir graver des puces d'une finesse de 7 nm. Une finesse de gravure de 3 nm est visée à terme pour cette ligne de production[59].

Samsung est arrivé en Chine en 1992 et y compte 45 000 employés. Ce chiffre ne représente que 19 % des salariés de Samsung, dont le plus gros des troupes reste en Corée du Sud[60].

  • Shenzhen Samsung Kejian Mobile Telecommunication Technology à Longhua. Environ 500 ouvriers. Propriété de Samsung à hauteur de 60 %. Production principale : téléphones portables.
  • Huizhou Samsung Electronics Co, environ 10 000 ouvriers. Propriété de Samsung à 99 %. Produit surtout des lecteurs MP3/MP4, des enceintes et des lecteurs DVD.
  • Tianjin Samsung Mobile Display (TSMD), environ 3 500 ouvriers. Propriété de Samsung à 95 %. Produit essentiellement des écrans pour mobiles.
  • Xi'an.
  • Suzhou : La ville compte trois sites de production, un site destiné à l'assemblage d'ordinateurs portables (Samsung Electronics Suzhou Computer) dont la fermeture est prévue en [61], un site de fabrication de semi-conducteurs (Samsung Electronics Suzhou Semiconductor), un site de fabrication de dalles LCD (Samsung Suzhou LCD)[62] et un site de fabrication d'appareils électroménagers (Suzhou Samsung Electronics).
  • Manaus au Brésil (Amazonie) emploie 6 000 personnes. Elle produit des télévisions et des smartphones Samsung pour toute l'Amérique latine.

États-Unis

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Samsung Electronics France (filiale commerciale)
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Fondée par une association entre Christian Paillot et Samsung Corée en 1988, Samsung Electronics France emploie 300 personnes. Le chiffre d'affaires en 2007 était de trois milliards de dollars[69].

Premier fabricant mondial de magnétrons et de moniteurs, Samsung est principalement orienté vers l'électronique grand public. La société détient en France la première place en volume du marché du micro-ondes[69], dans la téléphonie mobile, le moniteur et les écrans plats, et est également présente dans le domaine des composants mémoires.

C'est depuis le que Samsung est redevenu numéro un des ventes de téléphones portables en France[70]. En 2013, le fabricant coréen domine les ventes en France avec une part de marché à hauteur de 50 %[71].

Le , les associations Peuples Solidaires, Sherpa et INDECOSA-CGT, déposent plainte contre Samsung Electronics France. Cette plainte constituait une première en France et en Europe. À la suite de la publication d'une enquête de l'ONG China Labor Watch révélant les conditions de travail des ouvriers dans les usines en Chine, Samsung France est accusé de « pratique commerciale trompeuse », en communiquant sur des engagements éthiques qu'elle ne respecte pas[72],[73]. À la suite de cette plainte, une enquête préliminaire est ouverte le [74]. Alors que la plainte est classée sans suite en , la CGT et l'ONG Sherpa continuent leur action et citent à comparaître Samsung Monde et Samsung Electronics France devant le tribunal de Bobigny jeudi pour pratiques commerciales trompeuses[75].

Samsung Opto-Electronics France
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La société filiale de Hanwha Techwin Europe Limited (Anciennement) Samsung, Techwin[76], est principalement active dans le secteur des appareils photo numériques destinés au grand public, et codéveloppe avec Pentax des reflex numériques. Le capteur C-MOS du GX-20 et du K-20D (Pentax) est le résultat d'un développement et une réalisation 100 % Samsung. Samsung Opto-Electronics France est numéro trois en volume pour 2007 (derrière Panasonic et Sony).

Cette branche a été intégrée à Samsung Electronics France à compter du [77].

Royaume-Uni

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En 2004, Samsung Electronics ferme l'usine de Billingham qui fabriquait des micro-ondes et des écrans d'ordinateur. Cette fermeture entraine 425 licenciements[78].

En 2004, Samsung Electronics ferme son usine catalane située à Palau-solità i Plegamans. Ce site produisait des lecteurs DVD. La fermeture a entrainé 434 licenciements[79].

Actionnaires

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En , la capitalisation de Samsung Electronics à la Bourse de Corée est de 494 trilliards de wons, soit environ 456 milliards de dollars[80], ce qui en fait la treizième entreprise par capitalisation dans le monde, derrière Apple, Microsoft, Amazon, mais devant LVMH, PayPal ou Netflix[81].

Du fait de sa structure de conglomérat, les entreprises du Groupe Samsung se possèdent entre elles : Samsung Life et Samsung C&T sont les deuxième et troisième actionnaires de Samsung Electronics, avec un total de 13,5 % du capital. Appelée « chaebol » en Corée du Sud, cette organisation permet une gouvernance commune des diverses activités du groupe – ici, par la famille de Lee Kun-hee –, et une répartition des bénéfices entre les sociétés membres[82],[83]. D'autres investisseurs possèdent également des parts dans Samsung Electronics : 44 % des actions sont gérées par des institutions financières, 37 % par des particuliers, et 14 % par des compagnies publiques[84]. Le premier actionnaire de Samsung Electronics est le Service National des Pensions de Corée, premier fonds d'investissements coréen, qui gère les épargnes retraite du pays[85],[86].

Les actions de Samsung sont évaluées comme étant légèrement surcotées, avec un ratio PEGY de 1,5 en 2020. La rentabilité annuelle est de 47 %, supérieure à celle de Microsoft et Facebook – respectivement 41 % et 38 %[87],[88] –, mais reste loin derrière celle d'Apple, à 84 %[89]. Les dividendes sont cependant plus élevés que ceux des GAFAM, en moyenne à 1,92 %[90]. D'après plusieurs experts, ces caractéristiques font de l'entreprise un fonds d'investissement stable et rentable, et prédisent des augmentations du capital pouvant atteindre 50 % à la fin de 2021, notamment grâce au bannissement de Huawei aux États-Unis et au développement de nouveaux marchés, dont ceux de la 5G et des smartphones pliables[91].

Le modèle d'affaires de Samsung Electronics est principalement basé sur la vente de matériel électronique – smartphones, téléviseurs, accessoires connectés, etc. – et la fabrication de composants pour les entreprises concurrentes – disques durs, mémoire vive, appareils photo numériques, etc. Les revenus de la firme sont donc répartis entre ses quatre divisions principales : Samsung Mobile, pour la vente de smartphones, d'appareils de l'internet des objets et l'installation d'infrastructures de télécommunications, dont la 5G[99] ; Samsung Semiconductor, pour la fabrication et la vente de semi-conducteurs à des entreprises concurrentes et au grand-public ; la branche d'électronique grand-public, pour la fabrication et la vente de téléviseurs, réfrigérateurs, robots ménagers, etc. ; et Samsung Display, pour la fabrication et la vente de dalles AMOLED, principalement utilisées par les smartphones, dont ceux d'Apple et de Huawei[100],[101].

Du fait de cette diversité, les revenus de Samsung Electronics sont restés stables entre 2012 et 2018, entre 200 trilliards de wons de chiffre d'affaires en 2015 pour 26 trilliards de bénéfices, et 244 trilliards en 2018 pour un bénéfice de 59 trilliards[102]. Grâce à sa position de fabricant et de vendeur, en 2019, les faibles ventes des Galaxy S9 sont compensées par les revenus générés par les iPhone X, qui utilisent un écran OLED de Samsung Display[103]. En plus des écrans, l'entreprise fournit d'autres composants dont la mémoire vive ou les puces aux smartphones d'Apple. Ainsi, d'après plusieurs estimations, chaque iPhone X vendu rapporterait environ 110 $ à Samsung[104],[105].

Résultats et parts de marché

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Au deuxième trimestre 2013, Samsung Electronics annonce un bénéfice de 7 770 milliards de wons soit l'équivalent de 5,26 milliards d'euros. Un bénéfice qui est en hausse de 50 % par rapport à celui du deuxième trimestre 2012. Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 57 460 milliards de wons soit près de 39 milliards d'euros. Soit une hausse de 20,7 % en comparaison de celui du deuxième trimestre 2012. Ces progressions sont notamment dues aux ventes du Galaxy S4 et de composants.[réf. nécessaire]

Au deuxième trimestre 2018, Samsung Electronics annonce un bénéfice de 18 000 milliards de wons, soit l'équivalent de 18 milliards d'euros. La marque réalise 2 670 milliards de wons de chiffre d'exploitation, soit l'équivalent de 2,05 milliards d'euros. C'est une forte baisse par rapport au second trimestre 2018 où l'entreprise avait généré 23 milliards d'euros de bénéfices et 5,8 milliards de chiffre d'exploitation. L'entreprise pointe notamment la concurrence toujours plus forte des constructeurs chinois comme Huawei, mais également les ventes des Galaxy S9 et Galaxy S9+ pas à la hauteur de leurs prédécesseurs[106]. Néanmoins, la marque reste numéro[Quoi ?] quant aux ventes de smartphone, devant Huawei et Apple, avec une part de marché d'environ 20,4 % pour environ 73 millions d'appareils vendus, une baisse d'environ 10 % par rapport à l'année précédente[107].

En , les bénéfices de Samsung augmentent pendant le confinement lié au virus Covid-19. En effet, des millions de personnes ont été obligées de travailler depuis leur domicile ce qui a provoqué une augmentation de la demande de puces informatiques et forcé les centres de données à augmenter leur capacité[108].

Communication

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C'est l'agence de communication Cheil Worldwide, filiale du Groupe Samsung, qui est chargée de la communication de l'entreprise. Au total, elle a réalisé plusieurs centaines de publicités pour Samsung, dont la campagne « Be You », pour les Galaxy A, ou encore les campagnes annuelles des flagships de la marque – dont celle des Galaxy Note 10 et du Galaxy S8[109].

Samsung Store

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Pour présenter et vendre leurs produits, Samsung a ouvert plusieurs Samsung Store dont quatre en France.

