Couturelle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 février 2022 à 13:22 et modifiée en dernier par Golmote (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Couturelle
Couturelle
La mairie.
Blason de Couturelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Hugues Legoux
2020-2026
Code postal 62158
Code commune 62253
Démographie
Gentilé Couturellois
Population
municipale
74 hab. (2021 en augmentation de 5,71 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 12′ 33″ nord, 2° 30′ 03″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 171 m
Superficie 2,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Arras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Couturelle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Couturelle
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Couturelle
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Couturelle

Couturelle est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie

Localisation

Une entrée de la commune.
Communes limitrophes de Couturelle
Coullemont
Humbercourt Couturelle Saulty
Lucheux

Urbanisme

Typologie

Couturelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie

Histoire

Avant la Révolution française, Couturelle était le siège d'une seigneurie. Par lettres données à Versailles en , la terre de Couturelle, unie au fief de Maingoval (Mingoval?), est érigée en marquisat, donnant droit à son propriétaire au titre de marquis[8].

Le château classique de Couturelle, dans la rue principale, bâti au XVIIIe siècle, jouxte l'église en brique.

Politique et administration

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Découpage territorial

Commune et intercommunalités

Circonscriptions électorales

Circonscriptions administratives

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014[9] René Tempez DVD Agriculteur retraité
2014[10],[11]
Réélu pour le mandat 2020-2026[12],[13]
En cours
(au 9 février 2022)
Hugues Legoux   Chauffeur routier retraité

Équipements et services publics

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en augmentation de 5,71 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
218209222225207213191157203
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
172197171196189157160168151
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
134154150155139131129144143
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
130126108102106879394100
2015 2020 2021 - - - - - -
707474------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 35 hommes pour 33 femmes, soit un taux de 51,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,3 
75-89 ans
16,7 
31,6 
60-74 ans
25,0 
21,1 
45-59 ans
25,0 
7,9 
30-44 ans
16,7 
23,7 
15-29 ans
5,6 
10,5 
0-14 ans
11,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie

→ Conseils pour la rédaction de cette section.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry.
  • L'église Saint-Thomas-de-Cantorbéry.
  • Le château de Couturelle, détruit par un incendie dans la nuit du 27 au [20]. Il avait été construit en 1702 pour Gérard Joseph Boudart, chevalier, seigneur de Couturelle et Warlincour[21]. L'édifice est intégralement reconstruit avec des extérieurs à l'identique et des intérieurs prévus pour l'organisation de réceptions et de séminaires. Le nouveau château de Couturelle est inauguré le [22].
  • La commune n'a pas de monument aux morts mais une plaque commémorative située dans l'église rappelle les noms des soldats tombés en 1914-1918. Dans le cimetière communal, se trouvent les tombes de 4 soldats de la 55e division (West Lancashire) britannique tombés en 1916, ainsi que celles de 3 soldats français[23].

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Couturelle

La famille Baudart a longtemps possédé la terre de Couturelle. Elle était déjà ancienne en 1589 et avait donné des preuves de son zèle à ses souverains. Elle a contracté des alliances honorables[8].

  • Vincent Baudart de Couturelle, vit au XVIe siècle. Il est capitaine en chef de la ville de Nieppe (ou Dieppe) et conserve cette place au roi Henri IV.
  • David Baudart, fils de Vincent, épouse une demoiselle de Vignon Douvencourt. Deux de ses fils servent le roi. L'un, capitaine de cavalerie avec commission de colonel et fait chevalier de Saint Louis est tué au service de son souverain. L'autre se marie avec la fille du comte Du Bus, est mayeur d'Arras, député de la noblesse pour les États d'Artois, et a en 1759 six de ses petits-fils au service.
  • Joseph Baudart, fils de David, est créé chevalier héréditaire en .
  • Charles Joseph François Baudart, chevalier, seigneur de Couturelle, Maingoval, député de la noblesse aux États d'Artois, chef de sa famille, bénéficie en de lettres données à Versailles lui conférant le titre de marquis. Il reçoit en même temps confirmation du titre de chevalier héréditaire accordé en .
  • Gérard Joseph Baudart épouse une dame Desmaretz d'une ancienne maison du Cambrésis. Trois de ses fils ont mérité d'appartenir à l'ordre de Saint Louis. De plus, leur naissance et la gloire recueillie aux combats leur permettent de faire des alliances distinguées. L'aîné, capitaine au régiment d'Aunis, actuellement Languedoc, commence à servir en 1730 en Corse. Il fait la campagne de Courtrai en 1744, celle d'Allemagne en 1745-1746, après les sièges de Mons, Charleroi, le siège de Namur. Il participe à la bataille de Rocourt, puis au Piémont à l'affaire de Lœsserette où il est dangereusement blessé, ce qui lui vaut une gratification du roi. Il a épousé une de Vignacourt, petite-nièce du grand-maître de l'ordre de Malte (Ordre de Saint-Jean de Jérusalem). Le second, appelé Le Chevalier de Couturel, major au régiment de Rohan-Rochefort, participe à la bataille d'Étringue où il est blessé, aux batailles de Tournai, Rocourt, Lanfeld. Il se distingue au siège de Berg-op-Zoom où il commande sous les ordres du colonel le jour de l'assaut de la ville et s'empare avec son régiment de la porte par où l'ennemi se retire. Il commande en qualité d'aide-major, chargé du détail de l'armée, à l'attaque du fort Philippe à Minorque. Cela lui vaut une pension. Il prend alliance avec une demoiselle Duglas, sœur de l'ancien colonel du régiment du Languedoc, brigadier du roi. Le troisième sert depuis 1741. Il est capitaine au régiment de Belsunce de 1745 jusqu'en 1748. Il participe à la dernière campagne militaire et assiste à un grand nombre de sièges et de batailles. Il se marie avec la fille du baron d'Oudenhove, appartenant à une des plus anciennes maisons du Brabant[8].

Héraldique

[[|]]
Blason de Blason
D'azur au croissant d'or accompagné de trois coquilles d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. a b et c Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 89-90, lire en ligne.
  9. Claudie Deschamps (CLP), « Bilan du maire à Couturelle : aménagement de deux parkings et travaux à achever à l’église : René Tempez, agriculteur à la retraite, termine son quatrième mandat de maire. Natif du village, il a été élu conseiller dès 197, puis maire en 1989. Après 42 ans au service de sa commune, il souhaite maintenant « laisser la place aux jeunes » et ne se représentera pas aux prochaines élections. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  11. Claudie Deschamps (CLP), « Couturelle : après l’incendie du château, la défense incendie est devenue une priorité pour le maire : Hugues Legoux, 66 ans, chauffeur routier à la retraite, est au service des Couturellois depuis 1977. Il entame son septième mandat au conseil municipal. Il a été élu maire en avril dernier », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Couturelle (62253) », (consulté le ).
  19. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  20. Sophie Diers, « Deux semaines avant sa vente, le château ravagé par les flammes », L'Abeille de la Ternoise, no 8473,‎ , p. 4.
  21. « Château de Couturelle », sur http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
  22. « Sur l’autel de ses cendres, le château devient un haut lieu de réception », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  23. « monument aux morts de Couturelle », sur Mémoires de pierres (consulté le ).