La Llagonne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Llagonne
La Llagonne
Vue aérienne du bourg principal de la Llagonne, en direction du sud. En arrière-plan, au centre droit, le Cambre d’Aze (2 711 m) ; vers la gauche, sur la frontière espagnole, le pic de les Nou Fonts (2 865 m).
Blason de La Llagonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées catalanes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Astruch
2020-2026
Code postal 66210
Code commune 66098
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2021 en diminution de 3,54 % par rapport à 2015)
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 18″ est
Altitude 1 657 m
Min. 1 546 m
Max. 2 196 m
Superficie 23,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
La Llagonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
La Llagonne
Liens
Site web www.lallagonne.fr

La Llagonne Écouter (en catalan : La Llaguna) est une commune française située en région Occitanie, à l’ouest du département des Pyrénées-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt et deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos »), ainsi que trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Llagonne est une commune rurale qui compte 218 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 482 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Llagonnais ou Llagonnaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 27 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), Planès (4,1 km), Bolquère (4,4 km), Fontpédrouse (5,1 km), Caudiès-de-Conflent (5,6 km).

Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).

Situation de la commune.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le col de la Quillane, à 1 713 m d'altitude, marque au nord la limite de la commune de La Llagonne avec celle de Matemale.

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune de La Llagonne est délimitée de l’ouest au sud par le cours supérieur du fleuve côtier Têt, qui provient du lac des Bouillouses[6] sous la forme d’un torrent de montagne. Au sud de la commune, la Têt contourne par sa limite nord la commune voisine de Mont-Louis dans un fossé d’effondrement[7].

Un ruisseau, nommé « el Rialet » qui prend sa source dans la commune, sous le col de la Quillane, sur « l’aérodrome de Mont-Louis - La Quillane »[8], longe d’abord la route départementale 118 puis serpente[9], franchit une station d’épuration, avant de rejoindre la Têt à hauteur de Mont-Louis et Sauto[7]. Juste avant la confluence, ce ruisseau fait la frontière sur quelques centaines de mètres entre les deux communes de La Llagonne et Sauto[10].

Une fontaine est répertoriée au nord-ouest du bourg de La Llagonne : la « font de la Vernada »[11] ; en fonction de sa position par rapport à la ligne de crête de la forêt domaniale de Barrès, cette fontaine alimente probablement de manière souterraine le ruisseau « el Rialet ».

Pour mémoire, la source de l’Aude (qui alimente le Capcir, vallée opposée de celle du Conflent dans laquelle se trouve La Llagonne) se situe à une centaine de mètres de l’extrémité nord-ouest — qui est aussi le point le plus au nord — de la commune[12], sur le lac d’Aude (altitude : 2 135 m) ; on peut aussi situer la source de l’Aude, quelques centaines de mètres en amont du lac[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Formiguères à 10 km à vol d'oiseau[16], est de 7,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[22],[23].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].

Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive « Habitats »[25] :

et au titre de la directive « Oiseaux »[25] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[29] : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (992 ha), couvrant 5 communes du département[30] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du département[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[29] : la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[33],[I 2],[34]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et ce qui est aujourd’hui la station de ski de la Quillanne.

La ligne 561 du réseau régional LiO relie la commune à la gare de Perpignan (à l’est-nord-est, par la vallée de la Têt) depuis Puyvalador (à proximité au nord) ; la ligne 562 relie la commune à Latour-de-Carol (à l’ouest, dans la haute plaine de Cerdagne) depuis Puyvalador (à proximité au nord).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Llagonne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, phénomènes climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêt, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[36],[37].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[38].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs[39]. Une cartographie nationale de l'aléa « retrait-gonflement des argiles » permet de connaître les sols argileux ou marneux sensibles à ce phénomène[40].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes pouvant être touchées par une onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, en l’occurrence le barrage des Bouillouses sur la Têt, à proximité du pic Carlit, qui est un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[41].

Le barrage des Bouillouses se trouve à 2 000 mètres d’altitude[42] et alimente la vallée de la Têt. Le bourg de La Llagonne se situe à 1 650 mètres d’altitude[43], 10 km environ en aval, tout en étant au nord-est d’une ligne de crête où se trouve la forêt domaniale de Barrès[44] : le village se trouve également 1,5 km au nord-est de l’axe du torrent de la Têt qui plonge dans sa vallée devenant abrupte au contournement nord de Mont-Louis, à 1 570 mètres d’altitude[45] ; la hauteur de la lame d’eau avant Mont-Louis, en provenance du lac des Bouillouses en cas de rupture du barrage, est donc déterminante pour mesurer l’étendue d’une inondation vers le bourg de La Llagonne.

