« Observatoire des armements » : différence entre les versions

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Le '''Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits''' (CDRPC) est une [[Organisation non gouvernementale|organisation]] française dont le but est d’étayer les travaux de la [[société civile]] sur les questions de [[défense et de sécurité]] et ce, dans la perspective d’une [[démilitarisation]] progressive.
Le '''Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits''' (CDRPC) est une [[Organisation non gouvernementale|organisation]] non gouvernementale française dont le but est d’étayer les travaux de la [[société civile]] sur les questions de [[défense et de sécurité]] et ce, dans la perspective d’une [[démilitarisation]] progressive.


== Histoire ==
== Histoire ==
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===== ''Bruno Barrillot'' =====
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* Ancien prêtre, ancien journaliste à [[Libération (journal)|Libération]],<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au nom de la bombe, une bande dessinée radioactive |url=http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/03/05/au-nom-de-la-bombe-un-bande-dessinee-radioactive_1314613_3232.html#ewG6hL5E5G0T7SMq.99 |date=4 mars 2010|site=http://www.lemonde.fr/ |consulté le=11 mai 2015}}</ref> Bruno Barrillot a été directeur du CDRPC et directeur de recherche à l'Observatoire des armes nucléaires françaises/OBSNUC jusqu'à sa dissolution en 2008. Dès 1985 avec le scandale du [[Rainbow Warrior I|Rainbow Warrior]], Bruno Barrillot s’est entièrement consacré à l’évaluation des conséquences des essais nucléaires français et devenu l'expert en la matière. Il a réalisé de nombreuses enquêtes de terrain <ref>{{Lien web|titre = Interview de Bruno Barrillot, co-fondateur de l’observatoire des armements|url = http://www.sortirdunucleaire.org/Interview-de-Bruno-Barrillot-co|consulté le = 2015-06-14}}</ref> et a publié de nombreux ouvrages portant sur les essais nucléaires, dont le dernier " Les essais nucléaires françaises : héritage empoissonné" (année 2012, éditions de l’Observatoire des armements)[http://www.franceculture.fr/oeuvre-essais-nucleaires-francais-l%E2%80%99heritage-empoisonne-de-bruno-barrillot] fait le point sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires françaises en Polynésie et en Algérie pour les populations et les personnels.
* Ancien prêtre, ancien journaliste à [[Libération (journal)|Libération]],<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au nom de la bombe, une bande dessinée radioactive |url=http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/03/05/au-nom-de-la-bombe-un-bande-dessinee-radioactive_1314613_3232.html#ewG6hL5E5G0T7SMq.99 |date=4 mars 2010|site=http://www.lemonde.fr/ |consulté le=11 mai 2015}}</ref> Bruno Barrillot a été directeur du CDRPC et directeur de recherche à l'Observatoire des armes nucléaires françaises/OBSNUC jusqu'à sa dissolution en 2008. Dès 1985 avec le scandale du [[Rainbow Warrior I|Rainbow Warrior]], Bruno Barrillot s’est entièrement consacré son temps et son énergie à l’évaluation des conséquences des [[essais nucléaires français]] et devenu malgré lui l'expert sur ce sujet. Il a réalisé de nombreuses études de terrain <ref>{{Lien web|titre = Interview de Bruno Barrillot, co-fondateur de l’observatoire des armements|url = http://www.sortirdunucleaire.org/Interview-de-Bruno-Barrillot-co|consulté le = 2015-06-14}}</ref> et a publié comme auteur ou co-auteur, de nombreux ouvrages portant sur les essais nucléaires. Son dernier livre " Les essais nucléaires françaises : héritage empoissonné" (année 2012, éditions de l’Observatoire des armements)[http://www.franceculture.fr/oeuvre-essais-nucleaires-francais-l%E2%80%99heritage-empoisonne-de-bruno-barrillot] fait le point sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires françaises en Polynésie et en Algérie pour les populations et les personnels.
* En 2010, il est laureat du "Nuclear-free Future Award.<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot, lauréat 2010 du 'Nuclear-Free Future Award'|url = http://www.sortirdunucleaire.org/Bruno-Barrillot-laureat-2010-du|consulté le = 2015-05-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot|url = http://www.nuclear-free-future.com/en/award-presentation/laureates/bruno-barrillot/|site = Nuclear-Free Future Award Foundation|consulté le = 2015-05-26}}</ref> Il est également à l'origine en 2001 de la création de [[Association des vétérans des essais nucléaires|l'Association des Vétérans des Essais Nucléaires Français]] (AVEN) <ref>{{Lien web|titre = Présentation de l'AVEN [AVEN - Association des Vétérans des Essais Nucléaires]|url = http://www.aven.org/aven-acceuil-presentation|site = www.aven.org|consulté le = 2015-06-14}}</ref> et siège jusqu'à présent au Conseil d'administration de cette association'''.'''
* Il est à l'origine en 2001 de la création de [[Association des vétérans des essais nucléaires|l'Association des Vétérans des Essais Nucléaires Français]] (AVEN) <ref>{{Lien web|titre = Présentation de l'AVEN [AVEN - Association des Vétérans des Essais Nucléaires]|url = http://www.aven.org/aven-acceuil-presentation|site = www.aven.org|consulté le = 2015-06-14}}</ref> où il siège jusqu'à présent au Conseil d'administration'''.''' En 2010, il est laureat du "Nuclear-free Future Award'''.'''<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot, lauréat 2010 du 'Nuclear-Free Future Award'|url = http://www.sortirdunucleaire.org/Bruno-Barrillot-laureat-2010-du|consulté le = 2015-05-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot|url = http://www.nuclear-free-future.com/en/award-presentation/laureates/bruno-barrillot/|site = Nuclear-Free Future Award Foundation|consulté le = 2015-05-26}}</ref> '''<nowiki/>'''
* Par un arrêté du {{1er}} juillet 2005<ref>{{Lien web|langue = |titre = Arrêté n° 415 CM portant création d'un conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Journal Officiel 2005 n° 28 du 14/07/2005 à la page 2294)|url = https://lexpol.cloud.pf/document.php?document=191428&deb=2294&fin=2295&titre=QXJyw6p0w6kgbsKwIDQxNSBDTSBkdSAwMS8wNy8yMDA1|site = lexpol.cloud.pf|date = 1er juillet 2005 |consulté le = 26 mai 2015}}</ref>, l’[[Assemblée de la Polynésie française]] a décidé de mettre en place une Commission d’enquête sur les conséquences des essais nucléaires aériens de 1966 à 1974, en créant le Conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (COSCEN). Le COSCEN a nommé Bruno Barrillot comme expert, puis en 2005, l’Assemblée territoriale nommait M. Barrillot au poste de délégué polynésien pour le suivi des conséquences des essais nucléaires<ref>{{Lien web|titre = Dossier nucléaire|url = http://rmitte.free.fr/ermitage/2007/pacifretew/011007-13b.htm|site = rmitte.free.fr|consulté le = 2015-05-26}}</ref>{{,}} <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Erreurs de lecture de M. Jurien de la Gravière sur les retombées radioactives |url=http://www.moruroaetatou.com/index.php?option=com_content&view=article&id=141:erreurs-de-lecture-de-m-jurien-de-la-graviere-sur-les-retombees-radioactives&catid=1:infos-de-moruroa-e-tatou&Itemid=19 |date=21 décembre 2009 |site=http://www.moruroaetatou.com |consulté le=22 mai 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot, l’homme qui dérangeait Gaston Flosse|url = http://www.humanite.fr/politique/bruno-barrillot-l-homme-qui-derangeait-gaston-flos-543227|consulté le = 2015-05-29}}</ref> Bruno Barrillot a été licencié en juin 2013 par [[Gaston Flosse]] du [[Tahoeraa huiraatira]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Tahoerra revient vers Bruno Barillot|url=http://www.radio1.pf/le-tahoeraa-revient-vers-bruno-barillot/ |date=19 janvier 2015 |site=http://www.radio1.pf/ |consulté le=22 mai 2015}}</ref>, à la suite de l'élection territoriale de 2013 qui le reconduit président de la Polynésie française. En janvier 2015, le Tahoeraa propose à Barrillot de redevenir expert auprès du Comité de suivi de la résolution sur le nucléaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après l’avoir évincé, le Tahoeraa fait les yeux doux à Bruno Barillot|url=http://polynesie.la1ere.fr/2015/01/21/apres-l-avoir-vire-le-tahoeraa-huiraatira-fait-les-yeux-doux-bruno-barillot-223609.html|date=21 janvier 2015 |site=http://polynesie.la1ere.fr/ |consulté le=22 mai 2015}}</ref>. qu'il l'a décliné<ref>{{Lien web|prénom1 = Mireille|nom1 = Loubet|titre = La commission d'information sur les essais nucléaires se réunira mardi prochain|url = http://www.tahiti-infos.com/La-commission-d-information-sur-les-essais-nucleaires-se-reunira-mardi-prochain_a128192.html|consulté le = 2015-05-29}}</ref>.
* Par un arrêté du {{1er}} juillet 2005<ref>{{Lien web|langue = |titre = Arrêté n° 415 CM portant création d'un conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Journal Officiel 2005 n° 28 du 14/07/2005 à la page 2294)|url = https://lexpol.cloud.pf/document.php?document=191428&deb=2294&fin=2295&titre=QXJyw6p0w6kgbsKwIDQxNSBDTSBkdSAwMS8wNy8yMDA1|site = lexpol.cloud.pf|date = 1er juillet 2005 |consulté le = 26 mai 2015}}</ref>, l’[[Assemblée de la Polynésie française]] a décidé de mettre en place une Commission d’enquête sur les conséquences des essais nucléaires aériens de 1966 à 1974, en créant le Conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (COSCEN). Le COSCEN a nommé Bruno Barrillot comme expert, puis en 2005, l’Assemblée territoriale nommait M. Barrillot au poste de délégué polynésien pour le suivi des conséquences des essais nucléaires<ref>{{Lien web|titre = Dossier nucléaire|url = http://rmitte.free.fr/ermitage/2007/pacifretew/011007-13b.htm|site = rmitte.free.fr|consulté le = 2015-05-26}}</ref>{{,}} <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Erreurs de lecture de M. Jurien de la Gravière sur les retombées radioactives |url=http://www.moruroaetatou.com/index.php?option=com_content&view=article&id=141:erreurs-de-lecture-de-m-jurien-de-la-graviere-sur-les-retombees-radioactives&catid=1:infos-de-moruroa-e-tatou&Itemid=19 |date=21 décembre 2009 |site=http://www.moruroaetatou.com |consulté le=22 mai 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Bruno Barrillot, l’homme qui dérangeait Gaston Flosse|url = http://www.humanite.fr/politique/bruno-barrillot-l-homme-qui-derangeait-gaston-flos-543227|consulté le = 2015-05-29}}</ref> Bruno Barrillot a été licencié en juin 2013 par [[Gaston Flosse]] du [[Tahoeraa huiraatira]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Tahoerra revient vers Bruno Barillot|url=http://www.radio1.pf/le-tahoeraa-revient-vers-bruno-barillot/ |date=19 janvier 2015 |site=http://www.radio1.pf/ |consulté le=22 mai 2015}}</ref>, à la suite de l'élection territoriale de 2013 qui le reconduit président de la Polynésie française. En janvier 2015, le Tahoeraa propose à Barrillot de redevenir expert auprès du Comité de suivi de la résolution sur le nucléaire<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après l’avoir évincé, le Tahoeraa fait les yeux doux à Bruno Barillot|url=http://polynesie.la1ere.fr/2015/01/21/apres-l-avoir-vire-le-tahoeraa-huiraatira-fait-les-yeux-doux-bruno-barillot-223609.html|date=21 janvier 2015 |site=http://polynesie.la1ere.fr/ |consulté le=22 mai 2015}}</ref>. qu'il l'a décliné<ref>{{Lien web|prénom1 = Mireille|nom1 = Loubet|titre = La commission d'information sur les essais nucléaires se réunira mardi prochain|url = http://www.tahiti-infos.com/La-commission-d-information-sur-les-essais-nucleaires-se-reunira-mardi-prochain_a128192.html|consulté le = 2015-05-29}}</ref>.


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Le centre de documentation du CDRPC est l'un des centres ressources de référence sur les questions de défense et sécurité en France. Les usagers des ressources du CDRPC sont surtout des spécialistes : chercheurs, journalistes, étudiants. La documentation est consultables sur place, sur rendez-vous.
Le centre de documentation du CDRPC est l'un des centres ressources de référence sur les questions de défense et sécurité en France. Les usagers des ressources du CDRPC sont surtout des spécialistes : chercheurs, journalistes, étudiants. La documentation est consultables sur place, sur rendez-vous.


== Publications ==
== Quelques publications ==


=== Périodiques ===
=== Périodiques ===

Version du 17 juin 2015 à 23:05

CDRPC
Situation
Création
Type Association loi 1901
Centre de documentation et Centre de Recherche
Siège 187, Montée des Choulans, Lyon 5ème, France
Coordonnées 45° 45′ 24″ N, 4° 48′ 53″ E
Organisation
Directeur Patrice Bouveret
Président Tony Fortin
Personnes clés Bruno Barrillot

Site web http://www.obsarm.org/
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
CDRPC
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
CDRPC

Le Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits (CDRPC) est une organisation non gouvernementale française dont le but est d’étayer les travaux de la société civile sur les questions de défense et de sécurité et ce, dans la perspective d’une démilitarisation progressive.

Histoire

L'association a été créée à Lyon en 1984[1] par trois militants antimilitaristes lyonnais.

Les fondateurs

Bruno Barrillot
  • Ancien prêtre, ancien journaliste à Libération,[2] Bruno Barrillot a été directeur du CDRPC et directeur de recherche à l'Observatoire des armes nucléaires françaises/OBSNUC jusqu'à sa dissolution en 2008. Dès 1985 avec le scandale du Rainbow Warrior, Bruno Barrillot s’est entièrement consacré son temps et son énergie à l’évaluation des conséquences des essais nucléaires français et devenu malgré lui l'expert sur ce sujet. Il a réalisé de nombreuses études de terrain [3] et a publié comme auteur ou co-auteur, de nombreux ouvrages portant sur les essais nucléaires. Son dernier livre " Les essais nucléaires françaises : héritage empoissonné" (année 2012, éditions de l’Observatoire des armements)[1] fait le point sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires françaises en Polynésie et en Algérie pour les populations et les personnels.
  • Il est à l'origine en 2001 de la création de l'Association des Vétérans des Essais Nucléaires Français (AVEN) [4] où il siège jusqu'à présent au Conseil d'administration. En 2010, il est laureat du "Nuclear-free Future Award.[5],[6]
  • Par un arrêté du 1er juillet 2005[7], l’Assemblée de la Polynésie française a décidé de mettre en place une Commission d’enquête sur les conséquences des essais nucléaires aériens de 1966 à 1974, en créant le Conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (COSCEN). Le COSCEN a nommé Bruno Barrillot comme expert, puis en 2005, l’Assemblée territoriale nommait M. Barrillot au poste de délégué polynésien pour le suivi des conséquences des essais nucléaires[8], [9],[10] Bruno Barrillot a été licencié en juin 2013 par Gaston Flosse du Tahoeraa huiraatira[11], à la suite de l'élection territoriale de 2013 qui le reconduit président de la Polynésie française. En janvier 2015, le Tahoeraa propose à Barrillot de redevenir expert auprès du Comité de suivi de la résolution sur le nucléaire[12]. qu'il l'a décliné[13].

