Musique électronique en Bretagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La musique électronique en Bretagne a donné naissance à divers types d'artistes, des DJ aux groupes, et des artistes qui s'inspirent ou non de leur culture d'origine.

Historique[modifier | modifier le code]

Liste des artistes[modifier | modifier le code]

DJs[modifier | modifier le code]

Groupes[modifier | modifier le code]

Au niveau de la musique bretonne ou celtique[modifier | modifier le code]

Groupes[modifier | modifier le code]

Artistes confirmés[modifier | modifier le code]

Artistes émergents[modifier | modifier le code]

Krismenn
Arneo
Krismenn et Arneo lors de la soirée électro du festival de Cornouaille 2014
  • Krismenn : Christophe Le Menn est un chanteur qui, sous le nom de Krismenn, passe du chant traditionnel (kan ha diskan) au hip-hop (électro-acoustique, dubstep), rap en breton (compositions aux influences de gwerz et blues), human beat box (boucles rythmiques)[1]. Musicien, il joue de la contrebasse, de la guitare slide, des programmations informatiques[2]... Il remporte deux prix (Adami et Mondomix) au Babel Med Music en [3]. Il forme un duo de beat box avec Alem, champion du monde en 2015[4]. Engagé en 2015 sous le label des Vieilles Charrues, il se produit sur la grande scène à Carhaix puis à New York en 2016[5].
  • ARNEO (mot breton désignant l'orage) : groupe "elect-eau" celtique, composé de la harpiste Gwenaël Kerléo, la chanteuse Marielle Hervé et le musicien Yann Cortella (ex-membre d'Indochine et a accompagné Jacques Higelin). Ils composent une musique électronique qui s'inspire des éléments naturels, particulièrement présents dans leur région des monts d’Arrée. Yann Hergoualch écrit des textes en breton et Tekyes, designer visuel, accompagne les prestations scéniques[6].
  • Aroze : De son vrai nom Antoine Rozé, le musicien rennais mélange violon aux sonorités celtiques à de la musique électronique actuelle. Sur scène en duo, il se présente en costume lumineux accompagné d'une création vidéo et lumières[7].
  • JMK : trio composé de Tristan Jézéquel, Baptiste Moalic et Thomas Kerbrat, jouant essentiellement de la musique à danser destinée au fest-noz. Intégrant aux instruments acoustiques (accordéon, clarinette, bombarde) des machines et samples, leur musique est qualifiée d'electro-trad. Deux albums ont vu le jour, en 2014 et 2017[8].
  • NOON : Quintet formé autour d'un DJ aux pads et claviers et de quatre cornemuses, jouant une musique électronique nouvelle, mêlée à la puissance sonore des cornemuses. Ne proposant pas de musique à destination des festoù-noz, le groupe se produit essentiellement dans des festivals et dans les salles de musique actuelles, généralement en fin de soirée. Avant même la sortie de leur premier album, NOON s'est produit dans des événements majeurs tels que le Festival Interceltique de Lorient ou le festival Yaouank[9][source insuffisante].
  • Iwan Benoist, chanteur brittophone. En 2010, son album Ar C'hlask, La Quête mêle rap, électro et sonorités bretonnes[10].

DJ[modifier | modifier le code]

  • Wonderbraz : Yuna Le Braz, fille de Dan Ar Braz, est une DJ finistérienne. Elle commence sa pratique musicale par sept ans de guitare classique, jusqu'à ses 15 ans, avant de partir en 1990 travailler à Paris à 16 ans, en se rapprochant vite des milieux maghrébins[11]. Yuna Le Braz mixe depuis son adolescence, allant jusqu'à proposer un set de neuf heures d'affilée, à l'âge de 19 ans, au bar À l’Abri du Vent à Douarnenez[12]. Ses voyages lui font intégrer des musiques du monde et des musiques traditionnelles ou populaires qu'elle actualise sous ses influences électro et hip-hop. Elle choisit ainsi de se produire sous le pseudo de Dj Wonderbraz[13]. Les voyages et les collaborations se multiplient, avec Sal Ricalde, le VJ de Tijuana, le vidéaste Thierry Salvert (duo Wonderbraz et Bad Green depuis 2001)[14], jusqu'à la création Turbo Sans Visa avec le chanteur breton Erik Marchand spécialiste des musiques de l’Est[15]. Depuis 2011, cette création inspirée du « Turbo folk » né en Yougoslavie dans les années 1980, mélange de musiques traditionnelles des Balkans et d'électro, les sons du Maghreb et du chant breton[16]. En 2013, alors que Trad Magazine lui offre sa Une[17], elle est notamment programmé au festival Eurofonik à Nantes[18], au festival des Vieilles Charrues[19] et au festival des langues et cultures minorisées à Marseille[20].
    Elle réalise également des créations artistiques à Douarnenez, sur le festival de cinéma de Douarnenez, dédié aux minorités dans le monde (dont une première collaboration avec Erik Marchand en 2006)[21], pour le festival Les arts Dînent à l'Huile (qu'elle crée et co-dirige pendant 10 ans)[22], pour la galerie associative « Miettes de Baleine » rénovée avec des plasticiens et la projection de films rares dans des lieux insolites avec Thierry Salvert[15].
DJ Miss Blue

Festivals et lieux d'expressions populaires[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Yann Rivallain (photog. Xavier Dubois), « Krismenn, le hip-hop mod all », ArMen, no 188, mai-juin 2012, p. 64-66
  2. Benoît Tréhorel (photo Sylvie Le Parc), Krismenn – Kan ha beat, Bikini Mag, 12 juillet 2011
  3. La gwerz de Krismenn croisée au beatbox d'Alem, au festival Eurofonik, Le Monde, 9 avril 2014
  4. François-Xavier Gomez, « Krismenn et Alem, Breizh beatbox », Libération, 16 avril 2014
  5. Nora Moreau, Les Vieilles Charrues partent à New York, Aujourd'hui en France, 26 janvier 2016
  6. Manar Al Mouadmani, Arneo, au fil de l'eau, RFI, 20 octobre 2014
  7. Yannick Murgalé, « Aroze : captivant avec son EP « Opportunities » ! », sur aficia.info, (consulté le ).
  8. « Musique. JMK poursuit la piste du trad'électro », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  9. « NOON - Lenn Production », Lenn Production,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Iwan B. Rock, rap ou electro se déclinent aussi en breton », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  11. Krümm 2013, p. 26
  12. Danièle Le Pape, « La femme de la semaine. Yuna Le Braz, 22 ans : un punch volcanique », Le Télégramme, 1996, lire en ligne
  13. DJ Wonderbraz, eurofonik.fr
  14. Frédérique Guiziou, « Dj Wonderbraz et BadGreen en sons et images », Ouest France, toute édition, 30 décembre 2011
  15. a et b Gerard Alle, DJ Wonderbraz vs. BadGreen, Festival NoBorder01, Le Quartz Brest, 2011, p. 18
  16. Interview de Yuna Le Braz sur France Bleu Breizh Izel, émission Toute Première fois, 31 mai 2013
  17. Philippe Krümm, « En couverture. Un nouveau souffle pour les musiques du monde : Wonderbraz », Trad Magazine, no 148,‎ , p. 26-29 (lire en ligne)
  18. Laurence Aloir, 2e édition du Festival Eurofonik, Radio France internationale, 13 avril 2013
  19. Douarnenez. En avant-première des Vieilles Charrues, Le Télégramme, 13 juillet 2013
  20. Baba Squaaly, Turbo Sans Visa lance le festival des langues et cultures minorisées à Marseille Radio Nova, 2 novembre 2013
  21. «Turbo Sans Visa». La musique sans passeport, Le Télégramme, 28 août 2012
  22. « Rencontre. Yuna Le Braz - Responsable des Arts dînent à l'huile : le plaisir de la découverte », Résonances, mai 2005, p. 8, lire en ligne
  23. Hervé Devallan, Miss Blue « Breizh’n Bass », Bretagne Actuelle, 11 juin 2013
  24. Arnaud Choutet, Bretagne : folk, néo-trad et métissages, Marseille, Le Mot et Le Reste, , 304 p. (ISBN 978-2-36054-158-4 et 2-36054-158-7), « Miss Blue - Breizh n' Bass », p. 258-259
  25. « Breizh dance flore », ArMen, janvier-février 2013, p. 69
  26. Alain-Gabriel Monot (photog. Xavier Dubois), « Miss Blue. La fille électro », ArMen, n0195, juillet-août 2013, p. 12-15

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif (dir. Frank Darcel), ROK : De 1960 à nos jours, 50 Ans de musique électrifiée en Bretagne, t. 2 : 1990/2013, Rennes, LADTK – Les Amis Du Tuchenn Kador, , 480 p. (ISBN 978-2-9543644-0-7)
  • Arnaud Choutet, Bretagne : folk, néo-trad et métissages, Marseille, Le Mot et Le Reste, , 304 p. (ISBN 978-2-36054-158-4 et 2-36054-158-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :