Mont-Louis (Pyrénées-Orientales)

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Mont-Louis
Mont-Louis (Pyrénées-Orientales)
Vue aérienne
Blason de Mont-Louis
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Capcir Haut-Conflent
Maire
Mandat
Pierrette Cordelette
2014-2020
Code postal 66210
Code commune 66117
Démographie
Gentilé Montlouisiens
Population
municipale
179 hab. (2014)
Densité 459 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 30′ 33″ nord, 2° 07′ 15″ est
Altitude Min. 1 516 m
Max. 1 608 m
Superficie 0,39 km2
Élections
Départementales Mont-Louis
(chef-lieu)
Localisation
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Mont-Louis
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Mont-Louis
Liens
Site web www.mont-louis.net

Mont-Louis (Montlluís[1] en catalan) est une commune française inscrite au patrimoine mondial de l'humanité avec 11 autres fortifications de Vauban. Mont-Louis est située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Languedoc-Roussillon.

Ses habitants sont appelés les Montlouisiens.

Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban, Mont-Louis est inscrite depuis 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

Géographie

Localisation

Sur le territoire du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes, à 1 600 m d'altitude, au cœur des montagnes ensoleillées des Pyrénées-Orientales (66), Mont-Louis est situé au carrefour de trois territoires : la Cerdagne s'ouvrant sur l'Espagne, le Conflent qui descend vers la Méditerranée par la vallée de la Têt et le Capcir rejoignant la France par la vallée de l'Aude. C'est une station de sports d'hiver.

Avec seulement 39 hectares, la commune de Mont-Louis est la plus petite en superficie de la région Languedoc-Roussillon. C'est également la 10e commune la moins étendue de France.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Mont-Louis[3]
La Llagonne
Mont-Louis[3] Sauto
La Cabanasse

Géologie et relief

Hydrographie

Voies de communication et transports

Toponymie

Mont-Louis est nommée ainsi en hommage à Louis XIV, roi de France lors de la construction de la place-forte qui a débuté en 1681[4].

Durant la période révolutionnaire française, la commune sera un temps renommée par la Convention Mont-de-la-Liberté, puis Mont-Libre, nom qu'il gardera jusqu'à la fin du Premier Empire[4].

Auparavant, le village se nommait Ovansa. Il apparait au Xe siècle sous la forme de Villare de Ovantia, puis Ovancia et Ovança. Son étymologie est obscure. Elle pourrait provenir d'une racine d'origine ibéro-basque Ov/Obe et désignerait un lieu où on pratiquait l'élevage du bétail. Une autre hypothèse propose le patronyme latin, très répandu en France : Aventius (Aventia au féminin), qui aurait été le nom du propriétaire d'un domaine agricole[4].

Histoire

Si Mont-Louis est le village fortifié le plus haut de France, il a également une grande originalité, car c'est l'une des neuf villes créées ex nihilo par Vauban (dont six en France), et certainement la mieux conservée, tant d'un point de vue architectural que dans sa vocation originelle de place militaire.

Ovansa

La place forte de Mont-Louis est construite sur un ancien hameau nommé Ovansa, mentionné dans un texte du Xe siècle[4].

Création de Mont-Louis par Vauban

À la suite du traité des Pyrénées (1659) et à la demande du roi Louis XIV, qui souhaite sécuriser ce territoire nouvellement annexé à l'Espagne, Vauban, Commissaire général des fortifications, conçoit cette place forte en 1679.

Outre la situation stratégique privilégiée, en tête de défilé, au carrefour du Conflent, du Capcir et de la Cerdagne, le site de Mont-Louis présentait de nombreux avantages financiers ; le côté nord-est, très abrupt et surplombant la Têt, ne nécessitait ni fossé à creuser ni large rempart à construire. De plus, cet emplacement, au voisinage du hameau du Vilar d'Ovança (ou simplement Ovança), permet d'avoir à proximité main-d'œuvre, matériaux, pierres, eau, sable, chaux et bois et également des fontaines, pacages, moulins et cultures.

Vauban rapporte également : de plus on y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre des 80 ou 90 ans jusqu'à 100 ans…

Vauban organise ensuite, selon des principes simples, l'agencement interne de la ville neuve pour qu'elle réponde aux exigences militaires, offre un urbanisme pratique, présentant un aspect ordonné et sobre, où les lieux du commandement, du combat et des activités civiles s'intègrent harmonieusement.

En mai 1679, Vauban rédige et expédie à Louvois, secrétaire d'État de la Guerre, l'instruction du projet.

Ce texte est suivi d'un document précis réglant les détails des travaux, l'organisation des chantiers et le coût estimatif des travaux. Le plan proposé tire avantage de la topographie naturelle des lieux : peu d'ouvrages défensifs sur la zone Est, protégée par le fossé de la Têt et une multiplication des défenses sur le côté Ouest, vers la Cerdagne où l'accès est plus aisé. De l'extérieur, avec l'enfoncement des murs sous le niveau du terrain naturel, on ne distingue rien d'autre que les remparts. Mont-Louis est conçue selon un étagement de quatre zones : la citadelle, la ville haute, une ville basse et une redoute (ces deux dernières ne furent jamais édifiées).

Pour la citadelle, si la chapelle, l'arsenal, deux magasins à poudre et la maison du Lieutenant du Roi furent réalisés, il manquera toujours la maison du gouverneur, le logement des aumôniers et la halle prévue au milieu de la place « pour mettre les soldats à couvert ». La ville haute est prévue pour loger une petite bourgeoisie d'artisans avec des casernes d'infanterie, tandis que la ville basse recevrait les vivandiers, les écuries et magasins à fourrage[5].

Les bâtisseurs de Mont-Louis

En cette période de paix provisoire, les soldats seront la main d'œuvre essentielle, en particulier les régiments de Vierzet et Furstemberg.
Ces soldats sont nombreux (3 700 sont présents lors de la visite de Louvois en 1680), installés aux abords de Mont-Louis, journellement mal payés pour une rude tâche, souvent effectuée dans des conditions difficiles, soumises en particulier à la rigueur du climat de Mont-Louis. Ils sont encadrés par des artisans spécialisés (maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, forgerons, puisatiers…), puis surveillés par les intendants et ingénieurs à la solde du roi[6]. Le matériau employé est uniquement le granit local.

Le prestige de l'uniforme est sacrifié à la petitesse de ces travaux de terrassier. Beaucoup d'entre eux choisissent alors de déserter, au risque d'être dénoncés, repris et envoyés aux galères ou condamnés à mort… En 1681, soit 29 mois après le voyage de Vauban, les travaux de gros œuvre sont terminés, la place est considérée comme apte à la défense. Et le 26 octobre, le premier gouverneur, François de Fortia, marquis de Durban, prend possession des lieux lors d'une fastueuse célébration, au milieu « de grandes acclamations de Vive le Roi ! des peuples de Cerdagne qui s'y trouvèrent en grand nombre et ravis de voir telle cérémonie ». Les travaux seront totalement achevés 10 ans après le premier coup de pioche.

La réalisation comprenait alors la citadelle pouvant accueillir 2 500 hommes et 300 chevaux, un hôpital et une ville civile. Vauban fit construire plus tard une église et des casernes.

Construit à 1 600 m d'altitude, Mont-Louis devient (et est toujours) la forteresse la plus haute de France.

Dès lors, Mont-Louis marque l'ultime frontière militaire méridionale et permet de garder un œil sur la place forte de Puigcerdà en Cerdagne espagnole. L'excellence du choix éclate immédiatement et dès le , le gouverneur, Monsieur de Durban renseigne le ministre sur ce qui se passe dans l'Espagne voisine qui « appréhende extrêmement la guerre »[7].

Modèle:Message galerie

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les fortifications de Mont-Louis.

La vie de Mont-Louis aux XVIIe et XVIIIe siècles

Si la citadelle de Mont-Louis est opérationnelle, il n'en est pas de même pour la ville. En 1720 (près de 40 ans après l'inauguration), sur les cinquante maisons de la ville haute, seules cinq sont bâties en dur.

À partir des années 1720, il semble que Mont-Louis connaisse une certaine décadence sur le plan militaire. Les régiments effectuent alors un circuit à travers le Roussillon, allant de Mont-Louis, à Collioure, Villefranche-de-Conflent, Perpignan et Bellegarde. Annexe des Invalides et hôpital, la place sert aussi de prison pour l'ensemble de la Cerdagne et la viguerie de Saillagouse. Jusqu'en 1773 subsiste à Mont-Louis cette garnison d'invalides dont le peu d'intérêt a provoqué un certain dépeuplement de la ville. Mais la ville et la citadelle de Mont-Louis voient leur mission à nouveau affirmée en 1774, le rôle de base d'opérations l'emporte jusqu'à la Révolution.

De Mont-Louis à Mont-Libre

Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-Libre en janvier 1793.

L'année 1793 est marquée par un regain d'intérêt pour Mont-Libre. En effet, le roi d'Espagne Charles IV prétend mettre à la raison les régicides français. La Convention lui déclare la guerre qui se déroule, avec diverses fortunes du au . Du côté français, une figure émerge en Cerdagne, celle du général Dagobert.

Il repousse par deux fois les Espagnols. En juillet 1793, les troupes du général La Peña qui occupent le col de la Perche sont mises en déroute et en septembre, celles installées au-dessus de Canaveilles sont défaites. Le général Dagobert poursuit son œuvre en investissant la Cerdagne espagnole et Puigcerdà, où il meurt en 1794.

La paix intervient le , Mont-Libre joue alors essentiellement un rôle d'entrepôt pour l’armée des Pyrénées-Orientales.

Le , Mont-Libre redevient Mont-Louis.

Mont-Louis à l'époque contemporaine

À partir de 1808, Mont-Louis devient un vaste camp de passage pour l'Armée d'Espagne. Avec la Restauration, la valeur défensive de Mont-Louis apparaît plus liée à la topographie qu'à la citadelle elle-même, sa valeur offensive semble plus importante, au moins comme dépôt si la place est approvisionnée pour six mois. Le temps de paix revenu, les soldats retournent aux petites tâches.

Les travaux reprennent avec fébrilité à partir de 1887 pour revaloriser l'organisation défensive de Mont-Louis : des batteries et des redoutes sont établies aux Estagnols et à Bolquère, puis sur les pics de la Tossa (2 038 m) et de Figuema (2 037 m). Un chemin stratégique (dit chemin des canons) relie ces positions à Mont-Louis.

Réunie en 1890, la Commission supérieure de défense de Mont-Louis conclut à une défense dynamique avec le gros des forces en réserve au pic de la Tossa.

Les derniers conflits mondiaux verront leur flot d'émigrés entassés dans l'enceinte de la citadelle, lors de la guerre d'Espagne en 1936 avant une occupation allemande, puis une libération par les Forces françaises libres.

En 1946, la citadelle retrouve sa fonction première de place forte militaire, avec l'installation du 11e BPC, unité politiquement sûre qui avait vocation de pouvoir être rapidement sur un potentiel coup d'État ou sur des grèves. Cette unité parachutiste tout d'abord dénommée « Bataillon de démonstration » est devenue le 11e Choc. Rattachée au ministère de l'Intérieur, elle a fait campagne en Indochine puis en Algérie. Et après les événements d'Algérie, elle a été dissoute et le Centre National d'Entraînement Commando a été créé en 1964.
Le Centre National d'Entraînement Commando[8] est une véritable académie militaire où viennent se former les moniteurs et instructeurs de l'armée mais aussi un centre de formation aux réalités et aux conditions de terrain pour les journalistes reporters de guerre, élèves des grandes écoles… On a célébré son 40e anniversaire en mai 2004.