Patrice Bouveret

  • Président du CDRPC/Observatoire des armements jusqu'au 2012,[14] Patrice Bouveret est actuellement son directeur.[15] Il a été co-secrétaire du comité de soutien "Vérité et Justice" pour les victimes des essais nucléaires, une campagne lance en 2008 et soutenue par 14 associations dont le CDRPC pour obtenir une loi sur le suivi sanitaire des essais nucléaires de la France au Sahara et dans le Pacifique.[16] Il est également membre du Collectif Armes nucléaires STOP et du Comité de pilotage de ICAN France,
  • Responsable de publication de La Lettre de Damoclès, Patrice Bouveret vient de lancer avec le PNND France, une lettre d’information parlementaire Désarmement et non-prolifération nucléaire[17]. Il est co-auteur notamment de Qui arme Israël et le Hamas ?(GRIP/Observatoire des armements, 2009), Nuclear chromosomes: The national security implications of a French nuclear exit (The Bulletin of the Atomic Scientist, 2013) et coordinateur de Exigez ! Un désarmement nucléaire total avec Stéphane Hessel et Albert Jacquard (Stock, avril 2012).

Jean-Luc Thierry

  • Né le 7 octobre 1951 à Créteil , Jean-Luc Thierry a été en 1971 l'Objecteur de conscience, puis l'insoumis à l'armée et en 1984 l'animateur de la campagne «Superphénix et la bombe». En 1991 il a été embauché par Greenpeace-France en tant que responsable français de la campagne contre les essais nucléaires. Dans ce cadre, en 1992 il a été embarqué vers la Polynésie française au bord de Rainbow Warrior II. Il a mené une action à Cherbourg contre l'envoi de plutonium vers le Japon à bord de l'Akatsuki Maru en 1993 et contre l'envoi de déchets nucléaires vers le Japon en 1995. En cette même année il a refait deux voyages dans le Pacifique sur ce même bateau pour la campagne contre les essais nucléaires français.[18]
  • Il est aujourd'hui membre du réseau Sortir du nucléaire[19], [20]


Depuis sa création, le CDRPC a connu plusieurs étapes dans son évolution. En 1994, le CDRPC a créé l’Observatoire des transferts d’armements et en 2000 l’Observatoire des armes nucléaires françaises[21]. En 2008 ces deux entités ont été regroupés sous l’intitulé commun : Observatoire des armements.

L'observatoire des transferts d'armement (1994 - 2008)

Indépendant de toute organisation politique ou confessionnelle, l'Observatoire des transferts d'armements avait pour objectif d'effectuer de recherches portant sur : les transferts d'armes ( (pays acquéreurs d'armes françaises, types de matériels vendus, montants des contrats), l'industrie d'armement (suivi de l'évolution du secteur industriel) et la politique de défense de la France (organisation de la défense, coopération militaire, etc.)..

Par son attention plus particulière aux problèmes français, il se présente comme une contribution à la transparence inaugurée par le Registre international des transferts d'armes conventionnelles[22] sous l'autorité des Nations Unies.

L'observatoire des transferts d'armements dispose de banques de données et de documentation sur l'industrie d'armement, les ventes d'armes, les matériels militaires, etc.alimentées depuis la création du CDRPC en 1984. Aussi, chaque trimestre, il  publie la Lettre de l'Observatoire et chaque année un rapport sur les exportations d'armes françaises.

En juin 1999, le directeur de l'Observatoire a été nommé par le premier ministre membre de la commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel. L'Observatoire a également collaboré avec Amnesty International et Agir ici pour faire le point sur la production et le commerce des matériels de sécurité et de police et participe à la campagne des ONG françaises contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.

