Ablis
Ablis | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | CA Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Siret 2020-2026 |
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Code postal | 78660 | ||||
Code commune | 78003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ablisiens | ||||
Population municipale |
3 715 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 30′ 57″ nord, 1° 50′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 132 m Max. 164 m |
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Superficie | 25,92 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Ablis (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | 10e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://ablis.fr/ | ||||
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Ablis [abli] Écouter est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune d'Ablis se trouve dans la pointe sud des Yvelines, à 13 kilomètres au sud de Rambouillet, chef-lieu d'arrondissement et à 49 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département. C'est l'une des six communes des Yvelines appartenant à la région naturelle de la Beauce.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont : Prunay-en-Yvelines à l'ouest, d'Orsonville au sud, de Sonchamp au nord-est, Saint-Martin-de-Bréthencourt à l'est et Boinville-la-Gaillard au sud-est.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le seul cours d'eau notable est la Rémarde[1] qui porte dans la commune le nom de « ru de Perray »[2]. C'est une petite rivière de 19,1 km de long qui se jette dans la Voise, affluent de l'Eure. Son cours d'abord orienté nord-sud depuis la limite intercommunale avec Sonchamp, bifurque brusquement vers l'ouest juste au nord de la ville d'Ablis[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainville à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ablis est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ablis[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'habitat est groupé dans le bourg d'Ablis, dont le noyau ancien s'est étendu par de nombreux lotissements pavillonnaires, et dans le hameau de Mainguérin, situé à trois kilomètres environ au nord d'Ablis. Plusieurs fermes isolées parsèment le plateau.
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 5,3 % | 140 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,7 % | 45 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 0,9 % | 23 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 84,1 % | 2205 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,0 % | 27 |
Forêts de feuillus | 6,9 % | 182 |
Source : Corine Land Cover[15] |
Hameaux de la commune
[modifier | modifier le code]Les hameaux de la commune sont Ménainville, Guéherville, Mainguérin et Long Orme.
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Les communications routières sont assurées principalement par deux routes nationales, la RN 10, qui est orientée nord-sud depuis Rambouillet et bifurque à hauteur d'Ablis vers l'ouest en direction de Chartres, et par la RN 191 qui s'en détache en direction du sud-est (son tracé est confondu avec celui de la RN 10 vers le nord).
La commune est également traversée par l'autoroute A11 (l'Océane) qui passe selon un axe est-ouest immédiatement au nord de la ville. Un échangeur doté d'une barrière de péage permet les communications avec les RN 10 et 191. Cette dernière donne accès à l'A10 à dix kilomètres environ au sud-est de la ville. La RN 10 est traitée en voie express à 2 × 2 voies entre l'échangeur autoroutier au nord et la sortie d'Ablis vers l'ouest. Plusieurs routes départementales (D 101, D 168, D 177, D 988) assurent les communications avec les communes voisines.
Les gares SNCF les plus proches de la commune sont :
- Auneau à 7 km, sur la ligne Brétigny - Tours, desservie par le TER Centre-Val de Loire ;
- Rambouillet à 15 km, sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest, terminus de trains de la ligne N du Transilien et desservie par des trains des réseaux TER Centre-Val de Loire et TER Pays de la Loire ;
- Dourdan à 15 km, sur la ligne Brétigny - Tours, desservie par la ligne C du RER d'Île-de-France et par le TER Centre-Val de Loire ;
- Dourdan - La Forêt, desservie par le RER C 7j/7 de 8 h à 19 h (lundi au samedi) et par 2 allers-retours le dimanche.
La commune est également desservie par les lignes 11, 18, 23, 25 et 26 et un service de bus à la demande (TAD) du réseau de bus Centre et Sud Yvelines. Elle ne dispose cependant pas de services de bus le dimanche.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Avallocium au VIe siècle[16], Ablees, Abluies, Abluyes, Abbluyez, Ableiae au XIe siècle, Ableix au XIIe siècle, Abluis vers 1158[16].
L'explication d'Albert Dauzat, qui ne connaît pas de forme ancienne, est aujourd'hui abandonnée. En effet, il propose une formation toponymique en -(i)acum suffixe gaulois localisant à l'origine, puis marquant le propriété, précédé d'un nom de personne latin non attesté *Apilius que l'on retrouverait dans Abilly (Indre-et-Loire, [vicaria] Abiliac[ensis])[17].
Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique gauloise, basée sur l'élément avalo « pomme », d'après l'attestation ancienne Avallocium, suivi du suffixe présumé gaulois -ocium, d'où le sens global de « pommeraie »[16]. Homonymie possible avec Aveluy (Somme)[16]. Quant au gaulois avalo, il est fréquemment attesté dans la toponymie française, notamment dans le type Avallon[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site d'Ablis tire son importance de sa situation de carrefour, à l’intersection des voies qui relient Orléans et Poissy en direction du Valois et de la Picardie, Carnotum (Chartres) et la Bretagne. Le site montre une occupation celte au deuxième âge du fer, notamment la présence d'un sanctuaire gaulois[18]. Il est occupé à l’époque gallo-romaine, comme l’atteste la découverte de poterie rouges et noires, ainsi que de monnaies et de scories de laitier.
On suppose qu'Ablis est le lieu de la bataille d'Avollocium de 574 entre Chilpéric, roi de Neustrie, et Sigebert, roi d'Austrasie[19],[20].
En 1168, le seigneur d'Auneau fait donation de la terre Prouverlu (Provelu) situé sur le territoire. À cette époque on dénombrait plusieurs seigneuries : hameau d'Ablis, Gucherville, Labée, Long-Orme, Menaiville-Château, Demangeville-Mainguérin, Presle et Prouverlu.
Vers 1380, Ablis est mentionné comme étant un petit bourg sur l'étang du même nom.
Durant le Moyen Âge, Ablis appartient à la châtellenie de Bréthencourt propriété de Gui Ier de Rochefort avant d'être la propriété des familles d'Auneau puis de Gallardon.
Le village souffrit beaucoup durant la guerre de Cent Ans. En 1328, après la victoire de Cassel, Philippe de Valois se rendit à la cathédrale de Chartres afin de rendre grâce à Dieu, il passa à Ablis. À la suite des croisades, le pays fut infesté par la maladie de la lèpre et plusieurs léproseries, ou maladreries, furent construits dans le diocèse de Chartres dont une à Ablis. Elle était située à l'emplacement de la chapelle Sainte-Madeleine qui est désormais détruite et ou une croix marque le lieu[21].
Le village est fortifié mais cela ne l'empêche pas pendant les guerres de religion, d'être occupé le par l'armée protestante en marche sur Chartres. Les chefs de l'armée (Condé et Coligny) y décident de changer de stratégie et de marcher sur Dreux, ce qui débouchera sur la bataille de Dreux.
En 1629, le seigneur d'Ablis est Pierre Poncet de la Rivière, baron de Presles, auditeur des comptes et conseiller d'État. En , Pierre Poncet de la Rivière fait ériger Ablis en comté. En 1764, après la mort du dernier comte d'Ablis, la seigneurie passa à Madame de Carcado puis à Louis-Alexandre Le Sénéchal de Carcado-Molac.
La ville est saccagée et incendiée par les Allemands en 1870[22], en représailles à une attaque de francs-tireurs.
La commune fut desservie par la ligne de chemin de fer Paris-Chartres par Gallardon qui ne fut jamais totalement achevée mais fonctionna entre 1917 et 1939 avant d'être totalement déclassée.
En 1934, création de la coopérative agricole de céréales.
Le , Ablis est la première commune des Yvelines à être libérée[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et judiciaires
[modifier | modifier le code]Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[24], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Dourdan-Sud de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle intègre le canton de Saint-Arnoult-en-Yvelines[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rambouillet.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Ablis était le siège de la communauté de communes Contrée d'Ablis-Porte des Yvelines, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité devient une communauté d'agglomération en 2015 sous le nom de Rambouillet Territoires communauté d’agglomération Rambouillet Territoires (RTCA).
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors des élections européennes de 2019, le taux de participation d’Ablis est supérieur à la moyenne (54,12 % contre 50,12 % au niveau national). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 23,15 % des suffrages, contre 23,31 % au niveau national. La liste de la République en Marche obtient 22,48 % des voix, contre 22,41 % au niveau national. La liste d’Europe Écologie Les Verts réalise un score de 11,57 % des votes, contre 13,48 % au niveau national. La liste des Républicains fait un score de 7,83 % des suffrages, contre 8,48 % au niveau national. La liste de la France Insoumise obtient 6,00 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. La liste du Parti Socialiste réalise un score de 5,83 % des votes, contre 6,13 % au niveau national. La liste de Debout La France fait un score de 5,16 %, contre 3,51 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5 %[26].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Wendelsheim (Allemagne) depuis 1979. Wendelsheim est un quartier de la ville de Rottenburg am Neckar.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2021, la commune comptait 3 715 habitants[Note 3], en évolution de +8,44 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 694 hommes pour 1 749 femmes, soit un taux de 50,80 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune compte deux écoles : école maternelle Jean-de-la-Fontaine — qui accueille en 2020-2021 157 élèves, soit une croissance de 17 % en 2 ans[38] — et l'école élémentaire Léonard-de-Vinci.
-
École maternelle Jean-de-la-Fontaine.
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École élementaire Léonard-de-Vinci.
Sports
[modifier | modifier le code]- Handball, basket-ball, football, escalade, gymnastique, cours de danse[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Fête du village durant trois jours, avec fête foraine ainsi qu'un feu d'artifice suivi du défilé de char avec la reine d'Ablis[39].
Économie
[modifier | modifier le code]L'activité économique de la commune est marquée par l'agriculture (culture céréalière) ainsi que par la zone d'activités près de l'échangeur de l'A11[réf. nécessaire].
La commune accueille notamment le site de production de l'entreprise Daco Bello, qui, avec ses 150 salariés en 2020, sélectionne, produit et commercialise des fruits secs[40], l'entreprise ALDI Marché (Centrale d'Achat), la société MOBIKA (meubles de bureau, de jardin...).
En 2025, une immense plateforme logistique de Lidl ouvrira dans la commune[41].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre-Saint-Paul : église remontant au XIe siècle, clocher du XIIe siècle, nef agrandie au XVIIe. L'édifice fait l'objet d'une protection par l'inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1950[42]. Lors d'une restauration, de nouveaux vitraux ont été posés entre 1866 et 1874, dus à Nicolas Lorin. Voir aussi : Vitrail de la vie de la Vierge (Ablis)
- Ancienne abbaye Saint-Épain-Saint-Blaise : bâtiment du XVIe siècle et prieuré du XIIe siècle, deux tourelles en poivrières. Ce prieuré bénédictin fondé en 1115 par Geoffroy de Praelles dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Josaphat[43].
- Vieil hôtel du Heaume où aurait séjourné Guillaume le Conquérant.
- Ancien hospice fondé au XIIe siècle, bâtiment du XVIIe siècle.
- Ancienne chapelle Sainte-Madeleine du XIIe siècle.
- Ferme fortifiée datant de la fin du Moyen Âge à Long-Orme, lieu-dit dépendant de la commune d'Ablis.
- Borne de la Liberté rappelant l'avancée des troupes alliées lors de la Libération de la France, implantée le long de la RN 191 et réimplantée en 2017 devant la ferme La Biche[44].
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L'église.
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Pilier et nervures des voutes de l'église.
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Portail de l'ancienne abbaye.
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Tourelle en poivrière de l'ancienne abbaye.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Geoffroy d'Ablis, mort entre 1316 et 1319 à Lyon, religieux dominicain, inquisiteur célèbre, grand pourfendeur de cathares.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Ablis se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328)
- Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France, Paris, 1997
- Les Yvelines. Les 262 communes, Éditions Delattre, , p. 6
- François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses franciliennes, (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 34, 53, 67, 87,107, 113-114, 151, 155, 203, 218, 221, 238, 241
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- La Rémarde sur le site du SANDRE
- Carte topographique au 1/25000 n° 2116E « Auneau », IGN
- Cette rivière ne doit pas être confondue avec son homonyme, la Rémarde qui prend sa source dans la commune voisine de Sonchamps et coule vers l'est en direction de l'Essonne.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ablis et Sainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sainville » (commune de Sainville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Sainville » (commune de Sainville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ablis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, volume I, p. 139, no 2349 (lire en ligne) [1]
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 1b.
- Philippe Cohen, « Yvelines. Des centaines d'armes de guerriers gaulois découvertes à Ablis : À Ablis (Yvelines), les premières fouilles ont révélé la présence d'un sanctuaire gaulois. Une découverte majeure », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Au troisième siècle avant J.C., les celtes occupaient toute l’Europe. Et chez vous, nous avons trouvé des traces exceptionnelles du deuxième âge de fer. C’est comparable au site de référence de La Tène en Suisse », a confié aux élus d’Ablis, Bertrand Triboulot, ingénieur du service régional de l’archéologie de la DRA ».
- L'Histoire d'Ablis
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328)
- Monuments historiques et bâtiments protégés d'Ablis
- François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses Franciliennes, (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 53.
- François Boulet, Histoire des Yvelines, Les Presses Franciliennes, (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 113.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Ablis : Découvrez les résultats des élections Européennes 2019 », sur LCI (consulté le ).
- « Histoire de vos rues », sur ablis.fr.
- « Jean-Louis Barth, maire (divers gauche) vient de fêter ses quarante années à la tête de la commune », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Quatre décennies auxquels il convient d'ajouter six années d'élu d'opposition ou de premier adjoint suite à la démission du maire sortant e l'époque ».
- Florence Chevalier, « Yvelines. « J'ai été et suis encore un maire heureux », confie Jean-Louis Barth à Ablis : Samedi 11 janvier, près de 350 personnes ont assisté, à L'Étincelle, à Ablis (Yvelines) à la cérémonie de vœux du maire, Jean-Louis Barth, élu, depuis 49 ans », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Samedi, c’est avec une émotion non feinte ? qui s’est vite communiquée à toute la salle de L’Étincelle – que Jean-Louis Barth, le maire d’Ablis, a orchestré sa dernière cérémonie de vœux. Élu depuis 49 ans à la mairie, conseiller général pendant 23 ans, il ne se représentera pas aux élections municipales de mars prochain ».
- « Ma commune, c’est ma vie », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Il n'y aura vraisemblablement qu'une liste à Ablis pour les élections municipales en mars. Et c'est Jean-Louis Barth (DVG), maire sortant, qui la conduira ».
- Florence Chevalier, « Yvelines. Jean-François Siret brigue un premier mandat de maire à Ablis : Jean-François Siret, premier adjoint depuis 25 ans à Ablis (Yvelines), aimerait succéder au maire Jean-Louis Barth », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ablis (78003) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- Florence Chevalier, « Yvelines. Une pétition pour l'ouverture d'une nouvelle classe à Ablis : Les parents d'élèves de l'école d'Ablis (Yvelines) demandent l'ouverture d'une classe supplémentaire à l'école maternelle », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Florence Chevalier, « Yvelines. Derniers préparatifs avant la grande fête d'été d'Ablis : Samedi et dimanche aura lieu la grande fête d'été d'Ablis (Yvelines). Au programme : couronnement de la 103e Reine et défilé du corso fleuri. », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Cohen, « Yvelines. Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’industrie visite le leader des fruits secs à Ablis : Ce vendredi au matin, la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, visitait le site de fabrication de Daco Bello à Ablis (Yvelines) », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Logistique | Yvelines : méga projet de plateforme Lidl France à Ablis | Réussir fruits & légumes », sur www.reussir.fr (consulté le ).
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00087357
- Prieuré Saint-Epain-Saint-Blaise.
- « La commune retrouve sa borne de la Voie de la Liberté : À l'occasion du 8-Mai, la commune a réinstallé sa borne de la Voie de la Liberté. L'exposition de photos de la période 1939-1945 se poursuit samedi 13 mai », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Le blé en héraldique