En 2018, Samsung a inauguré un Samsung Store au 100 Champs-Élysées où il est possible, pendant 1 an de venir découvrir la marque et ses produits. Il y est cependant impossible de les acheter, mais ce magasin a, comme prévu, fermé durant l'été 2019.

Litiges et scandales

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Travail d'enfants

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Une enquête menée en 2012 par l'ONG China Labor Watch révèle un travail massif d'enfants chez les sous-traitants de Samsung en Chine, ainsi que des violations de règles de sécurité[110].

Conditions de travail

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La justice brésilienne a intenté un procès à Samsung en 2013 à propos des conditions de travail « déplorables » dans ses usines implantées au Brésil. Des journées de 15 heures, le manque de sièges dans la ligne d'assemblage, l’absence de pauses et de congés et des situations de harcèlement sont les principales raisons de cette mise en cause. Selon les autorités, un travailleur n'a que 65 secondes pour assembler une télévision et 6 secondes pour emballer un téléphone mobile[111],[112].

Répression anti-syndicale

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En , le président de Samsung Electronics, Lee Sang-hoon, et son vice-président et directeur général, Kang Kyung-hoon, sont condamnés à dix-huit mois de prison pour la répression antisyndicale qu’ils ont exercée alors qu’ils étaient à la tête de l'entreprise. Vingt-six autres cadres ont également été condamnés. La justice les a reconnus coupables de plusieurs violations du droit du travail, comme celle d’avoir ordonné le licenciement ou la baisse du salaire des employés souhaitant se syndiquer. Ces condamnations, encore impensables quelques années auparavant, ont été permises par l'évolution des mentalités et les changements institutionnels dus à la « révolution des bougies » de 2016[113].

« Pour éviter d’être accusé de conditions de travail abusives, licenciez les principaux leaders avant le lancement d’un syndicat », conseillait ainsi un document interne, daté de 2012, censé familiariser l’encadrement avec les méthodes de « domination » des salariés : menaces, insultes, punition, entretien d’un climat de peur, etc. L’enquête a également démontré que des abus graves de la hiérarchie avaient conduit à un suicide en 2013. Pour fragiliser les salariés, des recherches sur la vie privée ont également été menées afin de connaître, par exemple, leur niveau d’endettement. Cette logique prévalait sur toute la chaîne d’approvisionnement, puisque la direction de Samsung a volontairement fait couler plusieurs sous-traitants dont elle jugeait les taux de syndicalisation trop élevés[113].

Obsolescence programmée

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Le , à propos de machines à laver défectueuses, la Cour suprême du Canada a autorisé l'association Option consommateurs à représenter les consommateurs canadiens afin d’exercer une action collective (recours collectif) contre Samsung Electronics Canada Inc. et Samsung Electronics Co. Ltd[114]. Le but est de dédommager les propriétaires de laveuses, qui seraient susceptibles d’exploser. Selon la requête, une vibration très importante peut amener le couvercle de la machine à sauter.

En 2019, la durée de vie d'un lave-linge Samsung n'est que de 3,8 ans. L'association Halte à l'obsolescence programmée et Murfy, une entreprise spécialisée dans la réparation des électroménagers, questionnent notamment « l’intentionnalité de l’irréparabilité », tant les pièces de rechange qui permettraient de réparer ces appareils sont rendues inaccessibles et chères par le fabricant[115].

Galaxy Note 7

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Le , Samsung annonce la suspension de la production des Galaxy Note 7 pour procéder à des tests supplémentaires sur le produit. Cette décision arrive après que de nombreux cas d'explosion du téléphone ont été reportés. Le , Samsung annonce la suspension des ventes et un programme mondial d'échange pour échanger leur Note 7 défectueux contre un autre Note 7, un Galaxy S7 ou S7 edge (la différence de prix serait alors remboursée). Le , Samsung annonce avoir trouvé 35 problèmes différents liés à la batterie ayant causé l'explosion de 0,2 % du volume total de téléphones vendus.

Le , Samsung annonce l'arrêt définitif de la production du Note 7 pour protéger les consommateurs d'une potentielle nouvelle explosion. Trois jours plus tard, le Note 7 est banni dans tous les avions, même éteint.

En conséquence, l'action de Samsung a chuté de huit points à la Bourse de Séoul et les pertes de la marque sont estimées à neuf milliards d'euros en plus de l'impact négatif sur l'image de la marque.

Galaxy Fold

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Le , Samsung a présenté le Galaxy Fold, son premier smartphone pliable lors de l'événement Unpacked de la gamme Galaxy S10. Mais après quelques heures de tests, l'écran du smartphone de plusieurs journalistes américains a cessé de fonctionner, dont celui du youtubeur Marques Brownlee. Samsung a donc été contraint de rappeler tous les appareils, de retarder la date de lancement et d'annuler certaines précommandes. Le problème serait dû au film de protection d'écran qui, pouvant être retiré trop facilement, endommage l'appareil, mais Samsung n'a pas confirmé cette théorie[116].

Samsung a depuis corrigé ces problèmes et l'appareil a été commercialisé dans sa version définitive[117].

Notes et références

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  1. Principalement la fabrication de SSD, RAM, SoC.

Références

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Liens externes

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