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Harry Belafonte

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Harry Belafonte
Harry Belafonte à Rio de Janeiro en 1970.
Fonction
Ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Harold George BellanfantiVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
King of CalypsoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Raymond BellVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom court
Harry BelafonteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domicile
Formation
Wolmer's Schools (en)
George Washington High School (en)
The New SchoolVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Enfants
Shari Belafonte
David Belafonte (d)
Gina Belafonte (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Mayoral Advisory Commission on City Art, Monuments, and Markers (d)
The Sanders Institute (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Grade militaire
Conflit
Taille
1,82 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture
Labels
Personne liée
Paul Robeson (mentor)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Influencé par
Sir Lancelot (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Tony Award du meilleur acteur dans un second rôle dans une comédie musicale ()
Theatre World Award ()
Emmy Award ()
Paul Robeson Award (en) ()
Prix Kennedy ()
Docteur honoris causa du Spelman College (d) ()
National Medal of Arts ()
Prix Letelier-Moffitt des droits de l'homme (en) ()
Marian Anderson Award (en) ()
Grammy du couronnement d'une carrière ()
Légende vivante de la Bibliothèque du Congrès ()
Bishop John T. Walker Distinguished Humanitarian Service Award (en) ()
Médaille Spingarn ()
Prix Ambassadeur de la conscience ()
Prix humanitaire Jean-Hersholt ()
Prix des quatre libertés de Roosevelt - médaille de la Liberté ()
Rock and Roll Hall of Fame ()
NAACP Image Award – Chairman's Award (en)
Étoile du Hollywood Walk of Fame
Order of the Companions of O. R. Tambo (en)
Ordre de JamaïqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Discographie
Discographie de Harry Belafonte (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Calypso, Banana Boat (Day-O) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

Harold George Bellanfanti Jr., dit Harry Belafonte, né le à Harlem dans la ville de New York et mort le dans la même ville, est un chanteur, acteur et militant des droits civiques américain.

Jeunesse et formation

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Harold George Belafonte Jr. (ou Harold George Bellanfanti Jr dans sa langue maternelle) naît le à New York, dans le quartier de Harlem, au sein d'une famille originaire de la Jamaïque[2].

Son père, Harold George Bellanfanti Sr.[3], cuisinier, d'origine jamaïcaine et néerlandaise[réf. nécessaire], serait né en Martinique selon certains médias[4] ; sa mère, Melvine (Love) Bellanfanti, femme de ménage, est d'origine afro-jamaïcaine[5],[6],[7],[2].

Harold George Bellanfanti emmène sa famille aux États-Unis, à Harlem, où Harry passe sa prime jeunesse et sa scolarité. Harry suit sa mère lorsque celle-ci retourne vivre en Jamaïque de 1935 à 1940 ; il baigne dans le folklore antillais, véritable mélange culturel, où il puisera souvent l'inspiration exotique originale caractérisant sa carrière artistique.

Harry quitte l'école secondaire pour s'engager dans la marine américaine en 1944[8]. Une fois libéré de ses obligations militaires, il retourne à New York, où il vit de divers petits boulots (dont portier adjoint dans un magasin de vêtements). Mais c’est seulement lorsqu’on lui offre deux places pour le American Negro Theater (en)[9] où se jouait Home is the Hunter[10], qu'il pénètre le monde du spectacle et découvre sa vocation de comédien.

Harry Belafonte chantant (1954), photographié par Carl Van Vechten.

Il intègre un cours d’art dramatique, le Dramatic Workshop (en)[11], que dirige le dramaturge allemand Erwin Piscator[12], qui a fui l'Allemagne nazie[2]. Il y fait ses classes en compagnie notamment de Marlon Brando, Rod Steiger, Bea Arthur, Elaine Stritch et Tony Curtis, s’ancrant définitivement dans le monde artistique[13],[14].

Carrière artistique

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Monte Kay (en), directeur artistique du Royal Roost (de) sur Broadway, apprécie ses talents de chanteur, et l’engage dans son club de jazz comme chanteur intermittent[15],[16],[17]. Le public lui manifeste un intérêt bienveillant, même s'il est plus familier des formations habituelles comme les combos de Charlie Parker, Miles Davis, Max Roach, Tommy Potter, ou Tadd Dameron.

Plusieurs prestations dans divers night-clubs le mènent à Broadway, où il fait sensation dans sa première comédie musicale John Murray Anderson's Almanac (en). Pour cette première prestation sur Broadway, le jeune chanteur obtient un Tony Award et un Theatre World Award[18].

Quelques mois plus tard, il signe ce qui sera un long et fructueux contrat avec RCA Victor. En 1956, son troisième album, Calypso, atteint le million d'exemplaires vendus[19]. Il gagne le surnom de « King of Calypso » (« Roi du Calypso »)[20].

Dans sa carrière cinématographique, ses films traduisent parfois ses préoccupations sur l'égalité entre tous les êtres humains, comme dans La Route radieuse, Le Coup de l'escalier ou plus récemment White Man[21].

En 1988, ses chansons Banana Boat Song ainsi que Jump in the Line sont utilisées dans le film Beetlejuice de Tim Burton[22],[23],[24].

Depuis 1985, il enregistre des versions toujours renouvelées de sa chanson Try to Remember pour la publicité des cafés Carte Noire[25]. En 2009, sa chanson Jump in the Line est reprise pour la publicité de la marque Axe[26].

Engagements humanitaires et politiques

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Sidney Poitier, Harry Belafonte et Charlton Heston lors de la marche pour les droits civiques à Washington (1963).

Parallèlement à sa carrière artistique, Harry Belafonte se consacre à plusieurs causes humanitaires et pacifistes. En 1961, le président John Fitzgerald Kennedy le nomme consultant culturel dans le Corps de la paix[10],[27],[28]. Il est le premier membre du show-business à exercer cette fonction, et s'y dévoue durant cinq ans.

Mais c'est dans la lutte pour l'égalité des droits civiques aux États-Unis qu'il s'investit le plus énergiquement. Sa quête fervente et tenace pour une justice égalitaire et équitable ne se décourage jamais. Au début des années 1950, il fait la connaissance du jeune pasteur Martin Luther King[29], lors du passage historique de celui-ci à New York. Dès ce jour, jusqu'à l'assassinat du leader noir, Harry et Martin ont entretenu une fidèle et profonde amitié, qui restera l'une des plus précieuses expériences de la vie de Harry Belafonte.

En 1985, profondément touché et perturbé par la guerre et la famine qui touchent une partie de l'Afrique[30], et influencé par le travail accompli par Mohammed Amin et Bob Geldof, il contribue à lancer la campagne caritative We Are the World[31]. À la fin de l'enregistrement de la chanson, les interprètes lui rendent hommage en improvisant Banana Boat song[32].

En 1987, il accepte le poste d'ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef[33]. Il est le deuxième Américain, après Danny Kaye, à se consacrer à la mission de secourir la détresse des enfants du monde, y entraînant d'autres personnalités du spectacle.

En 1990, il est l'un des organisateurs du meeting que tient Nelson Mandela au Yankee Stadium lors de sa visite aux États-Unis[34],[35].

Harry Belafonte en 2011.

Dans les années 2000, il poursuit son engagement envers les droits de l'Homme, particulièrement aux États-Unis et en Afrique du Sud[36].

En 2013, son engagement de militant des droits de l'homme lui vaut de recevoir le prix Ambassadeur de la conscience par Amnesty International, prix partagé avec Malala Yousafzai[37], l'adolescente pakistanaise qui milite pour le droit à l'éducation des filles en Afghanistan. Il déclare à cette occasion : « Je me sens particulièrement honoré de recevoir ce prix parce que j'ai la chance de le partager avec Malala Yousafzai, une véritable héroïne de notre temps[37]. »

Il apporte son soutien à Bernie Sanders dans le cadre des primaires présidentielles du Parti démocrate américain de 2016[38],[39],[40].

Vie privée

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Le , Harry Belafonte épouse Marguerite Byrd (1923-1998). Le couple donne naissance à deux enfants, Adrienne et Shari. Ils divorcent en 1957[41],[42].

Le , il épouse Julie Robinson. Ils ont deux enfants, David et Gina. Le couple divorce en 2004[6],[42].

En 2008, il se marie avec la photographe Pamela Frank[43],[8],[44],[45].

Harry Belafonte meurt à l'âge de 96 ans le , à New York[2], d'une insuffisance cardiaque[46]. Incinéré, ses cendres sont remises à la famille[47].

Comédies musicales (sélection)

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Discographie

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  • Mark Twain (1954)
  • Belafonte (1956)
  • Calypso (1956)
  • An Evening with Belafonte (1957)
  • Island in the sun (1957)
  • Belafonte Sings of the Caribbean (1957)
  • To Wish You a Merry Christmas (1958)
  • Love Is a Gentle Thing (1959)
  • Porgy and Bess (1959)
  • Belafonte at Carnegie Hall (1959)
  • My Lord What a Mornin' (1960)
  • Belafonte Sings the Blues (1960)
  • Swing Dat Hammer (1960)
  • Belafonte Returns to Carnegie Hall (1960)
  • Jump Up Calypso (1961)
  • Midnight Special (1962)
  • The Many Moods of Belafonte (1962)
  • Streets I Have Walked (1963)
  • Belafonte at the Greek Theater (1963)
  • Blues, Ballads, and Boasters (1964)
  • An Evening with Belafonte/Makeba (1965)
  • An Evening with Belafonte/Mouskouri (en) (1966)
  • In My Quiet Room (1966)
  • Calypso in Brass (1966)
  • Belafonte on Campus (1967)
  • Harry Belafonte Sings of Love (1968)
  • Homeward Bound (1970)
  • By Request (1970)
  • This Is Harry Belafonte (1970)
  • Warm Touch (1971)
  • Calypso Carnival (1971)
  • Belafonte Live (1972)
  • Play Me (1973)
  • Harry (1973)
  • Abraham, Martin and John (197])
  • Paradise in Gazankulu (1988)
  • Belafonte '89 (1989)
  • An Evening with Harry Belafonte and Friends (1997)
  • Live Europe (concert enregistré à l'Arena de Leipzig le 22 mars 2003, jamais édité en CD ni DVD ) (2003)

Filmographie

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Comme acteur

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Télévision

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Comme producteur

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Comme compositeur

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  • My song, Knopf, 2011.

Distinctions (sélection)

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Notes et références

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  1. « https://archives.nypl.org/scm/29990 » (consulté le )
  2. a b c et d « Harry Belafonte, chanteur américain et inlassable militant pour les droits civiques, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Harlem library renamed after Harry Belafonte », sur Caribbean Life (consulté le ).
  4. « Harry Belafonte est-il de Bellefontaine, Martinique (F. W. I.) ? », sur caribhist.com, (consulté le ).
  5. (en) « Harry Belafonte | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  6. a et b (en-US) « Harry Belafonte », sur encyclopedia.com, (consulté le ).
  7. (en-US) Brent Campbell, « Harry Belafonte (1927- ) • BlackPast », sur BlackPast, (consulté le ).
  8. a et b (en-US) « Harry Belafonte », sur Biography (consulté le ).
  9. (en) « Harry Belafonte's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le ).
  10. a et b (en-US) Robert F. Kennedy Human Rights, « Harry Belafonte », sur Robert F. Kennedy Human Rights (consulté le ).
  11. (en-US) « The New School Archives : Digital Collections : Clippings Scrapbook : Dramatic Workshop and Studio Theatre Scrapbook IV, Part 4 [NS030105_DW_0404] », sur digitalarchives.library.newschool.edu (consulté le ).
  12. (en) « Erwin Piscator | German dramatist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  13. (en-US) « Harry Belafonte - Founder », sur sankofa.org (consulté le ).
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  47. Find a grave
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  70. « Pamela Belafonte Harry Belafonte and Phillipe Etienne after Harry... », sur Getty Images (consulté le ).

Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Chanson interprétée par Harry Belafonte.

Liens externes

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