Porte Nord

Mont-Louis est un centre d’essais sur l’énergie solaire depuis 1948 et les expériences de l’équipe du professeur Félix Trombe. L’installation du premier four solaire permet l’expérimentation d'une énergie nouvelle, développée ensuite au grand four solaire d'Odeillo, dirigé par une équipe de chercheurs CNRS.

Dès lors, dans les années 1970, déménagé de l'enceinte militaire vers l'un des bastions de la partie civile, le four solaire de Mont-Louis, plus modeste, propose un aspect plus pédagogique, avec une présentation pratique du fonctionnement et des applications possibles et facilement accessibles au public de l'énergie solaire dans la vie quotidienne (pile voltaïque, cuisson de céramiques, fusion de métaux, travail de pierres précieuses…), avec en projet, des aménagements autour de cette énergie au service des Mont-Louisiens, pour l'électricité des voies publiques, par exemple. Par ailleurs, l'antériorité du four solaire de Mont-Louis pourra permettre d'envisager à terme un classement de la structure au titre de Patrimoine industriel des monuments historiques.

La commune adhère à la Communauté de communes Capcir Haut-Conflent par arrêté préfectoral du [9].

Politique et administration

Canton

La mairie

En 1790, la commune de Mont-Louis est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour devenir le chef-lieu du nouveau canton de Mont-Libre en 1793, aussi appelé canton de Mont-Louis dès 1801[10],[11].

Administration municipale

Liste des maires

Signature du maire Michel Aldebert en 1815
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
v. 1815 ? Michel Aldebert[12]    
         
2001 2002 Christian Pécout    
2002 juillet 2010 Jean-Michel Larmet UMP  
septembre 2010 en cours Pierrette Cordelette[13] UMP  

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1709 1720 1767 1774 1788 1789
130 f45 f346 H272 H333 H60 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 179 habitants, en diminution de −35,61 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Orientales : 4,38 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
370318313421442426413775780
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
746745470389518523992532578
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431579576367288417483603418
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2014
273391250239200270284216179
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Notes[10] :

  • 1841 : il faut ajouter 671 personnes en garnison ;
  • 1856 : dont 428 personnes en garnison ;
  • 1861 : dont 355 personnes en garnison ;
  • 1896 : dont 249 personnes en garnison ;
  • 1901 : dont 121 personnes en garnison ;
  • 1906 : dont 200 personnes en garnison ;
  • 1936 : dont 204 personnes en garnison.

Enseignement

L'école

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Mont-Louis, Saint-Pierre-dels-Forcats, La Llagonne et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[18].

Le secteur du collège est Font-Romeu[19].

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête patronale : 25 août[20] ;
  • Foire : 11 octobre[20].

Santé

Sports

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 596 [21].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban

Puits des Forçats

Au puits des forçats, l'intérêt principal réside dans la découverte d'un élément architectural unique, la roue du puits. Formée d'une énorme cage à écureuil (autrefois actionnée par un homme), elle permettait d'alimenter en eau la citadelle (il n'en existe que deux modèles originaux conservés en France, le second étant à Besançon). L'histoire et l'architecture de la place forte sont expliquées autour d'une maquette, de plans anciens, des différentes pièces archéologiques trouvées et conservées sur le site, ainsi que des découvertes récentes, faites en collaboration avec le CNEC. Sont aussi évoquées l'occupation militaire, sans discontinuité depuis plus de 325 ans, ainsi que les activités du Centre National d'Entraînement Commando, formant les futurs cadres de l'armée française mais aussi de nombre d'armées européennes.

Village de Mont-Louis

Église Saint-Louis

Elle est presque identique à la première église qui se situe dans l'enceinte de la citadelle (partie militaire) et, bien que construite au XVIIIe siècle, elle est de style XVIIe siècle.

