Liste des sites inscrits des Alpes-Maritimes

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En rouge sur la carte de France, le département des Alpes-Maritimes.
Logotype des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la préservation présente un intérêt général du fait de leur caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque.

La liste des sites inscrits des Alpes-Maritimes comprend 56 sites inscrits à l'inventaire des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la préservation présente un intérêt général du fait de leur caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque dans le département des Alpes-Maritimes.

Sites et monuments naturels[modifier | modifier le code]

Les sites et monuments naturels ne sont ni des monuments historiques ni des réserves naturelles. Leur histoire est cependant inspirée des premiers et a inspiré les secondes[1].

Ce sont des ensembles de propriétés foncières, publiques ou privées, « dont la conservation peut avoir, au point de vue artistique ou pittoresque, un intérêt général » ainsi que le précise dès 1906 la Loi Beauquier qui prévoit leur classement. La loi du 2 mai 1930, précédée de quinze jours par la loi du 16 avril 1930[2] qui prescrit la rénovation générale du cadastre napoléonien, introduit un nouveau type de protection, l'inscription[1].

Inscription sur la liste[modifier | modifier le code]

« Parcelle avoisinant la chapelle de Saint-Hospice » à Saint-Jean-Cap-Ferrat : premier site inscrit en 1932 dans les Alpes-Maritimes.

La liste, mise à jour au [3], des monuments naturels et des sites dont la conservation ou la préservation présente un intérêt général du fait de leur caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[4],[5] comprend 56 sites inscrits dans le département des Alpes-Maritimes[3]. L'inscription[a] sur la liste est prévue par l'article L. 341-1 du code de l'environnement[6].

La loi du 30 mars 1887 sur la conservation des monuments historiques et des objets d'art a, la première, posé la notion de patrimoine historique[7], suivie par la loi du 21 avril 1906 organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique[8] et précisée par la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, codifiée à droit constant en 2000 aux articles L. 341-1 à L. 341-22 du code de l'environnement[6].

La loi du 2 mai 1930, dont le Touring club de France est également à l'origine, et qui introduit ce nouveau type de protection des sites et monuments naturels, s'inspire de la loi du 31 décembre 1913[9] prévoyant l'inscription et le classement des monuments historiques, l'inscription étant pour ceux-ci l'antichambre du classement, quand celle des sites et monuments naturels est parfois considérée comme une protection de deuxième catégorie[1]. Elle constitue de fait un outil adapté à la préservation de sites moins sensibles ou moins anthropisés, comme le petit patrimoine rural moins soumis à la pression foncière, dont l'intérêt justifie une vigilance de l'État sans qu'il soit nécessaire de recourir au classement. Elle peut aussi constituer une mesure conservatoire avant le classement[5].

En 1957, le champ d'application de la loi du 2 mai 1930 a été élargi et 36 réserves naturelles ont ainsi été classées sous le régime des sites. La loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature, premier texte spécifique aux réserves naturelles, a par la suite fait de nombreux emprunts à celle du 2 mai 1930[1].

Les projets de protection sont préparés par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de Provence-Alpes-Côte d'Azur[5] et soumis pour avis à la Commission départementale des sites, perspectives et paysages des Alpes-Maritimes[4].

Chacun des sites est inscrit sur la liste par arrêté ministériel, après avis des communes concernées et enquête publique[5].

Conservation et préservation[modifier | modifier le code]

La conservation ou la préservation des monuments naturels et des sites inscrits, de la compétence du ministère de l'Écologie, est mise en œuvre localement par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de Provence-Alpes-Côte d'Azur et par l'Unité départementale de l'Architecture et du Patrimoine des Alpes-Maritimes, sous l'autorité du préfet du département[5].

Les travaux, autres que ceux d'exploitation courante des fonds ruraux et d'entretien des constructions, susceptibles d'affecter l'espace dans le périmètre des sites inscrits, sont soumis à déclaration, quatre mois avant leur début, auprès de l'architecte des bâtiments de France qui dispose d’un avis consultatif pour les autorisations de travaux et d'un avis conforme pour les permis de démolir[5].

