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Saulcy-sur-Meurthe

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Saulcy-sur-Meurthe
Saulcy-sur-Meurthe
L'église construite après la guerre de 1939-1945.
Blason de Saulcy-sur-Meurthe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Jacques Jallais
2020-2026
Code postal 88580
Code commune 88445
Démographie
Gentilé Salixien(ne)s
Population
municipale
2 319 hab. (2022 en évolution de −0,69 % par rapport à 2016)
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 14″ nord, 6° 57′ 38″ est
Altitude 392 m
Min. 359 m
Max. 740 m
Superficie 16,37 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Saint-Dié-des-Vosges
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saulcy-sur-Meurthe
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Saulcy-sur-Meurthe
Liens
Site web www.saulcy-sur-meurthe.fr

Saulcy-sur-Meurthe est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Salixiens.

Géographie

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Localisation

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Kemberg-Saulcy.jpg
Kemberg-Saulcy.jpg


Géologie et relief

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Les altitudes y varient de 359 m à 740 m, culminant dans le massif du Kemberg, près de la Roche d'Anozel qui offre un large panorama sur la commune. La surface de la forêt communale est de 218 hectares, dont 90 ont été détruits à 100 % par la tempête de décembre 1999.

C'est la première agglomération traversée par la D 415 en quittant Saint-Dié-des-Vosges en direction de Gérardmer ou de Colmar. Le trafic important génère parfois des bouchons, particulièrement en fin de week-end mais le remplacement des feux tricolores par un giratoire a rendu la circulation plus fluide.

L'habitat est assez dispersé, bordant l'ancienne nationale, la départementale D 58 et les voies menant aux quartiers de Claingoutte, du Moncel ou d'Anozel. Seuls les hameaux des Censes et du Pair, au nord, se détachent réellement de l'agglomération.

Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[1].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, le ruisseau de l'Anoux et le ruisseau de Mandray[2],[Carte 1].

La Meurthe, d'une longueur totale de 160,6 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[3].

Le ruisseau de l'Anoux, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune d'Anould et se jette dans la Meurthe sur la commune[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saulcy-sur-Meurthe.

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 140 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Saulcy-sur-Meurthe est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), prairies (25,2 %), zones urbanisées (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), eaux continentales[Note 5] (1,5 %), terres arables (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Alors que Charles Charton se limite à citer l'ancien toponyme latinisé dans le Pouillé Chatrian en 1768 Salicetum et l'appellation contemporaine Saulcy-sur-Meurthe divulguée par nombres d'écrits savants vers 1840, Pierre Estivandier abonde en relevant 28 mentions anciennes du toponyme associé à la localité (paroisse, ban, domaine seigneurial etc.) depuis son origine jusqu'en 1854[18].

Salzeis (1188); Saucis (1219) ; Sauscis (1290) ; Ban de Sauciz (1290) ; A Sacis et au ban (1284) Bans de Sasis (XIIIe siècle ; Sacei (vers 1300) ; Sancis (1309) ; Saucilz (1342) ; Saucil (1357) ; Salcis (1360) ; Sassis (1373) ; Salsy (1390) ; Salcy (1394) ; Saucy (1400) ; Sautix, Sauctix (1402) ; Saulcy, Sacy, Saucis (XIVe siècle) ; Salciis (1412) ; Sachsiss (1419) ; Sacy (1428 ); Saulci (1428) ; Salci (1456) ; La ville de Saulci en val de Sainct Diey (1456) ; Saussy (1472) ; Saulcy proche Sainct Lienart (1502) ; Le Saulcy (XVIIe siècle) ; Salicetum (1768) ; Lesaulcy (19 vendémiaire an X).

La première trace écrite de Saulcy dans les archives administratives remonterait à 1188. Salzeis dans les archives capitulaire de Saint-Dié en 1188, Saucis en 1219 ou ban de Sauciz en 1290 dans les archives de Rappolstein (Ribeaupierre) , Sausis en 1380 puis Saulcy en 1400 possède une identité associé à une vieille paroisse et à un vaste ban. La contrée ou localité serait une très ancienne dépendance du ban saint Dié. Elle est présente dès l'origine du ban, du moins dans les légendes écrites à la fin du onzième siècle et recopiées avec les nécessaires adaptations ensuite. Paul Boudet, auteur d'une thèse sur le chapitre de Saint-Dié, a décrit les biens que le chapitre possédait au hameau du Chesnois. L'église de Saulcy dépendait de la juridiction spirituelle, à l'instar des autres églises du Val de Galilée, de la juridiction spirituelle du grand prévôt.

Période médiévale et moderne

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Un mémoire de 1188 atteste que le grand prévôt percevait à Saulcy 12 deniers sur les cens[19]. Sa juridiction spirituelle lui offrait cinq sous pour le benedicti et six sous trois deniers pour les menues dîmes. En 1209, Gauthier et Woiry, fils de Hughes de Lebeuville, donne au chapitre, après assentiment du duc Ferry III, deux ménanties au finage du Moncel (ad Monsez) avec les hommes et leurs hoirs qui y vivent ou vivront. Le chapitre se réserve sur l'ensemble de la paroisse les dîmes, qui s'élève dans les comptes du sonriat en 1398 à 58 muids de blé, et à cinq réseaux de fèves.

Saulcy désigne au treizième siècle encore une grande paroisse et un vaste ban, rassemblement de communautés de la grande vallée de la rivière Meurthe, dans le Val de Galilée, "galilée" rappelant la galerie dite "cloître" du chapitre de Saint-Dié[20]. Le Chesnois est le siège d'un doyenné, gérant les ultimes parts seigneuriales du chapitre de Saint-Dié, terres spécifiques où le chapitre est encore haut, moyen et bas justicier. Toutefois les autres familles habitantes sont assujetties à plusieurs co-seigneurs, parmi lesquels figurent les maisons alsaciennes de Marches ou de Ribeaupierre, longtemps vassales du duc de Lorraine, ou encore la maison lorraine des Parroye, installée précocement pour protéger les intérêts ducaux sur le ban Saint-Dié à partir de Taintrux et Robache, au XIe siècle[21]. Ces familles et apparentées, sous vouées du chapitre de la collégiale, et fidèles à leur duc suzerain, voué de l'insigne église de Saint-Dié, dominent jusqu'au XVe siècle, où bien avant le renforcement de l'état ducal, le Château du Spitzemberg, capitainerie lorraine et bras armé du "château de la Cour" à Saint-Dié, dirigé par Jacques de Bade ou son bailli Wazerich von Stoffemberg, impose obligations et devoirs aux divers habitants[22].

En janvier 1483, les archives du duché de Lorraine attestent d'un appointement entre Sa majesté le Duc de Lorraine et le sieur de Ribeaupierre, concernant sa seigneurie du ban de Fraize et Saulcy. Le duc avait mandé ses officiers pour lever un aide. A la prière du comte Oswald de Thierstein, qui avoue avoir opéré des prélèvements exceptionnels en argent et hommes de guerre, l'aide prévu est remis à d'autres dates[23].

Au cours des siècles suivant, diverses seigneuries ne sont alors plus essentiellement que biens fonciers et, par affermage et gestion confiée, confortables revenus financiers, qui tombent par lots d'héritages, perte par gages ou acquisitions, dans l'escarcelle de nobles familles souvent de plus en plus lointaines des sires de Chateaubrehain, des sires Demenge ou Ferry, de la famille de Mahuet, et finalement rassemblés par la famille des Bazelaire de Lesseux, prenant tôt le parti français au cours du XVIIIe siècle. Au seizième siècle, les derniers droits saliciens de la famille comtale de Ribeaupierre leur sont retirées, du fait de leur lente spoliation des terres alsaciennes du duc de Lorraine qu'ils gouvernaient en son nom, de leur revirement politique ou traîtrise par l'alliance conclue avec les dignitaires Habsbourg et de l'adhésion d'une importante partie de cette famille alsacienne aux idées luthériennes puis réformistes. En 1560, le chapitre affairé à reconstruire la ville canoniale de Saint-Dié, détruite par l'incendie de 1554, organise la vente de quatre ménanties gérées à partir du Chesnois[24].

La période moderne voit la division de la grande paroisse du diocèse de Toul, d'abord avec l'existence concrète d'églises succursales confiées à des vicaires, puis avec l'érection de paroisse indépendante, d'abord Saint-Léonard en 1629 puis Entre-deux-Eaux en 1667. En 1677, la paroisse désormais réduite de Saulcy, dédié traditionnellement à Saint Jean Baptiste et rattachée aux annates de Saint-Léonard et au doyenné de Salm, laissent apparaître des communautés "La Varde", "Le Chesnois", "La Ruelle", "Les Courts", "Anozey", "Aubripaire", "Moncel" ou Le Moncel, "Clingoutte" et "Contramoulin". Chacun de ses petits villages ou hameaux possèdent une longue histoire, remontant pour la plupart par maints aspects à l'Antiquité.

Saulcy a été un village de l'ancien duché de Lorraine, longtemps chef-lieu de ban et centre de paroisse, un ban civil et une paroisse religieuse caractérisés par des étendues plus larges dans le haut val de Meurthe que la dernière entité villageoise, rassemblant encore huit ou neuf communautés, au XVIIIe siècle, dans le bailliage de Saint-Dié en 1710, et après 1751, dans le bailliage et la maîtrise de Saint-Dié, coutume de Lorraine. La paroisse rejoint au spirituel dès sa création l'évêché de Saint-Dié, passant au doyenné de Saint-Dié en 1776. La cure est désormais à la collation du chapitre cathédral.

Un château a été reconstruit sur les ruines d'une petite place forte détruite au milieu du XVIIe siècle. Une tour ancienne, réaménagée, y sert de prison encore au début de l'époque contemporaine.

Époque contemporaine

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Saulcy-sur-Meurthe, comprenant la Varde et le Chesnois, étendu le long de la vallée de la rivière Meurthe, et Ban-de-Saulcy dispersé sur les hauteurs au delà de la route forment deux communes distinctes dans le district de Saint-Dié le 29 avril 1790. La fusion s'effectue au cours des années suivantes. L'an X voit la commune quitter le canton de Saint-Léonard, pour être rattacher à Saint-Dié. En l'an XI, la commune de Saulcy étendue sur 1637 ha rassemble déjà 1091 habitants permanents.

Au début des années 1840, la redécouverte des anciennes mines de cuivre d'Anozel, en particulier d'une longue galerie de 500 mètres connectée à des percements supérieurs, attisent les investigations archéologiques. Or l'oxyde de cuivre, sous forme de trace du minerai collecté, vieilli, altéré et coloré en vert, recouvre bien le grés blanchâtre de quelques accès miniers[25]. Les historiens exhument des archives du XVe siècle et XVIe siècle attestant la fabrication de barre de cuivre, et la part de chaque seigneur. Des savants locaux, férus d'antiquités prouvent l'existence d'une vaste halde, qui a collecté une montagne de scories rejetés par les installations associée à la fonderie et à la mine, près du col d'Anozel. Ils mettent au jour marteaux, pics, poteries à proximité attestant l'activité minière et l'habitat minier. Les habitants questionnés sont étonnés : les familles n'avaient plus aucun souvenir d'exploitation minière, en tout cas de mémoire d'homme. Seul un folklore lointain et malfamé, datant a minima du XVIIe siècle, accompagné de quelques mots techniques mais vilipendé par ses allusions grivoises et expurgé par les bonnes convenances tridentines, rappelle les vieilles croyances aux nains, vivant dans les tréfonds du Kemberg, mais apparaissant autrefois près des puits ou des fontaines pour séduire en vain les jeunes femmes de la vallée.

En 1845, Saulcy est desservi par le chemin de grande communication n°28 de Fraize à Saales. Le centre symbolique de la commune, c'est-à-dire la mairie ou bâtiment communal, est situé à 55 km d'Epinal, chef-lieu de département et préfecture, et à 8 km de Saint-Dié, chef-lieu d'arrondissement et de canton. Courrier et lettres passent préalablement par la ville centre de Saint-Dié. La population jeune, en croissance, compte 1230 habitants, répartis en 314 ménages demeurant dans 195 maisons[25]. L'école de garçons accueille 120 élèves, celle de filles seulement 110. Les douze conseillers municipaux, qui choisissent parmi eux un premier officier public, le maire, sont élus par 113 électeurs censitaires, essentiellement des propriétaires qui peuvent payer une part notable de l'impôt levé sur la commune.

L'inventaire obligatoire des surfaces du territoire de la commune, soit 1637 ha, distingue impérativement en 1844 :

  • 659 ha de terres labourables, c'est-à-dire des champs labourés où se récoltent des céréales d'hiver comme le seigle, le sarrasin et accessoirement le froment, céréales de printemps comme l'avoine, des cultures massives comme la pomme de terre. Le chanvre et le lin, à défaut des meix proche des habitations, occupent des parcelles plus humides.
  • 387 ha de prés ouverts et de prairies humides, c'est-à-dire irrigués par l'eau de canalisations..
  • 15 ha de jardins particuliers ou de vergers. L'herbe est fauchée sous les arbres des vergers, pour affourager le bétail, désormais la plupart du temps en stabulation.
  • 428 ha de bois communaux.

La commune s'étend sur de nombreux écarts : les huit hameaux se nomment Anozel, Aubripaire, Le Chénois, Clingoutte, Les Cours, Le Moncel, le Paire, la Varde. Les anciennes censes s'appellent Bassse des Jardins, La Haute Goutte, Martin-pré et Morel-pré. Les fermes plus isolées sont La Hutte du Bozé près du Bois des Rapailles ou Bozé, Le Ménil, La Poule qui boit.

Cinq moulins à grains, encore actifs, témoignent de la lointaine indépendance des communautés du ban sous l'Ancien régime. Une carrière de grés rouges, produisant moellons, pierres de fontaine, éviers etc. est exploitée en 1845 sur la montagne orientale, près d'Anozel. Le commerce de bêtes à cornes et de fourrages épais ou légers, de porcs et de pommes de terres prouve que la commune est nourricière pour ces élevages traditionnelles. Mais les bêtes rouges vont désormais rarement à l'estive ou sur les ultimes parcours montagnards, alors que quelques troupeaux de porcs partent encore parfois pour la glandée ou la faînée voisine.

En 1873, le préfet des Vosges arrête le 5 décembre 1873, et le tracé de la ligne de chemin de fer de Laveline-devant-Bruyères à Saint-Dié, qui reprend en grande partie le tracé de la vieille route menant à Corcieux, à Saint-Jacques du Stat ou à Bruyères, par l'antique passe de Vanémont et les procédures d'expulsion des propriétaires des terrains concernés. Un procès verbal d'enquête est ouvert du 15 au 25 décembre dans les mairies des communes concernées. Le maire de Saulcy (sic) Baptiste, et le maire de Saint-Léonard, Lalevée, font publier de concert, chacun pour leur commune, et afficher en mairie la liste exhaustive des propriétaires des parcelles concernées, qui n'habitent pas toujours dans les communes[26]. Figurent dans la liste des soixante-dix familles de propriétaires expulsés à Saint-Léonard quelques habitants de Saulcy, Jean-Joseph Aubertin à Saulcy (centre), les enfants de Joseph Aubertin à Claingoutte, Julien Simon, propriétaire mineur à Saulcy, Jean-François Pierrat, commis à Saulcy, Jean-Baptiste Stouvenel demeurant au Moncel. A Saulcy comme à Saint-Léonard, des bandes de terres communales sont concernées.

A Saulcy, parmi les cinquante-six propriétaires de parcelles confisquées, se remarquent la fabrique de l'église de Saulcy, Sébastien et Laurent Antoine, le cultivateur Jean-Joseph Mangin père, le cultivateur Jean-Baptiste Stouvenel-Noël au Moncel, plusieurs résidents des hameaux d'Aubripaire dont les familles Falayeux avec Falayeux aîné et le soldat Justin Falayeux, Joseph Falayeux-Grandidier et Auguste Georgeon et "aux Cours" avec les familles Falayeux, le sabotier Jean-Baptiste Mayer, le débitant Joseph Aubertin-Falayeux, Jean-Baptiste Colin le jeune, les cultivateurs Joseph Delagoutte-Colin et Jean-Joseph Doyen-Lemaire, le maréchal ferrant Jean-Augustin Simon-Falayeux, "aux Cours de Saulcy" le manœuvre François Comette, les héritiers de Simon Durain, les cultivateurs François Falayeux, fils de Sébastien et Jean-Nicolas Falayeux-Colin, ainsi que les cultivateurs Constant Aubertin, Joseph Etienne et Nicolas Lemaire, le fabricant de fécule Jean-Nicolas Baptiste, Jean-Baptiste Michel-Marchal dit Magnon, Louis-Victor Poirel à Anozel, Eugène Lung, Jean-Baptiste Mangeat dit "Jean de Claude", Jean-Joseph Aubertin fils, meunier et le cultivateur Jean-Baptiste Aubertin-Aubertin (sic) aux Censes, François-Xavier-Gustave Simon à La Poule qui boit, Jean-Baptiste Flandré cultivateur à la Cense des Réaux, sans oublier l'instituteur en titre de Saulcy Antoine Clévenot, le cultivateur François Etienne, fils de Jean-Nicolas Etienne, le meunier Jean-Nicolas Loisy à Saulcy, Marie-Catherine Lallemand et le cabaretier Jean-Baptiste Valentin-Simon à Claingoutte etc. D'autres petits propriétaires issus de familles locales ont quitté la commune, en quête d'un travail salarié ou en poursuivant un but d'entreprise. Rare sont les familles exilées de laboureurs qui ont gardé quelques biens immobiliers sur le tracé, ainsi Jean-Nicolas Lemaire dit "Le Kieux", habitant Fouchifol. Sept ou huit familles bourgeoises de Saint-Dié, représentées par des hommes de justice, des négociants ou entrepreneurs, des héritiers rentiers, parfois des veuves, apparaissent par leurs titres de propriétés. Il faut en distinguer Charles-Paul-Octave de Lesseux, résident à Saint-Dié, héritier de la noble famille Bazelaire, de la branche comtale dite "Bazelaire de Lesseux".

Temps de guerre

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Lors de la Guerre de 1939-1945, tout comme pendant la Première Guerre mondiale, Saulcy-sur-Meurthe a quasiment été complètement détruit. Du vieux Saulcy, il ne reste en effet que trois maisons. À la Libération, le , 325 familles sur 400 étaient sans abri. La ville de Moulins aida financièrement à la reconstruction.

La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[27] et le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent[28].

La ville abrite une nécropole militaire.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1825   Monsieur Faleyeux    
1836   Monsieur Aubert    
vers 1839   Monsieur Simon[30]    
1840   Joseph Aubertin[31]    
1841   Monsieur De Bazelaire[32]    
1848   Eugène Lung[33]    
1852   Simon Durain    
1859   Monsieur Charpentier[34]    
1863   Jean-Joseph Mangin[35]   cultivateur
1867   Monsieur Simon-Dargot    
1873   Jean-Nicolas Baptiste   Féculier à Anozel
1880   Antoine Clévenot[36]   ancien instituteur
1889   J.N. Noël   maire réélu en 1898
1906   Jean-Baptiste Faleyeux    
1910   Albert Georgeon    
1919   Ch. Grosgeorge    
1925   Henri Gérôme    
1935 1937 Lucien Noël    
janvier 1937 février 1966 René Vaucourt[37]    
2 avril 1966 1971 Paul Guizot    
20 mars 1971 juillet 1975 Émile Lamaze (1902-1975)   Décédé en cours de mandat
1975 juin 1995 Robert Petot (1921-2014) SE Entrepreneur en travaux publics
juin 1995 mars 2001 Jean-Claude Pebay SE Médecin
mars 2001 mars 2008 Anne Delhoume UMP juriste
mars 2008 En cours
(au 18 février 2015)
Jacques Jallais (1947- ) DVD Retraité de la fonction publique
Ancien président de la CC du Val de Meurthe (2001 → 2008)
Conseiller délégué de la CA de Saint-Dié-des-Vosges (2017 → )

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2022, la commune comptait 2 319 habitants[Note 6], en évolution de −0,69 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
9079521 0751 1871 3011 2971 2301 2451 107
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 0501 0921 2601 2441 2491 1521 5231 7211 656
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 6241 2701 3931 3051 4319671 3831 5861 654
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2022
1 7271 8661 8982 1032 3032 3602 3422 3262 319
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[42] :

  • Écoles maternelles et primaires à Saulcy-sur-Meurthe, Saint-Léonard, Sainte-Marguerite, Taintrux, Saint-Dié-des-Vosges.
  • Collèges à Saint-Dié-des-Vosges.
  • Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.

Professionnels et services de santé[43] :

  • Médecins à Saulcy-sur-Meurthe, Anould, Fraize, Ban-de-Laveline, Plainfaing, Corcieux.
  • Pharmacies Saulcy-sur-Meurthe, Anould, Fraize, Ban-de-Laveline, Plainfaing, Saint-Michel-sur-Meurthe.
  • Hôpitaux Fraize, Gerbépal, Le Bonhomme, Sainte-Marie-aux-Mines, Lapoutroie, Orbey, Senones.

Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
  • Culture de légumes, de melons, de racines et de tubercules.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.
  • Élevage de volailles.
  • Exploitation forestière.
  • Hébergements et restauration à Saint-Dié-des-Vosges, Anould, Denipaire, Les Rouges-Eaux, La Voivre.
  • Commerces et services de proximité.
  • Un projet d'exploitation d'eau de source, voire d'eau minérale, est en cours[Quand ?].

Budget et fiscalité 2022

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La mairie.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 989 000 , soit 834  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 802 000 , soit 756  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 829 000 , soit 348  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 621 000 , soit 260  par habitant ;
  • endettement : 620 000 , soit 260  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,76 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 48,03 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,15 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 090 [46].

Culture locale et patrimoine

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Entrée de l'ancienne mine d'Anozel.

Patrimoine disparu

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Mine de cuivre d'Anozel

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Cette mine se trouve au pied du massif du Kemberg. Probablement commencée dès l'époque médiévale, elle a connu son apogée au XVIe siècle et a été reprise pour une courte période au début du XVIIe siècle[47],[48].

Château et séminaire

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Un château médiéval existait à Saulcy[49]. Il était propriété de la famille de Bassompierre[50]. Racheté en 1932 par l'archevêché de Saint-Dié, il abrita dans son parc le petit séminaire diocésain baptisé du nom de Louis-de-Gonzague.

Siège de la Gestapo et de la Kommandantur en 1940, en , trois généraux allemands y installèrent leur quartier général. En novembre de la même année, l'occupant dynamita le château avant son repli, entraînant l'incendie du séminaire.

Seul l'ancien séminaire fut réhabilité par le groupe Boussac en 1960 avant d'être revendu à la commune qui l'a rénové[51]. Une partie est depuis à usage d'habitation[52].

Lieux et monuments

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Vitraux de La façade d'entrée exécutés par l'atelier Gabriel Loire, qui réalise également les vitraux en dalles de verre des fonts baptismaux, de la nef et du chœur.
  • Ancienne chapelle provisoire (modèle de construction provisoire], sise rue de la Planchette, aujourd’hui transformée en local technique[57].
  • Monuments commémoratifs[58] :
Monument aux Morts.
Stèle commémorative Marcel Folmard, Résistant FFI.
Plaque commémorative érigée devant la Nécropole nationale[59] rappelant le souvenir de 8 soldats américains du 411e régiment d'infanterie de l'armée américaine, morts le 22 novembre 1944 à Saulcy-sur-Meurthe[60] et aujourd’hui inhumés au Cimetière américain d'Épinal.

Nécropole nationale

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La nécropole nationale de Saulcy-sur-Meurthe est un cimetière militaire français situé un peu à l'extérieur de la localité, sur une hauteur, au milieu des sapins.

Les 2 565 corps, dont 1 174 réunis en deux ossuaires, proviennent des cimetières de guerre du col du Bonhomme, de la Schlucht, de Gérardmer, de Mandray, du Valtin ou de La Croix-aux-Mines[61]. Ils ont été regroupés pendant et après la Première Guerre mondiale. Des aménagements ont été effectués dans les années 1930 et un monument aux morts y a été édifié par l'Union nationale des Combattants. Les tombes des soldats allemands sont regroupées dans le Carré allemand. À l'entrée de la nécropole, une plaque commémorative, apposée en octobre 1989, rend hommage à huit soldats américains tombés dans la région le [62].

Comme c'est le cas pour les autres nécropoles nationales, les sépultures sont entretenues à perpétuité par l'État qui en assure la pérennité.

De 2004 à 2006, une recherche menée par de nombreux internautes a permis d'identifier l'Inconnu de Saulcy avec pour seul indice une alliance marquée « LC ED 7-2-14 »[63].

