Jean-Antoine Chaptal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 novembre 2021 à 02:33 et modifiée en dernier par Gyrostat (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean-Antoine Chaptal
Jean-Antoine Chaptal par Anicet Charles Gabriel Lemonnier.
Fonctions
Président
Académie des sciences
-
Pair de France
-
Pair de France
-
Membre du sénat conservateur
-
Président
Académie des sciences
-
Ministre de l'Intérieur
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombe de la famille Chaptal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Antoine Chaptal
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Blason
Vue de la sépulture.

Jean-Antoine Chaptal, comte de Chanteloup, né le , à Badaroux (Lozère) et mort le à Paris, est un chimiste, médecin et homme politique français. Il est le père du vicomte Jean-Baptiste Marie Chaptal de Chanteloup.

Biographie

Un prêtre de Mende est son premier éducateur, il entre ensuite pour cinq années au collège de Mende suivies d' une année de philosophie à Rodez. Chaptal commence des études de médecine à Montpellier de 1774 à 1777. « Après l’autopsie d’un adolescent qui se réveille au cours de l’opération[2] », il s'éloigne de la médecine et se rend à Paris pour étudier la chimie. Sa renommée est surtout due aux applications qu’il fit de la chimie dans l’industrie, notamment avec l’amélioration de la production de l’acide chlorhydrique. Il donne son nom à la chaptalisation, procédé permettant d’augmenter par sucrage la teneur en alcool des vins.

Il revient à Montpellier en 1780 pour y occuper la chaire de chimie universitaire. En 1781, il épouse Anne Lajard, fille d’un négociant qui lui fait connaître les besoins des manufactures textiles. Ce sont surtout les applications industrielles de la science qui l’intéressent. Fils cadet, désavantagé par le droit d’aînesse, c’est son oncle Claude Chaptal, médecin à Montpellier, qui, après avoir assumé les frais de son éducation et de ses études de médecine puis de chimie, l’aidera à bâtir des ateliers pour y expérimenter et développer ses découvertes, avant d’en faire son héritier. Il crée une fabrique de produits chimiques qui le fait bientôt connaître dans toute l’Europe, et dès 1786 il reçoit de Louis XVI des titres de noblesse.

Une très grande importance doit être attribuée à son application de la formule de Lavoisier sur la transformation du sucre en alcool : on peut considérer que cette application de la formule capitale de l’œnologie constitue l’acte de naissance de la chimie moderne du vin[3]. Chaptal avait développé sa doctrine sur la vinification dès 1799 lors de la rédaction de l’article « vin » du Dictionnaire d’agriculture de François Rozier. Immédiatement, les propriétaires de vignobles s’emparent de son travail et des savants tels qu’Antoine-Alexis Cadet-de-Vaux et Jean-Louis Roard publient cette nouvelle doctrine avec leurs propres observations. Fort de tous les renseignements que lui fournissent ceux qui ont adopté ses principes, Chaptal développe son sujet dans son traité de 1807, qui a révolutionné l’art de la vinification.

Hommage à Chaptal, Badaroux, sa commune natale.

En 1793, il dirige à Paris la fabrique de poudre de guerre de Grenelle. Il concourt également avec Berthollet, Laplace et Monge à la création de l’École d’arts et métiers. Il est nommé par le Comité de salut public inspecteur des poudres et salpêtres pour l’arrondissement du Midi, puis, en , directeur de l'Agence révolutionnaire des poudres. Par ailleurs, il enseigne la chimie végétale à l’École polytechnique et devient membre de l’Académie des sciences à partir de 1796. Deux ans plus tard, il ouvre la Manufacture des Ternes à Neuilly, qui produit de l'acide et qui conduira à une plainte, sous l'Empire, d'un voisin, Lombard, ex-procureur du Parlement de Paris reconverti à l'apiculture. Celui-ci ne manquera pas de souligner les conflits d'intérêts de Chaptal, qui réussira même à faire nommer son fils à la mairie en remplacement de Delabordère, qui s'était opposé à la manufacture en raison de la pollution qu'elle provoquait.

