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Saint-Souplet

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Saint-Souplet
Saint-Souplet
Le village de Saint-Souplet.
Blason de Saint-Souplet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Henri Quoniou
2020-2026
Code postal 59360
Code commune 59545
Démographie
Gentilé Sulpiciens
Population
municipale
1 203 hab. (2021 en évolution de −2,98 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 19″ nord, 3° 31′ 53″ est
Altitude Min. 101 m
Max. 161 m
Superficie 12,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Cateau-Cambrésis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Saint-Souplet
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Saint-Souplet
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Saint-Souplet

Saint-Souplet, également appelée Saint-Souplet-Escaufourt, est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Le gentilé de ses habitants est Sulpiciens. Le nom jeté en est les Minteux (menteurs en ch'ti).

Géographie

Saint-Souplet-Escaufourt est située sur la route départementale 115. Elle fait partie du canton du Cateau-Cambrésis, à 6 km du Cateau, 30 km au sud-est de Cambrai et à 86 km de Lille.

Situé au sud du Cateau-Cambrésis et au seuil de l'Avesnois, le village de Saint-Souplet est entouré par les paysages naturels du Hainaut : prairies bordées de haies bocagères et vastes étendues de champs cultivés. Il s'étend le long de la Selle, rivière qui prend sa source à Molain dans l'Aisne et serpente sur près de 50 kilomètres dans le Département du Nord. De nombreuses espèces d'arbres sont présentes sur ses berges, que domine l'église de briques du village. Elle dispose également d'un hameau important sur son territoire, La-Haie-Menneresse.

Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 803 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Saint-Souplet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,1 %), prairies (16,7 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (3,1 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Toponymie

Le village est mentionné sous les noms de Sanctus Sulpicius en 1151 dans le cartulaire de l'abbaye de Vaucelles, Saint Souplec en 1155, Sanctus Supplicius en 1349[21]. Selon Boniface il porta d'abord le nom de Pomeriolæ ou Pomereuil[22]. Il doit son nom à Sulpice, son saint patron.

Histoire

Saint-Souplet doit donc son nom à son patron saint Sulpice le Pieux archevêque de Bourges au VIIIe siècle dont il n'est qu'une corruption. Ce n'est pas le seul nom que la localité ait porté. Si l'on en croit le chroniqueur Baldéric, chantre de Thérouanne au XIe siècle, après son supplice en 670, sainte Maxellende de Caudry fut inhumée dans l'église du village, qui s'appelait alors Sanctus Sulpitius Pomeriolas, Saint-Sulpice-Pommereul[23].

Le bréviaire parle en ces termes du lieu de sépulture de sainte Maxellende : Sepulta primum in basilica beatorum Petri et Pauli et Sancti Sulpitii apud Villam cui nomen Pomeriolas - ensevelie en premier lieu dans la basilique des bienheureux Pierre et Paul et saint Sulpice près du domaine nommé Pomeriolas. Cette juxtaposition nous laisse supposer que le nom primitif de la localité était Pomeriolas.

Ce nom de Pomeriolas vient du latin pommorum brolium, qui signifie "la pommeraie". Selon Alexandre-Guillaume Chotin les villages du Pommereuil situé à 11 km de Saint Souplet et de Pommerœul dans le Hainaut belge ont la même étymologie[24]. Ceci permet de penser que la localité tient son origine de l'époque gallo-romaine. Cette hypothèse est renforcée par la mention du bréviaire ci-dessus qui parle d'une villa, c'est-à-dire d'un domaine foncier, en somme d'une ferme gallo-romaine.

Au VIIe siècle, du temps de Maxellende, ce domaine appartenait à une très riche veuve nommée Amaltrude qui finit par en faire don à l'évêque de Cambrai Vindicien[25].

Concession par Philippe Hurepel aux Hospitaliers de 48 arpents de terre à défricher près de Saint-Souplet, (Archives nationales ; voir transcription sur Wikisource).

Le nom de Saint-Souplet prévaut définitivement dès le XIIe siècle où nous le voyons porté par une illustre famille originaire de Saint-Souplet et à laquelle appartenait Guillaume, seigneur de Saint-Souplet en 1151.

