Harry Belafonte
Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Harold George Bellanfanti |
Surnom |
King of Calypso |
Pseudonyme |
Raymond Bell |
Nom court |
Harry Belafonte |
Nationalités | |
Domicile | |
Formation |
Wolmer's Schools (en) George Washington High School (en) The New School |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Enfants |
Shari Belafonte David Belafonte (d) Gina Belafonte (en) |
A travaillé pour | |
---|---|
Parti politique | |
Membre de | |
Arme | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Taille |
1,82 m |
Tessiture | |
Labels | |
Personne liée |
Paul Robeson (mentor) |
Genres artistiques | |
Influencé par |
Sir Lancelot (en) |
Distinctions | Liste détaillée Tony Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une comédie musicale () Theatre World Award () Emmy Award () Paul Robeson Award (en) () Prix Kennedy () Docteur honoris causa du Spelman College (d) () National Medal of Arts () Prix Letelier-Moffitt des droits de l'homme (en) () Marian Anderson Award (en) () Grammy du couronnement d'une carrière () Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès () Bishop John T. Walker Distinguished Humanitarian Service Award (en) () Médaille Spingarn () Prix Ambassadeur de la conscience () Prix humanitaire Jean-Hersholt () Prix des quatre libertés de Roosevelt - médaille de la Liberté () Rock and Roll Hall of Fame () NAACP Image Award – Chairman's Award (en) Étoile du Hollywood Walk of Fame Order of the Companions of O. R. Tambo (en) Ordre de Jamaïque |
Discographie |
Discographie de Harry Belafonte (en) |
Archives conservées par |
Harold George Bellanfanti Jr., dit Harry Belafonte, né le à Harlem dans la ville de New York et mort le dans la même ville, est un chanteur, acteur et militant des droits civiques américain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque[2].
Son père, Harold George Bellanfanti Sr.[3], cuisinier, d'origine jamaïcaine et néerlandaise[réf. nécessaire], serait né en Martinique selon certains médias[4] ; sa mère, Melvine (Love) Bellanfanti, femme de ménage, est d'origine afro-jamaïcaine[5],[6],[7],[2].
Harold George Bellanfanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940 ; il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.
Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944[8]. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York, où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater (en)[9] où se jouait Home is the Hunter[10], qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.
Il intègre un cours d’art dramatique, le Dramatic Workshop (en)[11], que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator[12], qui a fui l'Allemagne nazie[2]. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique[13],[14].
Carrière artistique
[modifier | modifier le code]Monte Kay (en), directeur artistique du Royal Roost (de) sur Broadway, apprécie ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent[15],[16],[17]. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.
Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway, où il fait sensation dans sa première comédie musicale John Murray Anderson's Almanac (en). Pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award[18].
Quelques mois plus tard, il signe ce qui sera un long et fructueux contrat avec RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus[19]. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)[20].
Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans La Route radieuse, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man[21].
En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton[22],[23],[24].
Depuis 1985, il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember pour la publicité des cafés Carte Noire[25]. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe[26].
Engagements humanitaires et politiques
[modifier | modifier le code]Parallèlement à sa carrière artistique, Harry Belafonte se consacre à plusieurs causes humanitaires et pacifistes. En 1961, le président John Fitzgerald Kennedy le nomme consultant culturel dans le Corps de la paix[10],[27],[28]. Il est le premier membre du show-business à exercer cette fonction, et s'y dévoue durant cinq ans.
Mais c'est dans la lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis qu'il s'investit le plus énergiquement. Sa quête fervente et tenace pour une justice égalitaire et équitable ne se décourage jamais. Au début des années 1950, il fait la connaissance du jeune pasteur Martin Luther King[29], lors du passage historique de celui-ci à New York. Dès ce jour, jusqu'à l'assassinat du leader noir, Harry et Martin ont entretenu une fidèle et profonde amitié, qui restera l'une des plus précieuses expériences de la vie de Harry Belafonte.
En 1985, profondément touché et perturbé par la guerre et la famine qui touchent une partie de l'Afrique[30], et influencé par le travail accompli par Mohammed Amin et Bob Geldof, il contribue à lancer la campagne caritative We Are the World[31]. À la fin de l'enregistrement de la chanson, les interprètes lui rendent hommage en improvisant Banana Boat song[32].
En 1987, il accepte le poste d'ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef[33]. Il est le deuxième Américain, après Danny Kaye, à se consacrer à la mission de secourir la détresse des enfants du monde, y entraînant d'autres personnalités du spectacle.
En 1990, il est l'un des organisateurs du meeting que tient Nelson Mandela au Yankee Stadium lors de sa visite aux États-Unis[34],[35].
Dans les années 2000, il poursuit son engagement envers les droits de l'Homme, particulièrement aux États-Unis et en Afrique du Sud[36].
En 2013, son engagement de militant des droits de l'homme lui vaut de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International, prix partagé avec Malala Yousafzai[37], l'adolescente pakistanaise qui milite pour le droit à l'éducation des filles en Afghanistan. Il déclare à cette occasion : « Je me sens particulièrement honoré de recevoir ce prix parce que j'ai la chance de le partager avec Malala Yousafzai, une véritable héroïne de notre temps[37]. »
Il apporte son soutien à Bernie Sanders dans le cadre des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016[38],[39],[40].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Le , Harry Belafonte épouse Marguerite Byrd (1923-1998). Le couple donne naissance à deux enfants, Adrienne et Shari. Ils divorcent en 1957[41],[42].
Le , il épouse Julie Robinson. Ils ont deux enfants, David et Gina. Le couple divorce en 2004[6],[42].
En 2008, il se marie avec la photographe Pamela Frank[43],[8],[44],[45].
Mort
[modifier | modifier le code]Harry Belafonte meurt à l'âge de 96 ans le , à New York[2], d'une insuffisance cardiaque[46]. Incinéré, ses cendres sont remises à la famille[47].
Comédies musicales (sélection)
[modifier | modifier le code]- 1953-1954 : John Murray Anderson's Almanac, de Richard Adler et Jerry Ross (en) à l'Imperial Theatre de Manhattan[48],
- 1955 : 3 for Tonight, de Walter Schumann et Robert Wells (songwriter) (en) au Gerald Schoenfeld Theatre[49],
- 1959 : Moonbirds, sur un texte de Marcel Aymé au James Earl Jones Theatre sur Broadway[50],
- 1959-1960 : Belafonte at the Palace de Robert Corman au Palace Theatre (Broadway)[51],
- 1987 : Asinamali !, de Mbongeni Ngema (en) au Jack Lawrence Theatre de New York[52].
Discographie
[modifier | modifier le code]- Mark Twain (1954)
- Belafonte (1956)
- Calypso (1956)
- An Evening with Belafonte (1957)
- Island in the sun (1957)
- Belafonte Sings of the Caribbean (1957)
- To Wish You a Merry Christmas (1958)
- Love Is a Gentle Thing (1959)
- Porgy and Bess (1959)
- Belafonte at Carnegie Hall (1959)
- My Lord What a Mornin' (1960)
- Belafonte Sings the Blues (1960)
- Swing Dat Hammer (1960)
- Belafonte Returns to Carnegie Hall (1960)
- Jump Up Calypso (1961)
- Midnight Special (1962)
- The Many Moods of Belafonte (1962)
- Streets I Have Walked (1963)
- Belafonte at the Greek Theater (1963)
- Blues, Ballads, and Boasters (1964)
- An Evening with Belafonte/Makeba (1965)
- An Evening with Belafonte/Mouskouri (en) (1966)
- In My Quiet Room (1966)
- Calypso in Brass (1966)
- Belafonte on Campus (1967)
- Harry Belafonte Sings of Love (1968)
- Homeward Bound (1970)
- By Request (1970)
- This Is Harry Belafonte (1970)
- Warm Touch (1971)
- Calypso Carnival (1971)
- Belafonte Live (1972)
- Play Me (1973)
- Harry (1973)
- Abraham, Martin and John (197])
- Paradise in Gazankulu (1988)
- Belafonte '89 (1989)
- An Evening with Harry Belafonte and Friends (1997)
- Live Europe (concert enregistré à l'Arena de Leipzig le 22 mars 2003, jamais édité en CD ni DVD ) (2003)
Filmographie
[modifier | modifier le code]Comme acteur
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1953 : La Route radieuse (Bright Road) de Gerald Mayer : le principal de l'école
- 1954 : Carmen Jones d'Otto Preminger : Joe
- 1957 : The Heart of Show Business (court-métrage) de Ralph Staub : lui-même
- 1957 : Une île au soleil (Island in the Sun) de Robert Rossen : David Boyeur
