Bruay-sur-l'Escaut

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Bruay-sur-l’Escaut
Bruay-sur-l'Escaut
Église Saint-Adolphe.
Blason de Bruay-sur-l’Escaut
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole
Maire
Mandat
Sylvia Duhamel
2014-2020
Code postal 59860
Code commune 59112
Démographie
Gentilé Bruaysiens-Bruaysiennes
Population
municipale
11 851 hab. (2014)
Densité 1 769 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 56″ nord, 3° 32′ 25″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 34 m
Superficie 6,7 km2
Élections
Départementales Anzin
Localisation
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Bruay-sur-l’Escaut
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Bruay-sur-l’Escaut

Bruay-sur-l'Escaut est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Nord-Pas-de-Calais.

Géographie

Entrée de Bruay-sur-l'Escaut

Bruay-sur-l'Escaut, ville du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, est proche de Valenciennes (5 km), et de la frontière belge (ville de Quievrain ou Bonsecours) à 10 km.

Elle est traversée par le canal de l'Escaut dragué en 1784 pour le développement de l'industrie minière, car il était sans fond à l'époque, et déplacé puis mis en grand gabarit.

Elle est desservie par le bus :

- ligne S1 Bruay Place <> Aulnoy-lez-Valenciennes

- ligne S2 Bruay Place <> Anzin Hôtel de Ville

Et le tram :

- ligne T2 Vieux-Condé <> Famars Université

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Bruay-sur-l'Escaut
Raismes Raismes Escautpont
Beuvrages Bruay-sur-l'Escaut Saint-Saulve
Anzin Valenciennes Saint-Saulve

Voies de communications et transports

Elle possède de nombreuses infrastructures :

  • routières (RD75, RD 375 et RD 935) ;
  • autoroutières (A2 à 5 km ; A23 à 8 km) ;
  • ferroviaires (gare de Valenciennes à 4 km) ;
  • aériennes (aérodrome de Prouvy à 15 km) ;
  • fluviales (développement du port fluvial de la ville).

Quartiers

  • Bruay centre,
  • Thiers,
  • Le Pinson,
  • les Hauts Champs,
  • le Pont de Bruay,
  • le Fruitier,
  • le Rivage,
  • la Folie.
  • le Pré des cloches

Les lieux-dits

  • La Baillette,
  • les Ruelles,
  • le Point du Jour,
  • le gros caillou

Toponymie

Appelé Bruail, Brueil, Bruel ou même encore Bruech il y a plusieurs siècles, la commune s'est ensuite appelée Bruay. Mais suite aux nombreuses confusions avec la commune de Bruay-la-Buissière dans le Pas-de-Calais qui créaient des problèmes importants au niveau commercial et administratif puisque le courrier s'acheminait souvent dans la mauvaise commune, il a été décidé de changer le nom de Bruay en Bruay sur l'Escaut. Le décret du 29 juin 1902, signé par le Président de la République Émile Loubet a permis ce changement.

Histoire

La Première Guerre mondiale

Les Allemands dynamitent les deux églises de la ville, celle de Thiers saint Adolphe et l'église Sainte Pharaïlde, mais elles seront reconstruites. La cloche Françoise-Marie de 700 kg, de l’église Sainte Pharaïlde, fondue en 1665 est enlevée par les Allemands mais elle sera remplacée par Germaine-Marie le . La fosse de Thiers est elle aussi dynamitée, le , le souffle de l’explosion arrache les toitures des maisons du coron à proximité ; la mine est reconstruite et l’exploitation reprendra en 1919.

La Seconde Guerre mondiale

Libération de la ville le par les Américains.

Les industries

La ville a un grand passé brassicole et possédait beaucoup de quincailleries et quelques industries minières (mine de Thiers et lavoir de charbon). Ce passé est révolu. Une cartonnerie est sortie de terre, à l'ancien emplacement de la gare, il y a quelques années, issue d'un projet qui date de 1995. D'autres industries sortent de terre en ce moment.

La mine

Les premiers forages pour trouver de la houille commencent en 1728 à la limite d'Escautpont. Les raisons qui ont poussé les personnes de l'époque à chercher des veines de charbon est due au fait que les ressources en bois étaient épuisées (déforestation), l'industrie de l'époque étant très gourmande en combustible. La mine de Thiers de 139 mètres, la fosse Lagrange, est creusée en 1858, sur un gisement de charbon. Lors du creusement, les ouvriers ont dû faire face aux sables mouvants et à une eau qui envahissait le chantier à un débit de 45 mètres cubes par minute. La mine portait le nom de l'administrateur des mines d'Anzin de l'époque. Elle a produit 308 tonnes de charbon par jour en 1923, et 100 tonnes avant la Seconde Guerre mondiale. Fermée en 1954, le terril, riche en schistes, est utilisé pour construire des autoroutes.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Jacques Marissiaux à l'inauguration de la seconde ligne du tramway de Valenciennes.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1912 .... M. Hélard SFIO  
1975 1988 Berthe Manouvrier PCF  
mars 1988 Jacques Marissiaux PS (depuis 2007, après une dissidence de 18 ans) Conseiller général du Canton d'Anzin
mars 2014[1] En cours
(au 11 avril 2014)
Sylvia Duhamel SE Assistante d’éducation

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.


Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[2],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 11 851 habitants, en diminution de −3,16 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 1601 4371 7161 9071 9662 0892 3202 4632 635
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 0603 2513 8704 3924 5494 7784 9346 0537 095
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
7 4827 8407 3309 0429 4119 1449 43110 49312 168
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014 -
12 54612 20711 81011 77111 82811 55112 12211 851-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[4].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Bruay-sur-l'Escaut en 2007 en pourcentage[5].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,6 
4,2 
75 à 89 ans
8,9 
10,5 
60 à 74 ans
10,8 
20,7 
45 à 59 ans
20,0 
20,4 
30 à 44 ans
19,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,7 
24,1 
0 à 14 ans
21,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[6].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,6 
75 à 89 ans
8,2 
10,4 
60 à 74 ans
11,9 
19,8 
45 à 59 ans
19,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
22,5 
15 à 29 ans
20,9 
21,5 
0 à 14 ans
18,9 

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église et fontaine Sainte Pharaïlde
  • Monument aux morts de la guerre 14/18 et 39/45 et stèle pour les morts d'Algérie. Au cimeterre de Bruay sur l'Escaut

La mairie

La mairie

Pour remplacer la mairie délabrée, une nouvelle est reconstruite à la place, elle prend ses fonctions en 1877. Elle se situe sur Place des Farineau. Les ateliers municipaux se trouvaient derrière avant d'être détruit en 1961. L'extension de la mairie qui se trouve à la place a été construite en 1972-1973. Le clocher de l’hôtel de ville a été récemment démonté...

La gare

Malgré sa taille modeste, la ville avait sa gare rue Berthelot, qui n'existe plus maintenant mais qui a transporté du charbon et des passagers pendant 128 ans de Somain à Péruwelz en Belgique. Les usagés détestaient cette ligne pour son inconfort.[réf. nécessaire]

Les églises

Le culte de Pharaïlde date de sa mort c'est-à-dire depuis 740, des récits parlent d'une basilicula sanctae Pharaïldis détruite par les normands lors de l'invasion de 879 à 883.

L'ancienne église avait un cimetière autour d'elle, sa petite taille obligeait à déterrer les défunts pour en enterrer de nouveaux. Un cimetière, plus grand est construit en 1867 sur la route nationale, il est toujours en fonction. L'église actuelle est construite en 1891, détruite par les allemands le et reconstruite le . Le coq de la girouette du clocher a été remplacé en 1980.

Il existe aussi une église dans le quartier de Thiers.

Les géants

La ville possède ses géants, comme beaucoup de villes dans le Nord et en Belgique :

Ils ont été mariés par le maire le , sur la place des Farineau en présence de nombreux géants du Nord et de la Belgique. Chtio Gust, un jeune qui écoute de la musique avec son lecteur MP3 et porte un calicot sur la lutte contre le SIDA.

Médaille de la ville

Il s'agit d'une pièce ronde qui contient une colombe avec un rameau d'olivier dans son bec, les armes de la ville, un soleil, un épis de maïs, un chevalet de mine, une enclume avec un marteau et une pince et une devise : Paix Travail Fraternité.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Les armes de Bruay-sur-l'Escaut se blasonnent ainsi : "Coupé : En chef, écartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de sable ; aux 2 et 3, d'or au lion de gueules ; en pointe, d'azur à trois canettes d'argent."

La commune a été très longtemps sous l'autorité des seigneurs de Croÿ, dont le dernier était Emmanuel de Croÿ.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Kévin Moreau, « Adjointe durant trois mandats et dans l’opposition municipale pendant six ans, Sylvia Duhamel est aujourd’hui la nouvelle maire de Bruay- sur- l’Escaut. », L'Observateur du Valenciennois, no 708,‎ , p. 19
  2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  5. « Évolution et structure de la population à Bruay-sur-l'Escaut en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  6. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )