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« Sylvester Stallone » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Stallone}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = Sylvester Stallone
| image = Sylvester-Stallone-2014-2.jpg
| légende = Sylvester Stallone en 2014.
| nom de naissance = Michael Sylvester Gardenzio Stallone
| surnom =
| date de naissance = {{Date de naissance|6|7|1946|âge=72}}
| lieu de naissance = [[New York]], [[État de New York|NY]], [[États-Unis]]
| nationalité = {{drapeau|États-Unis}} [[États-Unis|Américain]]
| profession(s) = [[Acteur]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[réalisateur]] et [[scénariste]]
| films notables = ''[[Rocky (série de films)|Rocky]]'' <small>(saga)</small><br />''[[Rambo (série de films)|Rambo]]'' <small>(saga)</small><br/>''[[Cop Land]]''<br />''[[Expendables (série de films)|Expendables]]'' <small>(saga)</small><br/>''[[Cobra (film)|Cobra]]''<br/>''[[Le Bras de fer]]''<br/>''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]''<br/>''[[Demolition man]]''<br/>''[[Tango & Cash]]''<br/>''[[L'Expert (film)|L'Expert]]''<br/>''[[Creed]]'' <small>(saga)</small>
| site internet = [http://www.sylvesterstallone.com/ www.sylvesterstallone.com]
| taille image =
}}
'''Sylvester Stallone''' est un [[acteur]], [[réalisateur]], [[scénariste]] et [[producteur de cinéma|producteur]] [[États-Unis|américain]] né le {{date de naissance|6|juillet|1946}} à [[New York]], dans le quartier de [[Hell's Kitchen]].

Après avoir commencé dans des petits rôles au début des années 1970, il se révèle au grand public en 1976 dans ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'' où sa prestation lui vaut d'être nommé aux [[Oscars du cinéma|Oscars]], aux [[Golden Globes]] et aux [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA]] du meilleur acteur et du meilleur scénario original. Ce succès considérable lance sa carrière, engendre une [[Rocky (série de films)|série de huit films]] rencontrant un important succès critique et commercial, dont le récit narre l'histoire d'un boxeur originaire de [[Philadelphie]]. Outre l'incarnation du rôle principal, il y assure régulièrement la réalisation et l'écriture. Son interprétation de [[Rocky Balboa]] s'étale sur plus de quarante ans et lui permet de remporter le [[Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle]] en [[2016]] ainsi qu'une troisième nomination aux Oscars dans la [[Oscar du meilleur acteur dans un second rôle|même catégorie]].

En parallèle, il poursuit dans le registre sérieux et dramatique avec des films comme ''[[F.I.S.T.]]'' (1978), ''[[La Taverne de l'enfer]]'' (1978), ''[[Les Faucons de la nuit]]'' (1981) et travaille pour des réalisateurs réputés tels [[Norman Jewison]] et [[John Huston]]. En [[1982]], son incarnation d'un soldat traumatisé par la guerre du Viêt Nam dans ''[[Rambo (film, 1982)|Rambo]]'' lui permet d'obtenir le deuxième rôle le plus emblématique de sa carrière. Le succès du film entraine la production d'une [[Rambo (série de films)|série de trois suites]] centrées autour du [[John Rambo (personnage)|personnage éponyme]]. À partir du milieu des années 1980, il s'oriente vers les productions à gros budget : les suites de ''Rambo'', ''[[Tango et Cash]]'', ''[[Cliffhanger : Traque au sommet|Cliffhanger]]'', ''[[Demolition Man]]'' ou encore la série de films ''[[Expendables (série de films)|Expendables]]''. Hormis quelques drames tels ''[[Cop Land]]'', les suites de ''Rocky'' et plusieurs tentatives dans la comédie, les films d'action deviennent son principal genre d'interprétation.

Il possède depuis [[1984]] son étoile sur le [[Walk of Fame (Hollywood)|Walk of Fame]] d'Hollywood Boulevard.

{{Sommaire|niveau=2}}

== Biographie ==
{{rédaction|date=décembre 2018}}
=== Jeunesse ===
Le père de Sylvester Stallone, Francesco dit "Frank", est né à [[Gioia del Colle]], province de [[Bari]], dans les [[Pouilles]], en [[Italie]], et est arrivé aux [[États-Unis]] lorsque ses parents ont émigré dans ce pays en 1932<ref>{{lien web|langue=en|titre=Frank Stallone, polo player and father of actor Sylvester Stallone, dies at 91|url=https://articles.washingtonpost.com/2011-07-12/local/35268127_1_sylvester-stallone-polo-player-frank-stallone|site=Washington Post|consulté le=28 mars 2013|brisé le=}}</ref>.

Sa mère, [[Jackie Stallone]] née Jacqueline Labofish, d'ascendance juive [[Ukraine|ukrainienne]] par son père (John Labofish), et [[France|française]] par sa mère (Jeanne Clérec)<ref>[http://www.13emerue.fr/dossier/sylvester-stallone {{Fr}} Sylvester Stallone], ''13emerue''</ref>{{,}}<ref>[https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/video-sylvester-stallone-un-maire-revele-les-origines-bretonnes-de-l-acteur_743029.html VIDEO. Sylvester Stallone : un maire révèle les origines bretonnes de l'acteur]</ref>{{,}}<ref name="ref09">{{article|langue=en|nom1=Stewart|titre=Rambo-ski – Hollywood star Sylvester Stallone's Russian secret|périodique=Daily Mail|lieu=London|date=April 11, 2009|consulté le=April 11, 2009|prénom=Will|url=http://www.dailymail.co.uk/tvshowbiz/article-1169252/Rambo-ski--Hollywood-star-Sylvester-Stallones-Russian-secret.html}}</ref>, est née aux États-Unis à [[Washington (district de Columbia)|Washington, D.C.]]

Suite à des complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d’une paralysie faciale du côté gauche (un [[nerf facial]] fut touché et abîmé par les [[forceps]]). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant alors un défaut de [[prononciation]]<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Sylvester Stallone|url=http://www.premiere.fr/Star/Sylvester-Stallone|site=Première|date=|consulté le=19 octobre 2017}}</ref><sup>,</sup><ref>{{Lien web|langue=français|titre=Le combat perdu de Stallone. Notre enquête|url=http://www.parismatch.com/People/Cinema/Le-combat-perdu-de-Stallone-157950|site=Paris Match|date=22 juillet 2012|consulté le=19 octobre 2017}}</ref>.

Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français<ref>{{Lien vidéo |année=1992 |titre=Canal+ le journal du mercredi cinema 1992 |url=https://www.youtube.com/watch?v=fIU9FtIs13E |format=FLV |medium= Production de télévision|éditeur=CANAL+ |lieu=Italie |consulté le=22 février 2018 |temps=43 min 30 s |extrait=Interview de Sylverster Stallone par Michel Denisot }}</ref>.

=== Débuts ===
Sylvester Stallone a étudié l'art dramatique à [[Miami]]. De retour à [[New York]], il apparaît dans plusieurs [[théâtre|pièces]] off-[[Broadway]]. Durant une période de chômage, il se retrouve brièvement [[sans domicile fixe]] et tourne un [[film érotique]], ''The Party at Kitty and Stud's'', pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de {{unité|200|dollars}}. Il s'agit de sa première apparition au cinéma<ref>{{en}} [http://www.playboy.com/arts-entertainment/features/sylvester-stallone/sylvester-stallone-04.html Interview de Sylvester Stallone], ''[[Playboy (magazine)|Playboy]]'', septembre 1978</ref>. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'' et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre ''[[L'Étalon italien]]'' - surnom de Rocky Balboa ; le mot italien « ''{{lang|it|stallone}}'' » signifiant par ailleurs « étalon » - accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un [[film pornographique]]<ref>[http://business.avn.com/articles/28745.html The 'Italian Stallion' Hoax: Stallone Never Did Hardcore], ''AVN'', 6 février 2008</ref>. La majeure partie de ses autres rôles le cantonnent dans des apparitions brèves de loubard, comme dans ''[[Bananas]]'' où il chahute un pauvre [[Woody Allen]]. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme ''[[Kojak (série télévisée, 1973)|Kojak]]'', mais sa carrière tarde à prendre son envol. Au milieu des [[années 1970]], il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans ''[[Capone (film)|Capone]]'' ou dans la [[série B]] ''[[La Course à la mort de l'an 2000]]'' où il interprète le [[Méchant (fiction)|méchant]] principal.

C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'', l'histoire d'un boxeur minable qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises [[Mohamed Ali]] avec un boxeur inconnu, [[Chuck Wepner]]. Contre toute attente, ce dernier résista et donna une réplique acharnée au grand champion.

Conscient que le rôle de [[Rocky Balboa]], à l'image du combat contre [[Apollo Creed]] pour son personnage, peut faire basculer sa vie, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs firent monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils voulaient une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle fut proposé à [[James Caan]], [[Robert Redford]], [[Burt Reynolds]] ou [[Ryan O'Neal]]. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan.

=== La révélation ''Rocky'' (années 1970) ===
[[File:Sylvester Stallone - 1977.jpg|thumb|Sylvester Stallone en 1977.]]
C'est finalement en [[1976]] qu'il obtient gain de cause et que sort ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'' réalisé par [[John G. Avildsen]]. Le tournage est un exploit car il fut bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix propositions pour les [[Oscar du cinéma|Oscars]]. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film après [[Charlie Chaplin]] et [[Orson Welles]]<ref>{{Lien web |titre=Le show de Sylvester Stallone et Mohamed Ali aux Oscars 1977 |url=http://www.premiere.fr/Cinema/Le-show-de-Sylvester-Stallone-et-Mohamed-Ali-aux-Oscars-1977 |date=23 février 2017 |site=[[Première (magazine)|Première]].fr |consulté le=9 décembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref group=alpha>Stallone reste à ce jour le dernier à avoir été dans cette situation.</ref>. En définitive, le film remporte 3 Oscars, dont le plus important, celui du meilleur film de l'année. L'histoire universelle de [[Rocky Balboa]], celle des « petits » qui s'affirment et se réalisent à force de courage, mais aussi grâce au coup de pouce du destin - en somme une allégorie du rêve américain - fait naître un mythe du cinéma américain moderne et façonne aussi une dimension hors normes à son interprète.

Stallone retrouvera le personnage de [[Rocky Balboa]] à six reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006 et 2015. Stallone a écrit tous les scénarios de la saga et a réalisé ''[[Rocky 2]]'', ''[[Rocky 3]]'', ''[[Rocky 4]]'' et le sixième volet, intitulé ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]''.
La série des ''Rocky'' présente un parallèle troublant entre la carrière de l'acteur et du boxeur qui s'embourgeoisent tous deux au fil des ans : on quitte le petit « tocard » paumé de [[Philadelphie]] pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (''[[Rocky 3]]''), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la [[guerre froide]] (''[[Rocky 4]]'' où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). La série perd en fraîcheur ce qu'elle gagne en spectacle et aussi en recettes, puisque les épisodes successifs ne cessent d'améliorer les scores du box-office, allant jusqu'aux 300 millions de dollars récoltés dans le monde par le {{4e|épisode}}. Seul le {{5e|volet}} viendra perturber cette ''success story'', en raison d'un retour aux sources et d'un scénario, axé sur le déclin du boxeur, qui heurtera les fans habitués au triomphe de leur idole.

A la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, ''[[La Taverne de l'enfer]]''. Sorti en [[1978]], le film essuie de mauvaises critiques. Peu importe, l'acteur va rencontrer le second personnage iconique de sa carrière.