Révision du statut[modifier | modifier le code]

« Cyprès du cimetièren » : site inscrit compris dans le Secteur Sauvegardé de Menton.
« Ensemble urbain Garibaldi-Masséna » : site inscrit compris dans le Secteur Sauvegardé de Nice.
« Plateau de Caussols (parties restantes) » : site inscrit dont la majeure partie a été requalifiée en site classé dans les Alpes-Maritimes.

L'article 168 de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, codifié à l'article L. 341-1-2 modifié du code de l'environnement, propose une possible révision à l'horizon 2026 du statut des sites qui étaient inscrits avant sa promulgation : mesure de classement lorsque leurs caractéristiques le justifient ; décret mettant fin à leur inscription justifié par leur état de dégradation irréversible ou par leur couverture par une autre mesure de protection ; maintien dans la liste[10],[11].

Aucun site des Alpes-Maritimes n'a été désinscrit par le décret du 5 mai 2022 qui a procédé à une première régularisation du statut de 533 sites irrémédiablement dégradés (30) ou couverts par une autre mesure de protection (503)[12],[13],[14].

Le décret détaille les mesures de protection de niveau au moins équivalent. Ce sont celles qui protègent les monuments historiques classés, les sites patrimoniaux remarquables (anciennement aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine ou zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager ou secteur sauvegardé doté potentiellement d'un plan de sauvegarde et de mise en valeur), les périmètres délimités des abords de monuments historiques et les réserves naturelles nationales[12],[15].

Il existe sept sites patrimoniaux remarquables dans le département des Alpes-Maritimes, à Antibes, Menton, Grasse, Le Bar-sur-Loup et trois à Nice[16]. La notice des « Cyprès du cimetière de Menton » ou celle de l'« Ensemble urbain Garibaldi-Masséna à Nice » en date de indiquent par exemple :

« Le site inscrit est totalement compris dans le Secteur Sauvegardé de Menton. Tant qu'il est en vigueur, le règlement du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) du Secteur Sauvegardé se substitue aux effets du site inscrit[17]. »

« L’ensemble du Vieux Nice a fait l’objet d’un Secteur Sauvegardé en 1969. Le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (17/12/1993, modifié le 22/10/1997) se substitue dans son emprise aux effets du site inscrit. »

[18] L'avis de la Commission départementale des sites, perspectives et paysages des Alpes-Maritimes n'est pas visé dans le décret du 5 mai 2022[12]. Ces sites demeurent dans le catalogue des sites inscrits des Alpes-Maritimes à la date de sa mise à jour au bien que couverts par une mesure de protection de niveau au moins équivalent. La Cour des comptes signale en l'engorgement des unités départementales de l'Architecture et du Patrimoine occasionné par le « foisonnement des protections »[15].

Un site inscrit a cependant fait l'objet d'un classement par un décret du préalable à la pomulgation de la loi[19], celui de l'« Ensemble formé par les plateaux de Calern et Caussols et leurs contreforts »[20], qui reste toutefois inscrit pour les parties qui n'ont pu être classées notamment les villages de Caussols, Cipières et Gourdon[21].

La « guerre du Golf »[modifier | modifier le code]

« Terrain de golf dit Golf-Club de Cannes » : site inscrit en 1942 préservé grâce à l'action de la Commission des sites des Alpes-Maritimes.

Baptisée la « guerre du Golf » par l'historien du Old Course de Mandelieu-la-Napoule lors du centenaire de sa création, l'affaire du Cannes Golf Club contre M. Jacquin, propriétaire du terrain, et contre l'administrateur du camping de la Pinède, est un exemple de préservation d'un site des Alpes-Maritimes grâce à son inscription par un arrêté de 1942 au titre de la loi du 2 mai 1930[22]. Le golf n'ouvrant que durant la saison de villégiature des hivernants, le propriétaire du terrain l'avait loué pour l'été, grâce à une dérogation préfectorale obtenue en 1950, à l'exploitant d'un camping dont les utilisateurs avaient occasionné des dégradations telles qu'elles mettaient chaque année en péril la réouverture du golf, tant les travaux de remise en état du terrain étaient importants, mais aussi la justification de son inscription au titre des sites[23].