- 1959 : Le Monde, la Chair et le Diable (The World, the Flesh and the Devil) de Ranald MacDougall : Ralph Burton
- 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow) de Robert Wise : Johnny Ingram
- 1970 : The Angel Levine (en) de Ján Kadár : Alexander Levine
- 1972 : Buck et son complice (Buck and the Preacher) de Sidney Poitier : le prêcheur
- 1974 : Uptown Saturday Night (en) de Sidney Poitier : Geechie Dan Beauford
- 1992 : The Player de Robert Altman : lui-même
- 1994 : Prêt-à-porter de Robert Altman : lui-même
- 1995 : White Man (White Man's Burden) de Desmond Nakano : Thaddeus Thomas
- 1996 : Kansas City de Robert Altman : Seldom Seen
- 2006 : Bobby d'Emilio Estevez : Nelson
- 2018 : BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan (BlacKkKlansman) de Spike Lee : Jerome Turner
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1949 : Sugar Hill Times (en) (série TV) : apparitions régulières
- 1981 : Grambling's White Tiger (en) (téléfilm) de George Stanford Brown : Coach Eddie Robinson
- 1996 : Great Performances (série TV), épisode Jazz '34, Remembrances of Kansas City Swing (Jazz '34) de Robert Altman : le narrateur
- 1999 : Vote sous influence (Swing Vote) (téléfilm) de David Anspaugh : Will Dunn
Comme producteur
[modifier | modifier le code]- 1959 : Le Monde, la Chair et le Diable (The World, the Flesh and the Devil)
- 1959 : Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow)
- 1970 : The Angel Levine (en)
- 1972 : Buck et son complice (Buck et le Prêcheur)
- 1984 : Beat Street
- 1995 : The Affair (en) (téléfilm)
- 2000 : Parting the Waters (feuilleton télévisuel)
Comme compositeur
[modifier | modifier le code]Ouvrage
[modifier | modifier le code]- My song, Knopf, 2011.
Distinctions (sélection)
[modifier | modifier le code]- 1954 : lauréat du Tony Award, catégorie Meilleur acteur dans une comédie musicale, décernée par l'American Theatre Wing, pour son rôle dans la comédie musicale John Murray Anderson's Almanac [53],
- 1954 : lauréat du Theatre World Award, pour son rôle dans la comédie musicale John Murray Anderson's Almanac[54]
- 1960 : lauréat du Emmy Award, catégorie meilleure performance dans une comédie musicale, décernée par l'Academy of Television Arts and Sciences, pour sa prestation Tonight with Belafonte[55],[56],
- 1960 : lauréat du Grammy Award, catégorie meilleure performance pour un album folk, décernée par la National Academy of Recording Arts and Sciences, pour son album Swing Dat Hammer[57],
- 1960 : cérémonie d'inscription de son étoile sur le Hollywood Walk of Fame[58],[59]
- 1965 : lauréat du Grammy Award, catégorie meilleure performance pour un album folk, décernée par la National Academy of Recording Arts and Sciences, pour son album An Evening With Belafonte/Makeba[57],
- 1979 : lauréat du Paul Robeson Award (en), décerné par l'Actors' Equity Association (en)[60],[61],
- 1986 : lauréat du Grammy Award, catégorie prix spécial du président, décernée par la National Academy of Recording Arts and Sciences[57],
- 1989 : lauréat du Kennedy Center Honors, décerné par le John F. Kennedy Center for the Performing Arts[62],
- 1994 : récipiendaire de la National Medal of Arts, décernée par le National Endowment for the Arts (NEA)[63],
- 2000 : lauréat du Grammy Award, récompensant l'ensemble de son œuvre, décernée par la National Academy of Recording Arts and Sciences[57],
- 2012 : récipiendaire de la médaille Spingarn décernée par la National Association for the Advancement of Colored People[64],[65],
- 2012 : lauréat du Audrey Hepburn Humanitarian Award, décerné par l'UNICEF, pour ses 25 ans de services[66],
- 2013 : lauréat du prix Ambassadeur de la conscience, décerné par Amnesty International[37],
- 2014 : lauréat du Jean Hersholt Humanitarian Award, décerné par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS)[67],[68],
- 2018 : récipiendaire de la médaille de l'ordre du Mérite, décerné par les autorités de la Jamaïque[69].