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Llagonne est classée en zone 3, à savoir zone à « potentiel radon » significatif[46].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune (en fait un étang ou un lac si on est en montagne) ayant été asséchée au XXe siècle pour y faire passer l’actuelle RD 118, l'ancienne route impériale no 138 la contournant par l'ouest. Le digramme « LL » en tête de mot est caractéristique de certaines langues, notamment l'espagnol et le catalan.

Le nom catalan actuel de La Llagonne est la Llaguna[47], identique à celui de 1632.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le bourg et, au fond, els Cortals, vus de l'ouest. La tour (à gauche) et le clocher de l’église sont visibles dans le bourg.
Tour à signaux, centre du bourg de La Llagonne.

Un premier village se trouvait autrefois à 700 m plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un antique sanctuaire[précision nécessaire], qui serait à proximité du lieu-dit « els Tarters »[48].

L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.

En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.

En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).

En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil »[49]. Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. En effet, la frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col[50] suivant Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par les tours des Angles, de Prats-Balaguer, de Fetges, de la Quillane et d'Ovansa.

Hameau des Cortals[modifier | modifier le code]

Le hameau des Cortals situé à l’est du village appartient à la baronnie de Nyer, et donc à la famille de Banyuls de 1340 à la Révolution.[réf. nécessaire]

Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [51].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Une première communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odelló[52]. La communauté de communes s’agrandit ensuite, regroupant plus d’une quinzaine de communes, et change de nom en 2016 pour devenir la « communauté de communes Pyrénées catalanes »[52].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

La mairie.

En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[51],[53].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[54].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[55]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Laurent Parasols    
1794 1800 Jean Corrieu    
1800 1805 Michel Vergès    
1805 1810 Jean-Baptiste Viader    
1810 1818 Pierre Basso    
1818 1822 Antoine Roger    
1822 1826 Antoine Corrieu    
1826 1830 Antoine Roger    
1830 1832 Paul Roger    
1832 1837 Gilles Viader    
1837 1847 Jean-Antoine Corrieu    
1847 1848 Laurent Aspero    
1848 1852 Paul Roger    
1852 1852 Jacques Delcasso    
1852 1853 Isidore Claverie    
1853 1855 Pierre Basso    
1855 1873 Jacques Delcasso    
1873 1878 Sauveur Delcasso    
1878 1881 Jacques Aspero    
1881 1884 Sauveur Delcasso    
1884 1900 Antoine Roger    
1900 1904 Antoine Romeu    
1904 1913 Isidore Aspero    
1913 1914 Baptiste Fonbère    
1914 1917 Martin Corrieu    
1917 1919 Baptiste Fonbère    
1919 1925 Antoine Trilles    
1925 1929 Gilles Nobet    
1929 1939 Jean Aspero    
1939 1940 Isidore Puig    
1940 1983 Jean Aspero    
1983 1989 François Corrieu    
1989 1995 Philippe Massot    
juin 1995 mars 2008 Guy Milani[56] SE  
mars 2008 mars 2014 Marcel Fourcade SE (Puis EE-LV)  
mars 2014 En cours Jean-Pierre Astruch[57]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
56 f20 f11 f4 f5 f4 f27 f21 f273 H
1774 1789 - - - - - - -
50 f50 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].

En 2021, la commune comptait 218 habitants[Note 6], en diminution de 3,54 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
295303331414447475482480450
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
466470468442455451407411345
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
376375343285259225226206212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
171164138214243263285288246
2014 2019 2021 - - - - - -
230220218------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[61] 1975[61] 1982[61] 1990[61] 1999[61] 2006[62] 2009[63] 2013[64]
Rang de la commune dans le département 155 149 123 129 125 131 136 137
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école communale.

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[65]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.

Le secteur du collège est Font-Romeu[66].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : [67] ;
  • Fête communale : 1er dimanche d'octobre[67].

Santé[modifier | modifier le code]

La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[68] :
"On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 620 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,4 % 7,8 % 5,8 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 139 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].

Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

33 établissements[Note 9] sont implantés à la Llagonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1 3 % (8,7 %)
Construction 4 12,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 33,3 % (30,5 %)
Activités financières et d'assurance 2 6,1 % (3 %)
Activités immobilières 2 6,1 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 9,1 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 9,1 % (13,9 %)
Autres activités de services 7 21,2 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à La Llagonne), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Station de ski alpin La Quillane.
  • Agriculture, élevage de chevaux.
  • Hôtel.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 9 5 5
SAU[Note 11] (ha) 231 284 306 493

La commune est dans le Capcir, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[69]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 493 ha[71],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Valentin d'Espona.
  • L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au XIIe siècle. Elle est bâtie sur les restes d'un ancien château. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au XVIIIe siècle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le côté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.

Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du XIIIe siècle et un Christ romano-byzantin du XIIe siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.

  • La tour du Capil : ancienne tour de guet bâtie en 1267 servant à prévenir des invasions françaises du temps où le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Simon Fourcade (1984-) : biathlète français, fils du maire Marcel Fourcade.
  • Martin Fourcade (1988-) : biathlète français, frère du précédent.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Llagonne (La) Blason
Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or.
Détails
La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siècle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
  • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[70].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Llagonne » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Llagonne » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de La Llagonne », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. « Plan séisme » (consulté le ).
  6. « Extrémité ouest de la commune de La Llagonne sur le cours de la Têt, cinq cents mètres en aval du barrage des Bouillouses, altitude : 1938 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  7. a et b « Extrémité sud de la commune de La Llagonne au point de confluence d’el Rialet avec la Têt, avec au sud la commune de Mont-Louis et à l’est la commune de Sauto, altitude : 1528 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  8. « Une des (au moins) trois sources possibles d’el Rialet au nord de la commune de La Llagonne sous le col de la Quillane, altitude : 1718 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  9. « Cours du ruisseau « el Rialet » le long de la RD118 puis à l’est du bourg de La Llagonne, altitude du point qui est un petit pont : 1677 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  10. « Cours du ruisseau « el Rialet » qui fait sur plusieurs centaines de mètres la limite entre La Llagonne et Sauto, altitude du début de cette limite par le ruisseau : 1572 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  11. « Localisation de la font de la Vernada au nord-ouest du bourg de La Llagonne, altitude : 1750 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  12. « Extrémité nord-ouest du territoire communal de La Llagonne, dominant le lac d’Aude, source du fleuve côtier, altitude de cette pointe à la fois nord et nord-ouest : 2166 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  13. « Source identifiable de l’Aude, en amont du lac d’Aude, altitude : 2172 m » sur Géoportail (consulté le 20 février 2023).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre La Llagonne et Formiguères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Formigueres » (commune de Formiguères) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  20. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  21. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le ).
  23. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  25. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Llagonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 FR9101473 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Le site Natura 2000 FR9101471 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « Le site Natura 2000 FR9112024 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Llagonne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF les « prairies du Col de la Quillane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  37. « Les risques près de chez moi - commune de La Llagonne », sur Géorisques (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  42. « Localisation du barrage des Bouillouses » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
  43. « Entrée inférieure du bourg de La Llagonne » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
  44. « Pointe est de la ligne de crête portant la forêt domaniale de Barrès » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
  45. « Pied approximatif de la perpendiculaire à l’axe de la Têt, perpendiculaire venant du bourg de La Llagonne » sur Géoportail (consulté le 14 février 2023).
  46. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  47. (ca + fr) Institut d’estudis catalans, université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne), p. 54.
  48. « Lieu-dit « els Tarters » dans la commune de La Llagonne » sur Géoportail (consulté le 15 février 2023).
  49. « Localisation de l’ancienne tour à signaux (en ruines) près de l’église de La Llagonne » sur Géoportail (consulté le 15 février 2023).
  50. « Col de les Ares au nord de Puyvalador » sur Géoportail (consulté le 15 février 2023).
  51. a et b Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  52. a et b « Historique de la communauté de communes Pyrénées catalanes », sur pyrenees-catalanes.net (consulté le ).
  53. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  54. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  55. Liste des maires sur le site MaireGenWeb
  56. G. Milani a parrainé la candidature d'Olivier Besancenot à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
  57. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  62. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  63. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  64. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  65. [xls] Académie de Montpellier, « Effectifs détaillés par école en 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  66. Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), (consulté le ).
  67. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  68. Lettres de Louis XIV à Vauban[source insuffisante].
  69. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  70. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  71. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de La Llagonne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).