Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.
Renouvelant le cinéma documentaire, le film s’appuie sur les témoignages de deux ancêtres de l’île aux Coudres sur la vie des insulaires. Leur langue typique va bientôt disparaître, leur évocation du travail en mer, de la place des éléments et de leur rôle dans la pêche au « marsouin » (Béluga) est centrale dans tout le film. Leurs récits sont la voie d’accès privilégiée à la vie d’une communauté avec un sens poussé des traditions et un grand respect de la nature. Le film est l’occasion pour les jeunes hommes de revivre avec les plus vieux la pêche interrompue depuis 1924. Se transmet d’une génération à l’autre une culture en héritage… pour la suite du monde.
Au début de sa vie d'adulte, il entame des études en droit, mais préfère le théâtre.
Après quelques rôles peu significatifs, sa carrière décolle avec Le Déclin de l'empire américain. Sa vie professionnelle ne sera plus alors qu'une suite ininterrompue de rôles, tant pour le théâtre et la télévision, que pour les films.
Depuis 1997, il a interprété le personnage de Stan, l'entraîneur de l'équipe des Boys, dans 4 films et 5 séries télévisées.
Destiné au départ à devenir médecin comme son père, il commence sa carrière au cinéma suite à ses études. Après quelques courts-métrages prometteurs fait durant son adolescence, il joint l’Office national du film en 1954, puis cosigne, avec le cinéaste d’animation Norman McLaren, le court-métrage Il était une chaise en 1957. Ce film lui permettra de voyager en faisant la tournée des festivals. En France, il rencontre François Truffaut, puis il se rend en Afrique où Jean Rouch l’initie au cinéma direct. À son retour, il joint l’équipe française de l’Office national du film et participe à l’avancement du cinéma direct québécois dans plusieurs documentaires en collaboration avec le directeur de la photographie et réalisateur Michel Brault.
Je fais un film ni pour moi, ni pour un ou le public. Je fais un film pour lui-même, pour qu'il ait la vie, devienne un organisme vivant possédant son existence propre, comme un enfant que l'on met au monde non pas pour soi ou pour les autres, mais pour lui-même, pour qu'il vive et soit libre.