Régiment Royal-Allemand cavalerie
| Régiment Royal-Allemand cavalerie | |
 Étendard du régiment Royal-Allemand cavalerie, avers | |
| Création | 1671 |
|---|---|
| Dissolution | 1792 |
| Pays | France |
| Allégeance |  Royaume de France Monarchie de Habsbourg
|
| Type | régiment |
| Rôle | cavalerie |
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Pour les articles homonymes, voir régiment de Kœnigsmark.
Le régiment Royal-Allemand cavalerie est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1671.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : création du régiment de Kœnigsmark cavalerie
- : renommé régiment Royal-Allemand cavalerie
- : renforcé par incorporation du régiment de Wurtemberg cavalerie[1]
- : renommé 15e régiment de cavalerie
- 1792 : déserte en totalité entrainant la renumérotation des régiments qui le suivaient
- 1798 : forme le 12e régiment de cuirassiers autrichiens
Équipement
[modifier | modifier le code]Étendards
[modifier | modifier le code]6 étendards « de ſoye bleue, Soleil, deviſe du Roi, nec pluribus impar, brodez en or & frangez d’or »[2].
- Étendards
-
étendard du régiment Royal-Allemand cavalerie, avers -
étendard du régiment Royal-Allemand cavalerie, avers (vers 1760)
Habillement
[modifier | modifier le code]- Uniformes
-
régiment Royal-Allemand cavalerie de 1740 à 1757 -
régiment Royal-Allemand cavalerie de 1757 à 1762 -
régiment Royal-Allemand cavalerie de 1762 à 1767 -
régiment Royal-Allemand cavalerie de 1767 à 1776 -
régiment Royal-Allemand cavalerie de 1776 à 1779 -
Régiment Royal-Allemand cavalerie 1779 - 1786 -
Régiment Royal-Allemand cavalerie 1786 - 1791 -
15e régiment de cavalerie de 1791 à 1792
Historique
[modifier | modifier le code].jpg)
Mestres de camp-lieutenants et colonels
[modifier | modifier le code]- : Guillaume Othon, comte de Kœnigsmark, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , † 1688
- : N. de Bolhen
- : Louis Craton de Nassau-Saarbrück, comte de Nassau, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †
- : Guillaume Henri de Quadt de Landscron, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le , †
- : Guillaume Henri, prince de Nassau-Saarbrück, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le
- : Louis IX landgrave de Hesse-Darmstadt
- : Frédéric Charles Louis de Schleswig-Holstein-Beck (° 05/01/1732), prince de Holstein, brigadier le , maréchal de camp le . † à Strasbourg.
- : Charles Henri Nicolas Othon, prince de Nassau-Siegen
- : Charles Constantin de Hessen-Rheinfels-Rotenburg
- : Charles Eugène de Lorraine, prince de Lambesc
- : N. de Mandell
Autres officiers
[modifier | modifier le code]- Mastres de camp-lieutenants en second
- 1743 : N. de Cauën
- 1746 : Maximilien, baron de Guntzer
- 1770 : Charles Henri Nicolas Othon, prince de Nassau-Siegen
- 1772 : Frédéric Antoine, baron d’Andlau
- : François Louis, comte d’Helmstadt
- : Jean Louis Connac, baron d’Hauteville
Campagnes et batailles
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Durant l'été 1789, sous les ordres du prince de Lambesc, son colonel propriétaire, le régiment fait partie des troupes appelées sur la capitale par le roi, pour contenir l'agitation. Il prend ses quartiers au bois de Boulogne.
Le , il est chargé de disperser l'attroupement place Louis XV. Les cavaliers chargent la foule, puis se mettent en mouvement vers les Tuileries. Sur le chemin et dans les jardins, le régiment est confronté à la population. Dans la soirée, il se replie sur les Champs-Élysées, puis vers le Champ de Mars.
- Événements du
-
Charge du Royal-Allemand lors des échauffourées des Tuileries. -
Action entre le Royal-Allemand et les Gardes françaises, en face du dépôt.
Son rôle dans l'affaire de Varennes reste sujet à controverses.
Il émigre en quasi-totalité et trouve la rare occasion de s'illustrer pendant le désastre de 1792 en sauvant les équipages, embourbés, de l'armée des émigrés. En 1793, l'unité participe à de nombreux combats dont la bataille d'Aldenhoven ou il écrase le 3e bataillon de volontaires de Paris.
Il rejoint le nouveau 12e régiment de cuirassiers autrichiens en 1798.
Quartiers
[modifier | modifier le code]- Vitrey-sur-Mance (Haute Saone)[3]
- Zarquemines[2]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ordonnance du 1er décembre 1761, État militaire de France pour l’année 1762, p. 380.
- Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer, Lemau de la Jaisse, Paris, 1739
- EC_572EDEPOT16 - BETONCOURT-SUR-MANCE 1732/1747, p. 147
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
- Chronique historique-militaire, Pinard, tomes 4, 5 et 7, Paris 1761, 1762 et 1764
- État militaire de France pour l’année 1762, par MM. Montandre-Longchamps, chevalier de Montandre, et de Roussel, cinquième édition, chez Guyllin, Paris 1762
Liens externes
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- Unité militaire française de la guerre de la Ligue d'Augsbourg
- Unité militaire française de la guerre de Succession d'Espagne
- Unité militaire française de la guerre de Succession de Pologne
- Unité militaire française de la guerre de Succession d'Autriche
- Unité militaire française de la guerre de Sept Ans
- Régiment de cavalerie français d'Ancien Régime
- Unité de cavalerie allemande