Sceaux-du-Gâtinais
Sceaux-du-Gâtinais | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Vallées | ||||
Maire Mandat |
Céline Gadois 2020-2026 |
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Code postal | 45490 | ||||
Code commune | 45303 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Scéléens | ||||
Population municipale |
619 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 06′ 18″ nord, 2° 35′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 101 m |
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Superficie | 31,72 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Courtenay | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Sceaux-du-Gâtinais est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Ses habitants sont appelés les Scéléen(ne)s[1].
Géographie
[edit | edit source]Localisation
[edit | edit source]Localisation et communes limitrophes
[edit | edit source]La commune de Sceaux-du-Gâtinais se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais riche[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 55,9 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 16,3 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 14,5 km de Ferrières-en-Gâtinais, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Beaune-la-Rolande[5] dont elle est éloignée de 13,0 km[6].
Les communes les plus proches sont : Courtempierre (1,6 km), Mondreville (4,2 km, en Seine-et-Marne), Bordeaux-en-Gâtinais (5,3 km), Corbeilles (5,4 km), Treilles-en-Gâtinais (5,7 km), Mignerette (5,8 km), Mignères (6,8 km), Préfontaines (7 km), Lorcy (7,2 km), Gondreville (7,5 km), Auxy (9,1 km), Château-Landon (9,2 km), Beaumont-du-Gâtinais (9,6 km) et Gironville (10,3 km)[7].
Routes et transports
[edit | edit source]Les routes départementales 141 et 841 empruntent le territoire de la commune.
Lieux-dits et écarts
[edit | edit source]La Rivière, La Maison Blanche, La Fosse, Le Mesnil, la Bottière, le Ponceau, le Gué des Pierres, la Mérie, le Buisson, Vattereau, Paucour, Trivernoux.
Géologie et relief
[edit | edit source]Géologie
[edit | edit source]La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est des sables et grès de Fontainebleau remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°329 - Château-Landon » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et sa notice associée[11].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | ||||||
Miocène | non présent | |||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène | non présent | |||||||
Paléocène | non présent |
Relief
[edit | edit source]La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 31,72 km2[12],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 31,63 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 24 mètres. L'altitude du territoire varie entre 77 m et 101 m[15].
Toponymie
[edit | edit source]L'appellation « du Gâtinais » a été accolée au nom de la commune en 1905[16].
Histoire
[edit | edit source]Antiquité
[edit | edit source]À l'époque du Haut Empire romain, l'agglomération était le siège d'un important sanctuaire de source de la déesse Ségeste, connu sous le nom d'Aquis Segeste[17].
Moyen Âge
[edit | edit source]En 941, le chevalier Lisiard Le Riche donne son domaine de Sceaux en précaire à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire[18].
Vers 1118, Haymon de Jallemain, deuxième fils de Geoffroy de Gien[19],[20] et de Doë, dame de Jallemain, est seigneur de Sceaux-du-Gâtinais et en ratifie la cession par son vassal Robert Bonet, aux moines de Néronville. Geoffroy (Geoffroy Ier de Jallemain), leur fils, se porte témoin en 1140 de la donation du péage de Sceaux par Adam de Chailly[21].
Ancien Régime
[edit | edit source]Sous l'Ancien Régime, Sceaux dépendait de l'archidiaconé du Gâtinais et de l'archevêché de Sens[22],[23].
Époque contemporaine
[edit | edit source]Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[24], dont un à Sceaux-du-Gâtinais[25].
Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[26].
Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[25].
Climat
[edit | edit source]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[27]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[28].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[27]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ladon à 12 km à vol d'oiseau[29], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,3 mm[30],[31]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[32].
Urbanisme
[edit | edit source]Typologie
[edit | edit source]Au , Sceaux-du-Gâtinais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[34] et hors attraction des villes[35],[36].
Occupation des sols
[edit | edit source]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), forêts (5,1 %), zones urbanisées (1 %), prairies (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
[edit | edit source]Risques majeurs
[edit | edit source]La commune de Sceaux-du-Gâtinais est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[38]. Entre 1989 et 2019, un arrêté ministériel ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[39].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[40].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[41]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une petite partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[42].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[43]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[39].
Politique et administration
[edit | edit source]Découpage territorial
[edit | edit source]Bloc communal : Commune et intercommunalités
[edit | edit source]La paroisse de Sceaux acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[44] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[45]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[46].
La commune change de dénomination en 1905 et prend alors le nom de Sceaux-du-Gâtinais. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[47].
La commune est membre de la communauté de communes des Quatre Vallées depuis sa création le . Cette intercommunalité succède au SIVOM de Ferrières-en-Gâtinais, créé en , et au SIVOM de Corbeilles[48].
La loi du pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR, fait évoluer de manière significative les compétences en matière d'urbanisme, dont certaines sont transférées de la commune à la communauté de communes[49].
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une communauté de communes et a un impact sur les périmètres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté de communes des Quatre Vallées ne voit pas son périmètre changer[50] et la commune de Sceaux-du-Gâtinais en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution par exemple de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [51].