L'Observatoire des armes nucléaires françaises (2000 - 2008)

Conformément à l'esprit du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), l'Observatoire des armes nucléaires françaises (OBSNUC) assurait le suivi de l'information sur :

  • l'évolution des forces nucléaires françaises;
  • les démantèlement en cours des sites, des armes et des installation de production et de recherches nucléaires;
  • la gestion des déchets et la réhabilitation écologiques des sites;
  • la politique française en matière de non-prolifération;
  • l'évolution des arsenaux des puissances nucléaires;
  • les conséquences sanitaire et sociales des essais nucléaires;
  • la coopération internationale en vue d'élimination des armes nucléaires.

A l'initiative de l'Obsnuc, l'Association des Vétérans des essais nucléaires (AVEN)[23] à vue le jour en 2001.

Pour supporter la publication et la diffusion de ces études, l'OBSNUC a reçu le soutien financier des fondations américaines W. Alton Jones et Ploughshares Fund[24].

Activités

Principaux domaines d'intérêt du CDRPC

En tant qu'organe d'observation et d'expertise d'une part, et en tant que médiateur d'autre part, le CDRPC conduit de travaux de recherches et publie ses études. Son objectif, par la diffusion de ses études, est de former et d'informer la société civile (médias, organismes, étudiants, chercheurs universitaires, associations, organisations syndicales et politiques, etc.) afin de permettre une meilleure appréhension des questions soulevée par la présence massive des armes dans le monde. Par ailleurs, la vente de ses publications permet d'assurer une partie de son financement et par conséquence, de garantir son indépendance.

Seul ou en collaboration avec organismes français et étrangers - comme le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité (GRIP), Amnesty International, Saferworld, Handicap International, Greenpeace, Oxam France, etc. - le Centre organise régulièrement des journées d'étude, des colloques et des soirées débat, dans l'objectif de développer le dialogue entre responsables politiques et société civile sur les questions de sécurité.

Quelques actions

  • L'Observatoire des transferts d'armements a joué un rôle important au sein du Collectif contrôle des transferts d’armements (devenu en 2004 Collectif « contrôlez les armes – France », se référant à la campagne internationale Control Arms)[26], dont il a assuré le co-pilotage avec Amnesty International. Cette action vise particulièrement à limiter la prolifération et l'usage des armes légères.
  • 1999 : Campagne pour limiter la prolifération et l'usage incontrôlé des armes légères
  • 2002 : Campagne européenne pour une réglementation efficace des transferts d'armes
  • 2004 : Campagne d'opinion sur le désarmement nucléaire
  • 2004 : Campagne Vérité et justice : une loi pour les victimes des essais nucléaires
  • 2005 : Campagne pour l'interdiction des bombes à sous-munition

Centre de documentation

Parallèlement à ses activités de recherche, le CDRPC gère un fonds documentaire spécialisé et unique, comportant :

  • de plus de 5000 ouvrages français et étrangers
  • environ 200 revues spécialisées françaises et étrangères 
  • des rapports parlementaires et les textes de lois
  • des documentations d'entreprises productrices d'armements : rapports annuels, catalogues d'expositions, fiches techniques, brochures, annuaires...
  • des dossiers thématiques sous forme des coupures de presse, enrichies quotidiennement par une importante revue de presse.
  • des affiches militantes
  • des banques de données sur l'industrie d'armement et les transferts d'armements

Les ouvrages sont essentiellement obtenus grâce à un système de collaboration avec les éditeurs : le CDRPC publie dans Damoclès des notes de lecture sur des livres que les éditeurs en échange lui font fournir un exemplaire gratuit. 

Concernant les revues, elles sont obtenues majoritairement par un système d'échanges avec d'autres centres de documentation traitant des mêmes sujet ou avec les institutions émettrices. 

Ciblé sur les questions de défense et sécurité, ce fonds documentaire englobe les thématiques suivants : 

  • Les ventes d'armes
  • L'industrie d'armement
  • Le nucléaire militaire
  • La géopolitique (relations internationales, conflits, économie, stratégies militaires, etc.)
  • Les Droits de l'Homme
  • Les Organisations internationales
  • Les conflits contemporains

L'ensemble de ce fonds est géré par un logiciel documentaire, et un thésaurus est utilisé pour l'indexation de ces documents. Un système de cotation pour les ouvrages permet de les classer selon le sujet traité.

