Mythe de Cthulhu dans la culture

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le « H.P. Lovecraft Film Festival » au Hollywood Theater, Portland, Oregon, 2014.

Plusieurs décennies après la mort de l'écrivain Howard Phillips Lovecraft, d'autres auteurs s'inspirent du mythe de Cthulhu — développé à partir de ses écrits — pour créer à leur tour des œuvres originales se référant plus ou moins à l'univers littéraire de l'auteur.

Outre les romans et nouvelles consacrés au mythe, des adaptations avouées ou de simples références se retrouvent dans d'autres médias : films, bandes dessinées, jeux de rôle, jeux vidéo, musique rock ou classique[1], etc.

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Dans Légendes des Contrées du Rêve de Brian Lumley, les deux protagonistes se retrouvent à devoir combattre le monstre dans le tome 3 du cycle.
  • Christophe Michaud dans son roman Le Sacrifice des dieux retrace le journal d'un enquêteur confronté à la lecture du Cultes des goules ainsi que ses effets sur sa perception de la réalité.
  • Dans la saga Fatalis, Cyril Sche Sulken fait quelques allusions au mythe de Cthulhu et plusieurs éléments laissent à penser que le surnaturel théologique a une origine lovecraftienne[2].
  • Graham Masterton fait référence aux Grands Anciens dans les romans suivants : Apparition (Grands Anciens, Yog-Sothoth), Manitou (Misquamacus, sorcier indien, invoque une divinité nommée le Grand Ancien), La Vengeance du Manitou (Misquamacus invoque Ossadagowah, fils de Sadogowah et un autre dieu nommé Ka-tua-la-hu, allusion à Cthulhu) et Les puits de l'enfer (allusion à Cthulhu).
  • Jose Carlos Samosa, La clé de l’abîme, 2010.
  • Lyubko Deresh dans le roman Culte reprend des éléments du mythe (Yog-Sothoth, le Necronomicon...)
  • Maxime Chattam fait apparaitre dans son roman Le Cinquième Règne différents livres empruntés à Lovecraft : le Necronomicon et le Liber Ivonis.
  • Dans Moi, Cthulhu, l'auteur britannique Neil Gaiman met en scène sur un mode parodique Cthulhu, qui raconte sa naissance et son enfance à un esclave humain chargé de prendre des notes.
  • Roger Zelazny dans Songe d'une nuit d'Octobre dépeint le combat entre "ouvreurs" et "fermeurs", les premiers cherchant à faire venir Cthulhu sur Terre, les seconds à les en empêcher.
  • Stephen King fait parfois ouvertement mention aux divinités du Mythe dans certaines de ses romans et nouvelles (Bazaar, Danse macabre par exemple, ou Celui qui garde le ver, sa première référence, ou la nouvelle Crouch End).
  • Dans La Huitième Couleur, premier livre des Annales du Disque-monde de Terry Pratchett, deux protagonistes se retrouvent dans le temple de Bel-Shamharoth, créature en forme de poulpe, dont le temple est d'une géométrie assez inexplicable. L'auteur fait de nouveau référence au mythe dans le dixième livre, Les Zinzins d'Olive-Oued.
  • Hastur est présenté comme le Duc des Enfers dans le roman De bons présages de Terry Pratchett et Neil Gaiman.
  • Dans Le Pendule de Foucault, le sataniste Pierre de Marseille s'écrie, chapitre 113: "I'a Cthulhu! I'a S'hat'n!".

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Jeux de société[modifier | modifier le code]

Jeux de rôle[modifier | modifier le code]

« Le Roi en jaune », illustration d'Earl Geier pour le scénario « Tatterdemalion » paru dans le supplément Expériences fatales du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu publié par Chaosium.
  • L'Appel de Cthulhu est un jeu de rôle créé aux États-Unis créé en 1981 par Sandy Petersen et édité par Chaosium. En France, il a été publié par Jeux Descartes jusqu'en 2005, avec la 5e édition. La licence du jeu a été reprise par les Éditions Sans-Détour en 2008, à compter de la sortie de la sixième édition française. Le titre provient de la nouvelle du même nom écrite par H. P. Lovecraft. Une version D20 a également été créée en 2001 par Monte Cook et John Tynes.
  • Trail of Cthulhu est un jeu de rôle créé par Kenneth Hite, édité en 2007 par Pelgrane Press et publié en France par Le Septième Cercle[5].
  • Lovecraftesque est un jeu de rôle créé par Josh Fox et Becky Annison, édité en 2016 par Black Armada et publié en France par 500NDG en 2019. Contrairement au JdR classique L’Appel de Cthulhu, Lovecraftesque est un jeu sans MJ avec un seul personnage central ; l'objectif[6] de ce rôle tournant de « Témoin » étant de se rapprocher de l'ambiance des récits de HP Lovecraft où le personnage tombe par hasard sur l'horreur et se trouve toujours démuni face aux évènements.
  • Dans le jeu de rôle Donjons et Dragons, une aberration aquatique nommée « Cthuul », de grande taille, possédant des tentacules et des pinces, d'alignement chaotique mauvais, est sans doute un clin d'œil à Cthulhu. Par ailleurs, Cthulhu apparaissait tel quel dans la première édition du supplément Deities & Demigods (en), mais il fut ensuite retiré à cause d'un problème de droits. La première version du Deities comprenait également tout le panthéon Cthonien.
  • Call of Catthulhu est un jeu de rôle parodiant L'Appel de Cthulhu, les joueurs y incarnant des chats[7].
  • Le jeu de rôle Naheulbeuk, dans son extension Les Confins du Givre, présente un « Démon Tentaculaire », qui semble « venu qu'un plan inconnu », qui serait une référence à Cthulhu.

Jeux de plateau[modifier | modifier le code]

  • Horreur à Arkham est un jeu de plateau coopératif où chaque joueur incarne un investigateur qui va s'efforcer d'aller fermer les portails permettant à un Grand Ancien de réinvestir notre monde. Créé par Richard Launius, le jeu est sorti dans une première version éditée en 1987 par Chaosium. Une version remaniée voir le jour en 2005, éditée par Fantasy Flight Games et traduite en France par Edge. Il existe à l'heure actuelle de nombreuses extensions permettant de dérouler l'action notamment dans d'autres villes du mythe (Dunwich, Kingsport, Innsmouth) ou en ajoutant d'autres thèmes (une exposition égyptienne arrive en ville, le culte Chèvre Noire des Bois, le Rôdeur devant le Seuil...).
  • Les Demeures de l'épouvante (et ses extensions et scénarios) est un jeu coopératif reprenant le même univers graphique qu’Horreur à Arkham, mais à une échelle plus tactique, lors de l'exploration d'une maison hantée.
  • Le Signe des Anciens est un jeu coopératif qui reprend le même univers graphique qu’Horreur à Arkham, mais axé autour de lancers de dés permettant de résoudre des enquêtes (de manière similaire à un jeu de Yams). Un à huit joueurs incarnent des investigateurs luttant pour combattre un des Grands Anciens, des créatures gigantesques demeurant dans l’espace entre les dimensions. En lançant des dés spéciaux, les joueurs vont vivre des aventures dans le musée et ses alentours, où se concentrent ces étranges créatures. La version originale de Fantasy Flight Games est éditée en France par Edge.
  • Le jeu Cthulhu Wars présente le combat des différentes factions rattachées aux Grands Anciens afin de plonger le monde dans le chaos.
  • Créatures et Cultistes est un jeu de société parodiant le Mythe de Cthulhu. Il a été créé en 1993 par Jeff Barber et John Tynes, et illustré par John Kovalic.
  • Salem : l'Ombre de Cthulhu est un jeu coopératif de 2 à 4 joueurs dans l'univers de H. P. Lovecraft d'après le roman de Wolfgang Hohlbein. La version française a été éditée en 2009 par Iello.
  • La série de jeux de société Munchkin, créée par Steve Jackson, inclus une version nommé Munchkin Cthulhu.
  • Les Contrées de l'horreur est un jeu coopératif basé sur le jeu Horreur à Arkham mais se déroulant dans le monde entier. Sorti chez Fantasy Flight Games en 2013.

Jeux de cartes[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Lovecraft est un auteur littéraire très adapté dans le monde de l'horreur vidéo-ludique. The Hound of Shadow sort en 1989, suivi en en 1993 par Shadow of the Comet (aussi publié sous le nom de Call of Cthulhu: Shadow of the Comet), jeu vidéo d'aventure développé et édité par Infogrames. Sa suite, Prisoner of Ice, sort sur PC en 1995.

L'un des premiers jeux ayant pour thème l'univers lovecraftien est Incantation, sorti sur Amstrad CPC et Atari ST, par SoftHawk. Le jeu a l'originalité d'adapter l'univers de Lovecraft en le transposant dans l'ile fictive de Bretagne Shar Breiz, en 1928[8],[9].

Le jeu Terraria s'inspire également de l’univers de Lovecraft. Il y a par exemple un boss qui s’appelle "L’œil de Cthulhu", et qui est un des premiers boss du jeu.

Du côté du genre survival horror, l'univers lovecraftien a été une source d'influence et d'inspiration pour divers jeux. C'est notamment le cas de la série Alone in the Dark[10]. D'autres jeux s'inspirent plus ou moins librement de cet univers, tel que Call of Cthulhu: Dark Corners of the Earth, sorti en 2005 et basé sur la nouvelle Le Cauchemar d'Innsmouth, ou encore The Sinking City, un jeu d'aventure sorti en 2019.

En 2018 sort aussi Call of Cthulhu: The Official Video Game, un RPG qui se base directement sur l'univers littéraire de Lovecraft et reprend des éléments du jeu de rôle L'Appel de Cthulhu.

Le 7 avril 2022, sort Forgive Me Father, un FPS reprenant les codes des premiers jeux de tirs, les doom-like. Sans narration très poussée, c'est surtout par son aspect cosmétique que le jeu s'intègre dans la mythologie lovecraftienne, la petite histoire l'intégrant aussi[11].

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

  • Dans la saison 14 de la série animée South Park, Cthulhu surgit dans notre dimension à cause d'une erreur de forage marin commise par la société pétrolière BP (renommée DP). Le Grand Ancien et Eric Cartman (alias « le Coon ») nouent une amitié rappelant Mon voisin Totoro sur le mode parodique. Ils se coalisent ensuite pour terroriser la Terre entière et écrabouiller notamment Justin Bieber[15],[16],[17],[18].
  • Le générique de début de la série animée Rick et Morty montre Cthulhu en train de poursuivre les protagonistes[19].
  • L'épisode 2 de la saison 4 de la série américaine Warehouse 13 met en scène la clé de la porte des rêves. Ayant appartenu à H.P. Lovecraft, la clé transforme en monstre tentaculaire la personne qui la tient. L'effet cesse dès que l'utilisateur lâche la clé[20].

Musique[modifier | modifier le code]

Dans le domaine musical, de nombreux groupes, en particulier de rock et de heavy metal, ont composé des chansons en s'inspirant du Mythe[21].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Antonio Alcala Gonzalez (dir.) et Carl H. Sederholm (dir.), Lovecraft in the 21st Century : Dead, But Still Dreaming, New York / Londres, Routledge, coll. « Routledge Studies in Speculative Fiction », , XV-313 p. (ISBN 978-0-367-71304-1 et 978-0-367-71308-9).
  • Patrice Allart, Guide du mythe de Cthulhu, Amiens / Paris, Encrage / Les Belles Lettres, coll. « Cahier d'études lovecratiennes » (no 6), , 158 p. (ISBN 2-911576-13-6, présentation en ligne sur le site NooSFere).
  • Sébastien Baert, Cthulhu metal : l'influence du mythe, Paris, Bragelonne, , 432 p. (ISBN 979-10-281-0632-4, OCLC 1117758403).
  • Thomas Bauduret, « Écran blanc et magie noire », Mythologica, Montrouge, Éditions Mythologica, no 2 « Spécial H. P. Lovecraft »,‎ , p. 163-168 (ISBN 979-10-93004-01-3).
  • Julien Bazile, « Ludoformer Lovecraft : Sunless Sea comme mise en monde du mythe de Cthulhu », Sciences du jeu, no 9 « Du ludique au narratif. Enjeux narratologiques des jeux vidéo »,‎ (DOI 10.4000/sdj.996, lire en ligne).
  • (en) Jason Colavito, The Cult of Alien Gods : H.P. Lovecraft and Extraterrestrial Pop Culture, Prometheus Books, , 398 p. (ISBN 978-1-59102-352-4, présentation en ligne).
  • (en) Bobby Derie, Sex and the Cthulhu Mythos, New York, Hippocampus Press, , 314 p. (ISBN 978-1-61498-088-9, présentation en ligne).
  • Laurent Di Filippo, « Jouer avec l'horreur : Réception et adaptation ludique du «  Mythe de Cthulhu  » », Revue des sciences sociales, Presses universitaires de Strasbourg, no 58,‎ , p. 110-119 (lire en ligne).
  • (it) Gianluca Di Fratta (dir.) (préf. Gianfranco de Turris), Lovecraft e il Giappone : letteratura, cinema, manga, anime, Caserte, Società Editrice La Torre, , 206 p. (ISBN 978-88-96133-33-0).
  • (en) Kerry Dodd, « Narrative Archaeology : Excavating Object Encounter in Lovecraftian Video Games », Studies in Gothic Fiction, Cardiff, Cardiff University Press, vol. 7 « The Popular and the Weird : H.P. Lovecraft and Twenty-First-Century Adaptation »,‎ , p. 9-19 (ISSN 2156-2407, lire en ligne).
  • (en) Jonathan Garrad, « Gamifying Fictions of Defeat : Adaptations of Lovecraft to Games Media », Studies in Gothic Fiction, Cardiff, Cardiff University Press, vol. 7 « The Popular and the Weird : H.P. Lovecraft and Twenty-First-Century Adaptation »,‎ , p. 20-29 (ISSN 2156-2407, lire en ligne).
  • Christophe Gelly (dir.) et Gilles Menegaldo (dir.), Lovecraft au prisme de l'image : littérature, cinéma et arts graphiques, Cadillon, Le Visage vert, coll. « Essais », , 354 p. (ISBN 978-2-918061-77-9, présentation en ligne sur le site NooSFere).
  • Christophe Gelly, « Neonomicon (2010) de Jacen Burrows et Alan Moore, ou l'adaptation du monstrueux selon Howard Philips Lovecraft », dans Jean-François Chassay, Hélène Machinal et Myriam Marrache-Gouraud (dir.), Signatures du monstre, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 338 p. (ISBN 978-2-7535-5669-0), p. 197-212.
  • Carlos Gómez Gurpegui (trad. de l'espagnol), H. P. Lovecraft et le jeu vidéo [« El soñador de Providence : El legado literario de H. P. Lovecraft y su presencia en los videojuegos »], Paris, Ynnis Éditions, , 363 p. (ISBN 978-2-37697-104-7, présentation en ligne).
  • (en) Daniel Harms, The Cthulhu Mythos Encyclopedia : A Guide to H. P. Lovecraft Universe, Elder Signs Press, , 3e éd. (1re éd. 1994), 402 p. (ISBN 978-0-9748789-1-1 et 0-9748789-1-X, présentation en ligne).
  • (en) Gary Hill (préf. S. T. Joshi), The Strange Sound of Cthulhu : Music Inspired by the Writings of H. P. Lovecraft, Music Street Journal, , 264 p. (ISBN 978-1-84728-776-2, présentation en ligne).
  • (en) Chris Jarocha-Ernst, A Cthulhu Mythos Bibliography and Concordance, Seattle, Armitage House, , 463 p. (ISBN 978-1-887797-01-6).
  • (en) Mark Jones, « Tentacles and Teeth : The Lovecraftian Being in Popular Culture », dans David Simmons (dir.), New critical essays on H. P. Lovecraft, New York, Palgrave Macmillan, , XVI-259 p. (ISBN 978-1-137-33224-0, présentation en ligne), p. 227-247.
  • (en) S. T. Joshi, The Rise and Fall of the Cthulhu Mythos, Poplar Bluff, Mythos Books, , 324 p. (ISBN 978-0-9789911-8-0)
    Réédition augmentée : (en) S. T. Joshi, The Rise, Fall, and Rise of the Cthulhu Mythos, New York, Hippocampus Press, , 357 p. (ISBN 978-1-61498-135-0, présentation en ligne).
  • (en) S. T. Joshi, Lovecraft and a World in Transition : Collected Essays on H.P. Lovecraft, New York, Hippocampus Press, , 645 p. (ISBN 978-1-61498-079-7, présentation en ligne), « The Recognition of H. P. Lovecraft, 1937-2013 », p. 616-620.
  • (en) Tanya Krzywinska, « Reanimating Lovecraft : the Ludic Paradox of Call of Cthulhu : Dark Corners of the Earth », dans Bernard Perron (dir.), Horror Video Games : Essays on the Fusion of Fear and Play, Jefferson (Caroline du Nord) / Londres, McFarland & Company, , 310 p. (ISBN 978-0-7864-4197-6, présentation en ligne), p. 267-287.