La presse tant locale que golfique s'émut de ce dilemme posé aux autorités. Après la perte de l'hippodrome et des terrains de polo, la perte du Golf-Club aurait signifié la disparition de ce qui faisait de Cannes « la cité des sports élégants ». Il ne s'agissait cependant pas d'interdire la coexistence des deux activités nécessaires au développement touristique de la région, mais l'implantation du camping sur le terrain du golf, site inscrit au titre de la loi de 1930, quand il existait d'autres lieux possibles d'installation sur la commune[23].

Après moult expertises, contre-expertises et inspections, la Commission des sites ne suivit finalement pas la demande du propriétaire du terrain, soutenue par la municipalité de Mandelieu, de désinscription du golf pour permettre l'installation pérenne plus lucrative du camping. La dérogation préfectorale fut abrogée et non seulement les dégradations furent réparées et le site retrouva les qualités qui avaient justifié son inscription, mais le Cannes Golf-Club put envisager de nouveaux aménagements permettant de démocratiser la pratique du golf en étendant son ouverture à la saison estivale[23]. Ce qui n'empêcha pas quelques années plus tard l'érection des résidences du « Riou de l'Argentière » en affleurement du parcours[24].

Catalogue des sites inscrits[modifier | modifier le code]

Les 56 sites inscrits dans le département des Alpes-Maritimes sont catalogués dans la base territoriale régionale Aménagement Environnement[25] mise en ligne par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ils couvrent une superficie totale de 613,07 km2[26]. En dehors de celle des plateaux de Caussols datée de , les fiches détaillées sont datées de . Le catalogue est à jour au [3].

Commune(s)[b] Nom du site inscrit Date de
l'arrêté
Superficie
(ha)
Propriété Autre(s)
mesure(s)[c]
Coordonnées Illustration
Andon Ruines de Castellaras[27] 28/03/1969 48.99 Publique et privée S : oui
C : non
43° 47′ 30″ N, 6° 50′ 22″ E
Antibes Partie de la vieille ville, port et anse Saint-Roch[28] 20/07/1967 50.88 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 34′ 52″ N, 7° 07′ 26″ E
Antibes Site naturel du Cap d'Antibes[29] 20/12/1966 458.16 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 33′ 03″ N, 7° 07′ 47″ E
Antibes (T), Biot (T), Cagnes-sur-Mer (T), Cannes, Le Cannet (T), La Colle-sur-Loup (T), Mandelieu-la-Napoule (T), Mougins, Opio, Roquefort-les-Pins (T), Saint-Paul-de-Vence (T), Théoule-sur-Mer (T), Valbonne (T), Vallauris (T), Villeneuve-Loubet (T) Bande côtière de Nice à Théoule[30] 10/10/1974 24690.82 Publique et privée S : oui
C : oui/non
43° 39′ 24″ N, 7° 10′ 40″ E 43° 28′ 49″ N, 6° 56′ 00″ E
Auribeau-sur-Siagne, Pégomas (Alpes-Maritimes), Tanneron (Var) Village d'Auribeau sur Siagne et abords[31] 18/09/1973 318.25 Publique et privée S : non
C : oui
43° 36′ 48″ N, 6° 54′ 41″ E
Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat Port et anse des Fourmis[32] 01/02/1967 23.58 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 42′ 13″ N, 7° 19′ 57″ E
Beaulieu-sur-Mer (T), Beausoleil (T), Cap-d'Ail (T), Castellar (T), Èze, Gorbio, Menton (T), Nice, Peille, Roquebrune-Cap-Martin (T), Sainte-Agnès (T), Saint-Jean-Cap-Ferrat (T), La Trinité, La Turbie, Villefranche-sur-Mer (T) Littoral de Nice à Menton[33] 20/03/1973 9426.01 Publique et privée S : oui
C : oui/non
43° 41′ 29″ N, 7° 17′ 22″ E 43° 47′ 21″ N, 7° 31′ 45″ E
Biot Village[34] 07/05/1963 7.02 Publique et privée S : oui
C : non
43° 37′ 39″ N, 7° 05′ 55″ E
Beuil, Pierlas, Rigaud, Thiéry, Touët-sur-Var Gorges inférieures et supérieures du Cians[35] 05/12/1952 957.6 Publique et privée S : non
C : non
44° 02′ 18″ N, 6° 58′ 37″ E
Cagnes-sur-Mer Domaine du Moulin-du-Loup[36] 16/02/1965 0.9 Privée S : oui
C : oui
43° 38′ 55″ N, 7° 08′ 17″ E
Cagnes-sur-Mer Propriété dite Golf de Saint-Véran[37] 09/01/1942 21.89 Privée S : oui
C : oui
43° 38′ 53″ N, 7° 08′ 43″ E
Cagnes-sur-Mer Vieux village[38] 18/02/1966 17.54 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 39′ 53″ N, 7° 08′ 56″ E
Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet Ensemble compris entre la mer et la RN 7[39] 01/03/1951 177.2 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 38′ 46″ N, 7° 08′ 27″ E
Caille Village et abords[40] 08/12/1977 917.17 Publique et privée S : non
C : non
43° 46′ 45″ N, 6° 43′ 48″ E
Cannes Promenade de la Croisette[41] 11/05/1944 23.08 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 32′ 58″ N, 7° 01′ 37″ E
Carros Village et abords[42] 06/02/1967 43.12 Publique et privée S : oui
C : non
43° 47′ 37″ N, 7° 11′ 18″ E
Caussols, Cipières, Gourdon Plateau de Caussols (parties restantes)[43] 28/07/1976 263.24 Publique et privée S : oui
C : non
43° 44′ 41″ N, 6° 54′ 43″ E
Châteauneuf-Grasse, Opio Villages et abords[44] 10/10/1974 300.19 Publique et privée S : non
C : oui
43° 40′ 09″ N, 6° 58′ 57″ E
Courmes (T), Tourrettes-sur-Loup (T), Vence Arrière-pays[45] 30/05/1975 7083.59 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 42′ 58″ N, 7° 02′ 44″ E
Èze Site du vieux Èze[46] 27/08/1942 19.98 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 43′ 43″ N, 7° 21′ 42″ E
Èze Terrains situés en contrebas de la Grande-Corniche[47] 29/07/1937 1.25 Privée S : oui
C : oui
43° 44′ 06″ N, 7° 20′ 47″ E
Gattières Village et abords[48] 06/02/1967 37.47 Publique et privée S : non
C : non
43° 45′ 37″ N, 7° 10′ 36″ E
Gréolières Chapelle Saint-Étienne et partie du village abandonné qui l'entoure[49] 23/07/1941 0.89 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 47′ 57″ N, 6° 56′ 40″ E
Ilonse Village, places et rues[50] 25/06/1973 2.92 Publique et privée S : non
C : non
44° 01′ 55″ N, 7° 06′ 04″ E
La Turbie Abords du trophée d'Auguste[51] 18/02/1943 2.05 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 44′ 41″ N, 7° 24′ 06″ E
La Turbie Flanc ouest de la Tête de Chien[52] 24/11/1969 36.41 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 43′ 51″ N, 7° 24′ 08″ E