Le centre de documentation du CDRPC est l'un des centres ressources de référence sur les questions de défense et sécurité en France. Les usagers des ressources du CDRPC sont surtout des spécialistes : chercheurs, journalistes, étudiants. La documentation est consultables sur place, sur rendez-vous.

Quelques publications

Périodiques

Ouvrages

  • 1994 : Les déchets nucléaires militaires, Barrillot Bruno & Mary Davis, Lyon, Éditions CDRPC
  • 1996 : Les essais nucléaires français 1960-1996. Conséquences sur la santé et l’environnement, Bruno Barrillot, Éditions CDRPC, Lyon
  • 1997 : Moruroa et nous. Expériences des Polynésiens au cours des 30 années d'essais nucléaires dans le Pacifique Sud, Vries Pieter de & Han Seur, Lyon, CDRPC
  • 1999 : Audit atomique. Le coût de l’arsenal nucléaire français 1945-2010, Barrillot Bruno, Lyon, Éditions CDRPC
  • 2002 : L’héritage de la bombe, Bruno Barrillot, Éditions CDRPC, Lyon
  • 2002 : Les essais nucléaires et la santé, Actes du colloque sous la direction de Beaudeau Marie-Claude, CDRPC, Lyon
  • 2005 : Le complexe nucléaire, des liens entre l'atome civil et l'atome militaire - Bruno Barrillot, Éditions CDRPC/Observatoire des armes nucléaires françaises, 143 pages[27].
  • 2007 : Quelle justice pour les victimes des essais nucléaires ?, Bruno Barrillot, CDRPC, Lyon
  • 2009 : Qui arme Israël et le Hamas ?, Patrice Bouveret, Pascal Fenaux, Caroline Pailhe, Cedric Poitevin, co-édition GRIP, Observatoire des armements, Amnesty International, section belge, Lyon/Bruxelles, 134 pages.
  • 2012 : Exigez ! un désarmement nucléaire total, Stéphane Hesse, Albert Jacquard, Observatoire des armements, éditions Stock.

Références

  1. « Le CDRPC fête ses 20 ans », sur http://rebellyon.info/, (consulté le )
  2. « Au nom de la bombe, une bande dessinée radioactive », sur http://www.lemonde.fr/, (consulté le )
  3. « Interview de Bruno Barrillot, co-fondateur de l’observatoire des armements » (consulté le )
  4. « Présentation de l'AVEN [AVEN - Association des Vétérans des Essais Nucléaires] », sur www.aven.org (consulté le )
  5. « Bruno Barrillot, lauréat 2010 du 'Nuclear-Free Future Award' » (consulté le )
  6. « Bruno Barrillot », sur Nuclear-Free Future Award Foundation (consulté le )
  7. « Arrêté n° 415 CM portant création d'un conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (Journal Officiel 2005 n° 28 du 14/07/2005 à la page 2294) », sur lexpol.cloud.pf, (consulté le )
  8. « Dossier nucléaire », sur rmitte.free.fr (consulté le )
  9. « Erreurs de lecture de M. Jurien de la Gravière sur les retombées radioactives », sur http://www.moruroaetatou.com, (consulté le )
  10. « Bruno Barrillot, l’homme qui dérangeait Gaston Flosse » (consulté le )
  11. « Le Tahoerra revient vers Bruno Barillot », sur http://www.radio1.pf/, (consulté le )
  12. « Après l’avoir évincé, le Tahoeraa fait les yeux doux à Bruno Barillot », sur http://polynesie.la1ere.fr/, (consulté le )
  13. Mireille Loubet, « La commission d'information sur les essais nucléaires se réunira mardi prochain » (consulté le )
  14. « A la croisée des chemins entre collectionneurs d'armes et grand banditisme », sur http://www.franceinfo.fr/, (consulté le )
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