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Organisation du traité de sécurité collective

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Organisation du traité de sécurité collective
Logo de l'organisation
Emblème de l'Organisation du traité de sécurité collective
Carte de l'organisation
Carte des États membres.
Situation
Création
Type Organisation internationale
Siège Drapeau de la Russie Moscou[1]
Coordonnées 55° 47′ 47″ N, 37° 32′ 07″ E
Langue Russe, arménien, biélorusse, kazakh, kirghize et tadjik.
Budget En préparation[2]
Organisation
Membres Drapeau de l'Arménie Arménie ;
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie ;
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan ;
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan ;
Drapeau de la Russie Russie ;
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan
Secrétaire général Stanislav Zas (depuis 2020)
Personnes clés Serge Sarkissian (ancien président de l'Arménie et de facto de l'OTSC du 5 septembre 2008 au 8 mai 2018)
Organisations affiliées Communauté des États indépendants et Communauté économique eurasiatique
Drapeau de l'Organisation du traité de sécurité collective

L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) (russe : Организация Договора о коллективной безопасности (ОДКБ)) est une organisation à vocation politico-militaire fondée le . Elle regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan.

États participant aux activités du traité

Décollage d'un Dnepr.

États signataires

Schéma des alliances inter-étatiques dans l'espace eurasiatique - décembre 2017

États observateurs à l'assemblée parlementaire

Anciens États signataires

  • Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan (membre de 1992 à 1999, membre du GUAM depuis 1997) ;
  • Drapeau de la Géorgie Géorgie (membre de 1993 à 1999, membre du GUAM depuis 1997 et négocie son entrée à l'OTAN) ;
  • Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan (1992-1999/2006-2012), État membre fondateur de 1992 à 1999, membre du GUAM de 1999 à 2005 et membre de l'OTSC de 2006 à 2012.

Objectifs

L'OTSC a diverses missions à accomplir[4],[5] :

  • Garantir la sécurité collective des États membres de la CEI ;
  • Coopération militaire entre les États membres ;
  • Défendre la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale des États membres ;
  • Maintenir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région ;
  • Lutter contre le terrorisme ;
  • Lutter contre la prolifération d'armes de destruction massive ;
  • Lutter contre la criminalité transnationale (trafic d’êtres humains et immigration clandestine, trafic d’armes et de narcotiques) ;
  • Etc.

Origines, création et évolution

Les grandes alliances militaires

Contexte politico-militaire au sein de la CEI de la création de l'Organisation du traité

  • Le 8 et , les traités de Minsk et d'Alma-Ata donnent corps à la CEI.

En 1991, à la chute de l'URSS, l'armée soviétique fut démantelée entre les différents nouveaux États selon l'origine nationale des contingents. C'est alors qu'un commandement militaire commun à tous les membres de la CEI fut instauré. Ce commandement unifié avait sous ses ordres l'ensemble des anciennes troupes soviétiques. En 1992, les derniers reliquats de l'armée soviétique stationnés dans les républiques indépendantes avaient été dissous et les dernières forces ex-soviétiques basées en Allemagne orientale, en Hongrie, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Roumanie, en Bulgarie, en Lituanie, en Lettonie, en Estonie, en Mongolie et à Cuba furent retirées progressivement de 1992 à 1994.

Le traité de sécurité collective (TSC ou encore traité de Tachkent) a été signé le par six États membres de la CEI sur onze (l'Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan). Cependant, il ne remporte pas un réel succès. En effet, ce traité ne fait pas l'unanimité parmi les membres de la CEI.

En 1993, le commandement militaire commun de la CEI est aboli. À la suite de cette abolition du commandement militaire de la CEI et au rapatriement des troupes anciennement sous commandement de la CEI (troupes russes comprises), la Russie continue à disposer d'un potentiel militaire (bases, hommes, chars, avions, navires, etc.) réparti surtout dans les pays issus de l'ancienne Union soviétique[7].

À partir de cette date, le TSC regroupe presque l'ensemble du contenu politico-militaire de la CEI, à l'exception des missions de maintien de la paix de la CEI étant en cours. Moscou propose alors la mise en place de quatre « zones de sécurité » sur le territoire de la CEI, tandis que sont relancées les propositions destinées à coordonner l’activité des services de sécurité des membres de la Communauté. Le but du TSC est d'améliorer l'intégration militaire au sein de la CEI.

Par la suite, l'Azerbaïdjan (), la Géorgie () et la Biélorussie () se joindront aux signataires.

Le traité de sécurité collective entre en vigueur le .

Le , la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Arménie et la Géorgie signent à Minsk un traité de défense commune des frontières extérieures. L'Ouzbékistan, le Turkménistan, l'Azerbaïdjan, la Moldavie et l'Ukraine s'opposent à la présence de gardes russes sur leurs frontières.