Mandelieu-la-Napoule Terrain de golf dit Golf-Club de Cannes[24] 09/01/1942 62.73 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 31′ 56″ N, 6° 56′ 25″ E
Marie Village[53] 18/05/1976 31.65 Publique et privée S : non
C : non
44° 01′ 55″ N, 7° 08′ 06″ E
Menton Cyprès du cimetière[54] 29/06/1951 0.55 Publique S : oui
C : oui
43° 46′ 41″ N, 7° 30′ 20″ E
Menton Olivaie du Pian et abords[55] 29/06/1951 3.13 Publique et privée S : oui[56]
C : oui
43° 47′ 07″ N, 7° 30′ 49″ E
Menton Parc municipal du plateau Saint-Michel et abords[57] 29/06/1951 10.13 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 46′ 49″ N, 7° 29′ 52″ E
Nice Ensemble inscrit au quartier Cimiez à Nice[58] 12/01/1942 5.39 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 43′ 12″ N, 7° 16′ 36″ E
Nice Ensemble urbain Garibaldi-Masséna[59] 30/09/1966 51.91 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 41′ 49″ N, 7° 16′ 33″ E
Nice Façades, élévations et toitures des immeubles situés quartier des Ponchettes[60] 15/05/1944 5.09 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 41′ 42″ N, 7° 16′ 41″ E
Nice Port de Nice et abords[61] 02/01/1942 37.25 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 41′ 39″ N, 7° 17′ 06″ E
Nice Terrasse de l'avenue Bieckert et abords[62] 08/08/1945 0.88 Publique et privée S : non
C : oui
43° 42′ 21″ N, 7° 16′ 28″ E
Peillon Village et abords[63] 19/07/1954 49.12 Publique et privée S : oui
C : non
43° 46′ 44″ N, 7° 22′ 58″ E
Pierrefeu Village et abords[64] 20/07/1970 12.2 Publique et privée S : oui
C : non
43° 52′ 31″ N, 7° 04′ 53″ E
Roquebrune-Cap-Martin Propriété Kahn[65] 18/11/1937 3.34 Privée S : oui
C : oui
43° 45′ 02″ N, 7° 28′ 59″ E
Roquebrune-Cap-Martin Terrains du Cap Martin entre la mer, le sentier du bord de mer et l'avenue de la Mer[66] 12/09/1966 5.43 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 44′ 59″ N, 7° 29′ 13″ E
Roquebrune-Cap-Martin Terrains situés en contrebas de la Grande Corniche[67] 01/04/1971 0.88 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 45′ 24″ N, 7° 26′ 35″ E
Roquebrune-Cap-Martin Vieux village et abords[68] 10/01/1964 18.35 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 45′ 54″ N, 7° 27′ 37″ E
Saint-Dalmas-le-Selvage Village et abords[69] 27/01/1964 8.24 Publique et privée S : oui
C : non
44° 17′ 05″ N, 6° 50′ 48″ E
Saint-Jean-Cap-Ferrat Parcelle avoisinant la chapelle de Saint-Hospice[70] 31/05/1932 0.04 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 41′ 10″ N, 7° 20′ 48″ E
Saint-Jean-Cap-Ferrat Terrains littoraux du Cap Ferrat[71] 12/09/1966 44.87 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 41′ 16″ N, 7° 19′ 44″ E
Saint-Jeannet Village[72] 07/05/1975 1366.18 Publique et privée S : oui
C : non
43° 44′ 54″ N, 7° 08′ 42″ E
Saint-Martin-Vésubie Propriété de M. Vial au Boréon[73] 30/08/1948 11.04 Publique et privée S : oui
C : non
44° 06′ 51″ N, 7° 17′ 06″ E
Saint-Martin-Vésubie, Tende Vallée des Merveilles, vallon de Castérino et vallon de la Minière ; vallon de la Madone de Fenestre, vallée du Boréon et vallon de Salèse[74] 26/10/1959 14571.3 Publique et privée S : oui
C : non
44° 04′ 32″ N, 7° 26′ 18″ E 44° 05′ 00″ N, 7° 16′ 18″ E
Saint-Paul-de-Vence Village et ses abords formant socle[75] 13/03/1967 61.25 Publique et privée S : oui
C : non
43° 41′ 50″ N, 7° 07′ 23″ E
Sainte-Agnès Village et abords[76] 16/12/1958 70.11 Publique et privée S : oui
C : non
43° 48′ 06″ N, 7° 27′ 44″ E
Saorge Village et abords[77] 02/10/1963 6.12 Publique et privée S : oui
C : non
43° 59′ 19″ N, 7° 33′ 07″ E
Séranon Chapelle de Gratemoine et abords immédiats[78] 28/02/1964 2.71 Publique et privée S : non
C : non
43° 46′ 19″ N, 6° 41′ 40″ E
Tourrettes-sur-Loup Village ancien[79] 28/09/1964 6.38 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 43′ 06″ N, 7° 03′ 37″ E
Utelle Sanctuaire de la Madone d'Utelle et abords[80] 05/01/1966 13.53 Publique et privée S : non
C : non
43° 54′ 41″ N, 7° 13′ 53″ E
Valbonne Village[81] 26/03/1971 17.08 Publique et privée S : oui
C : non
43° 38′ 26″ N, 7° 00′ 19″ E
Villefranche-sur-Mer Baie de Villefranche[82] 13/01/1961 19.63 Publique et privée S : oui
C : oui
43° 42′ 02″ N, 7° 19′ 00″ E

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La « liste » est dénommée « inventaire des sites d'intérêt général » puis « inventaire des sites pittoresques » dans les arrêtés d'inscription.
  2. En dehors de celles signalées par un (T) qui le sont en totalité, les communes sont partiellement situées dans le périmètre des sites. Les parcelles et sections cadastrales concernées sont précisées dans la notice du site en référence.
  3. Autres mesures de protection du site (S) et, au titre des sites, de la ou des communes (C) situées dans le périmètre du site. Détails dans la notice du site.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d David Bonneville, 2008.
  2. Loi portant fixation du budget général de l'exercice 1930-1931 (articles 2 à 8) JO du 17 juin 1930, p. 4218
  3. a b et c « Site et Paysage. Protection réglementaire. Sites inscrits », sur batrame-paca.fr,
  4. a et b « Politique des sites », sur ecologie.gouv.fr,
  5. a b c d e et f « Les sites classés et inscrits », sur paca.developpement-durable.gouv.fr,
  6. a et b Articles L. 341-1 à L. 341-22 du code de l'environnement
  7. Jules Challamel, Loi du 30 mars 1887 sur la conservation des monuments historiques et des objets d'art : étude de législation comparée, Paris, F. Pichon, , 35 p. (BNF 30216548) lire en ligne sur Gallica
  8. « Loi du 21 avril 1906 organisant la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique », sur assemblee-nationale.fr
  9. « Loi sur les monuments historiques promulguée le 31 décembre 1913 », sur wikisource.org
  10. Article L. 341-1-2 du code de l'environnement
  11. « Protection des paysages : mise en oeuvre de la loi Biodiversité de 2016 », sur ecologie.gouv.fr,
  12. a b et c Décret no 2022-794 du 5 mai 2022
  13. « Projet de décret portant abrogation de sites inscrits », sur consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
  14. « Un décret mettant fin à l'inscription de sites inscrits », sur igedd.developpement-durable.gouv.fr,
  15. a et b « La politique de l'État en faveur du patrimoine monumental : La rationalisation et la simplification inachevées du corpus juridique », sur ccomptes.fr, , p. 56-64
  16. « Liste des sites patrimoniaux remarquables des Alpes-Maritimes », sur data.culture.gouv.fr
  17. « Menton : cyprès du cimetière », sur developpement-durable.gouv.fr
  18. « Nice : ensemble urbain Garibaldi-Masséna », sur developpement-durable.gouv.fr
  19. Décret du 27 mai 2016
  20. « Caussols, Châteauneuf-Grasse, Cipières, Gourdon, Grasse, Le Barp-sur-Loup, Saint-Vallier-de-Thiey : plateaux de Calern et Caussols et leurs contreforts », sur developpement-durable.gouv.fr
  21. « Caussols, Cipières, Gourdon : plateau de Caussols (parties restantes) », sur developpement-durable.gouv.fr
  22. « Mandelieu-la-Napoule : terrain de golf dit Golf-Club de Cannes », sur developpement-durable.gouv.fr
  23. a b et c Bernard Vadon, Golf Club de Cannes-Mandelieu : Histoire d'un centenaire 1891-1991, Paris, Golf Magazine BC Édition, , 95 p. (ISSN 1253-9384, BNF 34507406, présentation en ligne), p. 80-84
  24. a et b « Mandelieu-la-Napoule : terrain de golf dit Golf-Club de Cannes »
  25. « Base territoriale régionale Aménagement Environnement », sur batrame-paca.fr
  26. « Chiffres clés », sur batrame-paca.fr
  27. « Andon : ruines de Castellaras »
  28. « Antibes : partie de la vieille ville, port et anse Saint-Roch »
  29. « Antibes : site naturel du Cap d'Antibes »
  30. « Antibes, Biot, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Le Cannet, La Colle-sur-Loup, Mandelieu-la-Napoule, Mougins, Opio, Roquefort-les-Pins, Saint-Paul-de-Vence, Théoule-sur-Mer, Valbonne, Vallauris, Villeneuve-Loubet : bande côtière de Nice à Théoule »
