Jump-up

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Jump-up
Description de cette image, également commentée ci-après
Macky Gee sur scène.
Origines stylistiques Drum and bass[1]
Origines culturelles Moitié-fin des années 1990[2] ; Royaume-Uni, Belgique
Instruments typiques Synthétiseur, boîte à rythmes, séquenceur, clavier, sampler, platine

Genres dérivés

Clownstep

La jump-up, également stylisé jump up[1], aussi appelé jump-up drum 'n' bass[3], est un sous-genre dérivé de la drum and bass, ayant émergé au milieu des années 1990[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Serial Killaz, musicien du genre, explique que « le jump-up a démarré au début des années 1990, surtout grâce à des producteurs comme Roni Size, Krust, et Die[1]. »

Le genre se popularise dans les années 2010, en Angleterre, en Allemagne et en Belgique, où de nombreux évènements et soirées jump-up sont organisés régulièrement comme les Invaderz, Proxic, Toxic, Inceptionz, Alcatraz, Criticalz[4], et Chill2chill[5].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Exemple de jump-up. Notez le rythme drum and bass à partir de 0:21 et les mélodies principales à partir de 0:42 caractéristiques du jump-up.

Les morceaux sont typiquement enjoués[6], faisant usage de samples hip-hop et des lignes de basses lourdes et mélodiques. Le genre est souvent caractérisé par des lignes de basse filtrées par des LFO apportant aux basses un son wobble accompagné de boucles de batteries rythmées. Également, la jump-up possède un rythme plus clair et peu similaire aux boucles de batteries Amen et Apache. La jump-up est facilement distinguable des autres genres drum and bass et jungle par sa simplicité, avec des lignes de basse 3-tiers qui fournissent des lignes de basse claires et épaisses communément associées au genre[7].

Artistes notables[modifier | modifier le code]

La jump-up est notamment popularisée par le morceau Mr Happy, publié en 2007, par DJ Hazard et Distorted Mind[8]. Il comprend aussi des artistes comme DJ Guv[9], Levela[1], Krust[1], Macky Gee[1], Majistrate[1], Roni Size[1], et SASASAS[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) « Jump up and get down: DJ Mag investigates the UK's jump-up D&B revival », sur DJ Magazine, (consulté le ).
  2. a et b (en) « Jump-up », sur Ishkur's electronic music guide (consulté le ).
  3. a et b (en) « SASASAS have made jump-up drum 'n' bass a global hot ticket », sur Mixmag (consulté le ).
  4. (en) « News and Features » Hospitality at In:Motion Bristol review », sur Skiddle (consulté le ).
  5. « Soirée FLUO Therapy : 8 heures de musiques extrêmes à Liège », sur fr.traxmag.com (consulté le ).
  6. (en) Bogdanov Vladimir, All music guide to electronica : the definitive guide to electronica, Londres, Rough Guides, , 225, 638, 140 (ISBN 0-87930-628-9, lire en ligne)
  7. (en) « A short history of Drum and Bass », Ben Gilman (consulté le ).
  8. (en) « 10 Years Of DJ Hazard & D*Minds – Mr Happy », sur ukf.com, (consulté le ).
  9. (en) « DJ Guv interview: Full on energy », sur Skiddle, (consulté le ).