Saint-Vincent-de-Connezac

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Saint-Vincent-de-Connezac
Saint-Vincent-de-Connezac
L'église Saint-Vincent de saint-Vincent-de-Connezac.
Blason de Saint-Vincent-de-Connezac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Jean-Claude Arnaud
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24509
Démographie
Gentilé Vincenacois
Population
municipale
669 hab. (2021 en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 53″ nord, 0° 23′ 54″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 210 m
Superficie 14,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribérac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-de-Connezac
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Saint-Vincent-de-Connezac

Saint-Vincent-de-Connezac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Vincent-de-Connezac, dans la forêt de la Double, est arrosée par un affluent de l'Isle, la Beauronne, qui lui sert de limite naturelle, la séparant de Chantérac et de Saint-Jean-d'Atauxà l'est.

Son territoire, parsemé de nombreux étangs, est essentiellement forestier.

Au croisement des routes départementales 44 et 709, le village de Saint-Vincent-de-Connezac se trouve dix kilomètres au sud-est de Ribérac, autant à l'ouest-nord-ouest de Saint-Astier et quinze kilomètres au nord de Mussidan.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Vincent-de-Connezac et des communes avoisinantes.

Saint-Vincent-de-Connezac est limitrophe de six autres communes, dont Beauronne au sud-ouest sur environ 150 mètres. Au nord-est, son territoire est distant d'une dizaine de mètres de celui de Segonzac et d'environ 70 mètres de celui de Saint-Pardoux-de-Drône.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Vincent-de-Connezac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 757 - Ribérac » et « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

Carte géologique de Saint-Vincent-de-Connezac.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 90 mètres et 210 mètres[6],[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage « La Double et le Landais », deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,81 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,89 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Rizonne, la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[16],[Carte 1].

La Rizonne, d'une longueur totale de 26,73 km, prend sa source dans l'ouest de la commune, au sud-ouest du lieu-dit la Grande Borie, et se jette dans la Dronne en rive gauche en limite de Saint Aulaye-Puymangou et de Bonnes, un kilomètre et demi au nord du centre bourg de Saint-Aulaye[17],[18]. Elle borde la commune à l'ouest sur un kilomètre face à Siorac-de-Ribérac.

La Beauronne, d'une longueur totale de 18,12 km, prend sa source dans le nord-est de la commune, près du lieu-dit la Verrière ; son bras oriental se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Saint-Front-de-Pradoux et de Saint-Louis-en-l'Isle, face à Sourzac[19],[20]. Elle sert de limite naturelle à l'est sur plus de six kilomètres, face à Chantérac et Saint-Jean-d'Ataux.

Affluent de rive droite de la Beauronne, le ruisseau de Rieu Quérieu prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'elle arrose sur près de 900 mètres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac à 8 km à vol d'oiseau[26], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 916,6 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Vincent-de-Connezac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[30],[31],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,7 %), zones urbanisées (3,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Vincent-de-Connezac.

Saint-Vincent-de-Connezac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[38]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[39],[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[41]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[42]. 96,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[43].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[36].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau bilingue en français et occitan.

Le nom de Saint-Vincent-de-Connezac fait référence à saint Vincent, diacre espagnol martyrisé au début du IVe siècle[44] alors que la seconde partie du nom de la commune correspond à un nom de personnage d'origine gauloise, Conatius, suivi du suffixe -acum[45], indiquant le « domaine de Conatius ».

En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de Conasac[46].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue du village apparaît au XIVe siècle pour son église sous la forme Sanctus Vencencius de Conezac[45].

Bien avant le duc Waïfre d'Aquitaine (725 - 768), le village existait déjà. Étant donné sa situation, il eut à souffrir, au temps des guerres de religion et de la Fronde, du passage des armées protestantes et catholiques : incendies, massacres et ruine des habitants.

Par la suite, tisserands, verriers, tanneurs, corroyeurs, négociants, cultivateurs font fructifier le pays qui vit pratiquement en autarcie. Des nobles, des bourgeois résident dans la bourgade, puis presque sans bruit, les vieux métiers disparaissent pour laisser place à la culture et à l'élevage, jusqu'à la Révolution.

À cette époque, sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Vincent de Conozat[47].

Créée en 1790, la commune est chef-lieu du canton de Saint Vincent jusqu'en 1801[6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Dès 1790, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac a été rattachée au canton de Saint-Vincent qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Neuvic dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926 puis de l'arrondissement de Périgueux[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac, dont le bureau centralisateur est fixé à Ribérac.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Fin 1998, Saint-Vincent-de-Connezac intègre dès sa création la communauté de communes du Ribéracois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1981 1983 Charles Aucouturier    
1983 avril 2014 Jacques Dodin SE[51] Retraité de l'enseignement
avril 2014[52]
(réélu en mai 2020)
En cours Jean-Claude Arnaud    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Saint-Vincent-de-Connezac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-André-de-Double et Saint-Jean-d'Ataux[53] au niveau des classes de primaire[54].

Saint-Vincent-de-Connezac accueille les enfants en maternelle, en cours préparatoire et en CE1[53].

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-de-Connezac relève[55] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 669 habitants[Note 5], en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
818804786868871807798778819
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
810751741769800809828826733
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
738793723655631621622586540
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
520546511432403439487507543
2014 2019 2021 - - - - - -
640673669------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En termes de date, l'un des tout premiers vide-greniers-brocante du département se déroule chaque année dans le bourg au mois de janvier[59].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 285 personnes, soit 43,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (51) a plus que doublé par rapport à 2010 (vingt-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,9 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte cinquante-deux établissements[61], dont vingt-deux au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et sept dans l'industrie[62].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Moulin à vent dans le bourg
  • Église Saint-Vincent, rebâtie vers 1900
  • Ancien moulin à vent situé chez un particulier, dans le bourg, le long de la route départementale 44 en direction d'Échourgnac.
  • Repaire (ou manoir) du Mas-Poitevin : attesté en 1543, il conserve des parties du XVIe siècle ainsi qu'une cheminée du XVIIe siècle[63].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Paul Pourteyron (1846-1936) est un homme politique né à Saint-Vincent-de-Connezac, commune dont il est maire en 1878.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Vincent-de-Connezac Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'or à la croisette ancrée de sable accompagnée de trois merlettes du même, au 2e de sable au heaume de tournoi d'argent taré de trois-quarts, au 3e de gueules à trois fleurs à quatre pétales d'or[64].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Vincent-de-Connezac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Vincent-de-Connezac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  4. « Notice associée à la feuille no 757 - Ribérac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  5. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  6. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « la Double et le Landais-repères géographiques », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait de l'unité de paysage la Double et le Landais », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le site de l'Insee (consulté le )
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
  16. « Fiche communale de Saint-Vincent-de-Connezac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
  17. « Confluence Rizonne-Dronne au nord-est du lieu-dit Labinaud » sur Géoportail (consulté le 19 octobre 2022)..
  18. Sandre, « la Rizonne ».
  19. « Confluence Beauronne-Isle au sud-est du château de Beaufort » sur Géoportail (consulté le 19 octobre 2022)..
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  21. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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