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Le Nord-du-Québec est la plus grande région administrative du Québec. Elle pourrait largement contenir à la fois la France et la Belgique. À elle seule, la région représente plus de la moitié de la superficie totale du Québec (55 % du territoire québécois), avec ses 839 000 km², dont 121 000 km² de lacs et de rivières.

Seulement 0,5 % de la population du Québec y vit, soit environ 40 000 personnes. Les Autochtones (Cris et Inuits) forment ensemble 60% de la population, tandis que les Québécois non-autochtones constituent 40% des habitants. Le français est la langue des habitants non-autochtones, mais est aussi de plus en plus utilisée comme troisième langue par les Autochtones ; ces derniers ont pour langue d'usage l'anglais avec soit la langue Crie, soit l'inuktitut (langue des Inuits). La lingua franca entre les différentes communautés reste malgré les efforts des gouvernements successifs, l'anglais.

Cette région nordique du Québec a la particularité d'être la région située la plus au nord de toute la Francophonie et surtout la seule qui compte une communauté inuite parmi tous les territoires francophones du monde.

La région est représentée à l'Assemblée Nationale dans la circonscription d'Ungava.

Lumière
Photo du réservoir de Caniapiscau, prise par des astronautes. Le couvert est nuageux.
Photo du réservoir de Caniapiscau, prise par des astronautes. Le couvert est nuageux.

Le Jardin au Bout du Monde est un archipel de 300 îles et îlots créé par la mise en eau du réservoir de Caniapiscau, dans le nord du Québec, entre 1981 et 1984.

La création du réservoir, qui s'inscrit dans le cadre du projet de la Baie-James a formé un archipel qui compte quelque 300 îles et îlots, vestiges de monts et collines qui étaient visibles avant la mise en eau. En 1997, la Commission de toponymie du Québec nomme l'archipel Le Jardin au Bout du Monde — le titre d'une nouvelle de Gabrielle Roy — et donne un nom français à 101 îles à partir de titres ou d'expressions représentatives, tirées d'œuvres de la littérature québécoise de l'après-guerre. Parmi les auteurs honorés, notons Lise Bissonnette, Marie-Claire Blais, Chrystine Brouillet, Philippe Haeck, Louis Hamelin, Gilles Hénault,Robert Lalonde, Félix Leclerc, Yves Préfontaine et Gilles Vigneault.

Décrit comme « 101 fleurs échappées du jardin de l’imaginaire et qui se répandent dans ce Jardin du Bout du Monde, animant l’anonyme », ce « poème géographique de 101 vers » marque le 20e anniversaire de l'adoption de la Charte de la langue française par l'Assemblée nationale du Québec, le .

Municipalité
Rue principale de Tasiujaq
Rue principale de Tasiujaq

Tasiujaq est un village nordique du Nunavik situé au bord de la rivière aux Feuilles formant un lac conduisant à la baie aux Feuilles, elle même située sur la baie d'Ungava.

Le toponyme du village signifie « Qui ressemble à un lac ».

En 1963, le gouvernement québécois décide de créer un village sur la rive sud du lac aux Feuilles, où les ressources fauniques étaient plus abondantes qu'à Kuujjuaq.

En 1966, les Inuits eurent à choisir l'implantation du futur village. Deux sites étaient envisagés : l'endroit nommé « Qaamanialuk Paanga » et l'ancien emplacement des postes de commerce de la fourrure. Ils ont finalement choisi Qaamanialuk Paanga pour les raisons suivantes :

  • facilement accessible depuis la mer
  • eau potable de la rivière Bérard à proximité
  • espace suffisant pour construire une piste d'atterrissage.
 
Image
La cafétéria du centre de service de la route de la Baie James
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Citation
Ceux qui vivent toujours dans cette région apprécient énormément l'été de l'Arctique, si court qu'il soit. On voit enfin autre chose que la monotone blancheur de la saison glacée. Des taches jaunes et vertes se découpent sur l'uniformité brune et blanche des collines. Le sol des vallées se couvre d'un vert presque lumineux relevé ici et là de fleurettes jaunes. La mer est d'un bleu intense, où se détachent des glaçons blancs.
— André Steinmann