Au cours des années 1960, à la faveur de la Révolution tranquille, l'administration provinciale du Québec prend une expansion importante et la demande d'espace à bureaux au centre-ville augmente considérablement. En 1961, la Commission d'aménagement de Québec est mise sur pied et produit en 1963 un plan d'aménagement d'une ambitieuse Colline parlementaire regroupée autour de l'Hôtel du Parlement. Les différents édifices prévus dans ce plan et ceux qui lui ont succédé sont identifiés par des lettres (ainsi les complexes H et J sont aujourd'hui l'édifice du Conseil-Exécutif, situé sur la Grande-Allée). La première version du « Complexe G », apparue en 1965, aurait compté quatre tours de 22 à 25 étages, soit deux fois et demie ce qui a effectivement été construit. En 1969 le projet est modifié pour comprendre, outre l'édifice effectivement construit, deux autres tours entre celui-ci et le Grand Théâtre de Québec. Les immeubles existants sont acquis et démolis, mais ces deux tours ne furent jamais construites.
La construction se déroule de 1967 à 1972 et a coûté environ 45 millions de $CAN.
Saint-Augustin-de-Desmaures est une ville située dans l'agglomération de Québec. Elle a été reconstituée le 1er janvier 2006 après avoir été fusionnée à la ville de Québec le 1er janvier 2002 dans le cadre des Réorganisations municipales québécoises. Par un référendum tenu le 20 juin 2004, les citoyens de Saint-Augustin ont décidé de quitter la ville de Québec et de redevenir une municipalité distincte.
Le développement de Saint-Augustin a commencé en 1647 avec la concession d'une seigneurie aux frères Jean Juchereau de Maur et Noël Juchereau Deschatelets. Un moulin banal est construit en 1672 là où la décharge du lac Saint-Augustin se jette dans le fleuve. La paroisse catholique est fondée en 1691. À cette époque le cœur de la seigneurie se situe sur le bord du fleuve puisque c'est là qu'on construit la première église en 1694. Une autre, en pierre, la remplace à l'Anse-à-Maheu en 1723.
Une partie du parc national des Grands-Jardins est recouverte d'une végétation de type taïga que l'on retrouve habituellement seulement dans le grand Nord québécois.
Mais aujourd'hui, Mlle Clouet hésita à l'entrée du parc des Champs de Bataille : l'allée était tentante, elle ressemblait à une sorte de charmille et conduisait à la terrasse Grey en passant devant le Musée provincial. Laure contempla à ses pieds les dessins mouvants des feuilles. En avançant un peu, on se séparait des bruits de la ville, de ses odeurs chaudes, pour se trouver au milieu du silence — unique surprise de l'immense jardin.