Futurepop

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Futurepop
Origines stylistiques Electropop[1], trance[2],[3],[4], EBM[1],techno[1],[2]
Origines culturelles Milieu des années 1990 ; Europe de l'Ouest
Instruments typiques Synthétiseur, séquenceur, batterie, clavier, échantillonneur

La futurepop est un genre de musique électronique ayant émergé au milieu des années 1990 comme genre dérivé de la synthpop (comme la structure des chansons et le style vocal), intégrant des influences d'uplifting trance.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le genre se développe en Europe de l'Ouest comme prolongement des cultures musicales EBM et électro-industriel, et commence à émerger à la fin des années 1990 avec des groupes et artistes comme VNV Nation, Covenant et Apoptygma Berzerk[1],[2],[5]. D'autres artistes phares du genre étaient Assemblage 23[1],[4], Icon of Coil[1], Neuroticfish[6], et Rotersand[3],[7].

La futurepop est associée à la sous-culture des cyber goths[3] et est devenue populaire dans les clubs de dance alternative, en particulier en Allemagne. Parmi les festivals de musique qui accueillent des groupes de futurepop, citons Infest, Amphi Festival, Wave-Gotik-Treffen et M'era Luna[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La futurepop se caractérise principalement par ses structures musicales pop rock « technoïdes »[2] et « orientées vers la dance »[1],[2], ses mélodies accrocheuses[2], l'« utilisation omniprésente de rythmes trance »[2],[3]), et l'absence de modification vocale[3]. Le genre se distingue de la trance classique en « conservant la structure lyrique et vocale de la synthpop »[3]. Ses « sons transparents »[3] et son style de « production lisse »[3] sont considérés comme « compatibles avec les hit-parades »[2] et « conçus pour les clubs de musique[2],[8]. »

Tom Shear d'Assemblage 23 décrit ce style avec ironie en disant qu'il s'agit « principalement de gens qui ne peuvent pas chanter sur des patchs trance des années '90[4]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (de) Peter Matzke et Tobias Seeliger, Das Gothic- und Dark-Wave-Lexikon, Berlin, Schwarzkopf und Schwarzkopf, (ISBN 3-89602-522-8), p. 230.
  2. a b c d e f g h i et j (de) Axel Schmidt et Klaus Neumann-Braun, Die Welt der Gothics. Spielräume düster konnotierter Transzendenz, (ISBN 3-531-14353-0), p. 273.
  3. a b c d e f g et h (en) Isabella van Elferen, Gothic Music: The Sounds of the Uncanny, University of Wales Press, (ISBN 0708325130), p. 165.
  4. a b et c (en) S. Alexander Reed, Assimilate. A Critical History of Industrial Music, Oxford, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-983260-6), p. 297.
  5. (en) Girl the Bourgeois Individualist, « Being a little bit productive », sur Sorted magAZine, .
  6. (en) Stéphane Froidcoeur, « Assemblage 23 – I've never been fond of the 'future pop' moniker », Side-Line Magazine, .
  7. (en) David Horn, John Shepherd et Paolo Prato, Bloomsbury Encyclopedia of Popular Music of the World, Volume 11: Genres Europe, Bloomsbury Academic, (ISBN 978-1501326103), The futurepop genre, as exemplified in the music of Apoptygma Berzerk, Covenant and VNV Nation, saw EBM merging with synthpop while adopting features of trance and contemporary EDM.
  8. (de) Alexander Nym, Schillerndes Dunkel: Geschichte, Entwicklung und Themen der Gothic-Szene, Plöttner Verlag, (ISBN 978-3-86211-006-3), In der Szene ist Neon das neue Schwarz. Der Sound dazu nennt sich Future Pop, Cybergoth oder Hellectro und ist von billigem Techno oft kaum mehr zu unterscheiden. (Stefan Gnad).