Musée de la Loire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Musée de la Loire
Le musée de la Loire.
Informations générales
Type
Municipal
Gestionnaire
Commune de Cosne-Cours-sur-Loire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
290 m2
Visiteurs par an
7 632 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Collections
Collections
Genre
Nombre d'objets
2 113
Label
Bâtiment
Article dédié
Protection
Logo monument historique Inscrit MH (1977, Façades, toitures et portail d'entrée)[1]
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Place de la Résistance, 58200
Coordonnées
Carte

Le musée de la Loire est un musée d'art et d'ethnographie situé au cœur de la commune de Cosne-Cours-sur-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté, dans le département de la Nièvre.

Installé dans l'ancien couvent des Augustins[2], le musée présente une double orientation qui lie les beaux-arts et l'histoire des métiers de Loire dont les mariniers. Il est accessible à tous publics, possède un accès handicapé, propose des visites guidées, des animations, des activités pour les enfants et les scolaires, des jeux de piste ou puzzle pour les familles. Il offre enfin une visite virtuelle via mobile.

Labels[modifier | modifier le code]

Le musée de la Loire a été labellisé « Musée de France » en 2003. Installé dans l'ancien couvent des Augustins de la ville, il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le .

Il a obtenu les labels « Accueil vélo »[3] en 2016 pour trois ans (renouvelé en 2019), « Vignobles et découvertes »[4] en 2016 pour trois ans (renouvelé en 2021) et « Qualité Tourisme » en 2021 pour cinq ans.

Historique[modifier | modifier le code]

La création du musée est adoptée par délibérations du conseil municipal les et , il ouvre ses portes le .

Histoire des lieux[modifier | modifier le code]

Le couvent des Augustins accueille le musée de la Loire depuis le , mais cela n’a pas toujours été le cas[5].

Si l’idée d’un musée-bibliothèque de la ville de Cosne-sur-Loire germe dès la fin du XIXe siècle dans l’esprit des notables locaux (notamment l'architecte Albert Pasquet), c’est d’abord l’hôtel de ville qui accueille les collections dans deux salles du premier étage. Ces collections sont en partie composées de dons de l’État français, qui dote ainsi ses petits musées de province. Le catalogue de 1905 fait mention de 215 pièces : tableaux, sculptures, fragments paléontologiques, objets archéologiques et monnaies.

Le couvent au début du XVIIe siècle, eau-forte, Nevers, archives départementales de la Nièvre.

Le musée est déplacé en 1937 dans les locaux de l’ancienne sous-préfecture de l’époque, rue Eugène-Pelletan. Les œuvres sont classées dans différentes salles thématiquement — armes, étains, céramiques, peintures —, les sculptures profitant de la lumière de la verrière du bâtiment. Ce dernier est détruit le lors du bombardement du pont de Loire tout proche. Certaines œuvres disparaissent, détruites par le bombardement ou volées lors de pillages. Commence le sauvetage des œuvres restantes grâce, entre autres, à la famille Giblin. Avec les dommages de guère dans les années 1950, on projette la conception d’un grand musée national soutenu par Georges Henri Rivière, fondateur du musée national des Arts et Traditions populaires. Une exposition de préfiguration se déroule dans les locaux de l’Éden Cinéma. Alors que la création d'un musée-aquarium sur le site des forges de la Chaussade ou près du pont est envisagée, l'idée est finalement abandonnée.

Ancien couvent des Augustins et corps de garde, le musée de la Loire en travaux[Quand ?].

Les collections sont gérées à partir de 1961 par la Conservation départementale des musées de la Nièvre. En 1971, le « musée de la Loire nivernaise », toujours accompagné de la bibliothèque, ouvre dans deux salles au rez-de-chaussée du palais de justice. Les collections tournent essentiellement autour de la batellerie.

En 1984, 1 650 œuvres sont recensées et la collection beaux-arts s’est considérablement enrichie grâce aux legs d’Émile Fernand-Dubois et Émile Loiseau. Il s’organise alors principalement autour de l’ethnographie ligérienne et de la peinture parisienne des années 1920. Il ouvre ses portes dans le bâtiment actuel, correspondant à une partie de l’ancien couvent des Augustins, le .

Historique des collections[modifier | modifier le code]

Les collections du musée de la Loire sont le résultat de plus d'un siècle d'acquisitions constituées à la faveur d'achats, de dons, de legs ou de dépôts notamment d’État.

1899-1901 : genèse du musée[modifier | modifier le code]

Paul Adolphe Rajon, Portait d'Achille Millien, gravure.

Le musée reçoit dès sa création de nombreux dons très variés : tableaux, sculptures, livres, pièces de monnaie, fossiles, fragments paléontologiques et archéologiques, etc.

L'objectif, hérité de la Révolution, est pédagogique : l'éducation du peuple et la volonté de rassembler des pièces significatives des arts et de la nature (cabinets de curiosités).

Parmi les souscripteurs en nature figurent notamment Achille Millien (1838-1927), poète et folkloriste nivernais, Albert Pasquet (1857-1937), architecte cosnois et Gustave Mohler (1836-1920), artiste nivernais (don de Portrait de deux chiens bassets).

Parmi les souscripteurs en numéraire figurent le marquis de Tracy (200 francs), Albert Pasquet et sa femme (100 francs en plus des objets qu’ils ont déjà donnés), Le Blanc de la Caudrie (100 francs), la Ville de Cosne-Cours-sur-Loire (340 francs) et le Département de la Nièvre (150 francs) ; mais aussi des contributions plus modestes, entre un et 50 francs, qui montrent que sa création a fédéré et enthousiasmé les habitants de Cosne et de ses environs.

L'inventaire recense 35 tableaux, trois aquarelles, huit dessins, neuf gravures, sept sculptures, vingt ouvrages littéraires (contribution d'Achille Millien) et plusieurs objets archéologiques.

1900-1905 : premières acquisitions[modifier | modifier le code]

Le musée réalise différents achats d’œuvres :

  • plusieurs œuvres de la collection Achille Millien comme l'Esquisse d’une Renommée par le sculpteur français Joseph Félon (1818-1896), dédicacée « Au bon ami Achille Millien » et préparant une partie du décor en bas-relief de l’escalier d’honneur de l’hôtel de ville de Paris ;
  • plusieurs œuvres d’artistes locaux comme Élisabeth Martin des Amognes et Auguste Muri ;
  • le musée bénéficie également dès 1901 de six dépôts de l’État, essentiellement des tableaux et des sculptures, envoyés depuis Paris par la Direction des Beaux-Arts comme La Mère laborieuse, peinte par Edmond Kaiser d’après Chardin et déposée par l’État en 1902.

L'inventaire recense 215 objets : pièces archéologiques, peintures, sculptures, dessins, numismatique, faïences, etc.

1905-1940 : épanouissement[modifier | modifier le code]

Jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, les acquisitions vont ainsi se poursuivre à un rythme régulier grâce à des achats, des dons et des legs. Très peu d’informations subsistent sur les acquisitions réalisées jusqu’aux années 1950, beaucoup de documents ayant été perdus lors du bombardement de .

Parmi les acquisitions les plus marquantes figurent le don de M. Bloch, antiquaire à Cosne, qui dote le musée d’une importante collection de lorgnettes et jumelles de théâtre des XVIIIe et XIXe siècles, ou l’achat d'un vase soliflore en 1907 auprès du céramiste nivernais Théo Perrot (1856-1942).

Durant cette période faste, le musée reçoit deux legs d'importance :

  • le Legs Le Blanc de la Caudrie en 1912 : Marie-Joseph Serigny Le Blanc de la Caudrie (1833-1911), militaire d’origine cosnoise, décide, dès 1908, de léguer à la Ville de Cosne et à son musée ses riches collections constituées d’étains, de faïences et porcelaines, de tabatières et compotiers en argent du XVIe siècle, d’armes diverses, de bronzes chinois, un petit bénitier d’intérieur, des majoliques italiennes ou la Tête de faune de Jean-Joseph Carriès.
  • le Legs Émile Fernand-Dubois.

Émile Fernand-Dubois (1869-1952) est nommé conservateur du musée à partir de 1921. Sculpteur formé par Jules Dalou[réf. nécessaire], il fréquente régulièrement Auguste Rodin et l’atelier du fondeur Pierre Bingen. Très engagé en politique et fortement affecté par la Première Guerre mondiale, son œuvre est marqué par ses réalisations monumentales (le Monument aux morts de Cosne réalisé en 1922, entre autres), des représentations féminines nombreuses ou les commandes de bustes et portraits sculptés (écrivains, militaires, hommes politiques, etc.). Claude Goujat, maire de Cosne, l’invitera à s’installer dans la région où il acquerra une petite maison dans le hameau de Port-Aubry. Profondément marqué par la mort de son épouse Jane dans le bombardement du musée, il abandonne peu à peu ses fonctions au musée puis meurt en 1952. Il est ensuite inhumé à Cosne. Il lègue à la Ville de Cosne la totalité de son fonds d’atelier de sculpteur, aujourd’hui conservé au musée de la Loire : des sculptures en bronze, marbre,, etc. ainsi que des travaux préparatoires, des dessins et des photographies renseignant le processus créatif de l’artiste à l’exemple du Joueur de Harpe (épreuve de travail en plâtre et version définitive en bronze).

Ses acquisitions sont clairement orientées vers les beaux-arts, privilégiant la peinture et la sculpture — certaines de ses œuvres seront achetées par le musée comme la Naïade en 1940.

Il obtient aussi des dons d’artistes qu’il connaît, soit par le biais de son métier de sculpteur, soit par le biais de la communauté artistique de Montparnasse et de La Horde, association de soutien aux artistes : la Lionne, aquarelle du peintre animalier Jean Camille Cipra (1893-1952) donnée en 1931 par M. Pousset, le Nu accroupi de Samuel Granowsky (1889-1942), un artiste que Fernand-Dubois a sans doute côtoyé à Montparnasse, et un buste en bronze de Victor Hugo réalisé par Auguste Rodin, mais le musée ne conserve plus aujourd’hui cette sculpture, probablement disparue pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il obtient enfin des dépôts d’État (peintures et sculptures) : 22 œuvres, dont certaines ont été détruites lors du bombardement du . Seules dix nous sont parvenues, comme la Nature morte au poêle de Jules Valadon, des œuvres de Tancrède Synave et de Paul Marie Vigoureux.

L'inventaire dressé par Fernand-Dubois le recense environ 560 œuvres et objets — sans compter les pièces archéologiques — et 22 dépôts d’État. La collection jugée hétéroclite est centrée autour des thématiques beaux-arts, ethnologie, minéralogie, archéologie et arts décoratifs.

S'y trouve des œuvres du sculpteur Louis-Ernest Barrias (1841-1905), comme une esquisse de La Nature se dévoilant devant la science, dont la version définitive en marbre est conservée à Paris au musée d'Orsay, et du peintre Félix-Joseph Barrias (1822-1907) avec une esquisse pour Les Exilés de Tibère, dont la version définitive se trouve elle aussi au musée d'Orsay, ou des œuvres d’artistes locaux comme Albert Dardy, Fernand Chalandre, Claude Rameauetc.

1940-1980 : la difficile renaissance après le désastre[modifier | modifier le code]

Alors que l’on procède à l’évacuation des œuvres du musée bombardé le , Émile Fernand-Dubois réalise un premier inventaire pour évaluer les dommages de guerre.

Les acquisitions se poursuivent à partir des années 1950, surtout orientées vers les sujets « Loire » qui agitent les débats de création d’un musée national sur cette thématique : outils de pêcheur, de menuisier, de tonnelier, de charpentier de marine ; matériels ou mobiliers de mariniers ; tableaux, photographies, faïences et objets d’art, etc.

Plusieurs dons affluent provenant notamment des familles Joly, Biry et Bellile (en 1956), Jost (en 1958), Carroué (en 1961 et 1972).

En 1952, un nouvel inventaire est dressé, de même en 1961 et en 1969. Les collections sauvées des décombres sont disséminées dans différents lieux de la Ville.

Jules-Émile Zingg, Portrait d'Émile Loiseau (1922).

Le musée reçoit un nouveau legs exceptionnel, celui d’Émile Loiseau en 1970.

Installé avec son épouse Marthe à Cosne pour sa retraite, sans héritier, les époux Loiseau décident de léguer l’ensemble de leurs biens, plus de deux cents objets d’art et peintures modernes, à la Ville.

Outre une importante bibliothèque — aujourd’hui à la médiathèque intercommunale —, on note la présence d'un ensemble de statues, statuettes et divers objets appartenant à une vaste sphère extrême-orientale dont une Tête de Bouddha khmer en grès beige, datable du XIIe siècle, des céramiques de Meissen ou Sèvres (Bouillon couvert au décor « œil de perdrix », marque de Louis-Gabriel Chulot, vers 1780), des meubles et statues où se distingue une imposante armoire de sacristie, aux panneaux sculptés de « plis de serviette », et un Saint Antoine ermite en bois polychrome, sans doute témoin de l’école rhénane de sculpture à la fin du Moyen Âge.

Mais aussi un ensemble de peintures et dessins qui compte notamment des œuvres de quelques grands noms de la peinture des années 1910-1930, dont Henri Epstein, Pinchus Krémègne, que l’on retrouve dans l’inventaire du legs, et d’autres, comme Simon Mondzain, qu’il a acheté mais visiblement pas gardé. Et puis quelques fauves ou assimilés, comme Maurice de Vlaminck, André Derain, Raoul Dufy, Henri Manguin, et des indépendants comme Maurice Utrillo ou Marc Chagall.

Beaucoup de toiles et d’aquarelles enfin de Jules-Émile Zingg, un intime, dont l’épouse est violoniste. Finalement, une collection cohérente, forte d’une soixantaine d’huiles, aquarelles, dessins, et de véritables chefs-d’œuvre comme Vue d’une fenêtre ouverte de Raoul Dufy (vers 1908).

1980-2020 : un nouveau lieu pour un nouvel élan[modifier | modifier le code]

Alors que la création d’un nouveau musée dans le couvent des Augustins rénové se précise, on envisage enfin de réunir les collections dispersées dans un seul et même lieu.

En 1984, un nouvel inventaire révèle la présence de 1 650 pièces.

Les acquisitions reprennent au gré des dons, achats, dépôts et une vraie programmation culturelle est mise en place : exposition temporaires, manifestations, conférences, etc.

Quelques exemples de nouveaux achats :

Des dons notables comme celui de Mme Boulé-Fransozini (Fernand Chalandre, Portrait d'Élise) ou de Jean-Max Albert.

Le musée bénéficie aussi de plusieurs dépôts provenant d'autres institutions muséales : des Zingg et Harpignies du musée d'Orsay, un Burkhalter du musée d'Art moderne de Paris, ou une statuette en faïence représentant saint Nicolas du musée Auguste-Grasset de Varzy.

L'inventaire de 2016 réalisé lors du récolement décennal des collections fait état de la présence effective de 2 041 œuvres ou objets inventoriés ou en dépôt. En 2020, cet inventaire est porté à 2 113 œuvres ou objets.

Modes d'acquisitions[modifier | modifier le code]

Le musée de la Loire s'est donc constamment enrichi au fil de son histoire et cela perdure. Les principaux modes d'acquisitions sont les dons, les legs, les achats, les emprunts. Le musée peut recevoir enfin des dépôts d’État, des dépôts de la part d'autres musées (le musée Auguste-Grasset de Varzy, le musée de La Charité-sur-Loire, le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland de Clamecy par exemple), ou de la part de grandes institutions muséales nationales (musée d'Art moderne de Paris, musée d'Orsay).

Collections[modifier | modifier le code]

Collections permanentes[modifier | modifier le code]

Collection « Loire »[modifier | modifier le code]

La collection « Loire » permet une approche ethnographique du fleuve à partir de peintures de paysages, faïences, maquettes de bateaux et objets du quotidien.

La Loire joue un rôle important dans l’histoire de Cosne. Sa proximité a permis de développer son patrimoine culturel et industriel. La collection « Loire » est répartie en plusieurs salles, chacune ayant un thème différent : l’histoire humaine autour de la Loire à travers le temps, les anciens métiers de la Loire et les croyances liées, l’évolution des bateaux.

Salle introductive à la Loire[modifier | modifier le code]

Dans une première salle à l’entrée du musée, se trouve une frise chronologique. Grâce à la présence d’œuvres variées, elle permet de se faire une idée de l’importance de la Loire dans la ville durant les quatre grandes périodes de l’histoire : Antiquité, Moyen Âge, Temps moderne et Époque contemporaine.

Salle des métiers et des croyances de mariniers[modifier | modifier le code]

Dans la deuxième salle, appelée salle Louis et René Giblin[6], les anciens métiers liés au fleuve comme ceux de lavandières, mariniers, haleurs, tireurs de sable et de passeurs, sont présentés. Les faïences de Nevers présentes dans cette salle permettent d’illustrer le propos. On trouve aussi dans cette salle une vitrine d’objets liés à la religion et aux croyances des mariniers comme des statuettes en faïence de Nevers ou en bois représentant saint Nicolas, leur saint patron.

Salle des maquettes, des canaux, des marchandises et des péages[modifier | modifier le code]

Dans la troisième salle, on trouve les différents bateaux utilisés pour le transport des marchandises comme le charbon, le sel, le coton et les poteries : les sapines et le grand chaland de Loire. Une maquette de l'inexplosible l’Émeraude, pour le transport de voyageurs, complète la présentation.

Les artistes exposés sont Rex Barrat (1914-1974), André Deslignères (1880-1968), Eugène Messemin (1880-1944), Claude Rameau (Bourbon-Lancy, 1876-Saint-Thibault, 1955), Jean Montchougny (Nevers, 1915-Nevers, 2008), commandant Barat (1786-1855).

Collection « Beaux-Arts »[modifier | modifier le code]

Dédiée à l'École de Paris, et issue initialement du legs d'Émile Loiseau[7], cette collection de peintures modernes comprend notamment des œuvres d'artiste de l'École de Paris ou ayant vécu dans les quartiers de Montmartre ou Montparnasse dans les années 1910-1930.

Émile Loiseau, né à Briare en 1874, est un violoniste ayant décidé de venir s’installer à Cosne cours sur Loire afin d’y retrouver sa Loire natale ; il y mourut en 1966. En bon vivant, il aimait l’art ainsi que la gastronomie et la musique qu’il partageait avec la famille Zingg qui pratiquait elle-même la musique. C’est Jules-Émile Zingg qui réalisa de nombreux portraits de son ami afin d’illustrer les programmes de ces concerts. Il lègue au musée de Loire en 1970 sa collection d’art composé de mobiliers, de tableaux, de meubles, de bibelots ainsi que d’objets d’art extrême orientaux.

École de Paris[modifier | modifier le code]
  • Raoul Dufy (1877-1953)[8] : il est spécialisé dans la peinture type fauvisme et est principalement connu pour ses peintures très colorées faites à partir de formes simplifiées. L’œuvre qui est exposée au musée est une représentation de ce type de peinture colorée et dynamique.
  • Maurice de Vlaminck (1876-1958).
  • André Derain (1880-1954).
  • Henri Manguin (1874-1949).
Autres artistes[modifier | modifier le code]
École juive de Paris[modifier | modifier le code]
  • Pinchus Krémègne (1890-1981) : peintre et lithographe français d'origine russe, il a étudié et est rattaché à la première École de Paris, tout comme Marc Chagall.
  • Henri Epstein (1891-1944).
  • Samuel Granowsky (1889-1942) : arrivé à Montparnasse en 1909, comme Chagall et Henri Epstein, pour survivre à la dure vie d’un artiste à Paris, il devient alors modèle ou encore serveur et plongeur à La Rotonde. Personnage original dans le quartier, il avait l’habitude de se pavaner en tenue de cowboy à la suite de son apparition en tant que figurant dans un western. Il est finalement arrêté lors de la rafle du Vel' d'hiv avant de succomber à Auschwitz en 1942. Le nu présenté dans la collection représente Aïcha, sa compagne et modèle professionnelle à Montparnasse.
  • Marc Chagall (1887-1985) : peintre russe exilé en France puis aux États-Unis. Il appartient au mouvement artistique du fauvisme. Durant sa carrière, il réalisa les peintures de la coupole de l'opéra Garnier à Paris.
  • Sergueï Soudeïkine (1882-1946).

Autres collections[modifier | modifier le code]

Le musée conserve également des œuvres de Louis-Ernest Barrias (1841-1905), Albert Dardy (1874-1921), Jean-Max Albert (né en 1942), Jean Camille Cipra (1893-1952), Pierre Mirault (1899-1982) qui a réalisé le portrait du peintre Claude Rameau[9].

Expositions temporaires[modifier | modifier le code]

Le musée de la Loire propose chaque année une ou plusieurs expositions temporaires qui lui permettent de mettre en valeur ses collections.

Listes des expositions temporaires organisées au musée de la Loire de 1990 à aujourd'hui[10]
Années Dates Expositions Catalogue d'exposition
1990 - Marc-Camille Chaimowicz - beaux-arts et arts appliqués
1991 - Paysages nivernais 1850-1914
1992 22- 58X58 (polaroïds)
- Maurice Le Scouëzec (1881-1940)
17- Les forges de la Chaussade à Cosne-sur-Loire
1993 - Rivières en hiver (photographies)
juin - octobre Le legs Loiseau : la peinture moderne au musée de Cosne Oui[11]
1994 - Évariste Jonchère (1892-1956) : sculptures
1995 - Batellerie traditionnelle de la Saône
1996 - 30 ans d’archéologie dans la Nièvre : l’alimentation Oui
1997 - Eugène Messemin (1880-1944) – un peintre et la Loire
1998 - Pêches traditionnelles en Loire nivernaise
1999 - Maurice Genevoix et la Loire - une passion illustrée
2000 Ce musée a 100 ans…
Jean Montchougny – peindre le fleuve…
2001 Jean-Marc Tingaud : Loire
Maisons de mariniers en Loire nivernaise Oui
2002 Poissons (Bailly-Knapp-Maigret-Stoskopff)
La Plage-sur-Loire Oui[12]
aMUSEEz-vous les enfants
2003 - Émile Fernand-Dubois (1869-1952) : l’homme et le sculpteur Oui[13]
Autour de Raoul Dufy
2004 Voiles de Loire, des bateaux et des hommes
Nuit de Loire – photographies de Stéphane Rocher
Images de crues
2005 Fernand Chalandre (1879-1924) : la donation Franzosini-Boulé Oui[14]
Le carrosse et le battoir – lavandières et bateaux-lavoirs en Loire Oui[15]
2006 aMUSEEz-vous les enfants
Jean Burkhalter (1895-1982) – un créateur dans le siècle
Forges-sur-Loire 1706-2006, tricentenaire de Pierre Babaud de La Chaussade
2007 Saint Nicolas, protèges-nous du naufrage ! Oui[16]
Le Vrai Boris (à La Chaussade)
Bernard Rancillac (au musée)
De Condate à Cosne, traces de sociétés
2008 Autour de Maurice de Vlaminck
Le mystère de la Pietà, analyse d’une œuvre restaurée
L’Éden cinéma, un monument Art Déco à Cosne Oui[17]
2009 Mémoires de l’Eau, exposition en chantier
Mémoires de l’Eau, peuple et chroniques de Loire
En quête de pierres Oui[18]
2010 Christophe Lemaitre, la perspective du congrès
Loire dessus dessous, archéologie d’un fleuve Oui[19]
2011 (prolongée jusqu’au ) Quais de Loire à Cosne
Minusubliminus, des collections à la fiction
2013 Les coulisses d’un musée, histoire et vie des collections Oui[20]
2014 (prolongée jusqu’au ) Jean Montchougny homme de Loire
2015 D’une rive à l’autre, franchir la Loire Oui[21]
En avant la musique ! Les arts et la musique
2016 Henri Harpignies – Peindre la nature Oui[22]
2017 À table ! - L’alimentation dans les arts
Vues sur Loire, portraits de villes nivernaises
2018 La marine de Loire au XVIIIe siècle, un âge d’or
De l’ombre à la lumière, des collections révélées
2019 Emmanuel de La Villéon (1858-1944), la liberté de peindre Oui[23]
2020 La pêche fluviale. Histoire et pratiques
2021 Fernand Chalandre[24] Oui[25]
2022 16 avril - 17 décembre Reflets de faïence, la Loire pour décor
2023 15 avril - 16 décembre Beaux rivages

Conférences[modifier | modifier le code]

Le musée de la Loire propose chaque année plusieurs conférences sur des thématiques variées puisées au cœur de ses collections.

Listes des conférences de 2001 à aujourd'hui
Années Dates Thèmes Conférenciers/Conférencières
2001 Le grand chaland de Loire Nicolas Brocq
« Vue d’une fenêtre ouverte » de Raoul Dufy Nicolas Brocq
Les saladiers au pont de Loire Nicolas Brocq
2002 Deux majoliques italiennes Jean-Michel Roudier
Saint Nicolas et les saints patrons de mariniers Nicolas Brocq
L'exposition Poissons Jean-Michel Roudier
Émile Loiseau : un homme, une collection Nicolas Brocq
Le touage, exemple de Briare et Decize Nicolas Brocq
L’exposition La plage-sur-Loire Jean-Michel Roudier
La vapeur au service des voyageurs : les Inexplosibles Nicolas Brocq
Maurice Utrillo : des églises et des cabarets Nicolas Brocq
Les Ponts-canaux : l’exemple du Guétin et de Briare Nicolas Brocq
2003 Un plat en faïence de Nevers à décor de pêche à la ligne – vers 1670 Jean-Michel Roudier
Le pont métallique de chemin de fer du Paris-Orléans à Cosne Nicolas Brocq
L’exposition Émile Fernand-Dubois Jean-Michel Roudier
Henri-Joseph Harpignies (1819-1916) : le Michel-Ange des arbres Nicolas Brocq
Le canal du Midi : Patrimoine de l’humanité Nicolas Brocq
L’exposition Autour de Dufy Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
Ponts-routes de Cosne (1re partie) : 1809-1907 Nicolas Brocq
Le Faune endormi de Jean Carriès (1885) Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
Ver-Vert les voyages d’un perroquet de Loire Jean-Michel Roudier
2004 La « Vue de la Côte des Loges » de Rex Barrat (1914-1974) Jean-Michel Roudier
L’exposition Voiles de Loire, des bateaux et des hommes Nicolas Brocq
Pinchus Krémègne (1890-1981) : peintre expressionniste, pensionnaire de la Ruche Nicolas Brocq
L’exposition Nuits de Loire de Stéphane Rocher Jean-Michel Roudier et Stéphane Rocher
Les ponts-routes de Cosne (2e partie) : les ponts du XXe siècle Nicolas Brocq
André Derain (1880-1954) : à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort Nicolas Brocq
L’exposition Images de crues Jean-Michel Roudier
Les bacs et passeurs en Loire Nicolas Brocq
Une statue de saint Nicolas (1717) et des sculptures en faïence de Nevers Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
2005 Le violoniste et collectionneur Émile Loiseau : la musique à Paris vers 1920 Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
La pêche professionnelle en Loire (1re partie) : engins et filets Nicolas Brocq
Le Legs Loiseau : quelques artistes à découvrir Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
L’exposition Fernand Chalandre Jean-Michel Roudier
Les mariniers, bateliers et voituriers par eau de Cosne Nicolas Brocq
L’exposition Le carrosse et le battoir, lavandières et bateaux-lavoirs Jean-Michel Roudier
Les péages en Loire : l’exemple de celui de Miennes-les-Cosne Nicolas Brocq
Les collections de faïences à thèmes ligériens : deux nouvelles acquisitions Jean-Michel Roudier
Le canal latéral à la Loire (1822-1838) Digoin/Briare, 200 km essentiels au commerce Nicolas Brocq
2006 La pêche professionnelle en Loire (2e partie) : filet barrage et bateaux de pêche Nicolas Brocq
Maurice Utrillo, Suzanne Valadon, André Utter : Montmartre et la Trinité maudite Nicolas Brocq
Les moulins bateaux et moulins pendus en Loire Nicolas Brocq
Antoine l'Ermite, une statue en bois polychrome du XVe siècle Nicolas Brocq
Forges de la Chaussade et marine de Loire Nicolas Brocq et Alain Bouthier
L’exposition Jean Burkhalter, un créateur dans le siècle Jean-Michel Roudier
Camille Cipra et des artistes animaliers Nicolas Brocq et Marie-José Garniche
L’exposition Forges-sur-Loire Nicolas Brocq
De l’Yonne à la Loire, à travers le Morvan : le canal du Nivernais Nicolas Brocq
2007 Nés à La Ruche de Montparnasse Nicolas Brocq
Le couvent des Augustins Nicolas Brocq
L’exposition Saint Nicolas protège-nous du naufrage Jean-Michel Roudier
Des nœuds et cordages de marine Nicolas Brocq
Vlaminck et Derain, le couple de Chatou Nicolas Brocq
L’exposition Condate, traces de sociétés Alain Bouthier
La crue de 1907 Nicolas Brocq
L’archéologie des fleuves et des rivières Virginie Serna
L’évolution urbaine d’une ville en bord de Loire : Cosne Bruno Stahly
2008 Maurice de Vlaminck, 1876-1958-2008 Nicolas Brocq
Franchir la Loire à l’époque gallo-romaine Annie Dumont
L’exposition Le mystère de la Pietà Nathalie Guillaumot-Sadot
De Loyre en Seyne, le canal de Briare Nicolas Brocq
L’exposition Les lumières de l’Éden, un monument Art déco à Cosne Dominique Massounie
Les faïences de Nevers à décor de scènes de pêche François Billacois
2009 Le tireur de sable à Cosne Nicolas Brocq
Samedi conté Patricia Aguerra
L’exposition Étranges objets du Muséobus
Maurice Genevoix Alain Fournet
L’exposition En quête de pierres Yvan Pautrat et Edouard Jacquot