En effet, parallèlement à ses activités de savant, de chimiste et d'industriel, il est d'abord chargé du portefeuille du département de l'Intérieur par intérim le [4] par Napoléon Bonaparte, il est officiellement nommé ministre de l’Intérieur le [5]. Entre deux, il a le temps d'élaborer la loi du 28 pluviôse an VIII « concernant la division du territoire de la République et l'administration », qui institue préfets et sous-préfets, conseillers généraux et d'arrondissement, y compris les arrondissements de Paris.

Chaptal est à l’origine d’une réorganisation complète de l’instruction publique et en particulier de la création de l’école de sages-femmes de l’Hospice de la maternité de Paris en 1802. On doit à son administration l’arrêté Chaptal, qui est l’acte fondateur des musées de province français. Il démissionne en 1804 lorsque Bonaparte se fait proclamer empereur, afin de se consacrer à ses travaux scientifiques. Il est reçu à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen le .

Il est nommé sénateur le 25 thermidor an XII (), est fait pair de France une première fois lors des Cent-Jours et le redevient sous la Restauration en 1819.

En 1823, ruiné par les dettes de son fils - qui porta le nom de Chaptal de Chanteloup - il doit se défaire de son château de Chanteloup, bien national saisi en 1794 sur le duc de Penthièvre, puis vendu aux enchères publiques en 1802 - et dans le parc duquel il cultiva des betteraves afin de produire du sucre - ce qui entraînera de 1823 à 1829 le démembrement des terres et bâtiments du domaine et finalement la démolition de la demeure du duc de Choiseul par la Bande Noire, sous les directives du banquier Enfantin, leur principal créancier.

En 1824, il prend la présidence du Conseil de Perfectionnement de l'École spéciale de Commerce, première école de supérieure de commerce française. Il meurt dans la pauvreté en 1832.

Il aurait été initié par Louis-Claude de Saint-Martin[réf. à confirmer][6].

Chaptal n’a fait aucune découverte de premier ordre mais il a propagé l’étude de la chimie par ses leçons et ses écrits ; on lui doit la fabrication artificielle de l’alun, du salpêtre, de ciments imitant ceux de pouzzolane, le blanchiment à la vapeur, l’art de teindre le coton en rouge d'Andrinople.

Il fut un des fondateurs, avec les trois Consuls, de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, et son premier président jusqu’à sa mort, en 1832 (le baron Louis Jacques Thénard lui succède). Les conceptions qu’il professe sont très proches de celles de Jacques Claude Marie Vincent de Gournay, de la Société d’Agriculture, de Commerce et des Arts de Bretagne.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 89).

Œuvres

Voir aussi la section Bibliographie ci-dessous pour les liens vers les ouvrages numérisés.

  • 1790 : Éléments de chimie
  • 1790 : Observations générales sur l’agriculture considérée dans ses rapports avec la prospérité de la France, suivies de quelques réflexions sur les ouvrages d’Olivier de Serres
  • 1796 : Traité du salpêtre et des goudrons
  • 1798 : Tableau des principaux sels terreux
  • 1800 : Art du peinturier et du dégraisseur
  • 1800 : Essai sur le perfectionnement des arts chimiques en France
  • 1801 : Essai sur le blanchiment
  • 1800 : L’Art de faire, de gouverner et de perfectionner les vins.
  • 1800 : Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne, avec l’art de faire le vin, les eaux-de-vie, esprit de vin, vinaigres simples et composés
Ce recueil contient les textes fondamentaux de la viticulture et de l’œnologie modernes. Rozier y enseigne l’art de cultiver la vigne, Dussieux ajoute des notes et observations nouvelles, Chaptal livre ici le premier de ses traités sur le vin. Il est intitulé Essai sur le vin. Ce travail sera complété, la même année par l’Art de faire, de gouverner et de perfectionner les vins. Suit un autre traité de Rozier sur la distillation et un autre, de Parmentier, sur les vinaigres. On peut dire que la publication de cet ouvrage a fait changer de face l’industrie vinicole.
  • 1806 : La chimie appliquée aux arts
  • 1807 : L’Art de la teinture du coton en rouge
  • 1819 : De l’industrie française
  • 1823 : Chimie appliquée à l’agriculture
C’est le dernier ouvrage publié par ce grand chimiste. Dans ce traité qui sera réimprimé et deviendra un des classiques de l’agronomie, il applique pour la première fois les nombreuses découvertes chimiques à l’agriculture scientifique et technique, mais aussi pratique : importantes considérations sur la composition des sols, de l’air, de la chaleur, sur le rôle de l’eau, l’influence de l’électricité sur la végétation, le rôle de la lumière et de la température , etc.
  • 1893 : Mes souvenirs sur Napoléon (Publiés par Emmanuel Chaptal, arrière-petit-fils de l'auteur).