Autres patrimoines

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  • Fontaine Sainte-Anne, le chalet St Hubert et la croix St Georges[64] et le chalet St Hubert.
  • Patrimoine architectural rural recensé par le service de l'Inventaire général du patrimoine culturel : Maisons[65] et fermes [66],[67].
  • La Croix Votive du XIIIe siècle qui a été déplacée. C'est le seul vestige de l'édifice antérieur.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saulcy-sur-Meurthe Blason
D'azur au saule arraché d'argent soutenu par une chaîne brisée en fasce du même et accompagné à dextre d'un écusson d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent et à senestre d'un écusson d'argent chargé de trois écussons de gueules ordonnés 2 et 1[68].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Le blason a été officialisé en 1954. Le saule arraché évoque le nom de la localité et la chaîne brisée symbolise la résistance dont a fait preuve la commune lors des deux guerres mondiales. L’écu de Lorraine et celui des Ribeaupierre, d’argent à trois écussons de gueules, sont les emblèmes des anciens seigneurs du lieu.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Dié-des-Vosges comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saulcy-sur-Meurthe » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Informations sur les risques naturels et technologiques
  2. « Fiche communale de Saulcy-sur-Meurthe », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la Meurthe »
  4. Sandre, « le ruisseau de l'Anoux »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Saulcy-sur-Meurthe et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saulcy-sur-Meurthe ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Pierre Estivandier, Saulcy sur Meurthe et le Val de Galilée, opus cité, 1874. Lepage et Charton, opus cité, 1845. La source non mentionnée est le Dictionnaire topographique du département des Vosges : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 553 pages avant la Grande Guerre par Paul Marichal pour le CTHS et publié tardivement par l'Imprimerie nationale en format in quarto à Paris en 1941. L'appellation officielle Saulcy-sur-Meurthe" n'est attestée dans le Journal officiel qu'à partir du 27 octobre 1860, même si l'état civil l'emploie sur ces registres depuis 1854.
  19. Paul Boudet, Le chapitre de Saint-Dié des origines au seizième siècle, opus cité, page 137.
  20. Le terme de ban de Fraize désigne un territoire qui appartenait dans les siècles passés au Val de Galilée. Le ban aurait comporté Sainte-Marguerite, Saint-Léonard et Entre-deux-Eaux.
  21. Pierre Estivandier, opus cité, p. 50-51. Notons que la puissante maison de Parroye dominante dans le Val Saint-Dié au XIe siècle n'a gardé que des biens stables dans le ban de Fraize (hors Plainfaing), dans le ban d'Anould (Clefcy), dans le ban de Saulcy et de Taintrux-Robache (Taintrux). Ces nobles familles alsaciennes ont été installées pour rétributions et récompense des nécessaires contrôles des voies menant aux cols vosgiens, notamment le col du Bonhomme. Instillant la division et surjouant l'antagonisme, le duc s'assurait mieux face à ses turbulents vassaux. Les possessions des Ribeaupierre sont longtemps restés fermes sur le ban de Fraize (partie Plainfaing) et sur le ban de Saulcy.
  22. Pierre Estivandier, opus cité, p. 50-51. Le duc de Lorraine, Charles II en 1426 a donné sa fille au fils Jacques du margrave de Bade. Le château de plaine inséré un siècle plus tard dans les défenses de Saint-Dié au XIIIe siècle est réparé, prenant le nom de la gentille cour qu'il accueille et Jacques de Bade et son épouse gère avec méticulosité les gages de la dot, à savoir les prévôtés de Saint-Dié et de Raon-L'Estape, mettant au pas, autant les riches et vénérables chanoines que les anciens seigneurs ou vassaux territoriaux.
  23. Lepage et Charton, opus cité, 1845. D'un point de vue comptable, le duc René II et son vassal, le comte Oswald sont lourdement endettés et continuellement à la recherche d'argent. René prévoit même de se louer comme condottiere pour renflouer ses finances personnels, le comte de Rappolstein en stratège politique avisé doit défendre ses biens alsaciens et ne veut en aucun cas froisser les habitants de son arrière-ban pourvoyeur de richesses, d'autant plus qu'ils sont parents d'une fraction de ses soldats et vigoureux hommes de main en Alsace.
  24. Au milieu du quinzième siècle, les seigneurs Jaquet et Henri de Marches avaient gagés quatre ménanties aux vénérables chanoines, Thierry de Docelles et Dominique Vauthier. Si le grand prévôt en acquit les droits seigneuriaux en 1478, les quatre ménanties reprises par les seigneurs de Marches furent cédées au chapitre en pleine possession avant le milieu du XVIe siècle. Ce sont ces quatre ménanties que le chapitre vendit prestement en 1560, selon Paul Boudet, opus cité. Le paiement franc des dettes déjà accumulées pour ce quartier était nécessaire pour rassurer les créanciers, et poursuivre la réparation de la grande et petite églises et entreprendre la construction en pierre ouvragée du cloître (en réalité inachevée puisqu'une partie provisoire demeura en bois)
  25. a et b Lepage et Charton, opus cité, 1845.
  26. Supplément au Mémorial des Vosges, N°490, Vendredi 11 décembre 1873, soit une feuille.
  27. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  28. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  29. La liste de Pierre Estivandier, opus cité, a été corrigé avec les listes des Annales des Vosges.
  30. assisté de l'adjoint Bernard
  31. assisté de l'adjoint Bernard en 1840
  32. assisté de l'adjoint Bernard encore en 1846
  33. assisté de l'adjoint Simon puis Noël en 1849
  34. assisté de l'adjoint Pierron en 1859
  35. assisté de l'adjoint Masson en 1863
  36. assisté de l'adjoint Baptiste
  37. décédé en février 1966
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  42. Établissements d'enseignements
  43. Professionnels et services de santé
  44. Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe
  45. Les comptes de la commune
  46. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  47. Minéraux et Mines du Massif Vosgien, par Jean-Luc Hohl, Éditions du Rhin (Mulhouse), 1994
  48. La mine d'Anozel
  49. Châteaux des Vosges
  50. Histoire de Saulcy-sur-Meurthe
  51. L’ancien Séminaire rénové
  52. Histoire du château et du séminaire
  53. L’église de saulcy
  54. Historique de l’église
  55. Biographie Jankowski Boleslas
  56. Église Saint Jean-baptiste
  57. Ancienne chapelle : Figure 8
  58. Monument aux Morts, Stèle commémorative, Nécropole nationale, Plaque commémorative
  59. La nécropole nationale de Saulcy-sur-Meurthe
  60. La commune se souvient des huit soldats américains tombés pour libérer le village, Vosges Matin, 26 novembre 2022
  61. MemorialGenWeb.org - Saulcy-sur-Meurthe : nécropole nationale
  62. Nécropole Nationale Française de Saulcy-sur-Meurthe
  63. « Le site de L'Inconnu de Saulcy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  64. Le patrimoine de la commune
  65. « Maisons et fermes », notice no IA88000308, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  66. « Ferme 26 rue des Ecoliers », notice no IA88000309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  67. La ferme pilote de Saulcy-sur-Meurthe
  68. L'Armorial des Villes et des Villages de France