Le , seuls six pays signataires du TSC ont signé un protocole afin de renouveler le traité pour une autre période de cinq ans. En effet, l'Azerbaïdjan, la Géorgie et l'Ouzbékistan ont préféré se retirer du traité plutôt que de signer le protocole. Dans le même temps, l'Ouzbékistan a rejoint le GUAM, largement considéré comme ayant l'intention de contrer l'influence russe dans la région.

Création de l'Organisation du traité

Les dirigeants des États membres de l'OTSC.

Le , à l'occasion des réformes de la CEI, les pays signataires du TSC signèrent une Charte à Chisinau, en Moldavie. La Charte stipulait la création de l'OTSC, créée afin de reprendre l'application du TSC et donc la quasi-totalité du contenu politico-militaire de la CEI. Le , l'organisation devient effective.

Aujourd'hui, et malgré le déclin de la CEI, l'OTSC reste cependant très active en Asie centrale et apparaît désormais comme le complément politico-militaire de l'Eurasec. L'OTSC regroupe désormais la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan (qui a quitté le GUAM en 2005 et qui a réintégré l'Organisation en 2006 afin de renforcer ses liens avec Moscou) et le Tadjikistan. Elle fait également figure de bras armé de la CEI, luttant notamment contre le terrorisme et la mafia.

L'OTSC est une organisation à l'Assemblée générale des Nations unies.

En mai 2007, le Secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja (en) a suggéré que l'Iran pourrait adhérer à l'OTSC : « L'OTSC est une organisation ouverte. Si l'Iran applique en conformité avec notre charte, nous allons examiner la demande ». Si l'Iran rejoint l'OTSC, il sera le premier pays en dehors de l'ex-Union soviétique à devenir membre de l'Organisation[réf. souhaitée].

Pays Membre de la CEI ? Ratification du Traité de sécurité collective Statut actuel au sein de l'OTSC (depuis 2002) Participation à l'Eurasec, complément économique de l'OTSC Participation au GUAM, dont les objectifs sont opposés ceux de l'OTSC
Drapeau de l'Arménie Arménie Oui Membre fondateur État observateur (depuis 2003)
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan Oui Membre fondateur Membre fondateur (depuis 2000)
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan Oui Membre fondateur Membre fondateur (depuis 2000)
Drapeau de la Russie Russie Oui Membre fondateur Membre fondateur (depuis 2000)
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan Oui Membre fondateur Membre fondateur (depuis 2000)
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie Oui Membre fondateur Membre (depuis 2000)
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan Oui , puis annulation en 1999 - -
Drapeau de la Géorgie Géorgie Non (depuis ) , puis annulation en 1999 - -
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan Oui Membre fondateur (1992-1998), puis État auto-suspendu (1998-2006) et État membre (2006-2012), avant de, à nouveau, s'auto-suspendre Membre (2006-2008), puis État membre auto-suspendu (depuis 2008)
Drapeau de la Moldavie Moldavie Oui Non ratifié - État observateur (depuis 2002)
Drapeau de l'Ukraine Ukraine Non (depuis ) Non ratifié - État observateur (depuis 2000)
Drapeau du Turkménistan Turkménistan Oui Non ratifié - -

Charte de l'OTSC

Signée le , la Charte a réaffirmé la volonté de tous les États signataires de s'abstenir de l'utilisation ou la menace de la force. Les signataires ne seraient pas en mesure d'adhérer à d'autres alliances militaires ou d'autres groupes d'États, alors que l'agression contre un signataire serait perçue comme une agression contre tous. La Charte a également mis en place des institutions encadrant le TSC.

Institutions

Assemblée parlementaire

Comité des Chefs d'état-major

Comité des Secrétaires des Conseils de sécurité

Conseil des Ministres de la Défense

Conseil des Ministres de l'Intérieur

Conseil des Ministres des Affaires étrangères

Conseil des Situations d'urgence

Conseil permanent de Sécurité collective

BTR-80 arméniens.

Présidence tournante

Le président actuel de l'OTSC est de facto le président arménien Serge Sargsian.

L'OTSC emploie un système de « présidence tournante » dans lequel le pays leader de l'OTSC alterne chaque année. Actuellement, c'est l'Arménie qui détient la présidence de l'OTSC.

Secrétariat général permanent

Nikolaï Bordiouja (en), secrétaire général de l'OTSC.
no  Dates Pays Nom
1 2003–2016 Nikolaï Bordiouja (en)
2017–2017 Valeri Semerikov (ru) (intérim)
2 2017–2018 Iouri Khatchatourov (en)
2018–2019 Valeri Semerikov (ru) (intérim)
3 2020–en cours Stanislav Zas

Domaines de coopérations

S-300 en parade.

Défense antiaérienne commune

À l'instar de la DCA russo-biélorusse (premier exemple de DCA commune dans l'espace post-soviétique), le projet de défense anti-aérienne commune a été élargit à l'ensemble des membres de l'OTSC.

État-major unifié

Forces de maintien de la paix

Soldat russe.