Distinctions et hommages

Distinctions

Hommages

Titres

Iconographie

_ un portrait par Louis-André-Gabriel Bouchet, daté de l'an VIII, est conservé au musée Carnavalet (P 762) ; il y arbore un gilet teint suivant un procédé de son invention.

_ un buste par Philippe-Laurent Roland, daté de 1802 (plâtre : H. 86 ; L. 60 ; P. 30 cm), est exposé au Musée des Augustins de Toulouse.

_ un buste en marbre, par Auguste-Louis Ottin, daté de 1836, pour la salle du conseil municipal de Mende (aujourd'hui dans le hall du rez-de-jardin, au lycée Chaptal de Mende).

_ un buste en bronze, place Chaptal, à Mende (Lozère) (copie du précédent).

_ un buste, par Albert Ferraud, daté de 1956, pour la place Chaptal, à Mende (aujourd'hui aux archives du musée de Mende).

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes des Chaptal

De gueules, à une tour d'or, maçonnée et portillée de sable, accostée de quatre étoiles d'or.[10],[11],[12]

Armes du comte Chaptal et de l'Empire, sénateur, l'un des quatre officiers du Sénat, membre de la 1re classe de l'Institut de France, comte de l'Empire par (lettres patentes du ), comte de Chanteloup (avec majorat par lettres patentes du ),

De gueules à la tour d'or, maçonnée de sable accompagnée de quatre étoiles d'argent posées en pal, deux à dextre deux à senestre et surmontée en chef à senestre d'une vigne de sinople fruitée d'or ; franc-quartier de comte-sénateur.[8],[13],[12],[14]

Armes de Chaptal, comte de Chanteloup, Baron-pair héréditaire

De gueules à la tour d’or maçonnée de sable, accostée de quatre étoiles d’argent 2 et 2.[9]

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b Académie des sciences (France) et Pierre Flourens (Rédacteur), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France : Éloge historique de Jean-Antoine Chaptal (Périodique), Paris, Imprimerie royale, 1816-1949, 67 vol. : ill. ; 28 cm (ISSN 0368-9263, BNF 34378313), t. XV, 1838
    Éloge historique de Jean-Antoine Chaptal sur Wikisource
    Éloge historique de Jean-Antoine Chaptal sur Gallica
  2. Xavier Riaud, « Jean Antoine Chaptal (1756-1832), médecin, ministre et comte d'Empire », Napoléon et la médecine (consulté le ).
  3. (it) Antonio Saltini, Storia delle scienze agrarie : 2 I secoli della rivoluzione agraria, Bologne, Edagricole, , 340 p. (ISBN 88-206-2413-3, OCLC 165883001), p. 403-422
  4. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat, Paris, J. B. Sirey, , 511 p. (ISSN 1762-4096, BNF 37578059), p. 346
    Collection complète - 1826, tome 12, p.346 sur Gallica
  5. ibid, p. 378 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492927t/f389
  6. Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 159.
  7. « Cote LH/485/63 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. a b c et d « Centre historique des Archives nationales (France) », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  9. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  10. Marie-Henri-François-Charles de Lescure, Armorial du Gévaudan, Lyon, A. Badiou-Amant, , 1 vol. (XXI-953-XX p.) : ill. ; in-4 (BNF 32377589), p. 402
  11. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  12. a et b Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, (lire en ligne)
  13. Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques, (lire en ligne)
  14. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)