La restauration du saladier à décor d’Inexplosible Martine Bailly et Nicolas Brocq
2010 Le Marquis de Vieilbourg François Billacois et Alain Bouthier
Le canardier Daniel Messelot
Sergueï Soudeïkine Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq
Les fléaux atmosphériques dans notre région Jean-Claude Bonnet
L’exposition Christophe Lemaitre Alice Guybert-Routier
L’exposition Loire dessus dessous Virginie Serna
Le faux saunage, la guerre du sel Françoise Bezet
L’acquisition de l’affiche de Sergueï Soudeïkine Fanny Charton
2011 Ancres et bâtons de marine : l’assemillage des bateaux de Loire Nicolas Brocq
Jean Montchougny Daniel Messelot
Le mobilier à décor de marine de Loire Nicolas Brocq
La route du Tōkaidō, série gravée par Ando Hiroshige Fanny Charton
L'exposition Minusubliminus Céline Poulain et Aurélien Mole
Cosne au XVIIIe siècle (1re partie) Les Amis du musée
Sauveteurs « Mon âme à Dieu ma vie à mes semblables » Nicolas Brocq
2012 Le charpentier de marine Nicolas Brocq
Cosne au XVIIIe siècle (2e partie) Les Amis du musée
Une soirée dans la peau d’un conservateur Fanny Charton et Nicolas Brocq
Conserver et restaurer les peintures Vélia Dahan
2013 Les oiseaux de Loire Thibault Guibard
La gastronomie ligérienne Daniel Messelot
Ils ont construit une gabarre ! Nicolas Brocq et les élèves du collège Notre-Dame
Conserver et restaurer les sculptures Amélie Méthivier
La galerie des glaces mise à nu Martine Lemot
Les faïences de Nevers Jean Rosen
2014 Le Fauvisme dans les collections du musée de la Loire Pascal Rousseau
Franchir la Loire à Cosne 1940-1960 Nicolas Brocq
Les poissons invasifs Daniel Messelot
Montchougny homme de Loire Jean-Michel Roudier
Deux ans de récolement, découvertes et petits trésors Fanny Charton et Julien Jobard
2015 Epstein Marie Boye-Taillan
Les graveurs nivernais Association des graveurs du Nivernais
La symbolique du passage Christian Chenault
La Loire secrète : histoire de sa création La Maison de Loire de Belleville
Arts et musique Cyrille Hémerie
La faïence de Cosne Jean Rosen
2016 Raoul Dufy Frédéric Alix
La restauration de l’orgue de l’église Saint-Jacques Nicolas Toussaint
L’histoire des Protestants à Bonny-sur-Loire Monique Blanc
La restauration des œuvres sur papier Olivia Michel-Dansac
Naufrages en Loire, le point noir de Tracy, XVe – XVIIIe siècles François Billacois
Henri Harpignies Jean-Pierre Cappoen
2017 Marc Chagall Pascal Rousseau
L’Homme de Néandertal et la Loire Jean-Claude Marquet
La table dans les arts Patrick Rambourg
Montagnon, 4 générations de faïenciers Gérard Montagnon
Une enquête archéologique et sportive en Loire : l’épave de Langeais et sa cargaison Virginie Serna
Des archives de marinier dans un grenier ! Pierre Boussard
2018 Port Aubry des origines au XIXe s., une histoire de folie Alexandre Boucher-Baudard
Fernand Chalandre, autour de 2 acquisitions récentes Jean-Michel Roudier
Les mariniers et le commerce de la Loire au XVIIIe s. Françoise de Person
Les Arts de la Chine François Bardoux et Françoise Mahot
Villechaud et sa chapelle François Billacois et Robert Chapelier
La batellerie de Loire haute Jean Lavigne
2019 Saint Aré, patron de Decize en Nivernais Christophe Giraudet
L’ordre de Grandmont et son implantation en Berry André Langeron
Emmanuel de La Villéon, la liberté de peindre Robert Peirce-Macnie
La Puisaye et La Villéon, un terroir et un peintre Dominique Durin
Deux familles nobles dans la tourmente révolutionnaire (1790-1800) Robert Chapelier et Gérard Martin
Navigations fluviales en France : similarités et originalités Bernard Lesueur
2020 La pêche aux engins et filets en Loire et ailleurs Daniel Messelot
2021 La mode des années 1900-1920 au temps de Chalandre Stéphanie Rabussier et Jean-Michel Roudier
Albert Dardy, un peintre paysagiste de la Belle Époque à Cosne François Billacois et Robert Chapelier
Maurice Genevoix et la Nièvre Jean-Louis Balleret
La Loire et le vin Alexis Rabineau
2022 6 avril Le perroquet Ver-Vert, un héros Nivernais Jean-Michel Roudier
4 mai Reflets de faïence, la Loire pour décor Émilie Picard et Nicolas Brocq
22 juin Les faïences de Nevers à décor de Loire Jean Rosen
19 octobre Les peintres juifs de l’École de Paris Sophie Krebs
16 novembre Emile Fernand-Dubois et les monuments aux morts de Cosne Nicolas Brocq
7 décembre La Loire entre deux rives Joëlle Richard
2023 5 avril Épaves et naufrages en Loire Virginie Serna
3 mai Exposition Beaux rivages Émilie Picard et Nicolas Brocq
7 juin Les peintres juifs de l’École de Paris Sophie Krebs
4 octobre Du site aux motifs, l’exemple du littoral de la Côte-d'Opale Jérôme Fourmanoir
8 novembre Jean Carriès, sculpteur et céramiste Stéphanie Rabussier-Ringeval
6 décembre Les ex-voto ligériens, l'exemple du vitrail Saint-Nicolas à Cosne Nicolas Brocq

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA00112865, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. IMH 1977.
  3. « Musée de la Loire », sur France Vélo Tourisme (consulté le ).
  4. « Sites labellisés Vignobles et découvertes, Vins du Centre Loire », sur Vignobles et découvertes (consulté le ).
  5. Archives municipales, Ville de Cosne-Cours-sur-Loire, 4M28, 2R11, 162W, 1D33, 16W53, 100W42, 1W2195, 1W2, 145W1, 145W2, 70W23 à 70W27 et archives du musée de la Loire ; Cataloque du musée de Cosne, Cosne-Cours-sur-Loire, Imprimerie A. Bureau, 1905.
  6. Baptisée ainsi pour rendre hommage à Louis et René Giblin, anciens membres de l'Association des Amis du musée, qui ont participé au sauvetage des œuvres après le bombardement de juin 1940. Cette salle, ancienne chambre d'apparat du prieur de la communauté des Augustins, abrite également une cheminée monumentale classée objet d'art mobilier en 1957 et datée de la première moitié du XVIIe siècle.
  7. Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq, Le Legs Loiseau, la peinture moderne au musée de la Loire de Cosne-sur-Loire, Nevers, conseil départemental de la Nièvre, , 88 p. (ISBN 2-9510069-8-5).
  8. Association du personnel scientifique des Musées de Bourgogne, « Cosne-sur-Loire, musée de la Loire (historique) », sur musees-bourgogne.org (consulté le ).
  9. « Portrait de Claude Rameau », ministère de la Culture (consulté le ).
  10. Expositions passées, sur museedelaloire.fr.
  11. Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq, Le Legs Loiseau, la peinture moderne au musée de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire, Nevers, conseil départemental de la Nièvre, novembre 2004, 88 p. (ISBN 2-9510069-8-5).
  12. Collectif, Les plages de Loire, Châteauneuf-sur-Loire, musée de la Marine de Loire, 2003, 62 p. (ISBN 2-9515602-2-2).
  13. Jean-Michel Roudier, Émile Fernand-Dubois (1869-1952), l'homme et le sculpteur, Cahier des Amis du musée no 10, Cosne-Cours-sur-Loire, 2003, 30 p. (ISSN 1293-0776).
  14. Jean-Michel Roudier, Fernand Chalandre, 1879-1924, Cahier des Amis du musée no 13-14, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2018, 48 p. (ISSN 2264-1300).
  15. Collectif, Le Carrosse et le battoir. Lavandières et bateaux-lavoirs en Loire, conseil général de la Nièvre, 2005, 71 p. (ISBN 2-9515602-5-7).
  16. Collectif, Saint Nicolas protège nous du naufrage, musée de la Marine de Loire, Châteauneuf-sur-Loire, 67 p. (ISBN 2-9515602-6-5).
  17. Collectif, Les Lumières de l’Éden, un monument art déco à Cosne, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2008, 26 p. (ISBN 978-2-9533003-0-7).
  18. Collectif, En Quête de pierres, de 300 000 à 3 000 av. J.-C., Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2009, 27 p. (ISBN 978-2-9533003-1-4).
  19. Virginie Serna (sous la direction de), La Loire dessus dessous. Archéologie d’un fleuve. De l’âge du Bronze à nos jours, Éditions Faton, 2010, 176 p. (ISBN 978-2-87844-139-0).
  20. Collectif, Les coulisses d'un musée : histoire et vie des collections [catalogue d'exposition du au ], musée de la Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, , 123 p. (ISBN 978-2-9533003-2-1).
  21. Collectif, D’une rive à l’autre, franchir la Loire, Cahier des Amis du musée no 21, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2015, 52 p. (ISSN 2264-1300).
  22. Collectif, Henri Harpignies. Peindre la nature, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2016, 52 p. (ISBN 978-2-9533003-3-8).
  23. Collectif, Emmanuel de La Villéon. La liberté de peindre, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2019, 62 p. (ISBN 978-2-9533003-4-5).
  24. « Exposition Fernand Chalandre jusqu’au  », sur museedelaloire.fr.
  25. Jean-Michel Roudier, Fernand si grave, Nevers, 102 Éditions, 2021, 79 p. (ISBN 978-2-9543014-2-6).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Giblin, Le Musée de Cosne 1900-1996, Cahier des Amis du musée, no 1, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 1996, 25 p. (ISSN 1293-0776).
  • Collectif, Les coulisses d'un musée : histoire et vie des collections : [catalogue d'exposition du au ], musée de la Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, , 123 p. (ISBN 978-2-9533003-2-1).
  • Jean-Michel Roudier et Nicolas Brocq, Le Legs Loiseau, la peinture moderne au musée de la Loire de Cosne-Cours-sur-Loire, Nevers, conseil départemental de la Nièvre, , 88 p. (ISBN 2-9510069-8-5).
  • Jean-Michel Roudier, Émile Fernand-Dubois (1869-1952), l'homme et le sculpteur, Cahier des Amis du musée no 10, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2003, 30 p. (ISSN 1293-0776).
  • Jean-François Garmier et Alain Bouthier (sous la direction de), 30 ans d’archéologie dans la Nièvre, Nevers, conseil départemental de la Nièvre, 1996, 233 p. (ISBN 2-9510069-0-X).
  • Collectif, Les plages de Loire, Châteauneuf-sur-Loire, musée de la Marine de Loire, 2003, 62 p. (ISBN 2-9515602-2-2).
  • Collectif, Le patrimoine fluvial du Haut Val de Loire, Inventaire dressé par les Amis du musée de Cosne, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 150 p.
  • Jean-Michel Roudier, Fernand Chalandre, 1879-1924, Cahier des Amis du musée no 13-14, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2018, 48 p. (ISSN 2264-1300).
  • Collectif, Le Carrosse et le battoir. Lavandières et bateaux-lavoirs en Loire, conseil général de la Nièvre, 2005, 71 p. (ISBN 2-9515602-5-7).
  • Collectif, Saint Nicolas protège nous du naufrage, musée de la Marine de Loire, Châteauneuf-sur-Loire, 67 p. (ISBN 2-9515602-6-5).
  • Collectif, Les Lumières de l’Éden, un monument art déco à Cosne, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2008, p. (ISBN 978-2-9533003-0-7).
  • Collectif, En Quête de pierres, de 300 000 à 3 000 av. J.-C., Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2009, 27 p. (ISBN 978-2-9533003-1-4).
  • Virginie Serna (sous la direction de), La Loire dessus dessous. Archéologie d’un fleuve. De l’âge du Bronze à nos jours, Éditions Faton, 2010, 176 p. (ISBN 978-2-87844-139-0).
  • Collectif, D’une rive à l’autre, franchir la Loire, Cahier des Amis du musée no 21, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2015, 52 p. (ISSN 2264-1300).
  • Collectif, Henri Harpignies. Peindre la nature, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2016, 52 p. (ISBN 978-2-9533003-3-8).
  • Collectif, Emmanuel de La Villéon. La liberté de peindre, Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire, 2019, 62 p. (ISBN 978-2-9533003-4-5).
  • Jean-Michel Roudier, Fernand si grave, Nevers, 102 Éditions, 2021, 79 p. (ISBN 978-2-9543014-2-6).
  • Jean Soustel, Autour de Jean Carriès : papiers, sculptures, céramiques, Cahier des Amis du musée no 4, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 1999 (ISSN 1293-0776).
  • Jean-Michel Roudier, Faïences et pêche, autour de la collection de faïences de Nevers du musée, Cahier des Amis du musée no 18, Cosne-Cours-sur-Loire, Association des Amis du musée, 2009 (ISSN 1293-0776).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]