Dès 1721, on envisagea de construire cette nouvelle église dans la ville, le curé trouvant que le premier lieu de culte « était sujet au bruit des soldats et à leurs jurements, ce qui arrive pendant le saint sacrifice de la messe ».

Commencée en 1733, l'église sera terminée en 1737. Elle a coûté 32 866 livres[Note 2] et l'abbé de Saint-Michel de Cuxa fournit le bois venant de la forêt de la Matte, possession de son abbaye.

Cet édifice est marqué par le style des ingénieurs militaires. Son tracé est d’une rigueur géométrique, elle n’a qu’une nef unique (pas de transept). Elle possède aussi huit chapelles latérales. La hauteur du clocher est limitée pour ne pas servir de repère à l’ennemi.

Ses spécificités font que l’église s’accorde parfaitement avec le caractère militaire de la cité[22].

Modèle:Message galerie

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur l'église Saint-Louis.

Monument Jean Gilles

Situé au pied de la gendarmerie, ce monument est dédié à l'enfant de Mont-Louis, le général Jean Gilles (1904-1961), l'un des généraux les plus titrés de France.

Monument Dagobert

En l'honneur du général Dagobert, qui a résisté à l'assaut espagnol en 1793.

Four solaire de Mont-Louis

Le four solaire de Mont-Louis

Le four solaire de Mont-Louis, construit juste après la seconde guerre mondiale, fut la première installation de ce type dans le monde (double concentration), et fut un précurseur du four solaire d'Odeillo. Il fournit une puissance de 50 kW.

Sentier des oiseaux et des insectes

Balade-découverte à l'extérieur des remparts de la ville pour découvrir et observer les différentes espèces d'oiseaux et d'insectes du territoire.

Personnalités liées à la commune

Culture populaire

Filmographie

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Modèle:ToponymieCatalunyaNord
  • Sylvie Candau et alii, Mont-Louis se raconte, édition municipale, 2010, 44 p.
  • Archives du Service Historique de la Défense(entre autres AG article 8 section 1 Montlouis et série A1)
  • Alain Ayats, Les fortifications de Vauban - Découverte guidée en pays catalan, éditions Trabucaire, 109 p.
  • Alain Ayats, Louis XIV et les Pyrénées Catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, Trabucaire 2002.
  • Sylvie Candau (responsable du patrimoine, expert local pour l'Unesco), Dossier de présentation Unesco : paragraphe Histoire et Inventaire, Mont-Louis, 2007

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Très grossièrement, et pour fixer un ordre de grandeur, on peut considérer qu'une livre tournois équivaudrait à 100 francs ou 15 € en 2000 - Source : « Versailles, le chantier de Louis XIV » p. 12, Frédéric Tiberghien, éditions Perrin, 2002

Références

  1. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
  2. Le dossier du Réseau des Sites Majeurs de Vauban mené par Besançon a été choisi par le Ministère de la Culture en janvier 2007, la décision prise par l'Unesco le 7 juillet 2008
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. a b c et d Basseda 1990, p. 534, 535
  5. Projet d'instruction générale, 1679, Service Historique de la Défense (Vincennes)
  6. Mont-Louis se raconte, S. Candau, Mont-Louis 2010
  7. Louis XIV et les Pyrénées Catalanes (1659-1681). Frontière politique et frontières militaires, A. Ayats Trabucaire 2002.
  8. CNEC
  9. Site officiel, section Statuts
  10. a et b Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
  11. Notice Cassini de Mont-Louis
  12. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Mont-Louis, le 15 juin 1815, 15 janvier 2014
  13. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  14. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  18. [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 », (consulté le )
  19. Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le )
  20. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
  21. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. Auteur textes histoire : Sylvie Candau (responsable patrimoine de Mont-Louis, rédactrice dossier Unesco)