- 2021 : fait chevalier de la Légion d'honneur par l'ambassade française aux États-Unis[70]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.nypl.org/scm/29990 » (consulté le )
- « Harry Belafonte, chanteur américain et inlassable militant pour les droits civiques, est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Harlem library renamed after Harry Belafonte », sur Caribbean Life (consulté le ).
- « Harry Belafonte est-il de Bellefontaine, Martinique (F. W. I.) ? », sur caribhist.com, (consulté le ).
- (en) « Harry Belafonte | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur encyclopedia.com, (consulté le ).
- (en-US) Brent Campbell, « Harry Belafonte (1927- ) • BlackPast », sur BlackPast, (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur Biography (consulté le ).
- (en) « Harry Belafonte's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le ).
- (en-US) Robert F. Kennedy Human Rights, « Harry Belafonte », sur Robert F. Kennedy Human Rights (consulté le ).
- (en-US) « The New School Archives : Digital Collections : Clippings Scrapbook : Dramatic Workshop and Studio Theatre Scrapbook IV, Part 4 [NS030105_DW_0404] », sur digitalarchives.library.newschool.edu (consulté le ).
- (en) « Erwin Piscator | German dramatist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte - Founder », sur sankofa.org (consulté le ).
- (en-US) John Leland, « Harry Belafonte Knows a Thing or Two About New York », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- « Harry Belafonte: 1949 - JazzWax », sur jazzwax.com (consulté le ).
- (en-US) Ap, « Monte Kay Dies at 63; Founder of Nightclubs », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « How the American Negro Theatre Shaped the Career of the Iconic Harry Belafonte », sur The New York Public Library (consulté le ).
- (en-US) « John Murray Anderson's Almanac Broadway @ Imperial Theatre - Tickets and Discounts », sur Playbill (consulté le ).
- (en-GB) Martin Chilton, « Harry Belafonte interview: what counts is your legacy », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Eleanor Cunningham, « Harry Belafonte: The King Of Calypso », sur Culture Trip (consulté le ).
- (en-US) Bill Kohlhaase, « Belafonte: A Man of Action : The singer-actor doesn't hesitate to get involved, and he brings his multicultural thinking to his music with his group, Djoliba, in Costa Mesa this evening. », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- 7zic, « Musique du film Beetlejuice Day O de Harry Belafonte », sur 7zic, (consulté le ).
- (en) « Why The Day-O Scene In Beetlejuice Was Difficult To Shoot », sur CINEMABLEND, (consulté le ).
- (en-US) Dennis MCLellan, « Making His Voice Heard », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- « Saga Publicitaire Carte Noire ».
- (en) « Harry Belafonte - Jump in the Line (Axe) Lyrics »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Musixmatch (consulté le ).
- (en-US) Christina Lessa, « HARRY BELAFONTE » FLATT », sur FLATT (consulté le ).
- (en-GB) Steve Howell, « 'I chose to be a civil rights warrior' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Belafonte, Harold George, Jr. », sur The Martin Luther King, Jr., Research and Education Institute, (consulté le ).
- (en-US) Special to People’s World, « This week in history: Singer/activist Harry Belafonte thriving at 90 », sur People's World, (consulté le ).
- (en-US) Stacey Anderson et Stacey Anderson, « Harry Belafonte Still Fighting for 'Oppression to Stop' », sur Rolling Stone, (consulté le ).
- (en-US) « Singers Pay Tribute to Harry Belafonte With a Chorus of ‘Day-O’ During the ‘We Are the World’ Rehearsal », sur Laughing Squid, (consulté le ).
- (en-US) « Goodwill Ambassador », sur UNICEF (consulté le ).
- (en-US) John Kifner, « The Mandela Visit; Mandela Takes His Message To Rally in Yankee Stadium », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) John Kifner, « The Mandela Visit; Mandela Gets an Emotional New York City Welcome », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Tamara Best, « Harry Belafonte: ‘Movements Don’t Die’ », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Amnesty International Announces 2013 Ambassador of Conscience Awards; Malala Yousafzai and Harry Belafonte Are Named Recipients », sur Amnesty International USA (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders: "He Represents Opportunity" », sur The Hollywood Reporter (consulté le ).
- (en) Cynthia Littleton et Cynthia Littleton, « Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders for President », sur Variety, (consulté le ).