=== Confirmation ''Rambo'' et cinéma d'action (années 1980) ===
[[Fichier:Sylvester Stallone.jpg|thumb|gauche|Sylvester Stallone en juin [[1988]] durant la promotion de ''[[Rambo 3]]'' en [[Suède]].]]
En 1982, Stallone interprète dans ''[[Rambo (film, 1982)|Rambo]]'' l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui d'un vétéran du [[Viêt Nam]] sans domicile fixe qui est pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville le symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra le rôle de [[John Rambo (personnage)|John Rambo]] à trois autres reprises (1985, 1988 et 2008). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de Stallone comme la saga ''Rocky''.

Rambo est vraiment le rôle qui le consacre superstar mondiale du cinéma : son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania ». Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement [[Reagan]], alors que la [[guerre froide]] connaît ses derniers soubresauts. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'[[Oncle Sam]] pendant la [[guerre du Viêt Nam]] (''[[Apocalypse Now]]'', ''[[Voyage au bout de l'enfer]]'', ''[[Platoon]]'', ''[[Full Metal Jacket]]''), mais en plus la trame du film ''[[Rambo 2 : La Mission]]'' – le héros repère et libère des soldats américains encore détenus dans les geôles vietnamiennes – véhicule l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates.

C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent en quelque sorte l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980 et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie, très vives en France avec [[les Nuls]] et surtout avec ''[[Les Guignols de l'info]]'', où la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de ''[[Monsieur Sylvestre]]''.

En 1983, il surprend avec une seconde réalisation (hors de la saga ''Rocky''), qu'il co-produit et co-écrit également, la comédie musicale ''[[Staying Alive]]'', suite du succès mondial ayant révélé [[John Travolta]], ''[[La Fièvre du samedi soir]]''. Le film est un flop critique, mais fonctionne commercialement.

Stallone est la superstar des films d'action à cette époque, mais les rôles de Rocky et Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie n'ont pas vraiment marché, même s'il s'est essayé à plusieurs genres : le thriller policier avec ''[[Les Faucons de la nuit]]'', le film de guerre avec ''[[À nous la victoire]]'' ([[1981]]), la comédie musicale avec ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]'' (''{{langue|en|Rhinestone}}'', [[1984]]), la comédie policière avec ''[[Tango et Cash]]'' ([[1989]]) ou encore le film carcéral avec ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'' ([[1989]]), sans oublier le film d'action policier avec ''[[Cobra (film)|Cobra]]'' ([[1986]]) (le public et la critique ont cependant tendance à rattacher la plupart de ces films au terme générique « [[film d'action]] », ce qui explique en partie pourquoi Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film).

=== Diversification et échecs (années 1990) ===
[[Fichier:Sylvester Stallone Cannes.jpg|vignette|droite|L'acteur au Festival de Cannes 1993, pour la présentation, hors-compétition, de ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]''.]]
Dans les [[années 1990]], Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Voulant s'arracher au carcan de ces deux personnages, il essaye (pour marcher sur les traces de son rival et ami [[Arnold Schwarzenegger]] mais sans succès) de percer dans la comédie, avec ''[[L'embrouille est dans le sac]]'' et ''[[Arrête ou ma mère va tirer !]]'' Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est son ami, mais concurrent de toujours, Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions ([[Steven Seagal]], [[Jean-Claude Van Damme]], [[Bruce Willis]]) qui renouvellent le genre et marchent sur ses plates-bandes.

Ayant retenu la leçon de ses échecs, il décide alors de revenir au [[cinéma d'action]], avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]'', ''[[Demolition Man]]'' et ''[[L'Expert (film)|L'Expert]]'' qui sont de vrais succès, alors que ''[[Judge Dredd (film)|Judge Dredd]]'', ''[[Assassins (film)|Assassins]]'' ou encore ''[[Daylight (film, 1996)|Daylight]]'' sont de nouvelles déceptions au box-office américain. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film ''[[Daylight (film, 1996)|Daylight]]'' qui a réalisé plus de 126 millions de $.

Ces dernières années, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par [[James Mangold]] en [[1997]], avec ''[[Cop Land]]''. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend 20 kilos pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs. Stallone prouve en effet qu'il n'est pas un simple paquet de muscles, mais un véritable acteur. Salué par de nombreux amateurs, le film n'est pas suivi par le grand public qui semble avoir du mal à accepter Stallone dans un rôle d'homme « faible », ne mettant pas en valeur ses prouesses physiques. Cette expérience n'a donc pas de suite.

=== Traversée du désert puis come-back (années 2000) ===
[[Fichier:Sylvester Stallone, 66ème Festival de Venise (Mostra).jpg|vignette|droite|L'acteur à la Mostra de Venise 2009.]]
Après le simple succès d'estime de ''[[Cop Land]]'', Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des 50 ans, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' et ''[[Get Carter]]'', nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en [[2001]], sont de sévères échecs commerciaux. ''[[D-Tox]]'' ([[2002]]) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis.

En [[2004]], il présente sur [[National Broadcasting Company|NBC]] une émission de [[télé-réalité]] ''[[The Contender]]'' dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par [[Canal+]] et [[W9]]. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin-d'œil dans des séries télévisées comme ''[[Las Vegas (série télévisée)|Las Vegas]]'' ou des films tels que ''[[Taxi 3]]'' et ''[[Spy Kids 3]]''. En [[2005]], il fit entrer [[Hulk Hogan]] au WWE Hall of Fame.

Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en [[2006]], avec le sixième volet de ''Rocky''. Le projet semble fou, car pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle.

''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]'', axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office. Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le nomme - à l'image de son dernier ''Rocky'' - simplement par le nom du personnage : ''[[John Rambo (film)|John Rambo]]''. Le film présente une intrigue proche de celle de ''Rambo 2'', mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus, le film se situe entre la dénonciation du génocide du peuple karen par la junte birmane et la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier et fait preuve d'une violence totalement assumée.

Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet ''[[Expendables : Unité spéciale]]''. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par [[David Zayas]]. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'avril [[2009]] au [[Brésil]]. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés [[Jason Statham]], [[Jet Li]], [[Charisma Carpenter]], [[Dolph Lundgren]] qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans ''Rocky IV'', [[Randy Couture]] (Champion de MMA), [[Stone Cold Steve Austin]], [[Eric Roberts]], [[Mickey Rourke]] et une courte apparition d'[[Arnold Schwarzenegger]] et de [[Bruce Willis]]. Le film, sorti le 13 août 2010 aux États-Unis et le 18 août en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à 64 ans.

=== Retour comme acteur/producteur (années 2010) ===
[[Fichier:Sylvester Stallone 2012.jpg|vignette|droite|L'acteur à l'avant-première parisienne de ''[[Expendables 2 : Unité spéciale]]'', en août 2012.]]
En 2012, il reprend son rôle dans ''[[Expendables 2 : Unité spéciale]]'' mais la réalisation est confiée au faiseur [[Simon West]]. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que [[Chuck Norris]], [[Scott Adkins]] et surtout [[Jean-Claude Van Damme]] qui incarne l'antagoniste principal. Pour cette suite, les personnages d'[[Arnold Schwarzenegger]] et [[Bruce Willis]] prennent plus d'importance. Le film sort le 22 août 2012 en France. Le troisième volet ''[[Expendables 3]]'', avec comme nouveaux acteurs [[Harrison Ford]], [[Antonio Banderas]], [[Wesley Snipes]] ou encore [[Mel Gibson]] mais cette fois sans [[Bruce Willis]], conclut la trilogie avec succès en août 2014.

Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses : en 2012, dans le thriller d'action ''[[Du plomb dans la tête]]'', il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic ([[Jason Momoa]]) pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs.

L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action ''[[Évasion (film, 2013)|Évasion]]'' avec [[Arnold Schwarzenegger]], également en plein come-back. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons les plus sûres en matière de sécurité qui sera lui-même arrêté et emprisonné. Puis le drame sportif ''[[Match retour (film)|Match Retour]]'' lui permet de donner la réplique pour la première fois à un autre vétéran d'Hollywood, [[Robert De Niro]].

En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante ''[[Bad Luck (film)|Bad Luck]]'', écrite et réalisée par [[John Herzfeld]]. Cette part sensible de son répertoire d'acteur, l'acteur va la mobiliser pour un projet inattendu, ''[[Creed : L'Héritage de Rocky Balboa]]'', un spin-off de ''Rocky'', centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune [[Michael B. Jordan]]. Écrit et réalisé par [[Ryan Coogler]], le film permet à Stallone de jouer un [[Rocky Balboa]] retraité, désormais dans un rôle de mentor. Sa performance lui vaut le [[Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle]] et une nomination aux Oscars dans la catégorie du [[Oscar du meilleur acteur dans un second rôle|meilleur acteur dans un second rôle]]. Il avait déjà été nominé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars.

En [[2018 au cinéma|2018]], il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord ''[[Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès|Évasion 2]]'', où Schwarzenegger est remplacé par [[Dave Bautista]] - un flop critique et commercial en salles qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de ''[[Cobra (film)|Cobra]]'', John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois [[Rocky Balboa]] pour ''[[Creed 2]]''.

Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve [[Ivan Drago]], incarné par [[Dolph Lundgren]] dans ''[[Rocky 4]]''<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=''Creed 2'' : Sylvester Stallone derrière la caméra pour le retour d’Ivan Drago|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18667867.html|date=10 octobre 2017|site=[[Allociné]]|consulté le=10 octobre 2017}}.</ref>. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste [[Steven Caple Jr.]]<ref>{{lien web|url=https://variety.com/2017/film/news/creed-2-director-steven-caple-jr-1202626542/|title=Steven Caple Jr. to Direct ‘Creed 2’ Starring Michael B. Jordan and Sylvester Stallone (EXCLUSIVE)|last=Kroll|first=Justin|date=2017-12-11|work=Variety|access-date=2018-03-19|langue=en}}</ref>.

En 2019, il fera ses adieux à son autre personnage mythique, [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]. Ce ''[[Rambo 5]]'', réalisé par [[Adrian Grunberg]], est co-écrit par Stallone.

== Engagements ==
Il soutient le candidat républicain [[John McCain]] lors de l'[[élection présidentielle américaine de 2008|élection présidentielle de 2008]]. Après la victoire de [[Donald Trump]] lors de [[élection présidentielle américaine de 2016|celle de 2016]], ce dernier lui propose la présidence du [[National Endowment for the Arts]] mais il décline l'offre<ref>Stéphane Lauer, [https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/12/20/sylvester-stallone-s-eloigne-du-casting-de-donald-trump_5051487_3222.html « Sylvester Stallone s’éloigne du casting de Donald Trump »], [[Le Monde|lemonde.fr]], 20 décembre 2016.</ref>.

== Vie privée ==
* décembre 1974-février 1985 : il est marié avec Sasha Czack avec qui il aura deux fils, [[Sage Stallone|Sage Moonblood]] (1976-2012)<ref>[http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/07/16/03002-20120716ARTFIG00402-sage-stallone-une-carriere-trop-vite-interrompue.php Hélène Pagesy, "Sage Stallone : une carrière trop vite interrompue", Lefigaro.fr, 16 juillet 2012]</ref> et Seargeoh (1979). Seargeoh est [[Autisme|autiste]]<ref>http://www.stallone.biz/10-categorie-150213.html</ref>.
* décembre 1985-juillet 1987 : il est marié à l'actrice et mannequin [[Brigitte Nielsen]], qui joue la partenaire de Drago, dans ''[[Rocky 4]]''.
* mai 1997 : il épouse l'ancien mannequin {{lien|trad =Jennifer Flavin |lang =en |fr =Jennifer Flavin|texte=Jennifer Flavin}}. Ils ont trois filles ensemble : Sophia Rose (1996), Sistine Rose (1998) et Scarlet Rose (2002)<ref>https://akas.imdb.com/name/nm0000230/bio</ref>.

