Cournonterral

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Cournonterral
Cournonterral
Sur la gauche, deux tours, au centre, une statue de l'Immaculée Conception, sur la droite, l'église Saint-Pierre
Blason de Cournonterral
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
William Ars
2020-2026
Code postal 34660
Code commune 34088
Démographie
Gentilé Cournonterralais (Cornalenc en occitan)
Population
municipale
6 654 hab. (2021 en augmentation de 14,92 % par rapport à 2015)
Densité 232 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 28″ nord, 3° 43′ 08″ est
Altitude 50 m
Min. 29 m
Max. 320 m
Superficie 28,62 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cournonterral
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pignan
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Cournonterral
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Cournonterral

Cournonterral [kuʁ.nɔ̃.te.ʁal] (en occitan Cornonterralh [kuʁ.non.te.'ral] ) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie. Cournonterral est membre de Montpellier Méditerranée Métropole.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Coulazou, le ruisseau de la Billière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et la « plaine de Fabrègues-Poussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cournonterral est une commune urbaine qui compte 6 654 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Cournonterral et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Cournonterralais ou Cournonterralaises.

Cournonterral se distingue notamment par sa fête des Pailhasses, célébrée chaque mercredi des Cendres.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom occitan de Cornonterralh est formé de « Cornon » (prononcer Cournon) - le mot corn, en ancien occitan, mot dérivant du bas-latin cornu, c'est littéralement la corne ou la pointe, mais aussi la colline - qu'on retrouve aussi dans le nom d'un lieu voisin, Cournonsec, et du suffixe « terralh ». Le mot occitan terralh signifie terre-plein ou encore, en ancien français, le mot terral peut signifier retranchement en terre, terrassement ou rempart mais aussi, suivant le contexte, peut désigner la boue[1].

Pour Hamlin, l'origine de Cournon reste obscure. Le suffixe -terral serait à rattacher au vent de la terre terral[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Plan du bois (1748)

Situé à environ 15 km de Montpellier, à 22 km de Sète et à 12 km de la plage des Aresquiers à Vic-la-Gardiole[3], entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une rivière au cours irrégulier qui prend sa source à la Boissière et se jette dans la Mosson[4]. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques, Saussan et Villeneuve-lès-Maguelone[I 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Cournonterral
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[5]
Aumelas (10.93 / 17,11 km)
Saint-Paul-et-Valmalle (8.36 / 15,90 km)
Vendémian (12.93 / 22,98 km)
Vailhauquès
(12.64 / 18,97 km)
Murviel-lès-Montpellier (5.34 / 7,29 km)
Pignan (4.43 / 5,34 km)
Saussan (4.77 / 6,76 km)
Plaissan
(15.66 / 21,65 km)
Cournonterral Maurin (Lattes)
(12.66 / 16,24 km)
Cournonsec (1.87 / 2,12 km)
Gigean (6.38 / 8,67 km)
Port de commerce de Sète
(17.12 / 21,96 km)
Fabrègues
(4.80 / 5,19 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone à 11,8 km à vol d'oiseau[8], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 591,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[14]

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

  • la « plaine de Fabrègues-Poussan », d'une superficie de 3 288 ha, favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Elle accueille notamment l'une des dernières populations languedociennes de la Pie-grièche à poitrine rose qui a fortement régressé en France, le Rollier d'Europe dont la répartition en France est quasiment limitée aux régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Languedoc-Roussillon et l'Outarde canepetière qui en France est cantonnée aux grandes plaines céréalières du Centre-Ouest et aux plaines méditerranéennes dans le Languedoc et en Provence[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • le « causse d'Aumelas oriental » (1 596 ha), couvrant 3 communes du département[17] ;
  • les « gorges du Coulazou » (239 ha), couvrant 2 communes du département[18],
  • la « plaine du Mas de Paillas » (204 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[20] ;
  • la « plaine de Fabrègues à Poussan » (3 330 ha), couvrant 8 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cournonterral est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 2],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cournonterral, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 9 507 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), cultures permanentes (23,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2010, 2 510 logements étaient présents sur la commune de Cournonterral. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 2,9 % étaient des résidences secondaires et 6,1 % étaient des logements vacants[I 8]. Cependant, la commune manque de logements sociaux : en 2011, la commune compte 4,64 %[25] de logements sociaux contre les 25 % requis par la loi Duflot[26].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

La municipalité prévoit[Quand ?] la création d'un nouveau complexe sportif à proximité de la piscine intercommunale et de construire 220 logements sur l'actuel complexe. La création d'un nouveau quartier au lieu-dit les Joncasses sur une surface de 17 hectares et aussi planifié ainsi que l'établissement d'une zone d'activité au lieu-dit La Cannabe devant intégrer, entre autres, un hameau agricole[27].

Voie de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale D 5, qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest, permet d'accéder à Montpellier, tandis que la route départementale D 114, qui la traverse du nord-ouest au sud-est, mène aux plages de Frontignan.

La commune de Cournonterral est desservie par les lignes de bus 34 et 38 de la TAM.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Cournonterral est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[30], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2003, 2011, 2012, 2014 et 2016[32],[28].

Cournonterral est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[33].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cournonterral.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 074 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 046 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habités depuis des millénaires. Des hommes préhistoriques y ont laissé des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de l’époque néolithique ont été découverts. Plus tard ce sont les Romains qui laissèrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries[réf. nécessaire].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Seigneurie

Première référence historique: Gaucelm seigneur de Cournon, en 1025, participe à l’élection de Judith abbesse à Saint-Géniez des Mourgues[37]. Vers l'an 1062, Raymond fils de Bernard vicomte de Cournon rend hommage pour le castellum de Cournon à Frotaire/Frothaire II, évêque de Nîmes[37]. Vers l'an 1077, Pierre-Rieulfe de Cournon est témoin au serment de fidélité rendu par Raymond de Saint-Gilles à Ermengarde vicomtesse de Nîmes et de Béziers[37]. Le , Othon de Cournon, sous la bannière de Raymond IV de Toulouse s'engage auprès de Guilhem V pour la première croisade[38],[39],[40],[41]. En 1114, Guillaume, fils de Othon, cède une partie de la pinède et des étangs des Aresquiers au chapitre de Maguelonne afin de partir en pèlerinage à Jérusalem[38],[39],[40],[41]. C’est en qu'Othon dit « le grand » céda tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cédée, pour un temps, à un subordonné au roi de France : l’évêque de Maguelone.

Opposition aux seigneurs

Les Cournonterralais s’opposèrent aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siècles) sur des sujets tels que les impôts, le four, le consulat… C’est ainsi qu’en novembre 1238, les co-seigneurs se résignent à ne plus recevoir une contribution (dite du « Treizième ») jusque-là payée par tous les habitants hommes et femmes. Il s’agit de la première victoire officielle remportée par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.

C’est en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au-devant des affaires publiques pour des histoires de four à pain. Ne souhaitant désormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants décidèrent de construire leur propre four ouvert à tous. De cet acte osé pour l’époque, s’ensuivit la colère des seigneurs, qui poussèrent le juge et le Bayle du village à décider de sa destruction. C’est alors qu’une requête est adressée puis retirée à l'évêque de Maguelone et au sénéchal de Beaucaire par le ministère des syndics de la communauté de Cournonterral. Au terme de la procédure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le début de l’indépendance de la population, qui n’aura dès lors de cesse de s’affirmer de plus en plus : agrandissement de l’église, droit de lignerage, de dépaissance, etc. Les consuls sont peu à peu sollicités en tant que représentants légaux et officiels, pour faciliter les négociations.

Ville franche

En 1344, Philippe VI de Valois, roi de France à ce moment-là, accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500 livres tournois et un cens annuel de sous tournois. Malgré les six conseillers et les trois consuls nommés pour un an, les seigneurs résistent et s’opposent au consulat. Les habitants dès l'âge de 14 ans sont alors appelés à se prononcer sur sa création : 175 personnes sur les 234 présentes se prononcent POUR[réf. nécessaire]. C’est d’ailleurs à cette occasion que pour la première fois, on a idée de la composition du village. La victoire est populaire. À présent, il faut payer : durant 4 ans, la communauté décide de s’imposer au onzième des récoltes. Malgré l’acharnement de la communauté à vouloir se gouverner soi-même, les seigneurs n’acceptent toujours pas de reconnaître le consulat. Et ce jusqu’au , date à laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptée, après il faut avouer bon nombre d’appels et d’argent dépensé. Cournonterral est alors ville affranchie.

En 1346, une bataille rangée opposant les habitants d’Aumelas à ceux de Cournonterral au sujet d'une rivalité concernant la coupe de bois dans les bois de chêne vert environnants, est à l’origine de Fête des pailhasses (tradition carnavalesque typique du village)[42]. L'épouvantail humain inventé par le Bayle Pailhas à la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.

Couronne de France

En 1365 et 1373, Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend « en sa spéciale protection et sauvegarde » et leur permet d'apposer « les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits où ils seront troublés ».

En 1395, le village est annexé à la couronne de France.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

La Réforme (1560-1598), qui va entraîner les luttes de religion, fait son entrée officielle au village en 1561.

En 1609, Cournonterral devient vassale des évêques de Montpellier.

Au XVIIIe siècle, les habitants combattent avec succès de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l'avidité d'un notable.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine », fin 1791[43].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, ils mèneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.

Cournonterral a longtemps été le pôle attractif commercial des communes du sud-ouest de Montpellier grâce à l'organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, très attaché à ses traditions a su rester très dynamique.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Conseil municipal de Cournonterral (mandature 2014-2020)
Liste Tendance Effectif Statut
« Cournonterral au cœur » PS 23 Majorité
« Cournonterral autrement » SE 6 Opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1949 Aimé Demar    
1949 1965 Marcel Raux    
1965 1971 Pierre-Jean Viala    
1971 mars 1983 Maurice Robert    
mars 1983 mars 1991 Guy Régis PS  
mars 1991[44] mars 2001 Jean Réginard DVD  
mars 2001 juillet 2020[45] Thierry Breysse PS Médecin
17e vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole[46] (2017 → 2020)
juillet 2020 En cours William Ars[47] SE Directeur des formations au CNFPT
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Ville jumelle avec CournonterralVoir et modifier les données sur Wikidata
Ville jumelle avec CournonterralVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
BotEspagne

Population et Société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1071 3641 3861 4871 6031 6471 6301 7441 756
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7631 7392 1022 0522 0611 7311 8091 9902 112
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3542 1001 9802 0712 0301 9221 7051 5381 662
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8872 0882 4603 0624 0955 0695 5075 6645 826
2018 2021 - - - - - - -
6 2706 654-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements[modifier | modifier le code]

La commune accueille des commerces de proximité, un magasin d'alimentation, une crèche et une ludothèque, une médiathèque et une piscine intercommunale ainsi qu'une antenne du conservatoire de musique de Montpellier[réf. nécessaire].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Cournonterral dispose d'une école maternelle et de deux écoles élémentaires[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

Un total de six médecins généralistes, quatre dentistes, un psychologue, un épithésiste, deux pharmacies, huit kinésithérapeutes et un laboratoire d'analyse médicale sont présents à Cournonterral[réf. nécessaire]. Les hôpitaux les plus proches sont à Montpellier.

Cultes[modifier | modifier le code]

La ville compte une église catholique (église Saint-Pierre), une chapelle (chapelle des Pénitents Blancs), un temple protestant ainsi qu'une salle affectée au culte musulman.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les pailhasses

La fête votive de Cournonterral a lieu le premier week-end du mois d'août. La ville organise aussi un festival international de musique chaque week-end de Pâques[50] et des masters de balle au tambourin en été. Cournonterral participe également au festival « Total Festum » organisé par la région Languedoc-Roussillon au mois de juin.

Néanmoins, la ville est surtout connue pour son carnaval atypique des Pailhasses[51] qui a lieu chaque mercredi des Cendres, en plus du traditionnel Corso.

Sports[modifier | modifier le code]

Le Tambourin club Cournonterralais défend les couleurs de Cournonterral en Championnat de France de balle au tambourin.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 2 620 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 6 592 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 650 [I 9] (20 330  dans le département[I 10]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 7,1 % 10 % 9,7 %
Département[I 12] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 000 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 840 emplois en 2018, contre 910 en 2013 et 833 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 666, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,2 %[I 15].

Sur ces 2 666 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 87,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

546 établissements[Note 10] sont implantés à Cournonterral au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 18].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 546 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
32 5,9 % (6,7 %)
Construction 123 22,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
127 23,3 % (28 %)
Information et communication 14 2,6 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 8 1,5 % (3,2 %)
Activités immobilières 24 4,4 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
84 15,4 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
85 15,6 % (14,2 %)
Autres activités de services 49 9 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (127 sur les 546 entreprises implantées à Cournonterral), contre 28 % au niveau départemental[I 19].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[52] :

  • Distri Cournonterral, supermarchés (4 445 k€) ;
  • Cervent, activités des marchands de biens immobiliers (2 100 k€) ;
  • Comptoir Des Materiaux, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 710 k€) ;
  • Gelly Constructions Transactions, activités des marchands de biens immobiliers (687 k€) ;
  • Ags Habitat, travaux de couverture par éléments (614 k€).

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu net moyen par foyer fiscal à Cournonterral était de 22 168 [I 20]. En 2012, le taux d'imposition de la taxe d'habitation était de 20,72 %[53] ; la dette de la commune s'élevait à hauteur de 881  par habitant[54].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 104 77 38 30
SAU[Note 13] (ha) 1 072 802 940 796

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 104 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 77 en 2000 puis à 38 en 2010[57] et enfin à 30 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1072 ha en 1988 à 796 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 27 ha[57].

Emplois et entreprises[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoines[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cournonterral

Les armes de Cournonterral se blasonnent : « D'azur au chef losangé de sinople et d'argent »[59].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La place de l'Église : occupée autrefois par un îlot de maisons situé à l'intérieur du château féodal, elle fut ouverte au XIXe siècle. La colonne de la Vierge fut bénie en 1870 et les arbres plantés en 1876 ;
  • L'hôtel de ville : les travaux ont débuté en 1870 par la construction de la halle pour s'achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et aménagement des dépendances de la mairie ;
  • Église Saint-Pierre de Cournonterral.
  • Chapelle des Pénitents blancs de Cournonterral. Elle fut bâtie au XVIIIe siècle mais cette confrérie existait à Cournonterral depuis 1600. Des pénitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cédée à l'association diocésaine de Montpellier ;
  • Le temple protestant de Cournonterral : il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l'horloge qui surmonte le clocher est celui de l'ancienne tour de l'Horloge récupéré et réinstallé ;
  • Le parc : situé entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s'agissait d'une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maîtres ;
  • Les remparts : l'enceinte des remparts de 1344, réparée et fortifiée en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au XVIIe siècle, l'ouverture d'une porte provoqua l'effondrement du rempart au nord et à l'est. Le Trou des remparts fut percé en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l'eau à la fontaine du Théron. Le nom de cette fontaine est en réalité un pléonasme car Théron est la forme francisée du mot occitan teron, qui signifie fontaine ;
  • Le château Mallet date du XVIIIe siècle ;
  • Le pont de l'Intérêt local est construit dans les années 1870 ;
  • La tour Sarrasine : la construction de ce dernier vestige du château féodal, débuta au XIe siècle pour ne s'achever qu'au XIIIe ;
  • Le Théron : il coulait, avant l'affaissement du rempart, sous la voûte de la tour du Théron située au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale ;
  • L'Esplanade : il s'agit d'un ancien champ de foire. Il abrite aujourd'hui les bâtiments de l'école primaire publique datant des années 1880 ;
  • La mare du Ramassol : elle fut créée au XIVe siècle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Fabre, né à Sommières (1727) et décédé à Celleneuve (1783), abbé de Cournonterral de 1773 à 1780, où il imagine Lou siège de Cadaroussa[60] ;
  • Jean-Baptiste Ricome, né à Cournonterral (-), soldat napoléonien auteur de ses souvenirs de guerre dans un ouvrage intitulé Journal d'un grognard de l'Empire[61],[62] ;
  • Ulysse Coste, né à Cournonterral (1845-?), médecin et savant, bibliothécaire-adjoint de la Faculté de médecine de Montpellier, directeur de la gazette hebdomadaire des sciences médicales de Montpellier, a publié des études de médecine (étude clinique sur le cancer de l'œil ; Statistique et topographie médicales des campagnes…) ainsi que des études sur les maladies de la vigne (Phytotomie pathologique. Étude anatomique de la lésion produite par le phylloxera sur les racines de la vigne ; Viticulture. Caractères distinctifs des altérations des tissus de la vigne se rapportant au phylloxera…)[63] ;
  • Émile Blavet, alias « Parisis » ou « Monsieur de l'Orchestre » ou encore « Paul André », né à Cournonterral et décédé à Paris (1838-1924). Journaliste, il écrivit également de nombreuses pièces de théâtre[64] ;
  • Pompilius Bastide dit « de l'Oulieu », né et décédé à Cournonterral (1845-1932). Il fut maire de novembre 1885 à mai 1888 et de mai 1904 à mai 1908. Il écrivit de nombreux poèmes et pièces de théâtre en langue d'oc. Membre du mouvement des félibres Lo Cat Nègre à Cournonterral. Également agriculteur, il fonde, avec François Astier, le premier syndicat des viticulteurs de Cournonterral en 1890 ;
  • Pierre Viala (1859-1936), ancien député français, spécialiste des maladies de la vignes, inhumé au cimetière de Cournonterral ;
  • Paul Redonnel, né à Cournonterral (21 janvier 1860) et décédé à Paris (). Écrivain et cofondateur du journal La Plume[65] ;
  • Xavier Melet, né à Cournonterral en 1862, journaliste au Temps, consul de France à Manchester, époux de Jeanne Lanvin, fondatrice de la célèbre Maison de couture ;
  • Georges Bastide (1901-1969), philosophe français, doyen de la Faculté de Lettres et de Sciences humaines de Toulouse, inhumé au cimetière de Cournonterral ;
  • Robert Lassalvy (1932-2001), dessinateur de presse et de bandes dessinées, né à Cournonterral, où il est inhumé ;
  • Christian Dedet (1936-), écrivain et médecin français, auteur de La Mémoire du fleuve, a vécu au château de Cournonterral ;
  • Henri Augé (1941-), footballeur français né à Cournonterral ;
  • Jean-Pierre Dedet (1941-), Médecin et microbiologiste, Vice-doyen de la Faculté de Médecine de Montpellier ;
  • Mireille Audibert (1944-1993), actrice française, et son mari Jacques Bonnecarrère (1928-2008), cofondateur de l'émission télévisée Automoto, inhumés au cimetière de Cournonterral ;
  • Charles Camberoque (1950-), photographe, auteur des Paillasses, Lagrasse, Verdier, coll., 1985 (ISBN 2-8643-2041-X) ;
  • Cédric Cambon (1986-), footballeur professionnel originaire de Cournonterral.

Œuvres artistiques et événements[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. Canton de Pignan (3422), publié sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Cournonterral » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. [PDF] Cournonterral (34088), sur statistiques-locales.insee.fr
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cournonterral » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cournonterral » (consulté le ).
  19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
  20. Comparateur sur insee.fr

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 123
  3. Distances vers : Montpellier, Sète et Vic-la-Gardiole, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Coulazou (Y3130500) » (consulté le ).
  5. Distances vers : Vailhauquès, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saussan, Maurin (Lattes), Fabrègues, Port de commerce de Sète, Cournonsec, Gigean, Plaissan, Aumelas, Saint-Paul-et-Valmalle et Vendémian, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Cournonterral et Villeneuve-lès-Maguelone », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Villeneuve-les-Mag-Inra » (commune de Villeneuve-lès-Maguelone) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Villeneuve-les-Mag-Inra » (commune de Villeneuve-lès-Maguelone) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cournonterral », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  15. « site Natura 2000 FR9112020 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Cournonterral », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  18. « ZNIEFF les « gorges du Coulazou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  20. « ZNIEFF le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « plaine de Fabrègues à Poussan » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  27. Enquêtes publiques sur ville-cournonterral.fr
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  43. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 412.
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  46. « Philippe Saurel renvoie 7 vice-présidents de la Métropole », La Tribune Montpellier,‎ (lire en ligne).
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  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  50. Festival international de musique
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  52. « Entreprises à Cournonterral », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  55. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  56. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  57. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Cournonterral - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  59. Description précise des armoiries de Cournonterral
  60. Hommage à l'abbé J.B. Fabre
  61. Journal d'un grognard de l'Empire de Jean-Baptiste Ricome sur books.google.fr
  62. Jean Baptiste Ricome (1789-1865) sur data.bnf.fr
  63. Dictionnaire international des écrivains du jour - Ulysse Coste sur gallica.bnf.fr
  64. Jules Lermina Dictionnaire universel illustré de la France contemporaine, Paris, Boulanger, 1885 Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 6e édition, Paris, Hachette, 1893
  65. Paul Redonnel sur bibliophilelanguedocien.blogspot.fr
  66. « Archive : Le Studio Phocéen en tournage en Occitanie », sur Studio Phocéen (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Camberoque et Yves Rouquette, Les Paillasses : carnaval à Cournonterral, Lagrasse, Verdier,
  • Jacques Durand, « Quand passent les pailhasses », Connaissance du pays d'Oc, no 20,‎ , p. 22-26
  • Julien Duvaux, « Un témoignage remarquable sur l'hiver 1597 à Cournonterral : L'olivier rompu », Études héraultaises hors-série, Montpellier, Association Études sur l'Hérault,‎ , p. 43-44 (lire en ligne)
  • P. Galzy et C. Plan, « Étude du PH des mouts dans la cave coopérative de Cournonterral », Annales de l'École nationale d'agriculture de Montpellier, nouvelle série, t. XXXI,‎ , p. 107-115
  • Alexandre-Charles Germain, Le consulat de Cournonterral : fragment de l'histoire du XIVe siècle, rédigé d'après les actes originaux, tous inédits, Montpellier, J.Martel aîné, , 118 p.
  • Christiane Gil, L'Universitas de Cournonterral : du syndicat au Consulat, d'après les parchemins de ses archives, XIIIe – XIVe siècles, s.l., s.n., , 66 p.
  • Claude Mounoud, La fête des pailhasses à Cournonterral : possibilité d'une problématique sociologique pour l'étude des traditions carnavalesques, Montpellier, Faculté de lettres et sciences humaines, , 240 p.
  • Marie-Louise Reliaud et Annik Reliaud, Si Cournon m'était conté : mémoire en images, Cournonterral, , 173 p.
  • Louis Secondy, « Les Pailhasses au secours de la viticulture : un syndicat de choc face à la crise de mévente : Cournonterral 1893-1894 », Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, Actes du LVIIe congrès, Béziers,‎ , p. 135-144
  • Louis Secondy, « Permanences, évolutions lentes et changements brusques dans l'histoire de quelques communautés de base de l'Ouest du Montpellierais : essai sur la longue durée », dans Continuités et ruptures dans l'histoire et la littérature. Colloque franco-polonais, Paris, Genève,
  • GRAC Groupe de Recherches sur les Archives de Cournonterral, "Cournonterral", éditions GRAC, 388 pages, juillet 2017

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