Un accord portant sur la création d'une force de maintien de la paix dans le cadre de l'OTSC est entré en vigueur le .

Les pays membres ont signé l'accord le à Douchanbe. La Biélorussie, le Kazakhstan et l'Arménie ont ratifié le document en 2008. L'accord est entré en vigueur à la suite de sa ratification par la Russie.

La force de maintien de la paix participera sur décision du Conseil de sécurité de l'ONU aux opérations de maintien de la paix lancées sur le territoire de l'organisation ou dans d'autres régions du monde. Le but de cette initiative est également d'augmenter l'importance de l'OTSC sur le plan international.

Forces d'intervention rapide

Les vozdouchno-dessantnye voïska ou VDV (« troupes aéroportées ») en manœuvre au Kazakhstan

Le , la création d'une force d'intervention rapide (parfois appelée force de réaction rapide) de l'OTSC est décidée par la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l'Arménie, le Tadjikistan et le Kirghizistan, son premier élément est créé le pour l'Asie centrale dont l'état-major est basé à Bichkek[8]. Au début de 2006, l'Ouzbékistan a réintégré l'OTSC.

Le , le président russe Medvedev a annoncé la création officielle de la force d'intervention rapide. Medvedev a également déclaré que les forces d'intervention rapide seraient « comparables aux forces de l'OTAN ». La force sera cantonnée en Russie et aura un commandement unique. La force de réaction rapide de l'OTSC serait déployée dans le cas où il y aurait une agression militaire contre un membre de l'OTSC, lutter contre le trafic de stupéfiants et le crime organisé[9].

Les forces d'intervention rapide seront divisées en deux composantes :

  • La Russie y déploie la première composante (la 98e division aéroportée de la garde et la 31e brigade d'assaut aéroportée[10]).
  • « La seconde partie de la Force sera composée de détachements des services spéciaux et des forces de maintien de l'ordre dont la mission consistera à lutter contre le terrorisme, le crime organisé et à contrer le trafic de drogue »[10].

Nikolai Bordyuzha (en) avait auparavant annoncé que « la Force collective d'intervention rapide serait composée de deux éléments. La première composante est constituée de troupes militaires, la Russie y affectant une division parachutée et une brigade de parachutistes d'assaut. La deuxième volet comprend des forces spéciales composées d'unités de police et de services spéciaux destinées à lutter contre le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue[11]. »

Actuellement, à la suite de la ratification des accords sur la création de cette force par la Biélorussie (le ), l'Ouzbékistan est le dernier membre de l'OTSC à ne pas avoir ratifié ces accords[12].

Autres coopérations

Coopération avec l'ONU pour le maintien de la paix

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, a déclaré : « La Russie voit de bonnes perspectives de coopération entre l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et l'ONU dans le domaine du maintien de la paix »[13]. Un accord est, en effet, entré en vigueur le prévoyant ainsi la création de forces de maintien de la paix de l'OTSC.

Toujours selon Tchourkine, l'ampleur des besoins actuels nécessite une coopération entre l'ONU et les organisations régionales : « L'expérience montre que l'implication des organisations régionales est justifiée, à condition que leur activité se déroule conformément aux objectifs et principes de la Charte de l'ONU, et que leurs relations avec l'Organisation, et particulièrement avec le Conseil de sécurité, soit régies par le chapitre VIII de la Charte »[13].

Coopération dans la libre-circulation des personnes et des capitaux

La Communauté économique eurasiatique et l'Organisation du traité de sécurité collective ont comme projet de créer un régime propice à la libre circulation des personnes et des capitaux des pays membres (l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan).

« C'est seulement en commun que nous pourrons faire valoir nos intérêts nationaux et créer des conditions propices à l'élévation du bien-être de nos peuples », avait ajouté Bouzoubaïev[14].

Coopération technologique

Le secrétaire général adjoint de l'OTSC Valeri Semerikov a annoncé le , à la suite de la signature d'un accord à Minsk : « Cet accord prévoit des livraisons de matériels de défense aux pays de l'OTSC à des prix préférentiels équivalant aux prix en vigueur en Russie pour l'équipement de l'armée russe. En 2008, les commandes d'armements et de matériels (des pays membres) en Russie ont triplé par rapport à 2007 […] Ces commandes ne tiennent pas compte de l'acquisition par Minsk de systèmes sol-air russes S-300 à des prix de faveur […] Les livraisons russes dans le cadre de l'OTSC visent essentiellement la Biélorussie et l'Arménie […] En grande partie, ces livraisons sont gratuites ».

Traités de non-agression

Zones de sécurité de la CEI

Ces zones de sécurités furent créées lorsque le TSC était encore dépendant de la CEI. Désormais, c'est l'OTSC qui reprend ces zones de sécurité de la CEI.

Zones de sécurité est-européenne

Espace commun de sécurité entre la Russie et la Biélorussie

Coopération militaire russo-biélorusse

La Russie et la Biélorussie se sont fixé une doctrine militaire commune, « avec un groupement régional de troupes opérationnel »[15].

Défense commune anti-aérienne (DCA)
Quatre Soukhoï Su-27 Flanker, exemple d'avion de combat russe.

La Russie et la Biélorussie signèrent, le , un accord intergouvernemental de protection conjointe de la frontière extérieure aérienne de leur « Union », et de création d'un « Système unique de défense antiaérienne ». Cette information fut annoncée par l'assistant du président russe Sergueï Prikhodko. D'après ce dernier, « cet accord marque une étape importante dans la coopération militaire et technico-militaire des deux pays ».

Le système radar et de tir du missile surface-air S-300.

D'après le général Alexandre Zeline, commandant en chef de l'Armée de l'air russe, la DCA unique sera composée de cinq unités d'aviation, dix unités de batteries de missiles sol-air, cinq unités radiotechniques et une unité de lutte électronique[16].

La Biélorussie a plusieurs bataillons de défense aériens S-300 d'origine russe et négocie l'achat de systèmes S-400 à la Russie, qui seront disponibles avant 2010[17].

Potentiel militaire russe en Biélorussie

Sur le sol biélorusse, la Russie dispose de la station radar Volga[18] (près de Hantsavichy), d'une station-radar (à Baranovitchi), et du 43e nœud de transmission de la marine russe (à Vileyka) ; la Russie y entretient en garnison 850 soldats russes[19].

Potentiel militaire russe en Crimée

Lors de l'indépendance de l'Ukraine (), les troupes russes évacuèrent le pays, à l'exception de la station-radar de Moukatcheve (dans les Carpates) (ayant cessé récemment de desservir la Russie) et de la base navale de Sébastopol (en Crimée). En effet, la Russie dispose d'une partie du port de Sébastopol[18], qui est également le Quartier-général de la Flotte de la mer Noire, et de sa station-radar (ayant également cessé récemment de desservir la Russie) ; la Russie y entretient en garnison 13 000 soldats russes[19] et 380 bâtiments de guerre.

Potentiel militaire russe en Transnistrie

En Transnistrie, la Russie entretient en garnison les 1 500 soldats[19] de la XIVe armée russe sur la demande de la population locale et sont chargés de la protection des entrepôts de munitions ex-soviétiques, ainsi que 402 soldats russes issus de la mission JKF de maintien de la paix de la CEI à la frontière moldavo-transnistrienne (ces derniers sont accompagnés par 492 militaires transnistriens)[20].

Riposte russe à l'ABM

Les projets d'installation de batteries anti-missiles américaines en Pologne ont été suivis d'évocations par Moscou de projets divers dont la délocalisation des missiles russes en Biélorussie et l'établissement de missile Iskander dans la région de Kaliningrad.

Système radar russe est-européen

Radar russe datant de l'ère soviétique.

« La Russie construira de nouveaux radars qui viendront remplacer les radars existants […] Le projet de développement du Système russe d'alerte aux missiles prévoit la construction de nouveaux radar [sic] qui remplaceront les radars existants et permettront d'assurer un contrôle permanent de tous les secteurs dangereux […] En , un autre radar de préalerte est entré en service expérimental dans le village de Lekhtoussi, non loin de Saint-Pétersbourg. Il deviendra opérationnel en 2009 », a annoncé le commandant des Troupes spatiales Oleg Ostapenko[21].

Un radar russe de longue portée est déjà entré en service près d'Armavir, dans le territoire de Krasnodar[21], pour prendre la relève des radars ukrainiens de Sébastopol et de Moukatcheve qui ont récemment cessé de desservir la Russie[21]. Ce radar est le deuxième d'une nouvelle génération mis en exploitation en Russie[21].

Zone de sécurité sibérienne

Zone de sécurité centre-asiatique

Un 9P120 Temp-s (Code OTAN SS-12).

Sur les autres projets Wikimedia :

Il n'y a pour le moment aucune DCA connue entre la Russie et le secteur centre-asiatique, bien que la Russie et le Kazakhstan soit très proche militairement.

Potentiel militaire russe au Kazakhstan

Sur le sol kazakh, la Russie dispose du cosmodrome de Baïkonour[18], d'un régiment d'aviation[18]Kostanaï), d'une station radar (près du lac Balkhach), et d'un nœud radiotechnique[18] des Forces spatiales (situé au polygone de Sary Chagan, à Priozersk).

Potentiel militaire russe au Kirghizistan

Sur le sol kirghiz, la Russie dispose de la base aérienne de Kant[18] et du centre d'essai d'armement anti-sous-marins[18] (basé à Karakol, aux bords du lac Issyk Kul) ; la Russie y entretient en garnison 700 soldats russes[19].