- (en-US) Kasie Hunt et Leigh Ann Caldwell, « Singer Harry Belafonte Endorses Bernie Sanders », sur NBC News, (consulté le ).
- (en-US) Henry Louis Gates, Jr., « BELAFONTE'S BALANCING ACT », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte Facts », sur biography.yourdictionary.com (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte Bio, Wives, Children, Net Worth, Humanitarian Work – NewSwirl » (consulté le ).
- (en) James Mottram, « Interview: Harry Belafonte, singer », sur scotsman.com, (consulté le ).
- (en-GB) Tom Shone, « Hay Festival 2012: Harry Belafonte – rascal with a heart of gold », Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le ).
- The Casket and Funeral Details of Harry Belafonte
- Find a grave
- (en-US) « John Murray Anderson's Almanac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IBDB.
- (en-US) « 3 for Tonight », sur IBDB.
- (en-US) « Moonbirds »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IBDB.
- (en-US) « Belafonte at the Palace »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IBDB.
- (en-US) « Asinamali! »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IBDB.
- (en-US) « Harry Belafonte Tony Awards Info », sur broadwayworld.com (consulté le ).
- (en-US) « Theatre World Awards - Theatre World Awards », sur theatreworldawards.org (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur Television Academy (consulté le ).
- (en-US) Jerry Mitchell, « History: Belafonte wins Emmy », sur The Clarion Ledger (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur GRAMMY.com, (consulté le ).
- « Harry Belafonte | Hollywood Walk of Fame », sur walkoffame.com (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur latimes.com (consulté le ).
- (en-US) « Paul Robeson Award (NOT PAGE) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur actorsequityfdn (consulté le ).
- (en-US) « archives.nypl.org -- Search results », sur archives.nypl.org (consulté le ).
- (en-US) « Kennedy Center Announces '89 Awards », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur NEA, (consulté le ).
- (en-US) « NAACP | Spingarn Medal Winners: 1915 to Today », sur NAACP (consulté le ).
- (en) Harry Belafonte, « Harry Belafonte NAACP Award Speech », sur sandersinstitute.com (consulté le ).
- « Harry Belafonte Activity Highlights | UNICEF People », sur UNICEF (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte », sur Oscars.org | Academy of Motion Picture Arts and Sciences, (consulté le ).
- (en-US) « Harry Belafonte - Jean Hersholt Humanitarian Award Acceptance Address », sur americanrhetoric.com (consulté le ).
- (en-US) Pride News, « Harry Belafonte Jr. Receives Jamaica's Fourth Highest Honour », sur Pride News, (consulté le ).
- « Pamela Belafonte Harry Belafonte and Phillipe Etienne after Harry... », sur Getty Images (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Afro-Américains
- Ségrégation raciale aux États-Unis
- Mouvements des droits civiques aux États-Unis
- Mouvement des droits civiques aux États-Unis depuis 1954
- National Association for the Advancement of Colored People
- International Best Dressed Hall of Fame List
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Billboard
- Discogs
- Last.fm
- Songfacts
- Songkick
- SoundCloud
- (en) AllMusic
- (he) Bait La Zemer Ha-Ivri
- (en) Carnegie Hall
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (en) Grove Music Online
- (de) Munzinger Pop
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Rock Hall of Fame
- (en) Rolling Stone
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pt) Allociné
- (en) American Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Radio France
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en mars 1927
- Naissance à Harlem
- Étudiant de la New School
- Chanteur américain du XXe siècle
- Chanteur américain du XXIe siècle
- Chanteur des années 1950
- Chanteur des années 1960
- Chanteur des années 1970
- Chanteur des années 1980
- Chanteur des années 1990
- Chanteur des années 2000
- Chanteur des années 2010
- Musicien afro-américain
- Acteur afro-américain
- Acteur américain
- Militant pacifiste américain
- Personnalité des droits civiques aux États-Unis
- Mouvement américain pour les droits civiques
- Féministe américain
- Artiste de RCA Victor
- Artiste de Jubilee Records
- Hollywood Walk of Fame
- Membre du Rock and Roll Hall of Fame
- Lauréat du Grammy Award
- Lauréat du Tony Award
- Caméra de la Berlinale
- Lauréat du prix Ambassadeur de la conscience
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 2021
- Décès en avril 2023
- Décès dans l'Upper West Side
- Décès à 96 ans
- Mort d'une insuffisance cardiaque
- Personnalité américaine incinérée