Mons-Boubert

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Mons-Boubert
Mons-Boubert
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CA de la Baie de la Somme
Maire
Mandat
Emmanuel Delahaye
2020-2026
Code postal 80210
Code commune 80556
Démographie
Gentilé Mons-Boubertois
Population
municipale
569 hab. (2021 en augmentation de 3,83 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 47″ nord, 1° 39′ 43″ est
Altitude Min. 5 m
Max. 71 m
Superficie 9,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Friville-Escarbotin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-2
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Mons-Boubert
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Mons-Boubert
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Mons-Boubert
Liens
Site web https://www.monsboubert.fr/

Mons-Boubert [mɔ̃s bubɛʁ] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue du village depuis les hauteurs de l'église.

Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Arrest, Boismont, Franleu, Quesnoy-le-Montant et Saigneville.

Rose des vents Boismont Saigneville Rose des vents
Arrest N
O    Mons-Boubert    E
S
Franleu Quesnoy-le-Montant

Géologie[modifier | modifier le code]

Située sur l'extrémité occidentale du plateau picard s'étendant au Vimeu, la commune repose sur un substratum rocheux composé de craie. Généralement, les formations superficielles rencontrées correspondent à des limons de plateau et des limons de pente qui résultent du glissement des précédents. Aux bois de Prêle et de Bretel subsistent des lambeaux alluviaux déposés par la Somme.

À la hauteur de Mons-Boubert, une profonde vallée affluente de la Somme - anciennement appelée la Dame Rise - correspond à une cassure du plateau[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les infiltrations d'eaux de pluie sont piégées dans une craie reposant sur un important niveau argileux (argiles du Gaux, d'âge albien…). La quasi-totalité des eaux potables du village provient de cette nappe. Les eaux souterraines et de surface empruntent majoritairement la même direction : du haut du village vers la rive gauche de la Somme[2].

Quand il pleut, la rue principale collecte toutes les eaux de ruissellement. Les jours d'orage ou de fonte de neige, une véritable rivière s'est souvent formée[a 1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 798 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Carte topographique de la commune en 2021.

Typologie[modifier | modifier le code]

Mons-Boubert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), prairies (27,2 %), zones urbanisées (8,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 326, alors qu'il était de 300 en 2014 et de 285 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 76,6 % étaient des résidences principales, 17,3 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mons-Boubert en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,3 %) supérieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,5 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Mons-Boubert en 2019.
Typologie Mons-Boubert[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 76,6 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17,3 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 8,5 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Entrée du village.

Mons est mentionné pour la première fois en 1121, on trouve Mons-Bourbet dès 1284, Montes au XIIIe siècle, Mons in Vimiaco en 1301, Mons en Vimeux en 1421, Mons en Beaubert en 1741, Mons en Boubert en 1756, Monts près Boubert en 1766, Mont en 1778, Montboubert en 1824, Mons-Boubers en 1850[15].
L'association de Mons et de Boubers est ancienne, on la relève dès 1284. Mons ne représente pas le nominatif singulier du latin, c'est-à-dire mons, mais bien l'ancien français mons avec le [s] du pluriel ou du locatif, à savoir monts. En effet le substantif sujet mont en ancien français n'est pas issu directement du latin mons, mais de son accusatif montem devenu MONTE en latin populaire. Le pluriel est encore écrit mons au XIIIe siècle[16].