Depuis , le Kirghizistan a engagé un rapprochement plus poussé avec la Russie. En effet, alors que le président kirghiz Bakiev annonçait la fermeture prochaine de la base aérienne américaine de Manas, la Russie a réactivé une station radar dans la région kirghize de Tchouï. Peu auparavant, le Kirghizistan avait obtenu un crédit de 2 milliards de dollars de la part de Moscou[22], en plus d'une aide désintéressée de 150 millions de dollars. La Russie a également entièrement annulé la dette kirghize de 180 millions de dollars.

Potentiel militaire russe en Ouzbékistan

Sur le sol ouzbek, la Russie dispose de la base militaire aérienne de Karshi-Hanabad[18], en Ouzbékistan.

Potentiel militaire russe au Tadjikistan

Sur le sol tadjik, la Russie dispose d'un centre de contrôle de l'espace cosmique[18]Nourek), une base aérienne à Ayni et de diverses installations militaires (à Douchanbé, Qurghonteppa et Koulab) ; la Russie y entretient en garnison 5 500 soldats russes[19].

Zone de sécurité caucasienne

Espace commun de sécurité entre la Russie et l'Arménie

Coopération militaire russo-arménienne

L'Arménie a opéré une DCA commune avec la Russie.

Potentiel militaire russe en Arménie

Sur le sol arménien, la Russie possède la 102e base militaireGyumri)[18] et d'une base aérienne (à Erevan) ; la base abrite en garnison 5 000 soldats russes[23],[19].

Présence russe en Azerbaïdjan

En Azerbaïdjan, la Russie possédait la station radar de type Darial (l'une des plus puissantes de son époque puisque détectant le moindre tir de missile à 6 000 km vers le sud, sud-est[24]), à Qabala (Qabala Rayon (en)), qui fut déséquipée en 2012 à la suite d'une hausse du loyer annuel (passant de 7 à 300 millions de dollars), et remplacée au sein de la défense antimissile russe par la station radar d'Armavir de type Voronezh[25].

Cas sud-ossète et abkhaze

Potentiel militaire russe en Abkhazie et en Ossétie du Sud

La Russie a commencé l'occupation militaire de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie[26], après avoir conclu une alliance trilatérale (Russie, Abkhazie, Ossétie du Sud)[27].

Sur le sol sud-ossète, la Russie entretient 3 500 militaires et gardes-frontières russes[19], dispose de la 4e base militaire (à Tshinkvali). Pendant ce temps, sur le sol abkhaze, la Russie entretient 3 500 militaires et gardes-frontières russes[19] au début de 2010 et dispose d'au moins quatre bases[28],[26] dont la 7e base (aérienne) militaire (à Goudaouta) et la petite base navale d'Otchamchira où stationnera en permanence un groupe de combat[29].

Manœuvres communes

Cette liste reprend toutes les manœuvres des troupes de l'OTSC :

  • Les manœuvres de l'OTSC proprement dites ;
  • Les manœuvres de la CEI car les États hors OTSC n'y participent guère plus ;
  • Les manœuvres nationales et multilatérales des États membres de l'OTSC ;
  • Les manœuvres conjointes des forces de l'OCS car, à l'exception de la Biélorussie et de l'Arménie, les membres de l'OTSC sont membres de l'OCS.

Mobilité 2004 (« Mobilnost 2004 », manœuvres russes)

Mission de paix 2005 (manœuvres OTSC-OCS)

Centre 2006 (manœuvres russes)

Bouclier de l'union 2006 (manœuvres russo-biélorusses)

Mission de paix 2007(manœuvres OTSC-OCS)

Rubezh 2008 (manœuvres de l'OTSC)

Le premier exercice militaire de grande envergure de l'OTSC est l'exercice « Rubezh 2008 ». Cet exercice militaire a été accueilli sur le sol arménien. Il rassemblait un total de 4 000 soldats venant de l'ensemble des pays membres de l'OTSC. L'exercice avait pour but de tester les opérations, les stratégies et les tactiques avec un accent particulier sur l'enrichissement de l'efficacité du partenariat de la sécurité collective de l'OTSC[30].

Exercices conjoints de DCA 2009 (manœuvres de la CEI)

« L'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et d'autres pays de la CEI y ont participé. Des manœuvres réciproques de Su-27 et de MiG-31 russes, biélorusses et kazakhs ont eu lieu dans le cadre cet entraînement d'État-major. Des chasseurs MiG-31 et Su-27, des bombardiers tactiques Su-24, des avions d'assaut Su-25, des hélicoptères Mi-8 des avions de transport militaire, ainsi que des avions radar A-50 y ont pris part [...] L'entraînement qui s'est déroulée en vertu du Plan d'actions conjointes des pays membres de la DCA de la CEI, avait pour objectif d'améliorer la direction et la coordination des forces du Système unifié, notamment en ce qui concerne la lutte contre le détournement d'avions et l'assistance aux équipages des vaisseaux aériens en détresse », a expliqué le porte-parole de l'Armée de l'air russe, le lieutenant-colonel Vladimir Drik[31].

« West 2009 » (manœuvres russo-biélorusses)

La Biélorussie et la Russie devraient mener en automne 2009 des exercices opérationnels et stratégiques qui engageront près de 13 000 militaires. Des unités terrestres, d'aviation et de DCA, ainsi que de reconnaissance radiotechnique prendront part aux exercices du côté russe. Les troupes des deux pays s'entraîneront dans le cadre du « Système unique de DCA[32] ». La doctrine stratégique fut nommée « West 2009 »[33].

« Zapad » (manœuvres russo-biélorusses)

Voir « Exercices Zapad: renforcer la défense de l'Union russo-biélorusse (officier) », sur Sputnik France, 20090611t1358+0200 (consulté le ).

« Caucase 2009 » (manœuvres russes)

« Les bases militaires russes déployées en Ossétie du Sud et en Abkhazie participeront aux exercices Caucase 2009 qui seront menés par les troupes de la région militaire du Caucase du Nord à la fin de juin. Des exercices de commandement et d'état-major, ainsi que des épisodes de simulation d'opérations seront menés parallèlement », a expliqué le commandant en chef de l'Armée de terre russe le général Vladimir Boldyrev[34].

On avait également annoncé que les exercices « Caucase 2009 » engageraient 8 500 hommes, près de 200 chars, 450 véhicules blindés de transport de troupe et jusqu'à 250 pièces d'artillerie. Les exercices seront dirigés par le chef d'État-major général, Nikolaï Makarov[34].

« Mission pacifique 2009 » (manœuvres sino-russes)

Kazakhstan 2022 (OTSC)

Le 6 janvier 2022, l'OTSC déploie des troupes au Kazakhstan pour soutenir le gouvernement kazakh déstabilisé par des émeutes massives. Le contingent de l'organisation inclut un important déploiement russe de près de 3000 soldats, dont des parachutistes[35], et compte quelques centaines de Biélorusses, d’Arméniens, de Tadjiks et de Kirghizs[36]. Cette intervention de l'OTSC est sollicitée par le président kazakh Tokaïev, qui la présente comme une « opération antiterroriste » [37]. Le 11 janvier ce dernier annonce le succès de la mission et le retrait progressif des troupes de l'OTSC dans les jours suivants.[38]

Prédominance militaire russe

Un missile balistique nucléaire Ss18.

À la suite d'accords, la Russie conserve et entretient plusieurs centaines de bases, soldats, chars et avions de tout genre répartis surtout dans les pays de l'ancienne Union soviétique. La plupart des forces armées de l'OTSC sont actuellement russes à cause de la faiblesse militaire des républiques d'Asie centrale.

De plus, le , lors du sommet de la CEI à Alma-Ata, un accord fut conclu entre les quatre puissances nucléaires de la CEI (la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et le Kazakhstan) sur l'instauration d'un commandement unique (russe) des forces nucléaires stratégiques[8].

Interdépendance avec l'OCS

L'OTSC (CSTO en anglais) et l'OCS (SCO en anglais).

L'OTSC et l'OCS sont très proches d'une part par leurs membres en commun (Kirghizistan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et indirectement l'Iran), ensuite par la lutte anti-terroriste de ces deux organisations.

Accords entre l'OTSC et l'OCS

En , l'OTSC a signé un accord avec l'OCS, à Douchanbé, au Tadjikistan, afin d'élargir la coopération sur des questions telles que la sécurité, la criminalité et le trafic de drogue.

Coopération dans la lutte anti-terroriste

L'OTSC et l'OCS luttent contre le terrorisme et ont le désir d'amplifier cette action dans les années à venir. « Il faudrait exploiter plus largement les possibilités des organisations régionales qui ont démontré leur efficacité dans ce domaine, notamment celles de l'Organisation du Traité de sécurité collective et de l'Organisation de coopération de Shanghai » a déclaré l'ambassadeur russe Vitali Tchourkine lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

Ce dernier a aussi appelé d'amplifier la coopération entre l'OTSC et l'OTAN afin d'augmenter l'importance de l'action anti-terroristes déployés par la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan sous l'égide de l'OTAN[14].

La liste des organisations considérées comme terroristes et extrémistes par l'OTSC a été élargie à 31 formations. « Au cours d'une réunion, nous avons aujourd'hui coordonné le projet de liste des organisations considérées comme terroristes et extrémistes dans les pays membres de l'OTSC […] La première liste des organisations terroristes, qui comptait 22 mouvements, a été établie par les pays de l'OTSC en 2004 […] Depuis cette date, nous avons élaboré une liste comportant de nouvelles organisations : 31 figurent dans la liste », a annoncé le porte-parole de l'OTSC Vitali Strogovets[39].