  31. « Auribeau-sur-Siagne, Pégomas (Alpes-Maritimes), Tanneron (Var) : le village d'Auribeau-sur-Siagne et ses abords »
  32. « Beaulieu-sur-Mer : port et anse des Fourmis »
  33. « Beaulieu, Beausoleil, Cap-d'Ail, Castellar, Èze, Gorbio, Menton, Nice, Peille, Roquebrune, Sainte-Agnès, Saint-Jean-Cap-Ferrat, La Trinité, La Turbie, Villefranche : littoral de Nice à Menton »
  34. « Biot : le village »
  35. « Beuil, Pierlas, Rigaud, Thiéry, Touët-sur-Var : gorges inférieures et supérieures du Cians »
  36. « Cagnes-sur-Mer : domaine du Moulin-du-Loup »
  37. « Cagnes-sur-Mer : propriété dite Golf de Saint-Véran »
  38. « Cagnes-sur-Mer : le vieux village »
  39. « Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet : ensemble compris entre la mer et la RN 7 »
  40. « Caille : le village et ses abords »
  41. « Cannes : promenade de la Croisette »
  42. « Carros : le village et ses abords »
  43. « Caussols, Cipières, Gourdon : plateau de Caussols (parties restantes) »
  44. « Châteauneuf-Grasse, Opio : les villages et leurs abords »
  45. « Courmes, Tourrettes-sur-Loup, Vence : arrière-pays de Vence »
  46. « Èze : site du vieux Èze »
  47. « Èze : terrains situés en contrebas de la grande corniche »
  48. « Gattières : le village et ses abords »
  49. « Gréolières : chapelle Saint-Étienne et partie du village abandonné qui l'entoure »
  50. « Ilonse : le village, les places et les rues »
  51. « La Turie : abords du Trophée d'Auguste »
  52. « La Turbie : flanc ouest de la Tête de Chien »
  53. « Marie : le village »
  54. « Menton : cyprès du cimetière »
  55. « Menton : olivaie du Pian et abords »
  56. Voir aussi : « Verger et jardin public (oliveraie) : Le Pian dit aussi Parc du Pian », notice no IA06002954, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, recensement de l'inventaire du patrimoine balnéaire.
  57. « Menton : parc municipal du plateau Saint-Michel et abords »
  58. « Nice : ensemble inscrit au quartier Cimiez »
  59. « Nice : ensemble urbain Garibaldi-Masséna »
  60. « Nice : façades, élévations et toitures des immeubles situés quartier des Ponchettes »
  61. « Nice : port de Nice et abords »
  62. « Nice : terrasse de l'avenue Bieckert et abords »
  63. « Peillon : le village et ses abords »
  64. « Pierrefeu : le village et ses abords »
  65. « Roquebrune-Cap-Martin : propriété Kahn »
  66. « Roquebrune-Cap-Martin : terrains du Cap Martin entre la mer, le sentier du bord de mer et l'avenue de la Mer »
  67. « Roquebrune-Cap-Martin : terrains situés en contrebas de la Grande Corniche »
  68. « Roquebrune-Cap-Martin : le vieux village et abords »
  69. « Saint-Dalmas-le-Selvage : le village et ses abords »
  70. « Saint-Jean-Cap-Ferrat : parcelle avoisinant la chapelle Saint-Hospice »
  71. « Saint-Jean-Cap-Ferrat : terrains littoraux du Cap Ferrat »
  72. « Saint-Jeannet : le village »
  73. « Saint-Martin-Vésubie : propriété de M Vial au Boréon »
  74. « Tende : vallée des Merveilles, vallon Casterino et vallon de la Minière ; Saint-Martin-Vésubie : vallon de la Madone des Fenêtres, vallée du Boréon et vallon de Salèse »
  75. « Saint-Paul-de-Vence : le village et ses abords formant socle »
  76. « Sainte-Agnès : le village et ses abords »
  77. « Saorge : le village et ses abords »
  78. « Séranon : chapelle de Gratemoine et abords immédiats »
  79. « Tourrettes-sur-Loup : le village ancien »
  80. « Utelle : sanctuaire de la Madone d'Utelle et abords »
  81. « Valbonne : le village »
  82. « Villefranche-sur-Mer : baie de Villefranche »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]