Senones

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Senones
Senones
Senones vu du Petit Paris.
Blason de Senones
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Jean-Luc Bévérina
2020-2026
Code postal 88210
Code commune 88451
Démographie
Gentilé Senonais
Population
municipale
2 364 hab. (2021 en diminution de 4,45 % par rapport à 2015)
Densité 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 46″ nord, 6° 58′ 56″ est
Altitude 340 m
Min. 328 m
Max. 722 m
Superficie 18,73 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Moyenmoutier
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raon-l'Étape
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Senones
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Senones
Liens
Site web senones.fr

Senones ([sənon]Écouter, en vosgien de la montagne [snoːn]) est une commune française située dans le département des Vosges en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Historiquement, Senones fut la capitale de la principauté de Salm-Salm dépendant du Saint-Empire romain germanique érigée vers 1751 et annexée par la Convention en 1793. Ses habitants sont appelés les Senonais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le centre autour de l'abbaye, depuis la Roche Mère Henry[1] (666 m)

Situation[modifier | modifier le code]

Senones est située dans la vallée du Rabodeau, affluent en rive droite de la Meurthe, qui quitte son territoire pour Moyenmoutier à l'altitude de 328 mètres. La moitié nord du territoire communal est montagneuse et couverte de forêts ; elle est traversée par les ruisseaux de Ravine et de la Basse de Malfosse qui confluent en direction de Moyenmoutier. La commune y culmine à 722 mètres d'altitude, à la Tête d'Anteux, sommet partagé avec La Petite-Raon.

Senones est distant de 22 km de Saint-Dié-des-Vosges, de 80 km de Nancy et de 27 km de la commune alsacienne de Schirmeck via le col du Hantz, qui met Strasbourg à 76 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Senones est limitrophe de six communes, toutes situées dans le département des Vosges et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune est encore discrètement marquée par les séquelles de guerre, vestiges de l'ancien front qui s'est un temps stabilisé sur les crêtes.

Les paysages et la faune bénéficient de la proximité de la forêt domaniale de Bannes (hêtraie-sapinière dominante), où sur 200 hectares la forêt est conservée comme future « forêt ancienne » pour sauver le grand tétras recensé là par l'Office français de la biodiversité et l'Office national des forêts en 1989. La réserve biologique de Bannes dont la partie Est sera classée en réserve naturelle intégrale sur 105 hectares[2], est sans doute celle où la naturalité est redevenue la plus élevée dans les Vosges gréseuses.
Elle abrite plus de 20 % de bois mort, dont 12 % de très gros-bois (6,4 m² de surface terrière par ha à Bannes Est), ce qui est devenu rare en France. Si le tétras continue à régresser, cette situation est néanmoins favorable au retour d'une haute biodiversité et en particulier d'une diversité élevée d'invertébrés saproxylophages et de champignons, ainsi qu'à des espèces telles que la chouette de Tengmalm, le pic noir et le pic cendré. Il faut aussi noter que Senones se trouve à la limite sud d'un ensemble forestier allant presque jusqu'à Sarrebourg, c'est-à-dire d'une étendue nord-sud d'environ 60 kilomètres sur les Vosges gréseuses.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Rabodeau, le ruisseau des Ravines, le ruisseau de Lavaux, le ruisseau de la Forain, le ruisseau de la Route Forestiere, le ruisseau de Repafosse, le ruisseau du Vieux Moulin et le ruisseau le Courade[3],[Carte 1].

Le Rabodeau, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune de Moussey et se jette dans la Meurthe à Moyenmoutier, face à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé quatre communes[4].

Le ruisseau des Ravines, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de La Petite-Raon et se jette dans le Rabodeau à Moyenmoutier, après avoir traversé trois communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Senones.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 222 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Senones est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moyenmoutier, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[16] et 10 023 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (75,9 %), prairies (7,5 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes du nom sont[22]: Senonensis monasterii (938); Senoines (1238); Senone (1261); Senones (1268); Sennoines (1291); Senoyne, Senoie (1304); Zenoinnes (1302); Cenoinnes (1309); Senoinnes (1313); Scennoines (1351); Senonne (1402); Senone (1434); Prévosté et mairie du Val de Senonne (1566).

