Tracy-sur-Loire
Tracy-sur-Loire | |
![]() Le château. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire |
Intercommunalité | Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain |
Maire Mandat |
Sylvain Cointat 2020-2026 |
Code postal | 58150 |
Code commune | 58295 |
Démographie | |
Population municipale |
983 hab. (2018 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 17″ nord, 2° 53′ 18″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 222 m |
Superficie | 23,07 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Pouilly-sur-Loire |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Tracy-sur-Loire est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune se situe à moins de dix kilomètres à l'est de Sancerre, au sud de Cosne-Cours-sur-Loire et au nord de Pouilly-sur-Loire.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Bannay (Cher) |
Cosne-Cours-sur-Loire | Saint-Martin-sur-Nohain | ![]() |
Saint-Satur (Cher) Ménétréol-sous-Sancerre (Cher) |
N | Saint-Andelain | ||
O Tracy-sur-Loire E | ||||
S | ||||
Thauvenay (Cher) |
Couargues (Cher) | Pouilly-sur-Loire |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Tracy dériverait du nom d’homme gaulois Draccius auquel se serait ajouté le suffixe -acum[1].
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Draptiacus, Dractiacus aux VIe et VIIe siècles et Ecclesia Sancti-Simphoriani de Traciaco en 1147[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
En 596 le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d'Auxerre (572-605), inclut Tracy dans les trente principales paroisses du diocèse[3].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2018, la commune comptait 983 habitants[Note 1], en augmentation de 3,26 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,43 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Tracy, domaine privé qui ne se visite pas, se trouve au milieu de vignes et produit un Pouilly fumé renommé. Il est inscrit monument historique depuis 1967[8].
- Le village de Boisgibault (nivernais Bogibo) est le centre administratif de la commune de Tracy Boisgibault, devenue Tracy-sur-Loire puisque la mairie y est installée. L'église se trouve près du château situé à un kilomètre et demi de Boisgibault. Près de l'église se trouvent trois stèles funéraires, vestiges de l'ancien cimetière. Une vue dégagée sur le parvis de l'église permet d'apercevoir la Loire dans le contrebas.
- Le château de Tracy ne doit pas être confondu avec le château de Boisgibault qui se trouve à Ardon, Loiret.
- Un chemin de randonnée balisé permet de se rendre de Tracy à Boisgibault en longeant la voie de chemin de fer. En prenant ce chemin, on peut, avec un peu de chance, voir détaler des chevreuils. C'est un point d'entrée de la réserve naturelle du Val de Loire qui s'étend jusqu'à La Charité-sur-Loire. Elle a été créée par le décret 95-1240 en 1995[9].
- En sortant de Boisgibault par la D 243 en direction de Pouilly-sur-Loire, le lieu-dit les Girarmes offre un superbe panorama sur la boucle de la Loire ainsi que sur Sancerre. Sur la même route se trouve à quelques kilomètres les Loges , village vigneron où sont réunis de nombreux producteurs de vin. Toujours sur cette même route mais sur la commune de Pouilly-sur-Loire, on découvre le Pavillon du Milieu de Loire , à mi-chemin entre la source et l'embouchure du dernier fleuve sauvage d'Europe.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean III de Sancerre rachète les terres de Boisgibault en 1383.
- Jehan de Boisgibault (vers 1400).
- François d'Estut, seigneur de Tracy, acquéreur en 1626 de certaines rentes sur la terre de Veaugues.
- Antoine Destutt de Tracy (1754-1846).
- Victor Destutt de Tracy (1781-1864).
- Georges Simenon (1903-1989) qui fut secrétaire du marquis de Tracy en 1923-1924 eut l'occasion de séjourner au château de Tracy (certains de ses romans ont pour cadre cette région entre Pouilly et Sancerre).
- Jeanne de Tramcourt (+1952), compagne du prince Guillaume de Suède
- Olympe Amaury (1901-2015), doyenne des Français à partir du , y est née.
- Le , le chanteur Sacha Distel et l'actrice Chantal Nobel sont victimes d'un accident sur la route nationale 7, dans la traversée du hameau de Maltaverne dont la vitesse limite est de 50 km/h. Chantal Nobel était alors héroïne du feuilleton télévisé à succès Châteauvallon. La voiture (une Porsche), propriété de l'actrice, conduite par le chanteur, se dirigeant de nuit vers le Sud, quitta la route juste après le virage à gauche à la sortie du hameau et heurta à pleine vitesse un poteau électrique en ciment sur le côté gauche de la route. Le choc effroyable eut lieu sur le flanc droit de la voiture. Chantal Nobel, grièvement blessée, en ressort handicapée à vie ; le conducteur, légèrement blessé, sera condamné à un an de prison avec sursis pour blessures involontaires.
- Denis Gaudry, maire de 1995 à 2016.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Albert Dauzat et Charles Rostaing, Librairie Guénégaud, 1989.
- Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, Georges de Soultrait, 1865.
- Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p. (lire en ligne), p. 117.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00113034, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Décret n+95-1240 », sur Légifrance,