Circonscriptions de rattachement
[edit | edit source]Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Sceaux était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[52] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[53].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Sceaux-du-Gâtinais est alors incluse dans le canton de Corbeilles, le district de Montargis et le département du Loiret[54].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[55]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[56]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[57]. L'acte II intervient en 2003-2006[58], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Sceaux-du-Gâtinais aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[47],[54]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[59]. |
Canton | Corbeilles | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le , la municipalité de Sceaux est rattachée au canton de Corbeilles[60]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Ferrières | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[61]. Sceaux-du-Gâtinais est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Ferrières[62],[47], qui devient canton de Ferrières-en-Gâtinais en 2001[60]. | ||
Courtenay | 2015- | Électorale | La loi du [63] et ses décrets d'application publiés en février et [64] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay[64]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[65]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Sceaux, puis Sceaux-du-Gâtinais à partir de 1905, est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[47],[62]. |
Circonscription législative | 4e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[66],[67]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[68]. Sceaux-du-Gâtinais, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la quatrième circonscription[69]. |
Collectivités de rattachement
[edit | edit source]La commune de Sceaux-du-Gâtinais est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[70], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
[edit | edit source]Conseil municipal et maire
[edit | edit source]Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Sceaux-du-Gâtinais, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[71], pour un mandat de six ans renouvelable[72]. Il est composé de 15 membres[73]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Jumelages
[edit | edit source]Politique environnementale
[edit | edit source]Équipements et services
[edit | edit source]Environnement
[edit | edit source]Gestion des déchets
[edit | edit source]En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de Montargis, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 2], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[76]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). Les deux déchèteries les plus proches sont situées sur les communes de Corquilleroy et Dordives[77]. Le SMIRTOM de Montargis procède également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[78].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Quatre Vallées en application de la loi NOTRe du [79].
Production et distribution d'eau
[edit | edit source]Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[80]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Sceaux-du-Gâtinais - Courtempierre, un syndicat créé en 1961 desservant deux communes : Courtempierre et Sceaux-du-Gâtinais[81],[82],[83]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[84],[85].
Assainissement
[edit | edit source]L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[86]. En 2017, la communauté de communes des Quatre Vallées assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[87],[88].
Population et société
[edit | edit source]Démographie
[edit | edit source]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[90].
En 2021, la commune comptait 619 habitants[Note 3], en évolution de −3,58 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[edit | edit source]Économie
[edit | edit source]- Exploitations agricoles.
Culture locale et patrimoine
[edit | edit source]Lieux et monuments
[edit | edit source]Vestiges d'Aquis Segeste
[edit | edit source]À l'est de Sceaux-du-Gâtinais au lieu-dit « le Préau », vestiges d'Aquis Segeste, ensemble monumental rural typiquement gallo-romain à vocation cultuelle et culturelle avec la présence d'un des plus grands théâtres de la Gaule[92], est classé monument historique depuis le [17] ; les objets trouvés sur le site sont conservés au musée de Montargis et dans un musée local.
Église Saint-Saturnin
[edit | edit source]L'église Saint-Saturnin contient un confessionnal en bois classé monument historique au titre objet depuis le [93].
Personnalités liées à la commune
[edit | edit source]- Fernand Goux (1899-2008), né dans la commune, a été l'un des derniers citoyens français vivants à avoir combattu lors de la Première Guerre mondiale.
- Charles Wilfrid de Bériot (1833-1914), pianiste et compositeur français est décédé dans la commune ; il exerça notamment en tant que professeur de piano à l'école Niedermeyer de Paris puis au Conservatoire de Paris. Maurice Ravel est l'un de ses illustres élèves.
Patrimoine naturel
[edit | edit source]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Sceaux-du-Gâtinais ne comprend pas de ZNIEFF[94].
Voir aussi
[edit | edit source]Bibliographie
[edit | edit source]- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Articles connexes
[edit | edit source]Liens externes
[edit | edit source]Notes et références
[edit | edit source]Notes et cartes
[edit | edit source]- Notes
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[edit | edit source]- « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr.
- « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Sceaux-du-Gâtinais" et "Orléans »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Sceaux-du-Gâtinais" et "Montargis" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Sceaux-du-Gâtinais" et "Beaune-la-Rolande »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Villes les plus proches de Sceaux-du-Gâtinais »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
- « Carte géologique de Sceaux-du-Gâtinais » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Sceaux-du-Gâtinais », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°329 - Château-Landon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sceaux-du-Gâtinais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les vestiges d'un ensemble monumental gallo-romain à vocation cultuelle », notice no PA00099018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La Ferté-Alais, ses origines, ses noms, ses premiers seigneurs. Gustave Estournet. S.H.A.C.E.H., 1944.
- Geoffroi, sire de Gien sur geneanet
- Haymon et Geoffroy sont deux prénoms courants dans la famille Le Riche. Étant en sus seigneurs de Sceaux, on peut raisonnablement supposer que ces deux personnages sont des Le Riche également?
- Un diplôme inédit de Philippe-Auguste. Acte de partage des biens du chambellan Gautier fondateur de Nemours. Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, 1906.
- Évolution religieuse du Gâtinais au premier millénaire. Abbé R. Crespin.
- 1067, avant le 4 août. Saint-Martin-des-Champs, Tome 1, ch. IV — Actes concernant la collégiale de Saint-Martin de Paris.
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