Ce nom pourrait venir de celui du peuple gaulois des Sénons, « les Anciens » (du gaulois senos signifiant vieux, ancien[23]) qui, avant de fonder Sens près de l'Yonne, auraient pu passer par les Vosges en venant de l'Est et laisser quelques implantations sur leur passage (voir aussi à l'ouest du même département, Senonges, ancien Senoneas, Senongas, Senonias, au Xe siècle). Jacques Lacroix émet cette hypothèse en rapprochant ces noms de localités de la découverte à Metz, en 1895, d'une dédicace religieuse aux Matres Senonum[24], « les déesses-Mères des Sénons »[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Anciennement dénommée Senonia, la ville actuelle s'est bâtie autour de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre fondée en 640 par saint Gondelbert. Gondelbert, patron d'un ban mérovingien a peut-être favorisé l'installation d'un modeste moutier ou monastère après 640. Parce qu'il porte la crosse, on le croyait autrefois archevêque de Sens

À l'époque carolingienne, abbaye et ban de Senones sont attribués à l'évêque Angelram de Metz et à ses successeurs. Vers 1050, les abbés prennent comme voué (protecteur) le comte Hermann de Salm. L'abbaye Saint-Pierre est reconstruite en pierre par l'abbé architecte Antoine de Pavie entre 1097 et 1123. Cette construction initie le renouveau économique de la contrée au XIIe siècle. L'histoire du ban de Senones se confond ensuite avec la seigneurie-vouerie de Salm-en-Vosges et ses luttes entre 1250 et 1510 pour prendre le pouvoir sur le domaine de l'abbaye.

Au XVIIIe siècle, l'abbé Dom Calmet poursuit la reconstruction totale de l'abbaye commencée par ses prédécesseurs. On lui doit en particulier le grand escalier orné d'une grille en fer forgé de Jean Lamour. Voltaire vient rendre visite à Dom Calmet en 1754. Senones fut la capitale de la principauté de Salm-Salm dépendant du Saint-Empire romain germanique érigée vers 1751 et annexée par la Convention en 1793[26]. Face à l'abbaye, construite à l'ouest, le premier Prince de Salm-Salm, Nicolas Léopold, fait bâtir le premier château, achevé en 1754. Le deuxième Prince, Louis Charles Othon est le bâtisseur du deuxième château et des nombreuses dépendances. Tous ces bâtiments princiers, ainsi que des hôtels particuliers construits à la même époque, sont toujours présents dans le centre historique de la ville.

Elle fut chef-lieu de district de 1793 à 1795.

Dès la réunion de la Principauté de Salm-Salm à la France, les industries prirent possession des bâtiments libérés par les Princes et les abbés. C'est ainsi qu'en 1806, fut installée dans l'abbaye de Senones, la première filature mécanique de coton du département des Vosges par l'Anglais John Heywood en 1806, pionnier du coton dans les Vosges, dont les installations industrielles seront par la suite reprises par la société du Baron Aimé-Benoît Seillière (1776-1860) et son cousin Benoît-Aimé Seillière, puis le fils de ce dernier, Nicolas-Ernest Seillière (1805-1865). L'industrie textile connut un essor considérable durant tout le XIXe siècle. La dernière usine, le tissage de l'abbaye, a fermé ses portes en 1992.

Senones a été sur la ligne du feu pendant quatre ans durant la Première Guerre mondiale et la population a été victime d'atrocités, dont des prises d'otages, des exécutions, des incendies de maisons[27]. Elle fut également très éprouvée durant le second conflit : 354 hommes furent déportés[28] le et 245 d'entre eux périrent dans les camps de concentration[29],[30]. Pour toutes ces épreuves, la ville fut décorée des Croix de Guerre 14-18[31] et 39-45[32].

L'imposant monument aux victimes de la déportation illustre l'intensité des épreuves subies par la population durant le second conflit mondial.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

la mairie[33].

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 093 000 , soit 852  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 404 000 , soit 571  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 969 000 , soit 801  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 815 000 , soit 1 145  par habitant ;
  • endettement : 1 937 000 , soit 788  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 24,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 41,40 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,98 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 380 [35].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 mars 1965 Adrien Bernard DVD puis UNR Agriculteur
Conseiller général du canton de Senones (1951 → 1964)
mars 1965 mars 1977 Roger François DVD Assureur
mars 1977 juin 1995 Pierre Lambillon DVG Enseignant
juin 1995 mars 2008 Joseph Dal Magro (1927-2019) DVD Retraité
mars 2008 En cours
(au 18 février 2015)
Jean-Luc Bévérina PS Ingénieur divisionnaire des TPE
Conseiller général du canton de Senones (2001 → 2015)

Avant 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Senones. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle rejoint le canton de Raon-l'Étape.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Senones est jumelée avec[37] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 2 364 habitants[Note 4], en diminution de 4,45 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
1 6371 5891 6551 8942 3662 4412 4242 5832 520
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 5032 6022 7572 9503 1633 9364 0274 1214 151
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 3434 7193 0564 0924 5714 4354 1544 7034 120
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
4 0153 8823 4273 1572 9062 7812 5432 4662 364
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le collège André Malraux

Le nouveau collège a été inauguré le , en présence du ministre de l'Éducation nationale d'alors, Luc Ferry.

Économie[modifier | modifier le code]

Senones a une riche histoire d'ancienne capitale de la Principauté de Salm-Salm mais aussi un cadre naturel préservé.
Le massif du Val de Senones qui conduit vers le col de Prayé et le Donon est un des plus beaux domaines forestiers de France, avec ses futaies jardinées de sapins de hêtres et d'épicéas avec de nombreuses cascades qui dévalent les pentes.
Toute la vallée se prête à une forme de tourisme de plus en plus orientée vers la détente, les activités sportives de pleine nature, la marche et les découvertes patrimoniales ou naturelles. De nombreuses structures d'accueil sont proposées au sein de l'office de tourisme du Pays des Abbayes. À peine 10 kilomètres séparent les abbayes d'Étival, Moyenmoutier et Senones. Elles sont ouvertes toute l'année et chacun peut les découvrir grâce à des fiches-visites disponibles sur place. Senones est labellisée Petites Cités de Caractère.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La relève de la garde de Salm
  • L'ancienne abbaye du VIIe siècle, reconstruite au XVIIIe siècle[42],[43], réputée pour sa bibliothèque de quinze mille volumes[44],[45], a été reconvertie en usine textile dès les premières années du XIXe siècle[46]. L'abbaye est en partie classée, en partie inscrite au titre des monuments historiques par plusieurs arrêtés en 1983, 2005 et 2012[47]
  • L'église abbatiale Saint-Gondelbert[48],[49], construite par Antoine de Pavie au XIIe siècle et en grande partie détruite, a été reconstruite après 1860. La tour en est le seul vestige original ce qui lui vaut d'être classée au titre des monuments historiques par un arrêté en 2005[47]. L'église est, d'autre part, inscrite dans son ensemble par le même décret.
    • L'orgue, construit en 1882 par Charles et Henri Didier, a fait l'objet d'une reconstruction en 1920[50],[51],[52].
    • Le tombeau de Dom Calmet[53].
  • L'église Saint-Maurice, située aujourd'hui sur la commune de Vieux-Moulin, reconstruite en 1749, a été l'église paroissiale de Senones jusque vers 1860.
  • Le temple protestant de Senones[54],[55], quai Jules Ferry, porte la date de 1896. Fait exceptionnel, il s'agit d'une synagogue désaffectée cédée en 1949 par la communauté juive aux protestants qui cherchaient un lieu de culte après la Seconde Guerre mondiale, "eu égard au dévouement des protestants envers les juifs durant les années de persécution"[56], comme le précise la plaque fixée sur le mur extérieur et dévoilée en 1997 à l’occasion du centenaire de l'inauguration de la synagogue. Le frontispice porte des inscriptions en hébreu, traduites en français sur la plaque du centenaire : "Car ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples" (verset tiré du livre du prophète Ésaie, chapitre 56 verset 7)[57].
  • Cimetière militaire de La Poterosse[58],[59],[60].
  • La chapelle de l'hôpital.
  • La chapelle de pitié (avenue princess Charlotte de Salm).

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Les deux châteaux des princes de Salm-Salm (XVIIIe siècle)[63],[64],[65] : le premier, ancien hôtel de Bilistein, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du [66] ; le second, 6 place Charles-Thumann, est classé monument historique par arrêté du [67].
  • Le pilori des princes de Salm, 3 place Clemenceau, probablement poteau limite de l'immeuble attenant, est inscrit monument historique par arrêté du [68].
  • L'ancien hôtel Messier, 5 place Clémenceau, construit en 1754 et inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [69].
  • L'ancien hôtel de Montfort puis du prince Charles, 6 place Clemenceau, construit en 1754, en partie classé et en partie inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [70].
  • Les jardins du Prince Charles sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [71].
  • Maison Art nouveau place Dom-Calmet, en face du Palais abbatial[72], inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [73].
  • Maison place Clemenceau[74].
  • Statue de Voltaire[75].
  • Fontaine place Clemenceau devant l'église St Gondelbert[76].
  • Obélisque commémorant le centenaire de la réunion de la Principauté de Salm-Salm à la France en 1793[77].
  • Le rapide du Rabodeau et la future voie verte : Le chemin de fer à vapeur fut un témoin de l'épopée industrielle de la vallée du Rabodeau : il parcourait alors en dix-huit minutes les neuf kilomètres menant d'Étival-Clairefontaine à Senones en passant par Moyenmoutier. Construite par souscription privée après 1872, cette ligne utilisait la traction à la vapeur et assurait un service régulier jusqu'en 1974. Elle a été la dernière exploitée en France de façon commerciale, avec des locomotives du type 030T Krupp (machine visible à Vigy) et ex030 TU 13.
    La ligne reprise après 1974 par une association d'amateurs du rail permet alors de faire revivre à la belle saison l'aventure du chemin de fer. Elle assure une animation touristique et prépare à l'occasion des trains spéciaux de noces ou fêtant Senones, ancienne capitale de la principauté de Salm... L'arrêt de la modeste entreprise associative est provoqué à la fin des années 1980 par le non-renouvellement de la concession par le département des Vosges. Senones oublie ainsi son passé industriel pour s'ouvrir à un avenir touristique. Cette ancienne voie de chemin de fer, désormais voie verte, va prochainement retrouver un public pour la parcourir à pied ou à vélo.
  • Le Musée de la Batterie : unique au Monde sur près de 1 000 m2 le premier musée dédié à cet instrument à ouvert ses portes dans un ancien magasin de bricolage au cœur de la ville[78].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Dom Augustin Calmet, religieux vivant au XVIIe siècle, ami de Voltaire, auteur de nombreux ouvrages religieux, historiques et ésotériques.
  • Christophe Dieudonné, né le à Senones et mort le à Saint-Saulve (Nord), avocat et homme politique, député des Vosges à l'Assemblée nationale législative, préfet du Nord.
  • Pierre Humbourg, journaliste et écrivain, né en 1901 à Senones.
  • Solange Vigneron, née le à Senones, dont une rue porte son nom. Lieutenant des FTPF, elle fut guillotinée à Cologne le [79],[80]. Sa dépouille est enterrée au cimetière de Senones. Par arrêté du secrétaire d'État à la défense chargé des anciens combattants en date du , la mention « Morte en déportation » doit être apposée sur les actes et jugements déclaratifs de son décès[81]. Solange Vigneron est la grand-tante de l'écrivain Patrick Ledrappier qui parle d'elle dans son livre Guide de survie à l'usage des pères qui divorcent[82].
  • Achille Derivaux, général, baron[83].
  • Nicolas Welche, né le à Senones, fonctionnaire, député des Vosges[84].
  • Ambroise Pelletier
  • Franck Thilliez, dans son roman Il était deux fois (Fleuve Eds., 2020), insère la quatrième de couverture d'un roman policier imaginaire qui a pour cadre une ville du nom de Senones : "Automne 2008. Senones, une petite ville de quinze mille habitants, encastrée au fond d'une vallée, est sous le choc: le corps d'un enfant de neuf ans a été retrouvé dans l'une des turbines d'une usine hydroélectrique, dans une mise en scène qui rappelle un meurtre irrésolu vieux de vingt-cinq ans." (chapitre 51) Il est vrai qu'il déclare que cette ville est imaginaire au chapitre 55. Le fait que le nom Senones soit un palindrome joue un rôle dans l'intrigue.

Héraldique[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Gondelbert
Blason Blasonnement :
De gueules, à deux saumons d'argent adossés et posés en pal, accompagnés de quatre croisettes du même, une en chef, une en pointe et une à chaque flanc.
Commentaires : Les deux saumons sont l'emblème de la famille de Salm, originaire de la vallée de la Salm, un sous-affluent de la Meuse des Ardenne belges. Seules les armoiries des comtes de Salm en Vosges comprennent des croisettes.

Le blason de Senones est celui de la principauté de Salm ; il est à rapprocher de ceux de Celles-sur-Plaine, Allarmont, La Petite-Raon et Grandfontaine qui faisaient également partie de la principauté[85].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marcel Billand, Histoire de Senones et de la Principauté de Salm, Imprimerie Fricotel, date ?.
  • Jean-Luc Pupier, Senones à travers les âges, Amis de la Bibliothèque de Senones, 1983.
  • Baron Frédéric Seillière, Documents pour servir à l'histoire de la principauté de Salm et de la ville de Senones, Paris, 1898 (réédition 1982).
  • Dom Augustin Calmet, Histoire de l'Abbaye de Senones (écrite vers 1750, publiée par M. Dinago, de la Société philomatique de Saint-Dié vers 1875).
  • J. Elardin, Senones et sa contrée sous l'occupation allemande : 1914-1918, C. Cablé, Senones, 1927, 23 p.
  • André Petitdemange (et al.), Senones, Moyenmoutier, Étival : pays d'abbayes en Lorraine, Office de tourisme du pays des abbayes, Senones, 2007, 125 p. (ISBN 978-2-9529604-0-3)
  • Louis Schaudel, Les comtes de Salm et l'abbaye de Senones aux XIIe et XIIIe siècles. Contribution à l'histoire de Senones, Pierre-Percée, Badonwiller, Blamont, Deneuvre, Berger-Levrault, 1921.
  • Saint Gondelbert, Fondateur de Senones
  • À l'occasion du centenaire de la réunion de la Principauté de la Salm à la France plusieurs notices furent publiées (bibliographie pages 62 et 63 du livre de Monsieur BILLAND Marcel, paru en 1933, livres ci-dessous)
  • Auguste Pelingre Notice historique et descriptive 1893
  • Arthur Benoit Notice sur la réunion de la Principauté de Salm à la France. 1893
  • Abbé Mathias Annexion de la Principauté de Salm-Salm à la France. 1893
  • Baron Frédéric Seillière. Recueil de documents pour servir à l'histoire de la principauté de Salm en Vosges et de la ville de Senones, sa capitale
  • Baron Frédéric Seillière. Partage du Comté de Salm en 1598. 1893
  • A. Fournier Le fondateur de l'Abbaye de Senones 1894
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  • Cavités souterraines : ** LORAW0013484 : Abri de la forêt de Val de Senones, ouv militaire; **LORAW0013485 : Abri sous roche des Quatre Bancs, ouv militaire; **LORAW0013487 : Abri sous roche du Mont Pelé, ouv militaire; **LORAW0013480 : Cave de la rue de la Glacière, cave; **LORAW0013486 : Abri sous roches de la Roche Mère Henry, ouv militaire.
  • Recueil de différents monuments du diocèse de Saint-Diè (Vosges), par CH. Fontaine, architecte, 1875. Première partie : Pierres tumulaires du XIIe s., dans l'église de Senones, p. 3 et 4

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Senones » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. La roche de la Mère Henry
  2. Première réserve biologique mixte en Lorraine, par FNE
  3. « Fiche communale de Senones », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. Sandre, « le Rabodeau »
  5. Sandre, « le ruisseau des Ravines »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Senones et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  10. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  16. « Unité urbaine 2020 de Moyenmoutier », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Paul Marichal, Dictionnaire topographique du département des Vosges : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, 1941, page 406 (voir en ligne)
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  24. C.I.L. XIII, pars I, fasc. 2 Inscriptiones Belgicae. Edidit O. HIRSCHFELD. 1904, 4304
  25. Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise, volume 1 : la Gaule des combats, éditions Errance, 240 pages, 2003 (ISBN 2-87772-264-3), p. 23.
  26. La Principauté de Salm
  27. Philippe Nivet, La France occupée 1914-1918, Paris, Armand Colin, 2011 (ISBN 978-2-200-35094-9), p. 187
  28. Le Monument des Déportés
  29. Liste non limitative des personnes, nées à Senones, mortes en déportation
  30. Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie
  31. Commune décorée le 30 août 1920 de la Croix de guerre 1914-1918
  32. Commune décorée le 11 novembre 1948 de la Croix de guerre 1939 - 1945
  33. Hôtel de Ville
  34. Les comptes de la commune
  35. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  36. MairesGenWeb - La base de donnees des Maires de France
  37. La fresque des jumelages
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Abbaye Saint Pierre
  43. Le cloître de l'Abbaye
  44. La bibliothèque de l'abbaye Saint-Pierre
  45. Escalier des jardins du Prince Charles
  46. Vestiges du colombier de l'abbaye
  47. a et b « Ancienne abbaye », notice no PA00107295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. Abbatiale Saint Gondelbert
  49. Abbatiale Saint Gondelbert
  50. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 577 à 680
    Présentation des orgues de l’église Saint-Gondelberg à Senones
    .
  51. (fr)Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l'abbatiale de Senones
  52. Inventaire de l'église Saint Gondelbert
  53. Le tombeau de Dom Calmet
  54. Sénones : l'histoire du temple
  55. Senones, Église protestante unie de Raon-Senones-Baccarat
  56. Senoines. L’ancienne synagogue, par Gilles Grivel
  57. Histoire de la synagogue de Senone, par Léone Chipon, Revue L'Essor no 214 (organe de l'Association culturelle de la Vallée de la Bruche), parue le 01/06/2007.
  58. Le cimetière militaire de La Poterosse à Senones
  59. Le cimetière militaire de La Poterosse
  60. Senones, vestiges militaires centenaires
  61. Chapelle de Pitié
  62. Œcuménisme local
  63. Premier château de SalmSalm
  64. Second château de SalmSalm
  65. Le pilori des Princes de Salm
  66. « Ancien hôtel de Bilistein, premier château des princes de Salm », notice no PA00107296, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. « Second château des Princes de Salm », notice no PA00107340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Pilori des princes de Salm (ancien) », notice no PA00107300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Ancien Hôtel Messier », notice no PA00107297, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Hôtel de Montfort (ancien), puis du Prince Charles », notice no PA00107298, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Jardins du Prince Charles », notice no PA00107341, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. Immeuble place Dom Calmet
  73. « Maison Art nouveau », notice no PA00107299, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. Maison place Clemenceau
  75. Voltaire assis, devant l'hôpital
  76. La verseuse et le chérubin
  77. Centenaire historique et géographique
  78. Depuis juin 2023, un musée de la batterie a en effet ouvert ses portes dans l’ancienne capitale de la Principauté de Salm-Salm, par par Thomas Riboulert
  79. Solange Vigneron, Biographie vosgienne
  80. Pierre Boulland, Notice VIGNERON Solange, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  81. Arrêté du 18 janvier 2002 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès
  82. (Lien brisé) Guide de survie à l’usage des pères qui divorcent
  83. Achille Derivaux, général, baron, Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  84. Nicolas Welche, fonctionnaire, député des Vosges, Dictionnaire des Vosgiens célèbres
  85. L'Armorial des Villes et Villages de France