  • (pt) Gabriela Birnfeld Kurtz, « O chamado de Cthulhu na Internet : as modificações do monstro de H.P. Lovecraft realizadas por fãs no Facebook », Vozes e Diálogo, vol. 15, no 1,‎ , p. 49-60 (lire en ligne).
  • Jonathan Lessard, « Lovecraft, le jeu d'aventure et la peur cosmique », lire en ligne.
  • (en) Andrew Migliore et John Strysik, Lurker in the Lobby : The Guide to the Cinema of H. P. Lovecraft, Night Shade Books, (1re éd. 2000, Armitage Press), 352 p. (ISBN 978-1-892389-35-0).
  • (en) Tom Miller, « The Mouse in the Walls : Disney, Lovecraft, and Gravity Falls », Lovecraft Annual, New York, Hippocampus Press, no 10,‎ , p. 158-190 (ISBN 978-1-61498-180-0, JSTOR 26868517).
  • (en) Charles P. Mitchell, The Complete H.P. Lovecraft Filmography, Westport (Connecticut) / Londres, Greenwood Press, , 284 p. (ISBN 0-313-31641-4, lire en ligne).
  • (en) T. S. Miller, « From Bodily Fear to Cosmic Horror (and Back Again) : The Tentacle Monster from Primordial Chaos to Hello Cthulhu », Lovecraft Annual, Hippocampus Press, no 5,‎ , p. 121-154 (ISBN 978-1-61498-010-0, ISSN 1935-6102, JSTOR 26868434).
  • (en) Chris Murray et Kevin Corstorphine, « Co(s)mic Horror », dans David Simmons (dir.), New critical essays on H. P. Lovecraft, New York, Palgrave Macmillan, , XVI-259 p. (ISBN 978-1-137-33224-0, présentation en ligne), p. 157-191.
  • (en) Joseph Norman, « « Sounds Which Filled Me with an Indefinable Dread » : The Cthulhu Mythopoeia of H. P. Lovecraft in « Extreme » Metal », dans David Simmons (dir.), New critical essays on H. P. Lovecraft, New York, Palgrave Macmillan, , XVI-259 p. (ISBN 978-1-137-33224-0, présentation en ligne), p. 193-208.
  • (en) Duncan Norris, « Pop Cultural Assimilation of the Lovecraftian Worldview through the Lens of Rick and Morty », Lovecraft Annual, New York, Hippocampus Press, no 10,‎ , p. 205-209 (ISBN 978-1-61498-180-0, JSTOR 26868521).
  • (en) Valentino Paccosi, « Animating the Unnameable : The Depiction of Cthulhu in Animated Shows », Studies in Gothic Fiction, Cardiff, Cardiff University Press, vol. 7 « The Popular and the Weird : H.P. Lovecraft and Twenty-First-Century Adaptation »,‎ , p. 51-60 (ISSN 2156-2407, lire en ligne).
  • (es) Mikel Peregrina Castaños, « De Lovecraft a Alemán : una adaptación cinematográfica de los Mitos de Cthlhu », Fotocinema. Revista científica de cine y fotografía, no 14,‎ , p. 233-253 (lire en ligne).
  • (en) Christian Perwein, « From Poe to South Park : The Influence and Development of Lovecraf's « Cosmic Horror » in American Culture », XA Proceeding, vol. 1, no 1,‎ , p. 96-105 (lire en ligne).
  • (es) Álvaro Pina Arrabal, « El influjo de H. P. Lovecraft en la obra de Junji Ito », Brumal. Revista de Investigación sobre lo Fantástico, vol. VII, no 1,‎ , p. 135-163 (ISSN 2014-7910, DOI 10.5565/rev/brumal.578).
  • (it) Matteo Poropat, « Giocando con Cthulhu : Il mondo ludico e l'universo lovecraftiano », Studi Lovecraftiani, Dagon Press, no 12,‎ , p. 134-162.
  • (it) Matteo Poropat, I giochi di Cthulhu, Wild Boar Edizioni, , 65 p. (ISBN 978-88-95186-32-0, présentation en ligne)
    Réédition : (it) Matteo Poropat, I giochi di Cthulhu, , 3e éd., 57 p. (ISBN 978-1-52-093173-9).
  • (en) Kevin A. Ross, « HPL on Film », The Unspeakable Oath, Pagan Publishing, no 11,‎ , p. 20-22.
  • (es) Marta Fernandez Ruiz et Hector Puente Bienvenido, « Universos fantasticos de inspiracion Lovecraftiana en videojuegos survival horror », Brumal : revista de investigacion sobre lo fantastico, vol. 3, no 1,‎ , p. 95-118 (lire en ligne).
  • (en) Carl H. Sederholm, « H. P. Lovecraft, Heavy Metal, and Cosmicism », Rock Music Studies, vol. 3, no 3,‎ , p. 266-280 (DOI 10.1080/19401159.2015.1121644).
  • (en) Don G. Smith, H.P. Lovecraft in Popular Culture : The Works and Their Adaptations in Film, Television, Comics, Music and Games, Jefferson (Caroline du Nord) / Londres, McFarland & Company, , IX-168 p. (ISBN 978-0-7864-2091-9, présentation en ligne).
  • Christophe Thill, « HPL en bande dessinée », Mythologica, Montrouge, Éditions Mythologica, no 2 « Spécial H. P. Lovecraft »,‎ , p. 131-136 (ISBN 979-10-93004-01-3).
  • (en) Rachel Mizsei Ward, « Plushies, My Little Cthulhu and Chibithulhu : The Transformation of Cthulhu from Horrific Body to Cute Body », The Irish Journal of Gothic and Horror Studies, no 12,‎ , p. 87-106 (lire en ligne).
  • (en) Jason Whittaker, « The Media of Madness : Gothic Transmedia and the Cthulhu Mythos », dans Jolene Zigarovich (dir.), TransGothic in Literature and Culture, Londres / New York, Routledge, coll. « Routledge Interdisciplinary Perspectives on Literature », , XVII-254 p. (ISBN 978-1-138-69910-6), p. 179-198.
  • (en) Oskar Zasada, « The Ascendancy of Nyarlathotep », Roczniki Humanistyczne, vol. 11, t. LXIV,‎ , p. 225-239 (DOI 10.18290/rh.2016.64.11-15).

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Joshi : The Recognition of H. P. Lovecraft, 1937-2013, p. 619.
  2. leschroniquesduchroniqueur, « Temps de malheur, de Cyril Sche Sulken », sur Les Chroniques du Chroniqueur, (consulté le )
  3. Fiche de la BD sur le site www.soleilprod.com (consulté le 17 janvier 2016).
  4. Thierry Soulard, « Locke & Key : Bienvenue à Lovecraft », sur comixtrip.fr, (consulté le )
  5. « Trouver Objet Caché », sur www.tentacules.net (consulté le ).
  6. Ole Peder Giæver (trad. Maya), « Dans les interstices du monde connu », sur ptgptb.fr, PTGPTB (vf).
  7. « Call of Catthulhu », sur Le Guide du rôliste galactique.org (consulté le 17 juin 2016).
  8. Denis Scherer, « Incantation : L'univers de Lovecraft adapté à la Bretagne, et en français. Cauchemars garantis... », Tilt, no 47,‎ , p. 118 (ISSN 0756-1059, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Incantation par Softhawk sur Amstrad CPC (1987) », sur www.genesis8bit.fr (consulté le ).
  10. Gómez Gurpegui 2021, p. ?.
  11. nounoursss, « [TEST] Forgive Me Father, Le Rétro-FPS Lovecraftien Un Peu Trop Sage - NoFrag », (consulté le )
  12. « Alone in the Dark : Le retour de la saga culte officialisé, trailer et infos », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
  13. « Colour from the Dark », sur imdb.com
  14. « Le Territoire des Ombres - Première partie : Le secret des Valdemar », sur horreur.net
  15. (en) Dave Thompson, South Park FAQ : All That's Left to Know About the Who, What Where, When and #%$ of America's Favorite Mountain Town, Milwaukee, Applause Theatre and Cinema Books, 2014, (ISBN 978-1-4803-5064-9).
  16. (en) Henry Jacoby, « You Know, I Learned Something Today : Stan Marsh and the Ethics of Belief », dans Robert Arp et Kevin S. Decker (dir.), The Ultimate South Park and Philosophy : Respect My Philosophah !, Wiley-Blackwell, (ISBN 978-1-118-38656-9), p. 22.
  17. (en) David Kyle Johnson, « Cartman and the Problem of Evil », dans Robert Arp et Kevin S. Decker (dir.), The Ultimate South Park and Philosophy : Respect My Philosophah !, Wiley-Blackwell, (ISBN 978-1-118-38656-9), p. 88-89.
  18. (en) Ross. E. Lockart, « Introduction », dans Ross. E. Lockart (éd.), The Book of Cthulhu II : More Tales Inspired by H. P. Lovecraft, San Francisco, Night Shade Books, (ISBN 978-1-59780-435-6), p. I.
  19. Norris 2016, p. 205-206.
  20. « Warehouse 13 S4E02 ● Démon caché », sur scifi-universe.com (consulté le )
  21. Baert 2019, p. ?.