Bibliographie

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  • Paul Boudet, Le chapitre de Saint-Dié des origines au seizième siècle, thèse soutenue le 28 janvier 1914 à l'école nationale des chartes, en particulier 2e partie, page 137. Elle a été publiée in extenso par les Annales de la Société d'émulation des Vosges en 1922 et 1923, mais aussi, après rétribution de droits d'auteur, par le bulletin de Société philomatique vosgienne en 1915.
  • Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cuisenier, Le guide du patrimoine rural : 400 musées et collections d'agriculture, Besançon, Les guides de la manufacture, , 382 p. (ISBN 2-7377-0237-2)
    400 musées, écomusées, collections d’agriculture présentés par l’association française des musées d’agriculture : Deuxième édition revue et actualisée. Ouvrage publié avec le concours de la Direction des Musées de France (D.M.F.) : 13. Lorraine, pp. 215 à 228. La ferme musée Le Moho de Soyotte à Saulcy-sur-Meurthe ; Premier prix du concours de l'année du patrimoine pour la Lorraine en 1980, p. 227
    . Notez que la ferme de la Soyotte, dite "Lè moho" en patois, achetée et aménagée par Jean Bernard, se situe précisément au faing de Sainte-Marguerite.
  • Pierre Estivandier, Saulcy sur Meurthe et le Val de Galilée, Imprimerie Loos, Saint-Dié, 1974, 120 p. (écrit littéraire, humeurs et digressions fantaisistes associées pêle-mêle avec quelques descriptions économiques, ethnologiques et historiques.
  • Henri Lepage et Charles Charton, « entrée Saulcy (sic) », dans Le département des Vosges, Statistiques administratives des hameaux et villages des Vosges, .
  • Léon Louis, Paul Chevreux, Le Département des Vosges, description, histoire, statistique, tome VI, Epinal, 1889. Entrée "Saulcy-sur-Meurthe".
  • Georges Flayeux (1868-1906) dit "Abbé Flayeux", La vallée de la Meurthe, format in octo, Imprimerie Cuny, Saint-Dié, 1905, 219 p. (aspect légendaire)

Autres documents

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  • Reportage photographique, sur imagesdefense.gouv.fr/ :
Le château bombardé le 29 août 1914,
Le château. La salle à manger,
Une chambre du château dévastée.

Autres liens

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Articles connexes

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Liens externes

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Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/