Le 13 juillet 2012, [[Sage Stallone]], alors âgé de 36 ans, est retrouvé mort dans sa maison d'Hollywood. La cause serait une défaillance cardiaque (athérosclérose coronaire). Lors de l'autopsie, aucune trace de drogue n'a été retrouvée dans son organisme excepté du Vicodin, un analgésique morphinique. Sage Stallone est inhumé au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles.

En janvier 2013, le ''[[The New York Post|New York Post]]'' écrit que l'acteur aurait, dans son adolescence, abusé de sa demi-sœur Toni-Ann Filiti. Ayant menacé en 1987 de révéler cette histoire, elle aurait reçu de l'acteur 2 millions de dollars, une rente de 16 666 dollars par mois à vie et des frais de suivi psychiatrique de 50 000 dollars. Le fils de Toni-Ann Filiti affirme que sa mère lui aurait confirmé les faits sur son lit de mort. L'entourage de Sylvester Stallone prend la défense de ce dernier et soutient qu'il n'aurait versé de l'argent à sa sœur que par générosité. Selon leur mère Jacqueline Stallone, sa fille aurait tout inventé afin de faire chanter son fils pour de l'argent<ref>[http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/sylvester_stallone_aurait_abuse_de_sa_demi-soeur_281035 « Sylvester Stallone aurait abusé de sa demi-sœur »], gala.fr, 24 janvier 2013.</ref>.

En février 2016, le journal ''The Baltimore Post-Examiner'' publie un article selon lequel Sylvester Stallone aurait en 1986, et en compagnie de son garde du corps, abusé sexuellement d'une adolescente de 16 ans. Le journal s'appuie sur un rapport de police datant de la même année, et sur les déclarations de la victime présumée<ref>[http://baltimorepostexaminer.com/sylvester-stallone-accused-30-years-ago-allegedly-group-sex-teen-police-say/2016/02/16 Sylvester Stallone accused 30 years ago of allegedly having group sex with teen, police say], ''The Baltimore Post-Examiner'', 16 février 2016</ref>. En novembre de l'année suivante, dans le contexte de l'[[affaire Harvey Weinstein]], le quotidien britannique ''[[Daily Mail]]'' reprend les informations du ''Baltimore Post-Examiner''<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Agression sexuelle : le nom de Sylvester Stallone figurerait dans un rapport de police|périodique=LCI|date=17/11/2017|issn=|lire en ligne=https://www.lci.fr/international/agression-sexuelle-le-nom-de-sylvester-stallone-figurerait-dans-un-rapport-de-police-2070657.html|consulté le=2017-11-17|pages=}}</ref>. L'acteur réagit alors en niant catégoriquement, et en soulignant qu'il n'a jamais été interrogé par les autorités<ref>[http://time.com/5029300/sylvester-stallone-sexual-assault-allegations/ Sylvester Stallone Denies Sexually Assaulting 16-Year-Old in 1980s], ''[[Time (magazine)|Time]]'', 17 novembre 2017</ref>. [[Brigitte Nielsen]], épouse de Sylvester Stallone à l'époque, intervient pour contester ces accusations<ref>Anne-Yasmine Machet, [http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/sylvester-stallone-accuse-dagression-sexuelle-son-ex-femme-brigitte-nielsen-le-defend_409452 « Sylvester Stallone accusé d’agression sexuelle : son ex-femme Brigitte Nielsen le défend »], gala.fr, 21 novembre 2017.</ref>. En décembre 2017, il est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, bien que la période prévue par la prescription soit écoulée. Pour l'avocat de l'acteur, {{Citation|il est évident que cette femme a déposé cette plainte pour se faire de la publicité dans les médias}}<ref>Noémie Sato, [https://www.20minutes.fr/cinema/2193179-20171225-sylvester-stallone-vise-nouvelle-plainte-agression-sexuelle « Sylvester Stallone visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle »], 20minutes.fr, 25 décembre 2017.</ref>.

== Filmographie ==
=== Acteur ===
==== Cinéma ====
===== Années 1960 et 1970 =====
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[La Descente infernale]]'' (''Downhill Racer'') de [[Michael Ritchie]] : un homme dans le restaurant <small>(non crédité)</small>
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[L'Étalon italien]]'' (''The Party at Kitty and Stud's'') de [[Morton Lewis]] : Stud
* 1970 : ''[[Rebel (film, 1970)|Rebel]]'' (''No Place to Hide'') de [[Robert Allen Schnitzer]] : Jerry Savage
* 1970 : ''[[The Sidelong Glances of a Pigeon Kicker]]'' de [[John Dexter]] : un invité à la fête <small>(non crédité)</small>
* 1970 : ''[[Lune de miel aux orties]]'' (''Lovers and Other Strangers'') de [[Cy Howard]] : un invité au mariage <small>(non crédité)</small>
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Bananas]]'' de [[Woody Allen]] : L'agresseur du métro <small>(non crédité)</small>
* 1971 : ''[[Klute]]'' d'[[Alan J. Pakula]] : Homme dansant dans un club <small>(non crédité)</small>
* [[1974 au cinéma|1974]] : ''[[Les Mains dans les poches]]'' (''The Lords of Flatbush'') de [[Martin Davidson]] et [[Stephen Verona]] : Stanley Rosiello
* [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[Capone (film)|Capone]]'' de [[Steve Carver]] : [[Frank Nitti]]
* 1975 : ''[[La Course à la mort de l'an 2000]]'' (''Death Race 2000'') de [[Paul Bartel]] : « Mitraillette » Joe Viterbo
* 1975 : ''[[Le Prisonnier de la seconde avenue]]'' (''The Prisoner of Second Avenue'') de [[Melvin Frank]] : un jeune dans le parc
* 1975 : ''[[Mandingo (film)|Mandingo]]'' de [[Richard Fleischer]] : Un homme dans la foule <small>(non crédité)</small>
* 1975 : ''[[Adieu ma jolie (film, 1975)|Adieu ma jolie]]'' (''Farewell, My Lovely'') de [[Dick Richards (réalisateur)|Dick Richards]] : Jonnie
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Cannonball!]]'' de [[Paul Bartel]] : Mafieux <small>(non crédité)</small>
* 1976 : ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'' de [[John G. Avildsen]] : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[FIST (film)|FIST]]'' (''F.I.S.T.'') de [[Norman Jewison]] : Johnny D. Kovak
* 1978 : ''[[La Taverne de l'enfer]]'' (''Paradise Alley'') de lui-même : Cosmo Carboni
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Rocky 2]]'' (''Rocky II'') de lui-même : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]

===== Années 1980 =====
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Les Faucons de la nuit]]'' (''Nighthawks'') de [[Bruce Malmuth]] : le sergent détective Deke DaSilva
* 1981 : ''[[À nous la victoire]]'' (''Escape to Victory'') de [[John Huston]] : le capitaine Robert Hatch
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Rocky 3]]'' (''Rocky III'') de lui-même : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* 1982 : ''[[Rambo (film, 1982)|Rambo]]'' (''First Blood'') de [[Ted Kotcheff]] : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Staying Alive]]'' de lui-même : L'homme de la rue <small>([[caméo]] non-crédité)</small>
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]'' (''Rhinestone'') de [[Bob Clark]] : Nick Martinelli
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Rambo 2 : La Mission]]'' (''Rambo: First Blood Part II'') de [[George Cosmatos]] : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]
* 1985 : ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'') de lui-même : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Cobra (film)|Cobra]]'' de [[George Cosmatos]] : le lieutenant Marion « Cobra » Cobretti
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Le Bras de fer]]'' (''Over the Top'') de [[Menahem Golan]] : Lincoln Hawk
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Rambo 3]]'' (''Rambo III'') de [[Peter MacDonald]] : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'' (''Lock Up'') de [[John Flynn (réalisateur)|John Flynn]] : Frank Leone
* 1989 : ''[[Tango et Cash]]'' (''Tango & Cash'') d'[[Andrei Konchalovsky]] : Lieutenant Raymond « Ray » Tango

===== Années 1990 =====
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Rocky 5]]'' (''Rocky V'') de [[John G. Avildsen]] et lui-même : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[L'embrouille est dans le sac]]'' (''Oscar'') de [[John Landis]] : Angelo « Snaps » Provolone
* [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Arrête ou ma mère va tirer !]]'' (''Stop! Or My Mom Will Shoot'') de [[Roger Spottiswoode]] : le sergent Joe Bomowski
* [[1993 au cinéma|1993]] : ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]'' (''Cliffhanger'') de [[Renny Harlin]] : Gabe Walker
* 1993 : ''[[Demolition Man]]'' de [[Marco Brambilla]] : Sergent John Spartan
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[L'Expert (film)|L'Expert]]'' (''The Specialist'') de [[Luis Llosa]] : Ray Quick
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[Judge Dredd (film)|Judge Dredd]]'' de [[Danny Cannon]] : [[Judge Dredd (bande dessinée)|Juge Joseph Dredd]]
* 1995 : ''[[Assassins (film)|Assassins]]'' de [[Richard Donner]] : Robert Rath
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Daylight (film, 1996)|Daylight]]'' de [[Rob Cohen]] : Chef Kit Latura, EMS
* [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[Cop Land]]'' de [[James Mangold]] : Le shérif Freddy Heflin
* 1997 : ''[[The Good Life]]'' d'[[Alan Mehrez]] : Johnny Dio <small>(jamais sorti)</small>
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[An Alan Smithee Film]]'' (''An Alan Smithee Film: Burn Hollywood Burn'') d'[[Arthur Hiller]] : Lui-même
* 1998 : ''[[Fourmiz]]'' (''Antz'') d'[[Eric Darnell]] et [[Tim Johnson (réalisateur)|Tim Johnson]] : Weaver <small>(voix)</small>

===== Années 2000 =====
* [[2000 au cinéma|2000]] : ''[[Get Carter]]'' de [[Stephen T. Kay]] : Jack Carter
* [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' de [[Renny Harlin]] : Joe Tanto
* [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[Compte à rebours mortel]]'' (''D-Tox'') de [[Jim Gillespie]] : L'agent du FBI Jake Malloy
* 2002 : ''[[Mafia Love]]'' (''Avenging Angelo'') de [[Martyn Burke]] : Frankie Delano
* [[2003 au cinéma|2003]] : ''[[Taxi 3]]'' de [[Gérard Krawczyk]] : L'espion <small>([[caméo|participation]] non-crédité)</small>
* 2003 : ''[[Les Maîtres du jeu]]'' (''Shade'') de [[Damian Nieman]] : Dean Stevens
* 2003 : ''[[Spy Kids 3 : Mission 3D]]'' (''Spy Kids 3-D: Game Over'') de [[Robert Rodriguez]] : Toy Master
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]'' de lui-même : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[John Rambo (film)|John Rambo]]'' (''Rambo'') de lui-même : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]
* [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Kambakkht Ishq]]'' de [[Sabbir Khan]] : Lui-même <small>([[caméo]])</small>

===== Années 2010 =====
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Expendables : Unité spéciale]]'' (''The Expendables'') de lui-même : Barney Ross
* [[2011 au cinéma|2011]] : ''[[Zookeeper]]'' de [[Frank Coraci]] : Joe, le lion <small>(voix)</small>
* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Expendables 2 : Unité spéciale]]'' (''The Expendables 2'') de [[Simon West]] : Barney Ross
* [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Du plomb dans la tête (film)|Du plomb dans la tête]]'' (''Bullet to the Head'') de [[Walter Hill (réalisateur)|Walter Hill]] : James Bonomo
* 2013 : ''[[Évasion (film, 2013)|Évasion]]'' (''Escape Plan'') de [[Mikael Håfström]] : Ray Breslin
* 2013 : ''[[Match retour (film)|Match Retour]]'' (''Grudge Match'') de [[Peter Segal]] : Henry « Razor » Sharp
* [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Expendables 3]]'' (''The Expendables 3'') de [[Patrick Hughes (réalisateur)|Patrick Hughes]] : Barney Ross
* 2014 : ''[[Bad Luck (film)|Bad Luck]]'' (''Reach Me'') de [[John Herzfeld]] : Gerald Cavallo
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Creed : L'Héritage de Rocky Balboa]]'' (''Creed'') de [[Ryan Coogler]] : [[Rocky Balboa|Robert « Rocky » Balboa, Sr.]]
* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[Ratchet et Clank (film)|Ratchet et Clank]]'' (''Ratchet & Clank'') de [[Kevin Munroe]] : Victor Von Ion <small>(voix)</small>
* [[2017 au cinéma|2017]] : ''[[Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2]]'' (''Guardians of the Galaxy Vol. 2'') de [[James Gunn (réalisateur)|James Gunn]] : [[Starhawk (comics)|Stakar Ogord]]
* 2017 : ''[[Animal Crackers (film, 2017)|Animal Crackers]]'' de [[Scott Christian Sava]] et [[Tony Bancroft]] : Bullet-Man <small>(voix)</small>
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès|Évasion 2]]'' (''Escape Plan 2: Hades'') de [[Steven C. Miller]] : Ray Breslin
* 2018 : ''[[Creed 2]]'' (''Creed II'') de [[Steven Caple Jr.]] : [[Rocky Balboa]]
* 2018 : ''[[Backtrace (film, 2018)|Backtrace]]'' de [[Brian A. Miller]] : Sykes

;Prochainement :
* 2019 : ''[[Evasion 3]]'' (''[[Escape Plan 3: Devil's Station]]'') : Ray Breslin
* 2019 : ''[[Rambo 5]]'' d'[[Adrian Grunberg]] : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]

===== Années 2020 =====

* 2020 : ''Expendables 4'' : Barney Ross (tournage au courant 2019)
* 2020 : ''Scarpa'' : Gregory Scarpa
* 2021 : ''Hunter'' (projet) : Nathaniel Hunter
* 2021 : ''Samaritan'' (projet)
* 2022 : ''Ex-baghdad'' (projet)

==== Télévision ====
* [[1975 à la télévision|1975]] : ''[[Police Story (série télévisée)|Police Story]]'' <small>saison 3, épisode 2, ''The Cutting Edge''</small> : Caddo
* 1975 : ''[[Kojak (série télévisée, 1973)|Kojak]]'' <small>saison 3, épisode 3 ''Une ombre au tableau'' (''My Brother, My Enemy'')</small> : le détective Rick Daly
* [[1979 à la télévision|1979]] : ''[[Le Muppet Show]]'' (''The Muppet Show'') <small>saison 3, épisode 20, ''Sylvester Stallone''</small> : lui-même
* [[1991 à la télévision|1991]] : ''[[Dream On (série télévisée)|Dream On]]'' <small>saison 2, épisodes 1 et 2, ''La Deuxième Plus Grande Histoire jamais contée'' (''The Second Greatest Story Ever Told'')</small> : lui-même
* [[2002 à la télévision|2002]] : ''[[Liberty's Kids: Est. 1776]]'' (''Liberty's Kids'') <small>saison 1, épisode 5, ''Midnight Ride''</small> : Paul Revere <small>(voix)</small>
* [[2005 à la télévision|2005]] : ''[[Las Vegas (série télévisée)|Las Vegas]]'' <small>saison 2, épisodes 12 et 18, ''Course contre la montre'' et ''Le réparateur'' (''When You Got to Go, You Got to Go'') et (''To Protect and Serve Manicotti'')</small> : Frank
* 2005 : ''[[The Contender]]'' <small>saison 1</small> : Lui-même
* [[2017 à la télévision|2017]] : ''[[Ultimate Beastmaster]]'' <small>saison 1, 3 épisodes</small> : lui-même
* 2017 : ''[[This Is Us]]'' <small>saison 2, épisode 3, ''Déjà-Vu''</small> : lui-même

==== Doublage de jeu vidéo ====
{{...}}
* [[2014 en jeu vidéo|2014]] : ''[[Rambo: The Video Game]]'' : [[John Rambo (personnage)|John Rambo]]

=== Réalisateur ===
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[La Taverne de l'enfer]]'' (''Paradise Alley'')
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Rocky 2]]'' (''Rocky II'')
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Rocky 3]]'' (''Rocky III'')
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Staying Alive]]''
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'')
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Rocky 5]]'' (''Rocky V'') <small>(non crédité)</small>
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]''
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[John Rambo (film)|John Rambo]]'' (''Rambo'')
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Expendables : Unité spéciale]]'' (''The Expendables'')

=== Scénariste ===
* [[1974 au cinéma|1974]] : ''[[Les Mains dans les poches]]'' (''The Lords of Flatbush'') de [[Martin Davidsen]] et [[Stephen Verona]] <small>(dialogues additionnels)</small>
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'' de [[John G. Avildsen]]
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[FIST (film)|FIST]]'' (''F.I.S.T.'') de [[Norman Jewison]]
* 1978 : ''[[La Taverne de l'enfer]]'' (''Paradise Alley'') de lui-même
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Rocky 2]]'' (''Rocky II'') de lui-même
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Rocky 3]]'' (''Rocky III'') de lui-même
* 1982 : ''[[Rambo (film, 1982)|Rambo]]'' (''First Blood'') de [[Ted Kotcheff]]
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Staying Alive]]'' de lui-même
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]'' (''Rhinestone'') de [[Bob Clark]]
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Rambo 2 : La Mission]]'' (''Rambo: First Blood Part II'') de [[George Cosmatos]]
* 1985 : ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'') de lui-même
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Cobra (film)|Cobra]]'' de [[George Cosmatos]]
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Le Bras de fer]]'' (''Over the Top'') de [[Menahem Golan]]
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Rambo 3]]'' (''Rambo III'') de [[Peter MacDonald]]
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Rocky 5]]'' (''Rocky V'') de [[John G. Avildsen]] et lui-même
* [[1993 au cinéma|1993]] : ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]'' (''Cliffhanger'') de [[Renny Harlin]]
* [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' de [[Renny Harlin]]
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]'' de lui-même
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[John Rambo (film)|John Rambo]]'' (''Rambo'') de lui-même
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Expendables : Unité spéciale]]'' (''The Expendables'') de lui-même
* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[Expendables 2 : Unité spéciale]]'' (''The Expendables 2'') de [[Simon West]]
* [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Homefront (film)|Homefront]]'' de [[Gary Fleder]]
* [[2014 au cinéma|2014]] : ''[[Expendables 3]]'' (''The Expendables 3'') de [[Patrick Hughes (réalisateur)|Patrick Hughes]]
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Creed 2]]'' (''Creed II'') de [[Steven Caple Jr.]]
* [[2019 au cinéma|2019]] : ''[[Rambo 5]]'' d'Adrian Grunberg

=== Producteur ===
==== Cinéma ====
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Staying Alive]]'' de lui-même
* [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' de [[Renny Harlin]]
* [[2013 au cinéma|2013]] : ''[[Homefront (film)|Homefront]]'' de [[Gary Fleder]]
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Creed : L'Héritage de Rocky Balboa]]'' (''Creed'') de [[Ryan Coogler]]
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès]]'' (''Escape Plan 2 : Hades'') de [[Steven C. Miller]]
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Creed 2]]'' (''Creed II'') de [[Steven Caple Jr.]]

==== Télévision ====
* [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[Heart of a Champion: The Ray Mancini Story]]'' de [[Richard Michaels]] <small>(téléfilm)</small>
* [[2016 à la télévision|2016]] : ''[[Strong (série télévisée)|Strong]]'' <small>(série télévisée)</small>

== Box-office ==
{{section à wikifier|date=janvier 2018}}
{| class="wikitable sortable centre" style="font-size:90%; width:95%; text-align:center;"
!Films
!Budget
!Recettes mondiales
|-
|''La Taverne de l'Enfer'' (1978)
|8 000 000 $
|7 185 518 $
|-
|''Rocky 2 : La Revanche'' (1979)
|7 000 000 $
|200 100 000 $
|-
|''Rocky 3 : L'Œil du Tigre'' (1982)
|25 000 000 $
|270 000 000 $
|-
|''Staying Alive'' (1983)
|22 000 000 $
|64 800 000 $
|-
|''Rocky 4'' (1985)
|28 000 000 $
|300 400 000 $
|-
|''Rocky Balboa'' (2006)
|24 000 000 $
|155 700 000 $
|-
|''John Rambo'' (2008)
|50 000 000 $
|113 200 000 $
|-
|''Expendables : Unité Spéciale'' (2010)
|82 000 000 $
|274 500 000 $
|-
|Total
|246 000 000 $
|1 385 885 518 $
|}

== Distinctions ==
[[Fichier:Flickr - nicogenin - 66ème Festival de Venise (Mostra) - Sylvester Stallone (26).jpg|thumb|L'acteur à la [[Mostra de Venise 2009]], où il reçoit un prix spécial récompensant l'ensemble de sa carrière.]]
{{section à wikifier|date=janvier 2018}}
=== Récompenses ===
{| class="wikitable sortable center" style="width:75%; font-size:90%; text-align:center;"
|-
! scope=col style="width:5%;" | Année
! scope=col style="width:30%;" | Cérémonie
! scope=col style="width:40%;" | Catégorie
! scope=col style="width:25%;" | Film
|-escape plan 2 : Hades [[2018 au cinéma| 2018]]
| rowspan="2" | [[1977 au cinéma|1977]]
| {{lang|en|[[David di Donatello Awards]]}}
| David di Donatello Award du meilleur acteur étranger
| rowspan="2" | ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]''
|-
|{{lang|en|[[Kansas City Film Critics Circle|Kansas City Film Critics Circle Awards]]}}
| KCFCC Award du meilleur acteur
|-
| [[1979 au cinéma|1979]]
| {{lang|en|[[ShoWest Convention]]}}
| Star de l'année
|
|-
| [[1982 au cinéma|1982]]
| {{lang|en|[[Jupiter Awards]]}}
| Jupiter Award du meilleur acteur international
| ''[[Rambo (film, 1982)|Rambo]]'' et ''[[Rocky 3]]''
|-
| [[1983 au cinéma|1983]]
| {{lang|en|[[Walk of Fame (Hollywood)|Walk of Fame]]}}
| Étoile - Star du Walk of Fame - 29 juin 1983, 6712 Hollywood Boulevard
|
|-
| [[1984 au cinéma|1984]]
| {{lang|en|[[ShoWest Convention]]}}
| Star des stars
|
|-
| [[1985 au cinéma|1985]]
| {{lang|en|[[Golden Apple Awards]]}}
| Sour Apple
|
|-
| rowspan="2" | [[1986 au cinéma|1986]]
| {{lang|en|[[Hasty Pudding Theatricals]]}}
| Homme de l'année
|
|-
| {{lang|en|[[People's Choice Awards]]}}
| Acteur favori
| ''[[Rambo 2 : La Mission|Rambo 2]] et [[Rocky 4]]''
|-
| [[1990 au cinéma|1990]]
| {{lang|it|[[Telegatto|Grand Prix International du Spectacle]]}}
| Acteur international le plus populaire
|
|-
| [[1992 au cinéma|1992]]
| {{lang|en|[[César du cinéma|César]]}}
| [[César du cinéma|César d'Honneur]]
|
|-
| [[1996 au cinéma|1996]]
| {{lang|en|[[Golden Apple Awards]]}}
| Star masculine de l'année
|
|-
| rowspan="2" | [[1997 au cinéma|1997]]
| {{lang|en|[[Golden Apple Awards]]}}
| Star masculine de l'année
|
|-
| '''{{lang|fr|[[Festival International du Film de Stockholm]]}}'''
| Meilleur acteur
| ''[[Cop Land]]''
|-
| [[1998 au cinéma|1998]]
| {{lang|en|[[Palm Springs International Film Festival]]}}
| Desert Palm Achievement Award
|
|-
| [[2002 au cinéma|2002]]
| {{lang|en|Video Dealers Software Association}}
| Action Star of the Millennium Award
|
|-
| [[2004 au cinéma|2004]]
| {{lang|en|Golden Camera}}
| Meilleur acteur international
|
|-
| [[2005 au cinéma|2005]]
| {{lang|en|[[World Stunt Awards]]}}
| Taurus d'Honneur
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| Boxing Lifetime Cinematic Achievement pour le personnage de [[Rocky Balboa]]
| ''[[Rocky (film, 1976)|Rocky]]'', ''[[Rocky 2]]'', ''[[Rocky 3]]'', ''[[Rocky 4]]'', ''[[Rocky 5]]'' et ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]''
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| {{lang|en|Festival du Film de Zürich}}
| Golden Icon Award
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| [[2009 au cinéma|2009]]
| {{lang|en|[[Mostra de Venise]]}}
| Prix Vive le Cinéaste
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| IGN's Action Heroes Hall of Fame
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| {{lang|en|[[The Hollywood Reporter]]}}
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| Lifetime Achievement Award
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| {{lang|en|CinemaCon}}
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| [[2013 au cinéma|2013]]
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| Lifetime Achievement Diamond Award du meilleur acteur dans un blockbuster historique
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| Top 10 Films (en tant que producteur)
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=== Nominations ===
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| [[Oscar du cinéma|Oscar du meilleur acteur dans un second rôle]]
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| Jupiter
Award du meilleur acteur international
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|}

** Razzie Award

Sylvester Stallone a, à partir des [[années 1980]], été régulièrement pris pour cible par les [[Razzie Awards]]. Il est devenu avec le temps l'une de leurs cibles favorites, et a reçu 10 Razzie Awards et 30 propositions, ce qui constitue un record pour cette manifestation parodique. Les Razzies l'ont proclamé en 1990 pire acteur des années 1980 et en 2000 pire acteur du siècle<ref>[http://www.razzies.com/asp/content/XcNewsPlus.asp?cmd=view&articleid=90 All-Time Razzie Champions], ''Razzies.com'', 26 février 2005</ref>. En 2016 par contre il reçoit le [[Razzie Award]] de la rédemption, qui célèbre le retour en grâce d'un lauréat des Razzies.

* 1985 : Lauréat du ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]''
* 1985 : ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]'' partagé avec [[Phil Alden Robinson]]
* 1985 : nommé pour le ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'')
* 1985 : lauréat du ''Razzie Award du pire réalisateur'' pour ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'')
* 1986 : lauréat du ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Rambo 2 : La Mission]]'' partagé avec ''[[James Cameron]]'' et ''[[Kevin Jarre]]''
* 1986 : lauréat du ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Rambo 2 : La Mission]]''
* 1986 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Cobra (film)|Cobra]]''
* 1986 : nommé pour le ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Cobra (film)|Cobra]]''
* 1987 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Le Bras de fer]]''
* 1988 : nommé pour le ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Rambo 3]]'' partagé avec [[Sheldon Lettich]]
* 1988 : ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Rambo 3]]''
* 1989 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]''
* 1989 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Tango et Cash]]''
* 1990 : lauréat du ''Razzie Award du pire de la décennie'' pour ''[[Cobra (film)|Cobra]]'' (1986), ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'' (1989), ''[[Le bras de fer]]'' (1987), ''[[Rambo 2 : La Mission]]'' (1985), ''[[Rambo 3]]'' (1988), ''[[Rocky 4]]'' (''Rocky IV'', 1985), ''[[Le Vainqueur (film, 1984)|Le Vainqueur]]'' (''{{langue|en|Rhinestone}}'', 1984) et ''[[Tango et Cash]]'' (1989).
* 1991 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Rocky 5]]''
* 1991 : nommé pour le ''Razzie Award le pire scénario'' pour ''[[Rocky 5]]'' (''Rocky V'')
* 1991 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[L'embrouille est dans le sac]]''
* 1992 : ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Arrête, ou ma mère va tirer !]]''
* 1994 : nommé pour le ''Razzie Award du pire scénario'' pour ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]'' (1993) partagé avec [[Michael France]]
* 1995 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[L'Expert (film)|L'Expert]]''
* 1995 : nommé pour le ''Razzie Award du pire couple'' partagé avec [[Sharon Stone]] pour ''[[L'Expert (film)|L'Expert]]''
* 1995 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Assassins (film)|Assassins]]''
* 1995 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Judge Dredd (film)|Judge Dredd]]''
* 1996 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Daylight (film, 1996)|Daylight]]''
* [[1999]] : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur dans un second rôle'' pour ''[[An Alan Smithee Film]]'' (1997)
* 2000 : lauréat du ''Razzie Award du pire acteur du siècle'' pour 99,5% de ses films
* 2001 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Get Carter]]''
* 2002 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' (2001)
* 2002 : nommé pour le ''Razzie Award du pire duo à l'écran'' pour ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' (2001) partagé avec [[Burt Reynolds]]
* 2002 : nommé pour le ''Razzie Award le pire scénario'' pour ''[[Driven (film, 2001)|Driven]]'' (2001) partagé avec [[Jan Skrentny]] et [[Neal Tabachnick]]
* 2004 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur dans différents rôles'' pour ''[[Spy Kids 3 : Mission 3D]]'' (2003)
* 2011 : nommé pour le ''Razzie Award du pire réalisateur'' pour ''[[Expendables : Unité spéciale]]''
* 2014 : nommé pour le ''Razzie Award du pire acteur'' pour ''[[Du plomb dans la tête]]'', ''[[Évasion (film, 2013)|Évasion]]'' et ''[[Match retour (film)|Match retour]]''
* 2016 : lauréat du ''Prix de la rédemption'' pour son passage de grand champion des Razzies à nominé à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour ''[[Creed : L'Héritage de Rocky Balboa]]''

== Voix francophones ==
{{Articles connexes|Alain Dorval|Pierre Chagnon (acteur)}}

En [[Doublage|version française]], [[Alain Dorval]]<ref name="doublagissimo">[http://buffy.free.fr/doublagissimo/vo/stallone_sylvester.htm « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France »] sur ''Doublagissimo''</ref>{{,}}<ref name="allodoublage">[http://www.allodoublage.com/acteurs_vo/definition.php?val=35_stallone+sylvester « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France »] sur ''AlloDoublage''</ref> est la [[Doublage|voix]] régulière de Sylvester Stallone depuis ''Rocky'' en 1976. Il double l'acteur notamment dans les sagas ''Rocky'', ''Rambo'' et ''Expendables''. A noter que le doublage de ''Rebel'' (1970) a été effectué en 1980.

Durant une période, [[Richard Darbois]] l'a doublé à huit reprises<ref name="doublagissimo"/>{{,}}<ref name="allodoublage"/>. Il a doublé l'acteur notamment dans ''Tango et Cash'', ''Demolition Man'', ''Copland'' et ''Driven''.
[[Michel Vigné]] le double dans le film ''Haute Sécurité'' et la série ''Dream On''<ref name="allodoublage"/>. Il le double aussi dans ''Gremlins 2 : La Nouvelle Génération'' lorsque qu'un extrait de ''Rambo 2 : La Mission'' est diffusé.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par [[Laurent Hilling]] dans ''L'Étalon italien'', [[Jean-Pierre Leroux]] dans ''Capone''<ref name="rsdoublage">[http://www.rsdoublage.com/acteur-23248-Stallone-Sylvester.html « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France »] sur ''RS Doublage''.</ref>, [[Bernard Murat (metteur en scène)|Bernard Murat]] dans ''La Course à la mort de l'an 2000''<ref name="allodoublage"/>, [[Olivier Destrez]] dans la série ''Kojak''<ref name="rsdoublage"/>, [[Gérard Dessalles]] dans la série ''The Muppet Show''<ref name="rsdoublage"/>, [[Patrick Floersheim]] dans la version VHS de ''Le Vainqueur''<ref name="rsdoublage"/> et [[Thierry Mercier]] dans la série ''This Is Us''.

En [[Français québécois|version québécoise]], [[Pierre Chagnon (acteur)|Pierre Chagnon]] est la voix de Sylvester Stallone dans presque tous ses films<ref name="doublageqcca">[http://www.doublage.qc.ca/p.php?i=164&idacteuren=265 « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone au Québec »] sur ''Doublage.qc.ca'', consulté le 17 octobre 2014.</ref>. Il le double notamment dans ''Cliffhanger : Traque au sommet'', ''Judge Dredd'', ''Rocky Balboa'' et la saga ''Expendables''.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par [[Dominique Briand]] dans ''Tango et Cash''<ref name="doublageqcca"/>.

; Versions françaises
* [[Alain Dorval]] dans ''[[Rocky (série de films)|Rocky]]'', ''[[Rambo (série de films)|Rambo]]'', ''[[Expendables (série de films)|Expendables]]'', ''[[Cliffhanger : Traque au sommet]]'', ''[[Judge Dredd (film)|Judge Dredd]]''<ref name="doublagissimo"/>{{,}}<ref name="allodoublage"/>{{etc}}
* [[Richard Darbois]] dans ''[[Tango et Cash]]'', ''[[Demolition Man]]'', ''[[Copland]]'', ''[[Driven]]''<ref name="doublagissimo"/>{{,}}<ref name="allodoublage"/>{{etc}}
* [[Michel Vigné]] dans ''[[Haute Sécurité (film, 1989)|Haute Sécurité]]'', ''[[Dream On (série télévisée)|Drem On]]''<ref name="allodoublage"/>{{etc}}

; Versions québécoises
: <small>'''Note''' : La liste indique les titres québécois.</small>
* [[Pierre Chagnon (acteur)|Pierre Chagnon]] dans ''[[Cliffhanger : Traque au sommet|La Falaise de la mort]]'', ''[[Judge Dredd (film)|Juge Dredd]]'', ''[[Rocky Balboa (film)|Rocky Balboa]]'' et la saga ''[[Expendables (série de films)|Les Sacrifiés]]''<ref name="doublageqcca"/>{{etc}}

== Notes ==
{{Références|groupe=alpha}}

== Références ==
{{References}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=Sylvester Stallone
|wikiquote=Sylvester Stallone
}}

=== Bibliographie ===
David Da Silva, ''Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière'', LettMotif, La Madeleine, 2016.

Mohamed Mamou, ''Sylvester Stallone : Une revanche sur la vie'', Ed. Broché, Paris, 1995.

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{en}} [http://www.sylvesterstallone.com Site officiel]
* {{Imdb nom|id=0000230}}
* {{Allociné nom|id=5311}}

{{Palette|Sylvester Stallone|Rocky|Rambo}}
{{Portail|cinéma américain|réalisation|New York}}

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[[Catégorie:Acteur américain]]
[[Catégorie:Acteur américain]]

Version du 10 janvier 2019 à 15:51

Sylvester Stallone
Description de cette image, également commentée ci-après
Sylvester Stallone en 2014.
Nom de naissance Michael Sylvester Gardenzio Stallone
Naissance (77 ans)
New York, NY, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession Acteur, producteur, réalisateur et scénariste
Films notables Rocky (saga)
Rambo (saga)
Cop Land
Expendables (saga)
Cobra
Le Bras de fer
Cliffhanger : Traque au sommet
Demolition man
Tango & Cash
L'Expert
Creed (saga)
Site internet www.sylvesterstallone.com

Sylvester Stallone est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain né le à New York, dans le quartier de Hell's Kitchen.

Après avoir commencé dans des petits rôles au début des années 1970, il se révèle au grand public en 1976 dans Rocky où sa prestation lui vaut d'être nommé aux Oscars, aux Golden Globes et aux BAFTA du meilleur acteur et du meilleur scénario original. Ce succès considérable lance sa carrière, engendre une série de huit films rencontrant un important succès critique et commercial, dont le récit narre l'histoire d'un boxeur originaire de Philadelphie. Outre l'incarnation du rôle principal, il y assure régulièrement la réalisation et l'écriture. Son interprétation de Rocky Balboa s'étale sur plus de quarante ans et lui permet de remporter le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 2016 ainsi qu'une troisième nomination aux Oscars dans la même catégorie.

En parallèle, il poursuit dans le registre sérieux et dramatique avec des films comme F.I.S.T. (1978), La Taverne de l'enfer (1978), Les Faucons de la nuit (1981) et travaille pour des réalisateurs réputés tels Norman Jewison et John Huston. En 1982, son incarnation d'un soldat traumatisé par la guerre du Viêt Nam dans Rambo lui permet d'obtenir le deuxième rôle le plus emblématique de sa carrière. Le succès du film entraine la production d'une série de trois suites centrées autour du personnage éponyme. À partir du milieu des années 1980, il s'oriente vers les productions à gros budget : les suites de Rambo, Tango et Cash, Cliffhanger, Demolition Man ou encore la série de films Expendables. Hormis quelques drames tels Cop Land, les suites de Rocky et plusieurs tentatives dans la comédie, les films d'action deviennent son principal genre d'interprétation.

Il possède depuis 1984 son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard.

Biographie

Jeunesse

Le père de Sylvester Stallone, Francesco dit "Frank", est né à Gioia del Colle, province de Bari, dans les Pouilles, en Italie, et est arrivé aux États-Unis lorsque ses parents ont émigré dans ce pays en 1932[1].

Sa mère, Jackie Stallone née Jacqueline Labofish, d'ascendance juive ukrainienne par son père (John Labofish), et française par sa mère (Jeanne Clérec)[2],[3],[4], est née aux États-Unis à Washington, D.C.

Suite à des complications survenues à sa naissance en 1946, Sylvester Stallone souffre d’une paralysie faciale du côté gauche (un nerf facial fut touché et abîmé par les forceps). Sa bouche est donc légèrement tordue et sa langue est à moitié paralysée, lui causant alors un défaut de prononciation[5],[6].

Durant une interview sur Canal+ (1992) présentée par Michel Denisot, Stallone dit être allé à l'école en Suisse pour apprendre le français[7].

Débuts

Sylvester Stallone a étudié l'art dramatique à Miami. De retour à New York, il apparaît dans plusieurs pièces off-Broadway. Durant une période de chômage, il se retrouve brièvement sans domicile fixe et tourne un film érotique, The Party at Kitty and Stud's, pour lequel il touche, selon son propre témoignage, un salaire de 200 dollars. Il s'agit de sa première apparition au cinéma[8]. Le film ressort plusieurs années plus tard, après le triomphe de Rocky et pour profiter du succès naissant de l'acteur, sous le titre L'Étalon italien - surnom de Rocky Balboa ; le mot italien « stallone » signifiant par ailleurs « étalon » - accompagné d'une campagne publicitaire qui tente de le faire passer pour un film pornographique[9]. La majeure partie de ses autres rôles le cantonnent dans des apparitions brèves de loubard, comme dans Bananas où il chahute un pauvre Woody Allen. Il fait également quelques apparitions dans des séries télévisées comme Kojak, mais sa carrière tarde à prendre son envol. Au milieu des années 1970, il commence à obtenir des seconds rôles plus importants, comme dans Capone ou dans la série B La Course à la mort de l'an 2000 où il interprète le méchant principal.

C'est durant cette période que Stallone écrit le scénario de Rocky, l'histoire d'un boxeur minable qui se voit offrir la chance de sa vie le jour où le champion du monde de boxe lui propose de l'affronter sur le ring. Son histoire est inspirée d'un combat de boxe auquel il assista en tant que spectateur et qui mit aux prises Mohamed Ali avec un boxeur inconnu, Chuck Wepner. Contre toute attente, ce dernier résista et donna une réplique acharnée au grand champion.

Conscient que le rôle de Rocky Balboa, à l'image du combat contre Apollo Creed pour son personnage, peut faire basculer sa vie, Stallone refuse de vendre son scénario s'il n'obtient pas la garantie de jouer le rôle-titre. Les producteurs firent monter très haut les enchères pour acheter ce script, mais ils voulaient une star confirmée sur l'affiche : dans un premier temps, le rôle fut proposé à James Caan, Robert Redford, Burt Reynolds ou Ryan O'Neal. Les producteurs ne sont guère enthousiastes à l'idée de confier le rôle principal à Stallone, qui n'est alors qu'un acteur de second plan.

La révélation Rocky (années 1970)

Sylvester Stallone en 1977.

C'est finalement en 1976 qu'il obtient gain de cause et que sort Rocky réalisé par John G. Avildsen. Le tournage est un exploit car il fut bouclé en à peine un mois et avec un budget dérisoire. À l'image de son personnage, Stallone se retrouve propulsé sur le devant de la scène, le film connaissant un succès inespéré et décrochant dix propositions pour les Oscars. Stallone devient la troisième personnalité nommée dans les catégories meilleur acteur et meilleur scénario original pour un même film après Charlie Chaplin et Orson Welles[10],[a]. En définitive, le film remporte 3 Oscars, dont le plus important, celui du meilleur film de l'année. L'histoire universelle de Rocky Balboa, celle des « petits » qui s'affirment et se réalisent à force de courage, mais aussi grâce au coup de pouce du destin - en somme une allégorie du rêve américain - fait naître un mythe du cinéma américain moderne et façonne aussi une dimension hors normes à son interprète.

Stallone retrouvera le personnage de Rocky Balboa à six reprises, en 1979, 1982, 1985, 1990, 2006 et 2015. Stallone a écrit tous les scénarios de la saga et a réalisé Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4 et le sixième volet, intitulé Rocky Balboa. La série des Rocky présente un parallèle troublant entre la carrière de l'acteur et du boxeur qui s'embourgeoisent tous deux au fil des ans : on quitte le petit « tocard » paumé de Philadelphie pour évoluer vers une superstar accaparée par son image (Rocky 3), voire un fer de lance du patriotisme américain en pleine relance de la guerre froide (Rocky 4 où il affronte un boxeur de l'Union soviétique). La série perd en fraîcheur ce qu'elle gagne en spectacle et aussi en recettes, puisque les épisodes successifs ne cessent d'améliorer les scores du box-office, allant jusqu'aux 300 millions de dollars récoltés dans le monde par le 4e épisode. Seul le 5e volet viendra perturber cette success story, en raison d'un retour aux sources et d'un scénario, axé sur le déclin du boxeur, qui heurtera les fans habitués au triomphe de leur idole.

A la fin des années 1970, Stallone s'essaie à la réalisation avec un autre drame sportif, La Taverne de l'enfer. Sorti en 1978, le film essuie de mauvaises critiques. Peu importe, l'acteur va rencontrer le second personnage iconique de sa carrière.

Confirmation Rambo et cinéma d'action (années 1980)

Sylvester Stallone en juin 1988 durant la promotion de Rambo 3 en Suède.

En 1982, Stallone interprète dans Rambo l'autre rôle qui marquera sa carrière : celui d'un vétéran du Viêt Nam sans domicile fixe qui est pris en grippe par un shérif de province qui ne veut pas voir déambuler dans « sa » ville le symbole d'une Amérique qui a perdu. Stallone reprendra le rôle de John Rambo à trois autres reprises (1985, 1988 et 2008). Le personnage de Rambo, que Stallone considère comme son « côté obscur » (Rocky étant son « côté clair »), reprend quelques éléments de la vie de Stallone comme la saga Rocky.

Rambo est vraiment le rôle qui le consacre superstar mondiale du cinéma : son personnage de vétéran guerrier devient une icône et suscite une véritable « Rambomania ». Le personnage et ses exploits sont habilement exploités par le gouvernement Reagan, alors que la guerre froide connaît ses derniers soubresauts. Rambo, surtout avec le deuxième épisode de la trilogie (le premier étant plus ambigu), redonne de la fierté aux Américains qui pansent encore les plaies douloureuses du « bourbier » vietnamien : non seulement Stallone rompt avec un cinéma américain très virulent à l'égard de l'attitude des troupes de l'Oncle Sam pendant la guerre du Viêt Nam (Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer, Platoon, Full Metal Jacket), mais en plus la trame du film Rambo 2 : La Mission – le héros repère et libère des soldats américains encore détenus dans les geôles vietnamiennes – véhicule l'idée selon laquelle ce nouveau héros américain venge à lui seul un pays déshonoré et gagne une guerre perdue par les bureaucrates.

C'est pour cela que Rambo, et par la même occasion Stallone, deviennent en quelque sorte l'image de l'Amérique fière et patriotique des années 1980 et provoquent de nombreuses réactions de rejet ou de moquerie, très vives en France avec les Nuls et surtout avec Les Guignols de l'info, où la marionnette de Stallone est choisie comme avatar pour représenter les pires travers de l'Amérique au travers du personnage de Monsieur Sylvestre.

En 1983, il surprend avec une seconde réalisation (hors de la saga Rocky), qu'il co-produit et co-écrit également, la comédie musicale Staying Alive, suite du succès mondial ayant révélé John Travolta, La Fièvre du samedi soir. Le film est un flop critique, mais fonctionne commercialement.

Stallone est la superstar des films d'action à cette époque, mais les rôles de Rocky et Rambo ont tellement marqué les esprits et sa carrière que ses autres films de la décennie n'ont pas vraiment marché, même s'il s'est essayé à plusieurs genres : le thriller policier avec Les Faucons de la nuit, le film de guerre avec À nous la victoire (1981), la comédie musicale avec Le Vainqueur (Rhinestone, 1984), la comédie policière avec Tango et Cash (1989) ou encore le film carcéral avec Haute Sécurité (1989), sans oublier le film d'action policier avec Cobra (1986) (le public et la critique ont cependant tendance à rattacher la plupart de ces films au terme générique « film d'action », ce qui explique en partie pourquoi Stallone a souvent été accusé de faire toujours le même type de film).

Diversification et échecs (années 1990)

L'acteur au Festival de Cannes 1993, pour la présentation, hors-compétition, de Cliffhanger : Traque au sommet.

Dans les années 1990, Stallone laisse derrière lui les personnages de Rocky et de Rambo. Voulant s'arracher au carcan de ces deux personnages, il essaye (pour marcher sur les traces de son rival et ami Arnold Schwarzenegger mais sans succès) de percer dans la comédie, avec L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer ! Sa cote chute et Stallone traverse une première période de vaches maigres. C'est son ami, mais concurrent de toujours, Schwarzenegger, qui devient la star du box-office, mais à cette époque également émerge une nouvelle génération de héros d'actions (Steven Seagal, Jean-Claude Van Damme, Bruce Willis) qui renouvellent le genre et marchent sur ses plates-bandes.

Ayant retenu la leçon de ses échecs, il décide alors de revenir au cinéma d'action, avec des fortunes diverses : il joue ainsi dans des films comme Cliffhanger : Traque au sommet, Demolition Man et L'Expert qui sont de vrais succès, alors que Judge Dredd, Assassins ou encore Daylight sont de nouvelles déceptions au box-office américain. Mais ses films continuent à remporter un certain succès à l'étranger comme le film Daylight qui a réalisé plus de 126 millions de $.

Ces dernières années, le rôle qui a le plus marqué la critique lui a été offert par James Mangold en 1997, avec Cop Land. Il y incarne le shérif Freddy Heflin, fatigué et bedonnant, d'une petite ville de policiers tenue par la mafia. Il prend 20 kilos pour ce rôle et étonne de nombreux observateurs. Stallone prouve en effet qu'il n'est pas un simple paquet de muscles, mais un véritable acteur. Salué par de nombreux amateurs, le film n'est pas suivi par le grand public qui semble avoir du mal à accepter Stallone dans un rôle d'homme « faible », ne mettant pas en valeur ses prouesses physiques. Cette expérience n'a donc pas de suite.

Traversée du désert puis come-back (années 2000)

L'acteur à la Mostra de Venise 2009.

Après le simple succès d'estime de Cop Land, Sylvester Stallone, qui a franchi la barre des 50 ans, traverse, durant la première moitié des années 2000, une période peu fructueuse : Driven et Get Carter, nouveaux films d'action grand public tous deux sortis en 2001, sont de sévères échecs commerciaux. D-Tox (2002) ne connaît qu'une sortie tardive et limitée aux États-Unis.

En 2004, il présente sur NBC une émission de télé-réalité The Contender dans laquelle on voit le quotidien de boxeurs qui se battent pour devenir le meilleur d'entre eux. En France, l'émission fut diffusée par Canal+ et W9. Stallone n'a visiblement plus de projets et doit se contenter d'apparitions clin-d'œil dans des séries télévisées comme Las Vegas ou des films tels que Taxi 3 et Spy Kids 3. En 2005, il fit entrer Hulk Hogan au WWE Hall of Fame.

Après de longues années passées à essayer de convaincre les producteurs, Stallone revient sur le devant de la scène en 2006, avec le sixième volet de Rocky. Le projet semble fou, car pour beaucoup, Stallone est trop vieux pour incarner le rôle du boxeur et l'acteur n'échappe pas aux railleries. Néanmoins, il s'accroche à son projet, comprenant que le personnage lui colle à la peau et que le public apprécie de le voir dans ce rôle.

Rocky Balboa, axé sur la nostalgie et le retour aux valeurs du tout premier épisode permet finalement à Stallone de renouer avec le succès critique et les premières places du box office. Après le retour bien accueilli de Rocky, Stallone tente la résurrection de l'autre rôle de sa vie, John Rambo. Il s'agit là du quatrième film de cette saga et il le nomme - à l'image de son dernier Rocky - simplement par le nom du personnage : John Rambo. Le film présente une intrigue proche de celle de Rambo 2, mais revient également à la source du personnage découvert dans le premier opus, le film se situe entre la dénonciation du génocide du peuple karen par la junte birmane et la réflexion de John Rambo sur son passé de guerrier et fait preuve d'une violence totalement assumée.

Il continue à s'offrir des succès comme réalisateur/producteur avec le projet Expendables : Unité spéciale. Il raconte l'histoire d'une bande de mercenaires envoyés sur une île d'Amérique du Sud pour y déloger un dictateur, incarné par David Zayas. Le tournage de ce film d'action réunissant toutes les stars du cinéma d'action hollywoodien démarre au mois d'avril 2009 au Brésil. Stallone tient le rôle principal, avec à ses côtés Jason Statham, Jet Li, Charisma Carpenter, Dolph Lundgren qui fait son retour avec Stallone après avoir été remarqué dans Rocky IV, Randy Couture (Champion de MMA), Stone Cold Steve Austin, Eric Roberts, Mickey Rourke et une courte apparition d'Arnold Schwarzenegger et de Bruce Willis. Le film, sorti le 13 août 2010 aux États-Unis et le 18 août en France, est un immense succès international au box-office, malgré les critiques, et relance Sylvester Stallone dans le cinéma d'action à 64 ans.

Retour comme acteur/producteur (années 2010)

L'acteur à l'avant-première parisienne de Expendables 2 : Unité spéciale, en août 2012.

En 2012, il reprend son rôle dans Expendables 2 : Unité spéciale mais la réalisation est confiée au faiseur Simon West. Le film tourné en grande partie en Bulgarie accueille quelques nouveaux acteurs tels que Chuck Norris, Scott Adkins et surtout Jean-Claude Van Damme qui incarne l'antagoniste principal. Pour cette suite, les personnages d'Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis prennent plus d'importance. Le film sort le 22 août 2012 en France. Le troisième volet Expendables 3, avec comme nouveaux acteurs Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes ou encore Mel Gibson mais cette fois sans Bruce Willis, conclut la trilogie avec succès en août 2014.

Parallèlement, Stallone tient les premiers rôles de différents projets, situés dans un registre musclé, aux fortunes plus diverses : en 2012, dans le thriller d'action Du plomb dans la tête, il incarne un tueur à gages forcé à faire équipe avec un flic (Jason Momoa) pour retrouver l'assassin de leurs équipiers respectifs.

L'année suivante est placée sous le sceau des rencontres avec des monstres sacrés : il partage d'abord l'affiche du thriller d'action Évasion avec Arnold Schwarzenegger, également en plein come-back. Le film raconte l'histoire d'un concepteur de prisons les plus sûres en matière de sécurité qui sera lui-même arrêté et emprisonné. Puis le drame sportif Match Retour lui permet de donner la réplique pour la première fois à un autre vétéran d'Hollywood, Robert De Niro.

En 2014, il surprend en figurant au casting choral de la comédie dramatique indépendante Bad Luck, écrite et réalisée par John Herzfeld. Cette part sensible de son répertoire d'acteur, l'acteur va la mobiliser pour un projet inattendu, Creed : L'Héritage de Rocky Balboa, un spin-off de Rocky, centré sur le fils d'Apollo Creed, incarné par le jeune Michael B. Jordan. Écrit et réalisé par Ryan Coogler, le film permet à Stallone de jouer un Rocky Balboa retraité, désormais dans un rôle de mentor. Sa performance lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur dans un second rôle. Il avait déjà été nominé pour le même rôle en 1977 aux Golden Globes et aux Oscars.

En 2018, il est à l'affiche de deux suites : tout d'abord Évasion 2, où Schwarzenegger est remplacé par Dave Bautista - un flop critique et commercial en salles qui n'empêche pas la mise en chantier d'un troisième opus, mis en scène par son partenaire de Cobra, John Herzfeld. Enfin, il est une dernière fois Rocky Balboa pour Creed 2.

Pour ces adieux au rôle qui l'a rendu célèbre, tenu durant huit longs-métrages, Stallone retrouve Ivan Drago, incarné par Dolph Lundgren dans Rocky 4[11]. D'abord annoncé comme réalisateur, Stallone cède finalement sa place au jeune cinéaste Steven Caple Jr.[12].

En 2019, il fera ses adieux à son autre personnage mythique, John Rambo. Ce Rambo 5, réalisé par Adrian Grunberg, est co-écrit par Stallone.

Engagements

Il soutient le candidat républicain John McCain lors de l'élection présidentielle de 2008. Après la victoire de Donald Trump lors de celle de 2016, ce dernier lui propose la présidence du National Endowment for the Arts mais il décline l'offre[13].

Vie privée

  • décembre 1974-février 1985 : il est marié avec Sasha Czack avec qui il aura deux fils, Sage Moonblood (1976-2012)[14] et Seargeoh (1979). Seargeoh est autiste[15].
  • décembre 1985-juillet 1987 : il est marié à l'actrice et mannequin Brigitte Nielsen, qui joue la partenaire de Drago, dans Rocky 4.
  • mai 1997 : il épouse l'ancien mannequin Jennifer Flavin (en). Ils ont trois filles ensemble : Sophia Rose (1996), Sistine Rose (1998) et Scarlet Rose (2002)[16].

Le 13 juillet 2012, Sage Stallone, alors âgé de 36 ans, est retrouvé mort dans sa maison d'Hollywood. La cause serait une défaillance cardiaque (athérosclérose coronaire). Lors de l'autopsie, aucune trace de drogue n'a été retrouvée dans son organisme excepté du Vicodin, un analgésique morphinique. Sage Stallone est inhumé au cimetière Westwood Memorial Park de Los Angeles.

En janvier 2013, le New York Post écrit que l'acteur aurait, dans son adolescence, abusé de sa demi-sœur Toni-Ann Filiti. Ayant menacé en 1987 de révéler cette histoire, elle aurait reçu de l'acteur 2 millions de dollars, une rente de 16 666 dollars par mois à vie et des frais de suivi psychiatrique de 50 000 dollars. Le fils de Toni-Ann Filiti affirme que sa mère lui aurait confirmé les faits sur son lit de mort. L'entourage de Sylvester Stallone prend la défense de ce dernier et soutient qu'il n'aurait versé de l'argent à sa sœur que par générosité. Selon leur mère Jacqueline Stallone, sa fille aurait tout inventé afin de faire chanter son fils pour de l'argent[17].

En février 2016, le journal The Baltimore Post-Examiner publie un article selon lequel Sylvester Stallone aurait en 1986, et en compagnie de son garde du corps, abusé sexuellement d'une adolescente de 16 ans. Le journal s'appuie sur un rapport de police datant de la même année, et sur les déclarations de la victime présumée[18]. En novembre de l'année suivante, dans le contexte de l'affaire Harvey Weinstein, le quotidien britannique Daily Mail reprend les informations du Baltimore Post-Examiner[19]. L'acteur réagit alors en niant catégoriquement, et en soulignant qu'il n'a jamais été interrogé par les autorités[20]. Brigitte Nielsen, épouse de Sylvester Stallone à l'époque, intervient pour contester ces accusations[21]. En décembre 2017, il est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, bien que la période prévue par la prescription soit écoulée. Pour l'avocat de l'acteur, « il est évident que cette femme a déposé cette plainte pour se faire de la publicité dans les médias »[22].

Filmographie

Acteur

Cinéma

Années 1960 et 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Prochainement
Années 2020
  • 2020 : Expendables 4 : Barney Ross (tournage au courant 2019)
  • 2020 : Scarpa : Gregory Scarpa
  • 2021 : Hunter (projet) : Nathaniel Hunter
  • 2021 : Samaritan (projet)
  • 2022 : Ex-baghdad (projet)

Télévision

  • 1975 : Police Story saison 3, épisode 2, The Cutting Edge : Caddo
  • 1975 : Kojak saison 3, épisode 3 Une ombre au tableau (My Brother, My Enemy) : le détective Rick Daly
  • 1979 : Le Muppet Show (The Muppet Show) saison 3, épisode 20, Sylvester Stallone : lui-même
  • 1991 : Dream On saison 2, épisodes 1 et 2, La Deuxième Plus Grande Histoire jamais contée (The Second Greatest Story Ever Told) : lui-même
  • 2002 : Liberty's Kids: Est. 1776 (Liberty's Kids) saison 1, épisode 5, Midnight Ride : Paul Revere (voix)
  • 2005 : Las Vegas saison 2, épisodes 12 et 18, Course contre la montre et Le réparateur (When You Got to Go, You Got to Go) et (To Protect and Serve Manicotti) : Frank
  • 2005 : The Contender saison 1 : Lui-même
  • 2017 : Ultimate Beastmaster saison 1, 3 épisodes : lui-même
  • 2017 : This Is Us saison 2, épisode 3, Déjà-Vu : lui-même

Doublage de jeu vidéo

Réalisateur

Scénariste

Producteur

Cinéma

Télévision

Box-office

Films Budget Recettes mondiales
La Taverne de l'Enfer (1978) 8 000 000 $ 7 185 518 $
Rocky 2 : La Revanche (1979) 7 000 000 $ 200 100 000 $
Rocky 3 : L'Œil du Tigre (1982) 25 000 000 $ 270 000 000 $
Staying Alive (1983) 22 000 000 $ 64 800 000 $
Rocky 4 (1985) 28 000 000 $ 300 400 000 $
Rocky Balboa (2006) 24 000 000 $ 155 700 000 $
John Rambo (2008) 50 000 000 $ 113 200 000 $
Expendables : Unité Spéciale (2010) 82 000 000 $ 274 500 000 $
Total 246 000 000 $ 1 385 885 518 $

Distinctions

L'acteur à la Mostra de Venise 2009, où il reçoit un prix spécial récompensant l'ensemble de sa carrière.

Récompenses

Année Cérémonie Catégorie Film
1977 David di Donatello Awards David di Donatello Award du meilleur acteur étranger Rocky
Kansas City Film Critics Circle Awards KCFCC Award du meilleur acteur
1979 ShoWest Convention Star de l'année
1982 Jupiter Awards Jupiter Award du meilleur acteur international Rambo et Rocky 3
1983 Walk of Fame Étoile - Star du Walk of Fame - 29 juin 1983, 6712 Hollywood Boulevard
1984 ShoWest Convention Star des stars
1985 Golden Apple Awards Sour Apple
1986 Hasty Pudding Theatricals Homme de l'année
People's Choice Awards Acteur favori Rambo 2 et Rocky 4
1990 Grand Prix International du Spectacle Acteur international le plus populaire
1992 César César d'Honneur
1996 Golden Apple Awards Star masculine de l'année
1997 Golden Apple Awards Star masculine de l'année
Festival International du Film de Stockholm Meilleur acteur Cop Land
1998 Palm Springs International Film Festival Desert Palm Achievement Award
2002 Video Dealers Software Association Action Star of the Millennium Award
2004 Golden Camera Meilleur acteur international
2005 World Stunt Awards Taurus d'Honneur
2006 Boxing Writers Association of America Boxing Lifetime Cinematic Achievement pour le personnage de Rocky Balboa Rocky, Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4, Rocky 5 et Rocky Balboa
2008 Festival du Film de Zürich Golden Icon Award
2009 Mostra de Venise Prix Vive le Cinéaste
2010 IGN Award IGN's Action Heroes Hall of Fame
The Hollywood Reporter Ket Art Visionary Award
Hollywood Film Festival Lifetime Achievement Award
2011 Hollywood Union Publicists Lifetime Achievement Award
2012 CinemaCon ComicCon Award Career Achievement
2013 CineRockom International Film Festival Lifetime Achievement Diamond Award du meilleur acteur dans un blockbuster historique Rocky 4
2015 National Board of Review Awards NBR Award du meilleur acteur dans un second rôle Creed
Top 10 Films (en tant que producteur)
Boston Online Film Critics Association Awards BOFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Southeastern Film Critics Association Awards SEFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Austin Film Critics Association Awards AFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Phoenix Film Critics Society Awards PFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Las Vegas Film Critics Society Awards LVFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
St. Louis Film Critics Association Awards SLFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Utah Film Critics Association Awards UFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Black Film Critics Circle Awards BFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Georgia Film Critics Association Awards GFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
2016 Golden Globes Awards Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle
Denver Film Critics Society Awards DFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Critics' Choice Movie Awards Critics' Choice Movie Award du meilleur acteur dans un second rôle
Golden Schmoes Awards Golden Schmoes Award du meilleur acteur dans un second rôle
Golden Schmoes Award de la plus grande surprise de l'année (en tant que producteur)
Awards Circuit Community Awards ACCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Gold Derby Awards Golden Derby Award du meilleur acteur dans un second rôle
Festival international du film de Santa Barbara Montecito Award - Grande, importante contribution au cinéma

Nominations

Année Cérémonie Catégorie Film
1977 Oscars du cinéma Oscar du meilleur scénario Rocky
Oscar du meilleur acteur
Golden Globes Golden Globe du meilleur scénario
Golden Globe du meilleur acteur
Writers Guild of America WGA Award du meilleur drame adapté directement pour le cinéma
People's Choice Awards Acteur favori
1978 British Academy Film Awards BAFTA du meilleur scénario
BAFTA du meilleur acteur
People's Choice Awards Acteur favori F.I.S.T et La Taverne de l'enfer
1980 People's Choice Awards Acteur favori Rocky 2
2015 Satellite Awards Satellite Award du meilleur acteur dans un second rôle Creed
New York Film Critics Online Awards NYFCO Award du meilleur acteur dans un second rôle
Washington D.C. Area Film Critics Association Awards WAFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Boston Society of Film Critics Awards BSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
San Francisco Film Critics Circle Awards SFFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Houston Film Critics Society Awards HFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Indiana Film Journalists Association Awards IFJA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Online Film Critics Society Awards OFCS Award du meilleur acteur dans un second rôle
Chicago Film Critics Association Awards CFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
Florida Film Critics Circle Awards FFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Alliance of Women Film Journalists Awards AWFJ Award du meilleur acteur dans un second rôle
North Carolina Film Critics Association NCFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Indiewire Critics' Poll 2e position pour l'ICP Award du meilleur acteur dans un second rôle
Village Voice Film Poll 2e position pour l'VVFP Award du meilleur acteur dans un second rôle
2016 Central Ohio Film Critics Association Awards COFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
National Society of Film Critics Awards NSFC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Seattle Film Critics Association Awards SFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
NAACP Image Awards Image Award du meilleur film (en tant que producteur)
Black Reel Awards BR Award du meilleur film (en tant que producteur)
Vancouver Film Critics Circle Awards VFCC Award du meilleur acteur dans un second rôle
Oscars du cinéma Oscar du meilleur acteur dans un second rôle
Iowa Film Critics Association Awards 2e position pour l'IFCA Award du meilleur acteur dans un second rôle
MTV Movie Awards MTV Award du meilleur film (en tant que producteur)
AARP Movies for Grownups Awards AARP Award du meilleur acteur dans un second rôle
All Def Movie Awards All Def Movie Award - Most Helpful White Person
Online Film & Television Association OFTA Award du meilleur acteur dans un second rôle
BET Awards BET Award du meilleur film (en tant que producteur)
NAACP Image Awards NAACP Image Award du meilleur film (en tant que producteur)
Teen Choice Awards Teen Choice Award du meilleur film (en tant que producteur)
2017 Jupiter Awards Jupiter

Award du meilleur acteur international

    • Razzie Award

Sylvester Stallone a, à partir des années 1980, été régulièrement pris pour cible par les Razzie Awards. Il est devenu avec le temps l'une de leurs cibles favorites, et a reçu 10 Razzie Awards et 30 propositions, ce qui constitue un record pour cette manifestation parodique. Les Razzies l'ont proclamé en 1990 pire acteur des années 1980 et en 2000 pire acteur du siècle[23]. En 2016 par contre il reçoit le Razzie Award de la rédemption, qui célèbre le retour en grâce d'un lauréat des Razzies.

Voix francophones

En version française, Alain Dorval[24],[25] est la voix régulière de Sylvester Stallone depuis Rocky en 1976. Il double l'acteur notamment dans les sagas Rocky, Rambo et Expendables. A noter que le doublage de Rebel (1970) a été effectué en 1980.

Durant une période, Richard Darbois l'a doublé à huit reprises[24],[25]. Il a doublé l'acteur notamment dans Tango et Cash, Demolition Man, Copland et Driven. Michel Vigné le double dans le film Haute Sécurité et la série Dream On[25]. Il le double aussi dans Gremlins 2 : La Nouvelle Génération lorsque qu'un extrait de Rambo 2 : La Mission est diffusé.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Laurent Hilling dans L'Étalon italien, Jean-Pierre Leroux dans Capone[26], Bernard Murat dans La Course à la mort de l'an 2000[25], Olivier Destrez dans la série Kojak[26], Gérard Dessalles dans la série The Muppet Show[26], Patrick Floersheim dans la version VHS de Le Vainqueur[26] et Thierry Mercier dans la série This Is Us.

En version québécoise, Pierre Chagnon est la voix de Sylvester Stallone dans presque tous ses films[27]. Il le double notamment dans Cliffhanger : Traque au sommet, Judge Dredd, Rocky Balboa et la saga Expendables.

À titre exceptionnel, il a aussi été doublé par Dominique Briand dans Tango et Cash[27].

Versions françaises
Versions québécoises
Note : La liste indique les titres québécois.

Notes

  1. Stallone reste à ce jour le dernier à avoir été dans cette situation.

Références

  1. (en) « Frank Stallone, polo player and father of actor Sylvester Stallone, dies at 91 », sur Washington Post (consulté le )
  2. (fr) Sylvester Stallone, 13emerue
  3. VIDEO. Sylvester Stallone : un maire révèle les origines bretonnes de l'acteur
  4. (en) Will Stewart, « Rambo-ski – Hollywood star Sylvester Stallone's Russian secret », Daily Mail, London,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Sylvester Stallone », sur Première (consulté le )
  6. « Le combat perdu de Stallone. Notre enquête », sur Paris Match, (consulté le )
  7. Canal+ le journal du mercredi cinema 1992, (FLV) [Production de télévision] () Italie : CANAL+. Consulté le . La scène se produit à 43 min 30 s. “Interview de Sylverster Stallone par Michel Denisot”
  8. (en) Interview de Sylvester Stallone, Playboy, septembre 1978
  9. The 'Italian Stallion' Hoax: Stallone Never Did Hardcore, AVN, 6 février 2008
  10. « Le show de Sylvester Stallone et Mohamed Ali aux Oscars 1977 », sur Première.fr, (consulté le ).
  11. « Creed 2 : Sylvester Stallone derrière la caméra pour le retour d’Ivan Drago », sur Allociné, (consulté le ).
  12. (en) Justin Kroll, « Steven Caple Jr. to Direct ‘Creed 2’ Starring Michael B. Jordan and Sylvester Stallone (EXCLUSIVE) », Variety, (consulté le )
  13. Stéphane Lauer, « Sylvester Stallone s’éloigne du casting de Donald Trump », lemonde.fr, 20 décembre 2016.
  14. Hélène Pagesy, "Sage Stallone : une carrière trop vite interrompue", Lefigaro.fr, 16 juillet 2012
  15. http://www.stallone.biz/10-categorie-150213.html
  16. https://akas.imdb.com/name/nm0000230/bio
  17. « Sylvester Stallone aurait abusé de sa demi-sœur », gala.fr, 24 janvier 2013.
  18. Sylvester Stallone accused 30 years ago of allegedly having group sex with teen, police say, The Baltimore Post-Examiner, 16 février 2016
  19. « Agression sexuelle : le nom de Sylvester Stallone figurerait dans un rapport de police », LCI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Sylvester Stallone Denies Sexually Assaulting 16-Year-Old in 1980s, Time, 17 novembre 2017
  21. Anne-Yasmine Machet, « Sylvester Stallone accusé d’agression sexuelle : son ex-femme Brigitte Nielsen le défend », gala.fr, 21 novembre 2017.
  22. Noémie Sato, « Sylvester Stallone visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle », 20minutes.fr, 25 décembre 2017.
  23. All-Time Razzie Champions, Razzies.com, 26 février 2005
  24. a b c et d « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur Doublagissimo
  25. a b c d e f et g « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur AlloDoublage
  26. a b c et d « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone en France » sur RS Doublage.
  27. a b et c « Comédiens ayant doublé Sylvester Stallone au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 17 octobre 2014.

Voir aussi

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Bibliographie

David Da Silva, Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière, LettMotif, La Madeleine, 2016.

Mohamed Mamou, Sylvester Stallone : Une revanche sur la vie, Ed. Broché, Paris, 1995.

Liens externes