Saint-Souplet eut son importance au début de l'histoire de France. Elle faisait la limite du Pays des Nerviens célèbres pour leurs luttes avec les armées romaines. Une chaussée gauloise la traverse dans toute son étendue, longeant la rivière la Selle jusqu'aux sources de l'Oise. Au VIIIe siècle, Charlemagne lui confirme ses immunités et ses privilèges. Saint-Souplet eut ses châteaux au Moyen Âge, dont deux châteaux forts qui furent assiégés, pris et détruits par Louis XIII en guerre avec l'Espagne. Il n'en reste aucune trace.

En 1272, Enguerrand de Coucy vendit la Seigneurie à Marguerite II Comtesse de Flandre.

En 1283, Guillaume II Comte de Flandre en fait hommage à l'évêque de Cambrai.

En 1336, Philippe de Valois Roi de France l'achète.

Au traité de Conflans le , Louis XI la céda à Charles comte de Charolais avec les villes de la Somme.

Après son retour au royaume Louis XII la donna au seigneur de la Grüthuse.

En 1566, un pasteur protestant fut arrêté à Saint-Souplet. Le Cambrésis et le Vermandois voisin ont accueilli la Réforme avec un certain enthousiasme. Notre village ne semble pas avoir fait exception. Le jour de la Pentecôte 1566, un ancien prêtre catholique nommé Jacques Grégoire, un des ministres de l'Église réformée de Tupigny, à 16 km de Saint-Souplet, était venu célébrer le culte chez un habitant pour les villageois professant la foi protestante. Le temps de la tolérance n'était pas encore venu, le mayeur et les échevins l'arrêtèrent et le conduisirent au Cateau-Cambrésis, où il fut emprisonné avant d'être transféré à Cambrai[26].

Saint Souplet sur la carte de Cassini en 1759.
Arrivée de l'armée allemande lors de la Première guerre mondiale par Felix Schwormstadt.

En 1789, au seuil de la Révolution française, le village appartenait au marquis de Wargnies de la famille d'Anneux.

En 1791, le curé Jean-François Dagneau, né à Iwuy en 1714 et installé à Saint-Souplet le , refusa de prêter le serment à la constitution civile du clergé. Il fut déposé de sa fonction, mais il passa une retraite paisible dans la paroisse, où il mourut le (15 fructidor an IV), âgé de 82 ans. Le dernier acte, un baptême, qu'il signa aux registres paroissiaux est daté du . Le curé constitutionnel Jacques Antoine Dollé fut rapidement nommé à la place de monsieur Dagneau, il signa l'acte d'une inhumation le . Une rue du village porte son nom jusqu'à nos jours[27].

Durant la Première Guerre mondiale, la bataille de la Selle eut lieu les 17 et à Saint-Souplet. La Selle, affluent de l'Escaut aux eaux vives et tumultueuses, long de 37 km, constitua un obstacle majeur pour les Alliés lors de leur offensive, faisant du Cateau un bastion difficile à enlever. Les dégâts et pertes en vies humaines sont lourds. Les cimetières du Catésis en portent aujourd'hui l'amer témoignage.

La Bataille de la Selle

Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Souplet fit partie, dès janvier 1943, du fameux maquis de Mazinghien, groupe très organisé de 300 résistants, qui depuis une dizaine de communes limitrophes du Nord et de l'Aisne menèrent la vie dure à l'ennemi jusqu'à la Libération. Beaucoup d'actions d'éclat sont à leur actif.

Un homme du maquis de Mazinghien 1942-1944

En 1973, elle absorbe Escaufourt, située auparavant dans l'Aisne. La commune prend le nom de Saint-Souplet-Escaufourt.

Héraldique

Les armes de Saint-Souplet se blasonnent ainsi :

D'or à trois croissants de gueules.

Le blason de la commune est celui des d'Anneux, marquis de Wargnies-le-Petit et seigneurs de Saint-Souplet.
Les communes d'Anneux, Crèvecœur-sur-l'Escaut, Rumilly-en-Cambrésis et Wargnies-le-Petit ont les mêmes armes[28].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean-Paul Durin    
En cours Henri Quoniou DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 1 203 habitants[Note 8], en évolution de −2,98 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1341 1761 3511 5831 9912 1572 3272 4322 453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6152 8062 8132 6362 5562 4902 6382 5582 340
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1722 1061 9721 4611 5961 5291 4661 4491 505
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4471 4181 6221 4821 3331 3111 2931 2891 290
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2401 2031 203------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 631 hommes pour 597 femmes, soit un taux de 51,38 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,5 
5,7 
75-89 ans
7,5 
17,2 
60-74 ans
16,8 
20,7 
45-59 ans
20,0 
18,0 
30-44 ans
17,4 
16,2 
15-29 ans
16,7 
22,0 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Linguistique

Il y a quelques dizaines d'années, les anciens du village parlaient encore un dialecte appartenant à l'aire linguistique du picard du Nord. Étant donné la situation géographique limitrophe de la localité, le parler local a subi des influences des parlers du Vermandois, du Hainaut et de la Thiérache. Les villages voisins de Saint-Martin-Rivière et de Saint-Benin parlaient le même dialecte sans variation. En revanche le parler d'Escaufourt connaissait des légères différences, comme l'imparfait en "eut" plutôt qu'en "ot" : i diseut / i disot.

Contrairement aux idées reçues, le picard n'est pas une déformation du français, mais bien une langue à part entière. De nos jours, bien peu de personnes sont capables de parler picard correctement et ceux qui croient s'exprimer en « ch'ti » dans le village, fabriquent un affreux mélange de français et de langue locale. On ne peut que le regretter, car lorsqu'une langue meurt, c'est une culture qui disparaît.

I falot qu'cha fuche dit !

Lieux et monuments

Église Saint-Sulpice de Saint-Souplet

Escaufourt

Centre d'Escaufourt

Le nom d'Escaufourt viendrait de fours à chaux. Au XIIe siècle, Escaufourt était de la paroisse d'Honnechy. Avant la fusion avec la commune de Saint-Souplet en 1973, Escaufourt était une enclave de l'Aisne dans le Nord. Le nom jeté des habitants d'Escaufourt est les Grosses Tiètes (les grosses têtes)[36].

Blason des seigneurs d'Escaufourt

Les armes des seigneurs d'Escaufourt se blasonnaient ainsi[37] :

De gueules, à 3 chevrons d'or, au lambel de 4 pendants du même.

Personnalités liées à la commune

Escaufourt fut marqué par ses instituteurs, secrétaires de mairie. Tout d'abord M. Raimbaut, puis M. Amédée Soufflet (1920-1981) qui est resté, ainsi que son épouse, de 1945 à 1967 dans cette petite commune de l'Aisne.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
  • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

Insee

Autres références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
  7. « Station Météo-France Étreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Saint-Souplet et Étreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Saint-Souplet et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Cateau-Cambrésis », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. Mannier 1861, p. 306.
  22. Boniface 1866, p. 280.
  23. Chronique d'Arras et de Cambrai, par Balderic, chantre de Térouane au XIe siècle [1]. Une traduction française approximative peut être trouvée sur ce document, p.66 [2]
  24. Etudes étymologiques et archéologiques sur les noms de villes, bourgs ... Par Alexandre-Guillaume Chotin, 1858, p. 82 [3]
  25. Les sociétés européennes du milieu du VIe à la fin du IXe siècle, p.17-19 [4]
  26. Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme français, 1854, Numéros 5, 6 et 7, p. 258
  27. Monographie de Saint Souplet, abbé Duwez, 1900
  28. Source: Cambrésis terre d'histoire
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Souplet (59545) », (consulté le ).
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  35. Notice no IA59000123, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. J.-N. D., « Les Bafious de Saint-Benin, une histoire de bavardage », lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  37. Dictionnaire historique du département de l'Aisne Par Maximilien Melleville - Publié par M. Melleville, 1865 - p. 362