Boubert est attesté sous les formes Bobert en 1166, Boberc en 1176, Bobers en 1187, Bouberc de 1209, Bouberch régulièrement de 1220 à 1616, ensuite Boubert régulièrement de 1757 à 1836, Boubers les Monts en 1766, Boubers en 1867[17].
Étant donné la régularité des formes les plus anciennes en -berch, il s'agit de l'appellatif germanique berg / berc « élévation, colline, mont » dont mons représente la transcription romane. Le [c] final de berc s'est régulièrement amuï comme dans clerc qui cependant bénéficie d'une orthographe étymologique. Il s'agit donc partiellement d'une tautologie.
Il existe au moins deux autres Boubers plus au nord, dans le Pas-de-Calais, à savoir Boubers-lès-Hesmond (Budberz et Buberch 1079) et Boubers-sur-Canche (Budberz et Bobert en 1079, Buberch en 1129) qui disposent donc de formes plus anciennes dans lesquelles on identifie un élément Bud- adjectif ou appellatif germanique à valeur obscure.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des vestiges d'une villa gallo-romaine ont été découverts en 1830 sur les territoires de Mons-Boubert, Brétel et Drancourt[18].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1346, Edouard III d'Angleterre, ayant débarqué dans le Cotentin, le force, guidé par un valet, Gobin Agache du village de Mons en Vimeu. Le gué étant défendu par les troupes françaises de Godemard Dufay, de Jean de Picquigny, de Jean du Cange et du seigneur de Caumont fortes de 12 000 hommes. Une bataille s'engage après laquelle les Anglais, victorieux, continueront leur marche sur Crécy-en-Ponthieu puis Calais marquant le début d'un enchaînement de défaites en particulier sous le règne de Jean le Bon fils de Philippe de Valois.

Le , pendant la guerre de Cent Ans a lieu la bataille de Mons-en-Vimeu : un affrontement entre les troupes de Philippe de Bourgogne et celles de Jean de Luxembourg se termine à l'avantage des Bourguignons. Les sept cents morts sont enterrés sur le territoire de Saigneville, au lieudit les Fosses[a 2].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le , messire de Boubers, seigneur de Bernatre et Mianney reçoit sa maintenance, preuves faites d'après Antoine de Boubers (1529)[C'est-à-dire ?][19].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au terme de la guerre franco-allemande de 1870, le village est occupé par les troupes prussiennes du 16 au [a 3].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, deux soldats anglais, tués dans leur tank en 1940, rue de Quesnoy, lors de l'invasion allemande, reposent dans le cimetière[a 4].

Le village est libéré le par des soldats canadiens, un petit monument rappelle l'évènement. Deux Allemands sont faits prisonniers au moulin de Boubert[a 5].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Valery-sur-Somme[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Mons+Boubert est intégrée au canton d'Abbeville-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Mons-Boubert était membre de la communauté de communes Baie de Somme Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération de la Baie de Somme dont Mons-Boubert est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[a 6]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 an IX Honoré Delattre    
an IX an XI Pierre Guerville    
an XI an XII Louis Boucher    
1815 1826 Bruno Azeuf    
1826 1831 Charles Auguste Lefebvre du Bus   châtelain de la Courte au Bois
1831   Nicolas Louis Azeuf   lieutenant d'infanterie de ligne
1848   Charles Gabriel Achille Toussaint de Saint Maxent   châtelain de la Courte au Bois
1848   Constant Boucher   fils de Louis
1881   Hilaire Boucher[21]   Capitaine d'infanterie hors cadres (1840 → 1860)
Lieutenant-colonel du 52e régiment provisoire de la garde nationale mobile dans la Somme (1870)
Participe au siège de Paris (1870-1871).
Conseiller d'arrondissement de Saint-Valery-sur-Somme (1877 → 1883)
1884   Marie Henri Ferdinand de Caix de Rambures    
1888   Jules Azeuf    
1895   Célestin Testu    
1899   Auguste Delattre    
1904   Henri Barbier    
1908   Pierre Grisel    
1925 1937 Louis Barré   mort en fonction le 18 février 1937
1937   Adolphe Bernard    
1945   Eugène Pénel    
1947   Adolphe Bernard    
1953   Albert Mansion    
         
1971 1989 Pierre Marcassin[22] DVG Agriculteur
1989   Josette Leignez    
mars 2001 En cours
(au 8 octobre 2020)
Emmanuel Delahaye UMP Vice-président de la CC Baie de Somme Sud (2014 → 2016)
Membre du bureau de la CA Baie de Somme (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Après le passage du jury régional évaluant les villes et villages fleuris, Mons-Boubert a obtenu une troisième fleur au classement révélé le à Amiens-Mégacité[25].

En , quatre fleurs récompensent les efforts locaux en faveur du fleurissement[26],[27].

La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[28],[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 569 habitants[Note 3], en augmentation de 3,83 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1711 2101 1501 2861 2801 2841 2971 2961 307
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3131 3821 4151 3591 3191 2401 1581 0971 046
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
954910845760730683668642636
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
625567519508506483521528558
2021 - - - - - - - -
569--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 285 hommes pour 271 femmes, soit un taux de 51,26 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,5 
8,7 
75-89 ans
9,1 
21,1 
60-74 ans
17,3 
19,0 
45-59 ans
19,8 
17,9 
30-44 ans
17,3 
18,4 
15-29 ans
16,4 
14,3 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,2 
16,9 
60-74 ans
17,8 
19,9 
45-59 ans
19,1 
18,3 
30-44 ans
17,5 
19,4 
15-29 ans
18,1 
18,4 
0-14 ans
16,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Jusqu'en , les classes primaires sont gérées au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) comprenant également l'école de Quesnoy-le-Montant.

En 2019, un nouveau RPI est créé, associant les communes de Boismont, Franleu, Mons-Boubert et Saigneville. À la rentrée de septembre, deux classes de maternelle seront à Mons-Boubert, les autres communes accueilleront une classe élémentaire. La communauté d'agglomération Baie de Somme attend 110 enfants à la rentrée de septembre. Un service de repas pour le midi sera mis en place dans chaque collectivité[35].

Le collège de la Baie-de-Somme, à Saint-Valery, assure la suite de la scolarité qui peut se poursuivre au lycée du Vimeu à Friville-Escarbotin (labellisé lycée des métiers de l’industrie et du tertiaire) ou au lycée Boucher-de-Perthes à Abbeville.

L'université de Picardie Jules-Verne (UPJV) assure l'enseignement supérieur.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

De l'origine, seule subsiste la fenêtre absidale de l'église du XIVe siècle. Un agrandissement a été réalisé en 1765 : ajout d'une travée de chaque côté[2].
  • Le moulin de pierre de Mons (en réalité en brique) : il a cessé de tourner à la mort du dernier meunier Louis Joseph Testu, le . Ses murs font quatre pieds d'épaisseur (1,30 m). En 1895, Achille Jean-Baptiste Lejeune, le grand-père du député-maire d'Abbeville Max Lejeune, était aux commandes du moulin. Le premier meunier relevé sur les registres de catholicité, François Pénel, est décédé en 1658[a 7].
  • Du moulin de Boubert, il ne reste qu'une bosse qui marque son emplacement. Identique à celui de Saint-Maxent (moulin en bois, à pivot), il a fonctionné jusqu'en 1914[a 8].
  • Monument 1914-1918 : en contrebas de l'église. Cet hommage aux morts de la grande guerre donna lieu à d'âpres débats à propos de la pertinence d'une croix chrétienne sur socle[2]. Les victimes de la Deuxième Guerre mondiale ont été associées à celle de la précédente. Quarante-trois noms rappellent leur mémoire.
  • La motte féodale est encore bien marquée avec une partie de son fossé. Le château aurait été détruit au XVe siècle[2],[40].
  • Le château du bois de Boubert, construit par le sous-préfet Manessier[a 9] d'Abbeville durant la Deuxième République et le Second Empire, date de 1867[2].
  • L'ancien cimetière a été supprimé en 1946. Originalité locale : seize cimetières privés ont été installés, par nécessité, à la fin du XIXe siècle[2].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Stèle Deboubert.

Seigneurs de Mons-Boubert[modifier | modifier le code]

Le nom de certains seigneurs de Mons-Boubert nous est parvenu :

Mons-Boubert est issue du fief de Boubers-en-Vimeux, qui passe dans la famille d'Abbeville par le mariage d'Ide de Boubert ou Bouberc(h) (1200-1232) avec Guillaume d'Abbeville, maison d'Aumale.

Les Bouberch étaient d'autre part seigneurs de Tunc et de Bernâtre, près Doullens, ce dernier fief leur étant venu en 1360 par le mariage de Mahaut de Raineval, dame de Bernâtre, avec Jean de Boubers, seigneur de La Motte-les-Auxy. Aussi les Boubers furent-ils souvent appelés vicomtes de Bernâtre.

Parmi les illustrations de cette famille, on cite Jean Halgrin, dit le cardinal d'Abbeville, et Bernard d'Abbeville (1259-1278), évêque d'Amiens qui fait achever la cathédrale d'Amiens.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert et France Devismes, Mons-Boubert, mon village, préface de Roger Agache, édit. Vague verte, Woignarue, 1996
  • Robert Devismes, Les Méthodes traditionnelles de la construction rurale à Mons-Boubert, 1968
  • G. Baron, Le Vimeu, une étude de pays, édit. C.R.D.P., Amiens, 1986

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Mons-Boubert » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Mons-Boubert - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Mons-Boubert - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a b c d e f et g Mons-Boubert, découverte d'un village picard, une vallée du Vimeu, APEV (Association pour la promotion de l'environnement dans le Vimeu), J. Delépine, S. Lefranc, A. Freté, J. Danel, B. Joly, Imp. I&RG, Amiens, p. 4 et 5.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Mons-Boubert et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. [1]
  16. [2]
  17. M. J. Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme », p. 143 - 144 in Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, Volume 1 [3]
  18. « Lithographie : Plan figuratif d'un établissement romain appelé les Montoirs, situé sur les territoires de Mons-Boubert, Brétel et Drancourt. Offert à M. Dusevel par F. César Roussel, topographe. Arrondissement d'Abbeville : canton de St Valery : fouilles de 1830 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  19. Source : famille Boubers racineshistoire.free.fr
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 56
  22. Jean-Pierre Besse, « MARCASSIN Pierre : Né le 6 juin 1912 à Mons-Boubert (Somme), mort le 26 novembre 1996 à Saint-Valéry-sur-Somme (Somme) ; agriculteur ; militant communiste de la Somme ; candidat aux élections législatives de 1951 », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  23. « À Mons-Boubert, Emmanuel Delahaye veut poursuivre le projet de « ruralité moderne » : À l'occasion de la cérémonie des vœux le 18 janvier 2020, le maire de Mons-Boubert (Somme) Emmanuel Delahaye, a annoncé sa candidature aux prochaines élections municipales », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Celui qui fête ses 19 ans à la tête de la municipalité ne s’est pas étendu sur les résultats de son dernier mandat, campagne électorale oblige, mais il a tout de même profité de ce rendez-vous annuel pour faire le point sur les évolutions du village ces dernières années. Il a abordé, entre autres, le classement 4 fleurs au concours des villes & villages fleuris en seulement trois ans, ou la labellisation « Grand Site de France » avec la baie de Somme ».
  24. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
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  26. Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 28 octobre 2016.
  27. C. D., « Le jury visite le bourg aux 4 fleurs : Mercredi 10 juillet, le jury national du concours « Villes et Villages Fleuris » s'est rendu à Mons-Bouber. L'occasion de faire le point sur les évolutions du bourg depuis 2016, année d'obtention de sa quatrième fleur. Retour », L'Éclaireur du Vimeu, no 3968,‎ , p. 31.
  28. « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
  29. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées « Pays d’art et d’histoire » », Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  41. « M. Simon : cultivateur et Conseiller en l'Election de Neufchatel : né à Mons Boubert en Picardie le 11 fevrier 1757 : Député du Baillage de Caux a l'Assemblée Nationale de 1789. - Turlure, del. - Courbe, sculp. - A Paris, chez le Sr Dejabin Editeur de cette collection, Place du Carrousel, no 4 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  42. « Chronique locale », L'industrie du Nord et du Pas-de-Calais, no 14,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  1. p. 187.
  2. p. 17.
  3. p. 134.
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  5. p. 163.
  6. p. 67.
  7. p. 13.
  8. p. 179.
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  10. p. 117.