Bibliographie

Bibliographie de l'œuvre

  • Jean-Antoine Chaptal, Instructions sur la manière d'extraire le goudron et autres principes résineux du pin : Imprimées par ordre du Comité de Salut public, Paris, Impr. du Comité de Salut public, s.d., 18 p., In-8° (BNF 30221973)
  • (fr + de) Jean-Antoine Chaptal, De la Culture du tabac et du Monopole, Strasbourg, impr. de F.-G. Levrault, s.d., 8 p., In-8° (BNF 30221964)
  • Jean-Antoine Chaptal, Observations sur quelques avantages qu'on peut retirer des terres ocreuses, avec les moyens de les convertir en brun rouge, et d'en former des pozzolanes propres à remplacer avec économie les étrangères et les nationales, Paris, Impr. des États de Languedoc, , 48 p., In-fol. (BNF 30221980)
  • Jean-Antoine Chaptal, Élémens de chimie, A Montpellier, de l'imprimerie de Jean-François Picot, , 3 vol. (CX-259, 443, 460 p.) ; in-8 (BNF 35483378)
  • Jean-Antoine Chaptal, Observations générales sur l'agriculture, considérée dans ses rapports avec la prospérité de la France : suivies de quelques réflexions sur les ouvrages d'Olivier de Serres, A Montpellier, de l'imprimerie de Jean-François Picot, , 31 p., In-8° (OCLC 665764015)
  • Jean-Antoine Chaptal, Essai sur le perfectionnement des arts chimiques en France, Paris, Déterville, , In-8°, VIII-88 p. (BNF 30221968, lire sur Wikisource)
  • Institut de France et Jean-Antoine Chaptal (Rédacteur), Mémoires de l'Institut national des sciences et arts. Sciences mathématiques et physiques (1re classe, t. I) : Tableau des principaux sels terreux, Paris, Baudouin, , 6 vol. : ill. ; in-4 (ISSN 2017-5264, BNF 32813196)
  • Jean-Antoine Chaptal, François Rozier, Antoine Augustin Parmentier et Louis Dussieux (ill. Abraham Jacobsz Hulk), Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne : avec l'art de faire le vin, les eaux-de-vie, esprit de vin, vinaigres, Paris, Delalain, , 2 vol. (XVI-408, X-[2]-584 p.-VIII p. de pl.) : pl. gr. par Hulk, tableaux ; in-8 (BNF 30221985)
  • R. O'Reilly, Essai sur le blanchiment : avec la description de la nouvelle méthode de blanchir par la vapeur, d'après le procédé du citoyen Chaptal, Paris, bureau des "Annales des arts et manufactures", , In-8°, XVI-226 p., pl. (BNF 31039366)
  • Jean-Antoine Chaptal, L'Art de faire, gouverner et perfectionner les vins, Paris, Delalain fils, , 215 p., In-8° (BNF 31929350, lire sur Wikisource)
  • Jean-Antoine Chaptal, Chimie appliquée aux arts, Paris, Déterville, , 4 vol. in-8° (BNF 30221963)
  • Jean-Antoine Chaptal, L'Art de la teinture du coton en rouge, Paris, Déterville, , In-8°, XII-172 p. et planches (BNF 30221959, lire sur Wikisource)
  • Jean-Antoine Chaptal, Principes chimiques sur l'art du teinturier-dégraisseur, Paris, Déterville, , In-8°, XII-69 p. et pl. (BNF 30221981)
  • Jean-Antoine Chaptal, Instruction sur l'art d'extraire l'indigo des feuilles du pastel : publiée par ordre de N. Exc. Mgr de Montalivet, Paris, Mme Huzard, , In-8°, Pièce (BNF 31929355)
  • (it) Jean-Antoine Chaptal, François Rozier, Antoine Augustin Parmentier et Louis Dussieux, Trattato teorico-pratico sulla cultura della vite : Opera tradotta sulla seconda edizione francese [« Traité théorique et pratique sur la culture de la vigne »], Florence, G. Piatti, 1812-1813, 3 vol. in-8, pl. (BNF 30221988, lire sur Wikisource)
  • Jean-Antoine Chaptal, Mémoire sur le sucre de betteraves, Paris, Mme Huzard, , 61 p., In-8° (BNF 30221974, lire sur Wikisource)
  • Jean-Antoine Chaptal, De l'Industrie françoise, Paris, A.-A. Renouard, , 2 vol. (XLVIII-248 p.-4 f. de dépl., 463 p.) : tabl. ; in-8° (BNF 30221969)
  • Jean-Antoine Chaptal, Chimie appliquée à l'agriculture, Paris, Mme Huzard, , 2 vol. (LVI-298, 484 p.) ; 21 cm (BNF 30221961, lire sur Wikisource)
  • Jean-Antoine Chaptal, Mes souvenirs sur Napoléon, Paris, Plon, (lire sur Wikisource). — Texte établi par Emmanuel Chaptal.

