André Green

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André Green (né le au Caire et mort le à Paris[1]) est un psychanalyste français d'origine égyptienne.

Psychiatre de formation, après des études de médecine à Paris, il a été analysé par Maurice Bouvet puis par Catherine Parat.

Cours de vie

Quatrième et dernier d'une fratrie dont l'aînée a quinze ans de plus, André Green est né au Caire le , à l'époque coloniale de l'entre-deux guerres, au Levant franco-britannique (Égypte, Liban, Palestine et Syrie). Sa première langue est le français, l'anglais sa seconde et il parle arabe dans les rapports quotidiens.

L'enfance d'un intellectuel

Bien qu'il n'échangera pas intellectuellement avec un père assez distant, patriarche méditerranéen, il dira avoir eu avec celui-ci une proximité affective qu'il fut, semble-t-il, le seul de sa fratrie à entretenir, reconnaissant à son géniteur indulgence et tolérance; il le perd alors qu'il a quatorze ans. La sensibilité maternelle semble être déterminante dans sa vocation psychiatrique.[Interprétation personnelle ?] Élève du Lycée français du Caire, il poursuit un double cursus, philosophie et sciences. Ses bacs obtenus, il opte pour des raisons pratiques pour la médecine et passe un Certificat d'Études Supérieures Propédeutiques en médecine PCB (physique, chimie, biologie). En 1945, il a 18 ans, il quitte l'Égypte pour la France et arrive dans le Paris de l'immédiat après-guerre, celui de Saint-Germain-des-Prés et de l'existentialisme sartrien. Sa mère meurt lorsqu'il a vingt-trois ans.

Les années de formation

La médiocrité et la tristesse de l'enseignement universitaire de ses premières années de médecine l'orientent de la psychiatrie à la psychanalyse, "les psychanalystes étant des artisans, qui travaillent à la pièce", refusant la dictature et la morosité institutionnelles des mandarinats hospitaliers[Interprétation personnelle ?]. Il passe ses années d'internat dans les années 1950 à l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne à Paris. Cette expérience lui permet d'être en contact à la fois avec la réalité hospitalière de la maladie mentale et avec les grands talents des disciplines connexes de la psychologie et de la psychanalyse.

Interne dans divers hôpitaux de la région parisienne, il rencontre Henri Ey, figure marquante de la psychiatrie française de ces années-là. Grâce aux conférences et colloques interdisciplinaires, comme les journées de Bonneval, que celui-ci organise, A. Green, comme d'ailleurs nombre de jeunes psychiatres de sa génération, poursuit et enrichit sa formation intellectuelle.

En 1955, à Sainte-Anne, sa route croise pour la première fois celle de Jacques Lacan. En 1957, au Congrès de psychanalyse de Paris, il rencontre Donald Winnicott et Wilfred Bion. À leur suite et grâce à leurs contributions, il enrichit la notion d'état-limite. En 1956-1960, il fait une première psychanalyse avec Maurice Bouvet. En 1961, il commence à assister aux séminaires de Lacan. En 1962-1963, il donne des conférences sur Lacan à l'École Pratique des Hautes Études dans le cadre des séminaires de Roland Barthes.

En 1965, il est élu membre titulaire de la Société de Psychanalyse de Paris et rompt avec Lacan deux ans plus tard. Entretemps en 1966, il tient un séminaire à l'Institut de Psychanalyse de Paris où il invite Derrida, Detienne, Girard, Serres, Vernant. Entre 1970 et 1977, il dirige l'Institut de Psychanalyse de Paris, y promeut sa nouvelle constitution et sa réforme démocratique. Depuis 1977, A. Green, dirige, préside et anime différents regroupements, sociétés et congrès de psychanalyse.

Sur les lacaniens

En 2006, il s'était opposé à la pratique lacanienne[2] et aux Lacaniens et plus particulièrement aux groupes autour de Jacques Alain Miller qualifié de « millériens » et d'« institutions milléro-lacaniennes[3]. »

Le psychanalyste

André Green[4] avoue avoir voulu entretenir la "machine intellectuelle" en assurant, en même temps, les fonctions cliniques et thérapeutiques à plein temps pour gagner sa vie. Les particularités du mouvement psychanalytique français, d'une part, a interpellé sa tendance (Trieb qui donne trend anglais : pulsion ou simplement désir) cosmopolitique à l'ouverture internationale et interdisciplinaire et, d'autre part, "après la lourde astreinte du travail psychanalytique, le travail intellectuel a quelque chose de détendant "[5].

Travaux et recherches psychanalytiques

Voici quelques parutions sélectionnées dans la bibliographie d'André Green.

  • En 1969, Un œil en trop, d'après le titre donné par André Green à son ouvrage sur « Le complexe d'Œdipe dans la tragédie » (en sous-titre), est en fait une citation [non mise entre guillemets sur la première de couverture du livre[Interprétation personnelle ?]], tirée du poème En bleu adorable (dans la traduction de André du Bouchet), attribué à Hölderlin, un "grand poème inouï" d'après le jugement de Heidegger[6]. Le personnage du sculpteur fou Phaëton du roman éponyme de Wilhelm Waiblinger, qui s'était emparé de papiers de Hölderlin en rendant visite dans la fameuse « tour » de Tübingen au poète « fou » devenu illustre depuis, n'aura pas peu contribué à forger le « mythe romantique » du « poète fou » rappliqué après coup en psychanalyse au « cas » (clinique) fait de Hölderlin[Interprétation personnelle ?]. André Green cite un extrait du poème de Hölderlin en exergue, en évoquant à nouveau le « poète fou » vers la conclusion de son livre à des fins illustratives de psychanalyse « appliquée » (quoi qu'on dise)[Interprétation personnelle ?] : Freud aurait comme l'Œdipe de « Hölderlin » véhiculé par le mythe romantique qui recouvre cet auteur, également « un œil en trop », celui auquel revient l'honneur d'avoir découvert « l'inconscient ». Ce « Hölderlin » du « mythe romantique » de couverture qui apparaît seulement un tout petit peu dans le texte de Green, est chargé de plus quand même, en seconde main, à bien des titres et à la manière d'un hypertexte, de faire allusion à un autre Hölderlin d'abord introduit en psychanalyse par Jean Laplanche, également cité dans ce passage pour son premier livre sur Hölderlin et la question du père (J. Laplanche, 1961)[Interprétation personnelle ?] [7]
  • En 1973, Le discours vivant. La conception psychanalytique de l'affect, PUF, Paris. Développement de l'idée d'affect qui fait de Green « l'homme de l'affect » en France.[Interprétation personnelle ?]
  • En 1982, Hamlet et Hamlet : une interprétation psychanalytique de la représentation, Balland, Paris. Ce n'est pas seulement une lecture psychanalytique de Hamlet, mais une lecture psychanalytique de la représentation, permettant de lier la représentation théâtrale à la problématique des représentations inconsciente et consciente et aux limites du représentable.[Interprétation personnelle ?]
  • En 1983, Narcissisme de vie Narcissisme de mort, Édition de Minuit, Paris.
  • En 1984, Le langage dans la psychanalyse, dans "LANGAGES", Les belles lettres, Paris.
  • En 1990, La folie privée. Psychanalyse des cas limites, Gallimard, Paris. Développement du concept de limite et du cas-limite ou border line, comme état, et non seulement un passage ou un "mélange confus" névrose-psychose.[Interprétation personnelle ?]

Conceptions

Hallucination négative : par des processus de défense archaïques, préalable au refoulement, un double retournement pulsionnel (contre soi et en son contraire) aboutit à la différence primaire entre l'enfant et sa mère.

Ce concept est fondamental dans la théorie analytique actuelle, il a ouvert la voie au soin des pathologies narcissiques.

Green propose de considérer des «processus tertiaires», agents de liaison entre les processus primaires et secondaires. Là où Sigmund Freud proposait que le but de l'analyse s'apparente à une rationalisation des représentations et affects, donc une domination des processus primaires par les processus secondaires, Green suggère qu'un heureux résultat serait plutôt l' «usage le plus créatif de leur coexistence»[8].

Le cosmopolitisme levantin d'André Green et son internat ambulant dans la région parisienne l'ont préservé du mandarinat psychanalytique parisien[évasif]. Ils l'ont poussé à des connexions avec la cybernétique des processus tertiaires régulateurs et à réveiller l'affect, la moitié occultée au profit de l'autre moitié langagière. André Green a transformé, en battant le rappel de Freud, Klein, Wilfred Bion et Winnicott, le cas-limite (border line) en état-limite, qui est une catégorie en soi : folie latente, virtuelle ou privée, dont un déclencheur, ou peut-être le "décompensateur", pourrait la rendre manifeste, réelle ou publique. Tout au long, apparait une étiologie pré-œdipienne de l'état-limite chez Green.

Dans l'état-limite de la bifurcation, la question se rapporte à l'être ou ne pas l'être, ainsi qu'à l'oscillation. "C'est en ceci que la figure mythologique est Hamlet et non pas Œdipe" écrit André Green (op. cit. 1990, p. 103). Avec l'affect négligé au profit de la parole, c'est aussi la théorie de la séduction élaborée puis (partiellement) abandonnée par Freud.

Bibliographie commentée

André Green est connu pour être l'homme de l'affect et l'homme de l'état-limite. Dans le cadre de l'économie du savoir, ces cinq livres sont fondamentaux : trois pour connaître l'homme et son œuvre afin de dresser le décor du contexte des travaux et les deux autres pour connaître l'affect et l'état-limite.

  • André Green, Le discours vivant. La conception psychanalytique de l'affect, coll. Le fil rouge, PUF, Paris, 1973.

364 pages de développement de l'idée d'affect, faisant de Green "le psychanalyste de l'affect" en France. Ce livre, clair et clarifiant, est composé de trois parties, chacune découpée en deux chapitres. La première partie se rapporte à l'affect dans l'œuvre de Freud au chapitre I et le chapitre II est consacré à l'affect dans la littérature psychanalytique après Freud. La deuxième partie couvre le champ de l'affect dans les structures cliniques au chapitre III, tandis que le chapitre IV situe l'affect dans le processus psychanalytique et dans le complexe d'Œdipe. La troisième partie est une étude théorique, en contraste à la clinique psychanalytique de la deuxième partie. Finalement, ce livre est de facture classique en trois parties, comme un concerto en trois mouvements : lent-rapide-lent (largo-allegro-largo). Le premier mouvement (117 pages) dresse un panorama de l'affect dans l'œuvre freudienne et dans la littérature psychanalytique post-freudienne. Le deuxième mouvement (69 pages) présente le tableau de l'affect dans les structures cliniques. Le troisième mouvement (91 pages) est une étude théorique de l'affect dans les deux topiques. La conclusion est une postface en forme de préface qui ouvre sur de nouvelles perspectives et de nouvelles hypothèses.

  • André Green, Un psychanalyste engagé. Conversations avec Manuel Macias, Calmann-Lévy, Paris, 1994.

C'est une présentation de l'homme et son œuvre en 232 pages, de l'enfance cairote à la maturité parisienne. Ce livre constitue le contexte qui donne sens aux travaux de Green sur l'affect exposé dans l'ouvrage précédent et sur le concept de limite présenté et explicité dans l'œuvre suivante.

  • André Green, La folie privée. Psychanalyse des cas limites, Gallimard, Paris, 1990.

Le titre éclairant de "folie privée" mettrait en contraste le latent ou virtuel au manifeste ou réel, en parallèle avec le privé et le public et la folie privée latente par rapport à la folie publique manifeste. Alors, le "cas-limite" serait une pathologie en soi ou une forme de pathologie virtuelle. Le sous-titre est encore plus éclairant, en annonçant une "psychanalyse des cas limites", une étude psychanalytique de ce phénomène posé comme problème. Le cas-limite y est présenté comme un état stationnaire homéostatique oscillatoire entre névrose et psychose, à la manière de l'oscillation de la température d'une pièce autour de la température affichée, réglée ou régulée par le thermostat domestique.

  • John E. Jackson, De l'affect à la pensée. Introduction à la pensée d'André Green, Mercure de France, Paris, 1991.

En complément à la présentation de l'homme et son œuvre par lui-même dans les conversations d'André Green avec Manuel Macias, ce livre présente bien plus un regard critique de l'extérieur sur le parcours intellectuel et une perspective théorique des dialectiques, des dialogues et des dialogiques de l'affect et de la représentation chez André Green.

  • Henri Atlan, 1986, À tort et à raison. Intercritique de la science et du mythe, Seuil, Paris, 1986.

Commentaires talmudiques d'un médecin, grand micro-biologiste contemporain, entre la montagne Sainte-Geneviève à Paris et le mont Scopus à Jérusalem. Il s'agit des dialogues, dialectiques et dialogiques entre différentes formes de connaissance et différentes façons de connaître. La partie 14 (p. 258-273) est d'un intérêt particulier puisqu'il s'agit d'un essai sur L'opposition Freud-Jung et la scientificité de la psychanalyse qui précède le duel entre André Green et Erich Fromm dans la partie 15 (p. 273-280) sur Le pari scientifique dans la psychanalyse moderne.

Green est « freudien » et Fromm est « humaniste ». Le premier a souci de scientificité et le second se tourne vers la tradition mystique orientale. Pour André Green, la psychanalyse ne peut qu'être scientifique, même s'il s'agit du vécu de l'expérience du transfert et de l'affect dans son intégralité. Pour cela, Green ne peut qu'adopter le paradigme de l'information par la systémique, la cybernétique et la sémiotique pour rendre compte à ce niveau de complexité de l’approche écosystémique.

Citation

  • (...) Peut-être faut-il que nous nous pénétrions de l'idée qu'on ne parle jamais de l'enfant. Parce que les adultes qui parlent de l'enfant portent encore en eux leur enfance dont l'enseignement de la psychanalyse a montré qu'elle ne passait jamais avec le temps, mais qu'elle demeure intacte dans l'adulte. Cet enfant omniprésent dans l'adulte et dictant ses vues les plus apparemment objectives n'est pas l'enfant-dans-le-monde, pas plus qu'il n'est l'enfant-dans-la-famille; il est l'enfant intériorisé, l'enfant s'intériorisant lui-même après qu'il a introjecté les imagos parentales qui sont constitutives de sa réalité psychique. La psychanalyse doit renoncer à la recherche de l'enfant "en soi", non parce que celui-ci est inaccessible, mais parce qu'un tel enfant est une fiction de l'adulte qui prétend son enfance révolue. Or la révolution psychanalytique a montré que la prétendue révolution de l'enfance est un mythe. Il existe bien des fixations infantiles qui commandent des régressions plus ou moins massives. Mais ces fixations et ces régressions témoignent plutôt, de la part de ceux qui les subissent, non de l'attachement à leur enfance, mais d'un rejet de celle-ci., L'enfant modèle, in la diachronie en psychanalyse, Ed. de Minuit, 2000

Notes

  1. « Décès du psychanalyste André Green », sur lci.tf1.fr, (consulté le )
  2. « Mais jamais la pratique lacanienne n'a été acceptée hors des sociétés lacaniennes. Une telle technique, qui ignore les problèmes de cadre (constantes de la pratique), qui laisse au psychanalyste un arbitraire insupportable (pratique de la scansion et des séances courtes), l'amenant à imposer au patient un mutisme systématique, à interrompre brutalement la séance sans prendre en considération son degré de régression, sa souffrance, et son analysabilité, parfois à lui faire violence au sens propre, est toujours considérée par les autres psychanalystes comme inacceptable. Certains n'ont pas hésité à la qualifier d'escroquerie. » « Un mythe : la psychanalyse française » par André Green
  3. "Un mythe : la psychanalyse française" par André Green
  4. Un psychanalyste engagé, p. 95, Calmann Levy, Paris, 1994
  5. op. cit. 1994, p. 95
  6. note de Philippe Jaccottet dans : Hölderlin, Œuvres, Paris, Gallimard La Pléiade, 1967, p. 1229.
  7. Pages 273-274 de ce premier livre de André Green en 1969, intitulé Un œil en trop. Jean Laplanche avait publié sa thèse de médecine en 1961, un an après le Colloque de Bonneval sur « L'inconscient » à l'automne 1960, où se trouvait rassemblée autour de Lacan une grande partie de « la troisième génération psychanalytique » (Cf. Élisabeth Roudinesco, Généalogies, Paris, Fayard, 1994, p. 261), dont André Green. On[Qui ?] peut remarquer aussi au sujet de cette approche psychanalytique de la tragédie par André Green que René Girard, invité au séminaire de l'Institut de psychanalyse de Paris en 1966, opère quant à lui une relecture de la littérature selon un autre éclairage.
  8. Green, La folie privée

Œuvres

  • 1964 : « Névrose obsessionnelle et hystérie, leurs relations chez Freud et depuis. Étude clinique, critique et structurale » Revue française de psychanalyse, Paris, PUF, nos 5-6, 1964.
  • 1969 : Un œil en trop. Le complexe d'Œdipe dans la tragédie, Paris, Minuit.
  • 1973 : L'enfant de ça. Pour introduire la psychose blanche, avec Jean-Luc Donnet, Paris, Minuit, (ISBN 2-7073-0399-2).
  • 1974 : « L'expérience antipsychiatrique » in collectif sous la direction de Colette Chiland, Traitement au long cours des états psychotiques (avec Philippe Paumelle), Toulouse, Privat, 1974, 1988, (ISBN 2-7089-2298-X).
  • 1983 : Narcissisme de vie, Narcissisme de mort, Paris, Éditions de Minuit ; éd. poche, Paris, Éditions de Minuit, 2007, (ISBN 2-7073-2013-7).
  • 1984 : « Le langage dans la psychanalyse » in Langages, Paris, Les Belles-Lettres, (ISBN 2251334262)
  • 1990 : La folie privée, psychanalyse des cas-limites, Paris, Éditions de Minuit, réed. Paris, Gallimard coll. "Folio essais", 2003, (ISBN 2-07-042831-1)
  • 1990 : Le complexe de castration, Paris, PUF, collection "Que sais-je ?", (ISBN 2-13-056017-2).
  • 1992 : La déliaison, Paris, Les Belles-Lettres, 1992, (ISBN 978-2-251-33449-3).
  • 1992 : Révélations de l'inachèvement. À propos du carton de Londres de Léonard de Vinci, Paris, Flammarion.
  • 1993 : Le travail du négatif, Paris, Éditions de Minuit, (ISBN 2-7073-1459-5).
  • 1995 : La causalité psychique, Paris, Éditions Odile Jacob, (ISBN 2738103022).
  • 1995 : Propédeutique. La métapsychologie revisitée, Paris, Champ Vallon, coll. "L'Or d'Atalante", (ISBN 2876732149).
  • 1997 : Les Chaînes d'Éros : actualité du sexuel, Paris, Odile Jacob, (ISBN 2738104436).
  • 2000 : La Diachronie en psychanalyse, Paris, Éditions de Minuit, collection "Critique", (ISBN 2707317063).
  • 2000 : Le temps éclaté, Paris, Éditions de Minuit, 2000, (ISBN 2-7073-1705-5)
  • 2002 : Méconnaissance et reconnaissance de l'inconscient. Idées directrices pour une psychanalyse contemporaine, Paris, PUF, (ISBN 2-13-053212-8).
  • 2002 : La Pensée clinique, Paris, Éditions Odile Jacob, collection "Sciences Humaines", (ISBN 2738111300).
  • 2003 : Hamlet et Hamlet : une interprétation psychanalytique de la représentation, Paris, Bayard éditeur, 2003, (ISBN 2-227-47136-0).
  • 2004 : La lettre et la mort. Promenade d'un psychanalyste à travers la littérature : Proust, Shakespeare, Conrad, Borges Entretiens avec Dominique Eddé, Paris, Denoël éditeur, collection "L'Espace analytique".
  • 2004 : Le discours vivant : la conception psychanalytique de l'affect, Paris, PUF, collection "Quadrige", 2004, (ISBN 2-13-054679-X).
  • 2005 : Sortilèges de la séduction : lectures critiques du Songe d'une nuit d'été ; Antoine et Cléopâtre ; La Tempête ; Le Phénix et la Colombe de William Shakespeare, Paris, Éditions Odile Jacob, (ISBN 273811573X).
  • 2007 : Pourquoi les pulsions de destruction ou de mort ?, Paris, Éditions du Panama, 2007, collection "Cyclo", (ISBN 2755701447) ; nouvelle édition revue, Paris, Ithaque, 2010, (ISBN 978-2-916120-201).
  • 2008 : Joseph Conrad : le premier commandement, Paris, Éditions In Press, (ISBN 2848351462).
  • 2009 : L'aventure négative, Paris, Éditions dHermann, (ISBN 9782705669157).
  • 2010 : Illusions et désillusions du travail psychanalytique, Paris, Éditions Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-2468-5).
  • 2011 : Du signe au discours. Psychanalyse et théories du langage, Paris, Éditions Ithaque, (ISBN 978-2-916120-23-2)
  • 2012 : La Clinique psychanalytique contemporaine, Paris, Éditions Ithaque.
  • 2013 : Penser la psychanalyse avec Bion, Lacan, Winnicott, Laplanche, Aulagnier, Anzieu, Rosolato, Paris, Éditions Ithaque.

Bibliographie

  • François Duparc, André Green, Paris, PUF, 1997, coll. "Psychanalystes d'aujourd'hui", 2e édition, (ISBN 2-13-047772-0).
  • César Botella (sous la dir.), Penser les limites : écrits en l'honneur d'André Green, Paris, Delachaux et Niestlé, 2002, (ISBN 2-603-01306-8).
  • Maurice Corcos, Alejandro Rojas-Urrego, Associations (presque) libres d'un psychanalyste (A.Green), Paris, Albin Michel, 2006, (ISBN 2-226-17096-0).
  • G. Kohon (sous la dir.), Essais sur la Mère morte et l'œuvre d'André Green, Paris, Ithaque, 2009, extrait du livre, EAN 9782916120072.
  • Dominique Cupa (sous la dir.), Image du père dans la culture contemporaine. Hommage à André Green, Paris, PUF, 2008, (ISBN 2-13-056580-8).
  • Dominique Cupa, Gérard Pirlot, A. Green. Les grands concepts psychanalytiques, Paris, PUF, 2012.
  • Fernando Urribarri, Dialogue avec A. Green. La psychanalyse contemporaine, chemin faisant, Paris, Ithaque, 2013.

Liens externes