Les 31 organisations visées sont :

Rapprochement entre la Biélorussie et l'OCS

Le , la Biélorussie a reçu le statut de « partenaire de discussion »[N 1]. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov : « Les États expriment leur intention de coopérer avec l'OCS (Chine, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et les pays observateurs - Iran, Mongolie, Inde et Pakistan). Le statut de partenaire de dialogue de l'OSC a été récemment créé au sein de l'organisation. Vendredi, nous avons décidé d'accorder ce statut à la Biélorussie et au Sri Lanka […] Les présidents des pays membres de l'OCS examineront la Déclaration d'Ekaterinbourg et un projet de document sur les mécanismes de réaction politique et diplomatique à la situation dans la région de l'OCS ».

Relations entre l'OTSC et l'Iran

En mai 2007, le secrétaire général de l'OTSC, Nikolai Bordyuzha (en), a suggéré que l'Iran, un observateur au sein de OCS, pourrait éventuellement rejoindre l'organisation. Il a déclaré : « L'OTSC est une organisation ouverte. Si l'Iran fait une demande conformément à notre charte, nous considérerons l'application »[réf. souhaitée]. Si l'Iran adhère à l'organisation, ce serait le premier État membre de l'OTSC à ne pas faire partie de l'ex-Union soviétique.

La Russie, membre important et influent de ces deux organisations, possède un lien très important, en particulier économique avec l'Iran.

Relations de l'OTSC avec l'OTAN et le GUAM

L'OTSC tente d'uniformiser les politiques étrangères des différents États membres.

Relations avec l'OTAN

Contexte global

L'OTSC a la volonté de devenir, à long terme, une véritable organisation politico-militaire analogue à l'OTAN et de s'assurer que ses alliés sont prêts à combattre contre un ennemi commun au nom des intérêts communs[40].

Contexte afghan

Affaire de la base de Manas (Kirghizistan)

À 90 minutes de vol de l'Afghanistan, la base a été ouverte par les États-Unis en . Elle est utilisée comme base de la 376th Air Expeditionary Wing et dépend du United States Central Command dans le cadre de la guerre en Afghanistan (premier hub aérien pour les forces de l'ISAF selon le Pentagone)[41]. Environ 1 000 soldats américains, français et espagnols y sont installés, ainsi que 650 contractuels[41]. Des avions ravitailleurs KC-135 américains, un C135F français et des C-130 espagnols y sont présents[41].

Plein de fioul d'un avion cargo Lockheed C-5 Galaxy à Manas, en provenance de la base aérienne de Ramstein, en Allemagne.

Le les négociations entre les présidents de la Russie et du Kirghizistan ont abouti au résultat ardemment souhaité par Moscou. Bakiev a annoncé la fermeture prochaine de la base aérienne américaine de Manas.

De l'autre côté, la Russie a réactivé une station radar dans la région kirghize de Tchouï. Peu auparavant, le Kirghizistan avait obtenu un crédit de 2 milliards de dollars de la part de Moscou[42], en plus d'une aide désintéressée de 150 millions de dollars. La Russie a également entièrement annulé la dette kirghize de 180 millions de dollars. Ceci augmenta les tensions entre Moscou et Washington, qui devra désormais compter avec la Russie en Asie centrale.

Soutien aux troupes atlantiques en Afghanistan

L'OTSC soutient l'action des troupes de l'OTAN en Afghanistan. En effet, Moscou et les autres capitales ont préféré cette attitude à celle de l'opposition à l'invasion. Cet état de fait s'explique par le fait que les républiques d'Asie centrale et la Russie ont peu envie de voir la cause talibane se propager au sein des frontières de l'OTSC.

Avenir de l'Afghanistan

Fin 2008, les membres de l'OTSC ont réaffirmé leur disposition à coopérer avec les organisations internationales pour contribuer à l'aménagement post-conflictuel en Afghanistan[43].

Système anti-missiles américain

Station radar.

À la suite de l'intention de Washington de construire un bouclier anti-missiles en Europe de l'Est[44] (10 missiles intercepteurs en Pologne et un radar en République tchèque[44]), les relations russo-américaines se sont dégradées malgré les tentatives américaines de renouer le dialogue.

Les États-Unis affirment que le bouclier anti-missile servira à contrer la menace iranienne et nord-coréenne. Moscou, se sentant menacée, s'est opposée au projet malgré les tentatives américaines pour rassurer Moscou[44]. La Russie a prévenu la Pologne du risque de déstabilisation dans la région qu'engendrerait l'installation de missiles intercepteur sur le sol polonais[45].

La Russie craint également l'éventualité de voir se construire des éléments du système anti-missiles en Lituanie - ce qui entraînerait un renforcement militaire russe à Kaliningrad[46] -, en Ukraine - où les radars de Sébastopol et de Moukatchevo ont cessé leur collaboration avec les Forces spatiales russes et pourraient potentiellement servir au système anti-missiles - et en Géorgie[44].

La Russie qui estime que ce programme est dirigé contre elle déploie de façon temporaire en représailles le 2 bombardiers stratégiques Tu-160 au Venezuela[47] et signe avec la Biélorussie le un accord bilatéral sur la création d’un système commun de défense antimissiles[48]. Le , le président russe Medvedev estime durant son adresse annuelle devant l'Assemblée fédérale russe que « le conflit dans le Caucase a servi de prétexte pour introduire en mer Noire des navires de guerre de l'OTAN et imposer à l'Europe des systèmes de défense antimissile. Cela ne manquera pas d'entraîner des mesures de rétorsion russes », qu'il détaille : maintien en état d'alerte de la RVSN stationnée à Kozelsk, au Sud-Ouest de Moscou, dotée de missiles SS-19 Stiletto d'une portée de 10 000 km ; installation possible dans l'exclave russe de Kaliningrad, sur la mer Baltique, de missiles de théâtre Iskander d'une portée de 300 km[49]. La Russie a également l'intention de créer une défense antiaérienne commune dans le cadre de l'OTSC, de délocaliser des missiles et des avions en Biélorussie... Elle a également déjà pris des mesures concrètes : reprise des vols de bombardiers stratégiques dans les zones jugées stratégiques, l'acquisition d'une base navale en Syrie et la formation d'une force de déploiement rapide.

Relations avec le GUAM

Communauté des États indépendants :
  • États membres de l'OTSC ;
  • États membres du GUAM ;
  • Autres États membres de la CEI.

Les relations entre l'OTSC et le GUAM sont particulièrement tendues, à cause des relations russo-géorgiennes, depuis la Guerre d'Ossétie du Sud. De plus, l'Azerbaïdjan et la Géorgie ont en 1999 quitté l'organisation militaire pour participer activement à la GUAM. Il en sera de même pour l'Ouzbékistan, mais celui-ci la quittera pour rejoindre à nouveau l'OTSC.

Soucieux de se rapprocher de l'Union européenne (UE) et de l'OTAN, les pays du GUAM font face à la défiance de la Russie et donc indirectement de l'OTSC.

Relations avec la Géorgie

Train évacuant le matériel militaire russe du sol géorgien (à l'exception de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie).

À l'origine, la Géorgie faisait partie de cette organisation militaire, mais elle la quitta en 1999, avec l'Ouzbékistan et l'Azerbaïdjan. L'OTSC a soutenu l'action militaire russe face à la Géorgie qui a coupé toute association avec la Russie, la CEI, l'OTSC et l'Eurasec.

Relations avec l'Azerbaïdjan

« La création de la Force collective d'intervention rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective n'est pas dirigée contre les intérêts de l'Azerbaïdjan […] L'Azerbaïdjan a toujours été et reste notre proche partenaire. Nos intérêts sont très étroitement liés, et la Russie n'agira jamais contre les intérêts de l'Azerbaïdjan », a déclaré le délégué permanent russe auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine[50].

Notes

  1. Le Sri Lanka a également reçu le statut de « partenaire de discussion ».

Références

  1. Charte de l’organisation du Traité de sécurité collective (lire en ligne)
  2. Sommet de l'OTSC à Moscou: la création d'une force de réaction rapide au menu. (à vérifier fréquemment pour mise à jour des données)
  3. « Russie–serbie.Moscou avance ses pions dans les Balkans », Courrier international, .
  4. « Géopolitique altaïque : l'OTSC et ses ambitions politico-militaires », sur www.fenetreeurope.com (consulté le ).
  5. Garik Galstyan, Les intérêts géopolitiques russes dans la région caspienne: rivalités anciennes, enjeux nouveaux, Harmattan, (ISBN 978-2-296-03966-7, lire en ligne), p. 210
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  46. ABM américain: le Pentagone considère la Lituanie comme pays alternatif au déploiement (porte-parole).
  47. « Venezuela : Déploiements russes massifs de concert avec Chávez », Défense et Sécurité internationale, no 41,‎ , p. 10 (ISSN 1772-788X) :

    « Ce qui a rapidement été perçu comme une réponse de la Russie aux déploiements américains dans le port géorgien de Poti cache cependant d'autres réalités. Premièrement, le fait que la Russie cherche à s'opposer aux États-Unis dans une zone où ces derniers tentent, avec la remise en place de la 4e Flotte, de ré-institutionnaliser dans leur architecture de défense. Deuxièmement, le déploiement des Tu-160 fait suite au refus cubain d'abriter des bombardiers stratégiques sur l'île, en représailles à l'accord américano-polonais sur le « bouclier » antimissile. »

  48. « Regard sur la Biélorussie », sur ttu.fr, Ttu, (consulté le )
  49. « ABM: Dmitri Medvedev dévoile son plan de riposte », sur rian.ru, RIA Novosti, (consulté le )
  50. Force collective de l'OTSC: aucune menace pour l'Azerbaïdjan (Rogozine).

Voir aussi

Bibliographie

  • Teurtrie David, L'OTSC : une réaffirmation du leadership russe en Eurasie post-soviétique ?, vol. 802, coll. « Revue Défense Nationale », (DOI 10.3917/rdna.802.0153, lire en ligne), p. 153-160.

Articles connexes

Liens externes