Bibliographie de référence

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

  • Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat, Paris, J. B. Sirey, , 511 p. (ISSN 1762-4096, BNF 37578059), p. 346
  • Académie des sciences (France) et Pierre Flourens (Rédacteur), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France : Éloge historique de Jean-Antoine Chaptal (Périodique), Paris, Imprimerie royale, 1816-1949, 67 vol. : ill. ; 28 cm (ISSN 0368-9263, BNF 34378313), t. XV, 1838
  • Armand Boutillier du Retail (Collecteur), Léon de Lanzac de Laborie (Auteur du texte), Henri Du Passage (Auteur du texte) et Camille Matignon (Auteur du texte), Recueil. Dossiers biographiques Boutillier du Retail : Documentation sur Jean-Antoine Chaptal (Recueil de pièces), Paris, Le correspondant, 1893-1944, 6 pièces ; formats divers (BNF 42047799)
  • Maurice Lacoin, Chaptal, ministre de la production industrielle du Premier Consul : Conférence faite à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, le 25 mars 1944, Coulommiers, Brodard et Taupin, , 1 pièce (24 p.) ; 27 × 21 cm (BNF 32334507)
  • André Conquet et Chambre de commerce et d'industrie (Mende) (Éditeur scientifique), La Vie féconde de Jean-Antoine Chaptal : 1756-1832, Mende, Chambre de commerce et d'industrie de Mende et du département de la Lozère, , 24 p., ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 20 cm (BNF 34717236)
  • (en) Jean-Claude Perrot et Stuart Joseph Woolf (préf. Louis Bergeron), State and statistics in France, 1789-1815, London ; Paris ; New York, Harwood academic, , 205 p., XII-205 p. ; 23 cm (ISBN 3-7186-0201-6, BNF 36953804, lire en ligne)
  • Michel Péronnet (Éditeur scientifique) et Commission d'histoire régionale de la Révolution française (Languedoc-Roussillon) (Éditeur scientifique) (préf. Michel Vovelle), Chaptal : table ronde tenue à la Faculté de médecine de Montpellier les 28 et 29 novembre 1986, Toulouse, Privat, coll. « Bibliothèque historique Privat », , 336 p., XII-336 p. : couv. ill. ; 22 cm (ISBN 2-7089-5340-0, ISSN 0297-9632, BNF 34943847)
  • Jean-Antoine Chaptal (préf. Louis Bergeron), De l'industrie française, Paris, Imprimerie nationale éd., coll. « Acteurs de l'histoire », , 532 p., ill. ; 23 cm (ISBN 2-11-081288-5, ISSN 1164-5717, BNF 35763719)
  • Paul Mazliak, Parmentier, Chaptal, Chevreul : trois grands pionniers de la chimie alimentaire, Paris, Vuibert, , 186 p., 1 vol. (V-186 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 978-2-311-00290-4, BNF 42399711)
  • Le Gabale, Le comte Antoine-Claude Chaptal (1756-1832), Paris, Les contemporains, coll. « Les Contemporains » (no 328), , 1 pièce (16 p.) : et portr. ; gr. in-8 (ISSN 2016-7830, BNF 30775470)
  • Marie-Henri-François-Charles de Lescure, Armorial du Gévaudan, Lyon, A. Badiou-Amant, , 1 vol. (XXI-953-XX p.) : ill. ; in-4 (BNF 32377589)

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :