Electro swing
Origines stylistiques | House, swing, jazz manouche |
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Popularité | Fin des années 2000 et années 2010 (surtout en Europe) |
Sous-genres
Swing house[1]
L'electro swing est un sous-genre de la house[1] qui est dérivé du swing[2] et du jazz manouche[3]. Il mélange des sonorités des années 1920 à 1940 avec différents styles de musiques électroniques[4]. Le genre est notamment représenté par des artistes comme Bart&Baker[5], Caravan Palace[2] et Parov Stelar[2],[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]Lucas with the Lid Off (1994) du rappeur danois Lucas est considéré comme l'un des tout premiers titres d'electro swing[7]. Le genre gagne en popularité en 2008 avec la parution du premier album éponyme de Caravan Palace[8]. Vendu à 150 000 exemplaires[8], il se classe à la 11e place du hit-parade français et reste 68 semaines consécutives dans le classement[4]. L'electro swing connaît un pic de popularité en 2010[9]. Why Don't You de Gramophonedzie, qui échantillonne une chanson de Peggy Lee, est classée 12e au Royaume-Uni, tandis que We No Speak Americano de Yolanda Be Cool est classé no 1 dans plusieurs pays[4] et devient l'un des plus gros tubes de l'été 2010[10] L'electro swing rencontre surtout le succès en Europe[4], notamment en Allemagne, en Autriche, en France et en Suisse[11].
Des éléments d'electro swing se retrouvent dans des chansons comme Emergency (2015) d'Icona Pop[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Northlich 2013.
- Coman et Phillips 2018.
- Ashton-Smith 2017, p. 167.
- (en) « Electro-swing - Tonight we're going to party like it's 1929 », The Independent, (lire en ligne).
- Arena 2017.
- « L'irrésistible ascension de l'électro swing » (version du sur Internet Archive), Tracks (Arte), 5 janvier 2013.
- Inglis 2019.
- « Electroswing : la modernité sauce rétro » (version du sur Internet Archive), Zyva, no 29, 2012.
- (en) Thomas H. Green, « The new Jazz Age is upon us », The Daily Telegraph, (lire en ligne).
- (en) John Sakamoto, « The Anti-Hit List », Toronto Star, (lire en ligne).
- (en) Masha Lukashenko, « Sound Nomaden: The New King of Electro Swing [Exclusive Mix + Interview] », Magnetic Magazine, (lire en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) James Arena (préf. Danny Harrison, postface Martha Wash), Stars of 21st Century Dance Pop and EDM: 33 DJs, Producers and Singers Discuss Their Careers, McFarland & Company, (ISBN 978-1-4766-7022-5 et 978-1-4766-2894-3, lire en ligne), « Bart & Baker - Bart Sampson, Jo Baker (DJs, producers, remixers) », p. 39-48
- (en) Alan Ashton-Smith, Gypsy Music: The Balkans and Beyond, Reaktion Books, (ISBN 9781780238234, lire en ligne)
- (en) Sonia Coman et Damon J. Phillips, « Ambiguity and the Longevity of Creative Industries: The Case of Swing through the Lens of Interdisciplinary Collaboration », dans Candace Jones et Massimo Maoret (dir.), Frontiers of Creative Industries: Exploring Structural and Categorical Dynamics, Emerald Publishing, (ISBN 978-1-78743-774-6 et 978-1-78743-773-9, lire en ligne), p. 203-235
- (en) William Rogers Northlich, DiY Dynamic: Experimental Electronic Music and the Underground in the San Francisco Bay Area (thèse de master), Middletown, Connecticut, Wesleyan University (no 30), (lire en ligne)
- (en) Chris Inglis, chap. 9 « Electro swing: Re-introducing the Sounds of the Past into the Music of the Future », dans Ewa Mazierska, Les Gillon et Tony Rigg (dir.), Popular Music in the Post-Digital Age: Politics, Economy, Culture and Technology, Bloomsbury, (ISBN 978-1-5013-3837-3 et 978-1-5013-3839-7, lire en ligne), p. 191-209